Hausse de 4% de prestations sociales ?
Le gouvernement est fortement bousculé par l’envolée de l’inflation en hausse de près de 7 % sur un an et qui dépassera 5 % en moyenne sur l’année. De manière un peu approximative,l’INSEE en conclut que la perte de pouvoir d’achat ne sera que de 1 % après redistribution. Le problème c’est que cette évaluation de la redistribution est approximative et que l’indice qui mesure l’évolution des prix en France est largement obsolète du fait de la modification de structure de consommation avec la montée des dépenses contraintes.
Pour faire face partiellement à cette hausse générale des prix, le gouvernement s’apprête à relever de 4 % des prestations sociales à compter du 1er juillet.
. Ce coup de pouce, qui serait rétroactif au 1er juillet, concernerait, comme déjà annoncé, les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, mais aussi les prestations familiales et les minima sociaux, dont le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), est-il écrit dans une partie du projet de loi dont l’AFP a eu connaissance et qui confirme une information initialement dévoilée par les Échos .
Ces hausses programmées dans le projet de loi «pouvoir d’achat» ne sont qu’un volet des mesures concoctées par le gouvernement pour répondre à la hausse des prix. Celles-ci sont dévoilées au compte-goutte, comme la hausse de 4% de la prime d’activité, le chèque inflation, le dégel des rémunérations des fonctionnaires, le bouclier tarifaire sur l’énergie ou encore le triplement et à la pérennisation de la prime de pouvoir d’achat.
Selon le projet de loi partiellement consulté par l’AFP, le texte veut aussi ouvrir la possibilité de mettre en place un dispositif d’intéressement par l’employeur même sans accord de branche ou avec les représentants du personnel. L’objectif étant de faire bénéficier les salariés du partage de la valeur créée dans l’entreprise.
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