Ukraine : le risque de posture munichoise

Ukraine : le risque de posture munichoise

 

On comprend évidemment que le monde entier soit inquiet de cette guerre en Ukraine qui non seulement menace la paix mondiale mais aussi risque de déclencher une famine internationale. Du coup chacun souhaite que soit mis fin à cette guerre destructrice pour l’Ukraine mais aussi à terme pour la Russie et bien au-delà.

Le problème c’est que certains préconisent d’ores et déjà de faire des concessions à Poutine. En clair de donner à la Russie les territoires occupés au Donbass voir au-delà. Cela au motif de ne pas humilier davantage la Russie d’après les propos mêmes de Macron et d’autres en France. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette formule est à la fois ambiguë et inappropriée. Pas étonnant qu’elle ait choqué notamment en Ukraine. Le risque serait de reitérer une forme d’accord honteux comme celui de Munich.
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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a déclaré samedi que la France ferait mieux de « remettre la Russie à sa place » plutôt que de chercher à éviter d’humilier Moscou afin de préserver les canaux diplomatiques.

 

« Les appels à éviter d’humilier la Russie ne peuvent qu’humilier la France ou tout autre pays. Car c’est la Russie qui s’humilie », a réagi sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kouleba

« Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie à sa place. Cela apportera la paix et sauvera des vies », a ajouté le chef de la diplomatie ukrainienne.

Interrogé sur cette offre de médiation, un conseiller de la présidence ukrainienne a répondu: « Tant que nous n’aurons pas reçu toutes les armes, tant que nous n’aurons pas renforcé nos positions, tant que nous n’aurons pas repoussé (les forces russes, ndlr) le plus loin possible des frontières de l’Ukraine, il n’y aura pas lieu de négocier ».

 

Les accords de Munich sont signés entre l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie représentés respectivement par Adolf HitlerÉdouard DaladierNeville Chamberlain et Benito Mussolini (ce dernier s’étant commis en intermédiaire) à l’issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938. Le président tchécoslovaqueEdvard Beneš, et le secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétiqueJoseph Staline, ne sont pas invités.

Ces accords ont pour but de régler la crise des Sudètes mais indirectement scellent la mort de la Tchécoslovaquie en tant qu’État indépendant. Ils permettent à Hitler d’annexer les régions tchécoslovaques peuplées majoritairement d’Allemands. Les accords sont considérés comme ayant mis un terme à la Première République tchécoslovaque, et la « Deuxième République tchécoslovaque » n’existera ensuite que quelques mois avant son démembrement.(Wikipedia)

 

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