La BCE n’exclut pas un risque de récession
La BCE a longtemps a contesté le caractère durable de l’inflation. Devant les réalités, elle consent aujourd’hui à reconnaître un phénomène auquel il faut s’adapter notamment par exemple face une hausse brutale du coût de l’argent. De la même manière, la Banque centrale européenne prévoit toujours une croissance en 2023 mais recommande cependant d’étudier le scénario de récession. La BCE invite notamment les banques de la zone euro à intégrer dans leurs prévisions un « scénario récessionniste ». La BCE Évoque également le risque d’une crise du crédit à cause d’une remontée brutale des taux d’intérêt.
La présidente de la BCE Christine Lagarde disait s’attendre à une croissance de 2,8% en 2022 et 2,1% en 2023. Toutefois, la BCE prend en compte une possible dégradation de l’environnement économique, sur fond d’inflation, de crise énergétique et de guerre en Ukraine.
L’institution basée à Francfort n’exclut pas un arrêt de l’approvisionnement de l’Europe de l’Ouest en gaz russe, sur fond de poursuite voire d’escalade de la guerre en Ukraine. Ce qui mènerait la zone euro à la récession en 2023 dans le plus noir des scénarios. La BCE souhaite que les banques intègrent ces perspectives négatives à leurs prévisions.
Autre grand risque qui plane sur la croissance européenne : la remontée des taux d’intérêt prévue par la BCE, en théorie bénéfique pour les établissements de crédit, mais qu’une hausse brutale et désordonnée du coût du crédit constituerait un risque potentiel, notamment pour les clients très endettés.
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