Archive mensuelle de mai 2022

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Croissance française: confirmation de la baisse

Croissance française:  confirmation de  la baisse

 

Du fait des différents chocs  que doit affronter la croissance française, l’acquis de croissance en 2023 sera réduit à peu près à zéro (seulement plus 0,4 % pour l’ensemble de l’année) . L’OFCE, après d’autres instituts,  revoit donc sa prévision de croissance pour cette année, tablant désormais sur +2,7 % contre +4,2 % espéré il y a quelques mois, du fait d’une crise qui ne se limite pas à l’énergie.

 

 

 

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) révise nettement à la baisse sa prévision de croissance pour la France cette année , mais note que les différentes mesures prises par l’exécutif pour amortir le choc des différentes crises ont permis d’atténuer ce sévère ralentissement.

Alors qu’il y a six mois l’activité économique était attendue en hausse de +4,2 % en 2022, désormais il ne faut plus tabler que sur +2,7 %, selon le centre de recherche. Dans le détail, la prévision intègre une croissance de +0,2 % au deuxième trimestre après la stagnation du premier trimestre, avant un rythme de +0,3 % pour les deux trimestres suivants. « La différence entre nos deux estimations à six mois de distance montre l’ampleur du choc subi par l’économie française. Par rapport à ce qui s’est passé lors de crises précédentes, on enregistre en réalité une multitude de chocs », souligne Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

Les mauvaises nouvelles n’ont en effet pas manqué ces derniers mois. La vague Omicron subie au début de l’année aurait eu un impact négatif de -0,1 % sur la croissance, selon l’OFCE, qui chiffre également les conséquences de la remontée des taux (-0,1 % de PIB), des ruptures de chaînes d’approvisionnement (-0,4 % de PIB) et des incertitudes et tensions géopolitiques (-0,5 %).

A cela, il faut bien entendu ajouter les effets de la flambée des prix de l’énergie, que ce soit le pétrole (-0,5 point) ou le gaz et l’électricité (-0,8 point). « Si l’on suppose que la situation d’avril 2022 va rester la même jusqu’à la fin de l’année, on s’attend à ce que les prix de l’énergie contribuent à accroître l’inflation au total de 4 points en 2022 (1,9 point en tenant compte des mesures de gouvernement), alors que ces produits représentent moins de 9 % de la consommation totale », souligne Mathieu Plane pour illustrer l’ampleur du problème.

En additionnant tout cela, ces différents chocs pourraient donc amputer la croissance française de 2,3 % de PIB cette année.

Les Ukrainiens contre les concessions de Macron à Poutine

Les  Ukrainiens contre  les concessions de  Macron à Poutine 


On ne peut écarter l’hypothèse de concession territoriale faite par l’Ukraine à la Russie évidemment dans les zones où la population russe est majoritaire (cas d’une partie du Donbass). Par contre, les autorités ukrainiennes contestent la légitimité des concessions que veut faire Macron à Poutine. Ils considèrent qu’il s’agit là d’un enjeu de souveraineté. Il faut dire que les pays de l’Ouest font peu de cas avec le fait que les ex pays soviétiques ont eu à supporter 50 ans de dictature et que de ce point de vue ils se montrent nettement moins bienveillants que certains pays occidentaux prêts à donner des compensations à Poutine »afin de ne pas l’humilier ».

L’Ukraine a donc déclaré lundi avoir repoussé le récent assaut contre Severodonetsk, une ville de l’est du pays qui est devenue la principale cible de l’offensive de Moscou depuis que les forces russes se sont emparées de Marioupol, la semaine dernière. Les forces russes ont tenté de prendre d’assaut Severodonetsk, mais n’y sont pas parvenues et ont reculé, a déclaré le bureau du président Volodimir Zelensky.

«Le New York Times, dans la foulée d’“intellectuels” allemands et du président français Emmanuel Macron, suggère maintenant d’accorder des concessions territoriales à la Russie de Poutine pour arrêter la guerre. Je suis d’accord, donnez-lui l’Alaska.» A l’instar de ce tweet d’Oleksiy Sorokin, chef du service politique du site d’information The Kyiv Independent, l’idée lancée le 9 mai par le chef de l’Etat français de ne pas humilier l’hôte du Kremlin – tout comme celle de créer une «communauté politique européenne» pour accueillir l’Ukraine – a été accueillie au mieux avec un certain humour par les intéressés. Mais la colère perce assez rapidement à l’égard du gouvernement français.

Celui-ci n’a pas arrangé ses affaires en déclarant, dimanche, par la voix de Clément Beaune, le ministre délégué aux Affaires européennes, que l’adhésion du pays à l’UE prendrait «sans doute quinze à vingt ans». Au lendemain de la reddition de la ville martyre de Marioupol, Kiev attendait sans doute plus d’encouragements de la part de Paris…En tout cas à moins de condescendance

Sondage Législatives : la majorité recule

Sondage  Législatives : la majorité recule

 D’après le baromètre OpinionWay-Kéa Partners (1) pour « Les Echos » et Radio classique publiée ce mercredi, l’alliance des partis soutenant Emmanuel Macron perd 1 point, à 26 % d’intentions de vote, et voit ainsi la coalition de gauche marcher sur ses talons.

 « En 2017, la nomination d’Edouard Philippe avait permis à En Marche de progresser dans les sondages avant les législatives en captant des voix à droite, rappelle-t-il. Mais Elisabeth Borne n’est pas perçue comme étant de droite ou de gauche, elle est identifiée comme macroniste. Cela a logiquement moins d’effet sur les électeurs. »

L’avance reste toutefois confortable. Bénéficiant de sa position centrale et de la dispersion des oppositions, La République En marche (LREM) rebaptisée Renaissance, le Modem de François Bayrou et Horizons, le parti d’Edouard Philippe, peuvent espérer obtenir entre 295 et 335 sièges à l’Assemblée nationale, soit au-dessus de la majorité absolue (289).

De son côté, l’alliance de gauche progresse doucement mais sûrement. Au niveau national, la Nouvelle union populaire et sociale (Nupes) gagne 1 point cette semaine, à 25 % d’intentions de vote, à 1 petit point seulement de la majorité présidentielle.

« La gauche surfe encore sur l’annonce de leur alliance, qui a dominé l’actualité politique ces dernières semaines. Il reste à voir si elle arrive à maintenir cette visibilité pour la suite de la campagne », avertit Bruno Jeanbart.

La coalition comportant le PS, EE-LV, LFI et le PCF pourrait remporter entre 155 et 185 sièges à l’Assemblée. Un chiffre largement insuffisant pour décrocher une majorité

Crédités de 11 % d’intentions de vote à l’échelle nationale, Les Républicains se retrouveraient en revanche considérablement affaiblis, avec entre 50 et 70 députés. Quant au Rassemblement national, il perd encore 1 point cette semaine, avec 21 % d’intentions de vote au soir du premier tour. Mais ne bénéficiant pas de réserves de voix, la formation de Marine Le Pen n’obtiendrait qu’entre 14 et 34 sièges, alors que la formation d’un groupe parlementaire nécessite au minimum 15 députés.

Hausse des taux et bulle immobilière

Hausse des taux et bulle immobilière

Dans son rapport sur la stabilité financière, la BCE estime que le marché de l’immobilier, proche de la bulle dans certains pays de la zone euro, sera pénalisé par le cycle de hausse de taux qui se profile. Selon l’institut monétaire, les prix de l’immobilier serait surévalués de 10 à 15 % en moyenne en Europe. ( La Tribune, extrait)

La hausse des taux pourrait peser sur le marché immobilier en zone euro. C’est du moins ce que pressent la Banque centrale européenne (BCE), dans sa revue de stabilité financière. La banque centrale redoute en effet l’éclatement de la bulle immobilière, longtemps alimentée par une politique de taux zéro, si  les taux d’intérêt des crédits immobiliers devaient augmenter plus vite que l’inflation. Ce qui est encore loin d’être le cas.

Les prix de l’immobilier dans la zone euro ont enregistré une forte hausse ces dernières années, une hausse qui s’est d’ailleurs accélérée pendant la crise sanitaire, surtout dans certains pays européens. Selon la BCE, les prix de l’immobilier seraient surévalués de 10 à 15 % en moyenne, une surcote qui pourrait atteindre 60 % dans certains pays. C’est aux Pays-Bas et en Grèce que l’on constate le taux d’endettement immobilier le plus élevé par rapport au PIB.

Or, la banque centrale commence à préparer les esprits de la fin programmée de l’argent gratuit (ou presque). Elle envisage même de remonter ses taux directeurs, actuellement négatifs, dès le mois de juillet, une première depuis dix ans, voire également en septembre. Selon ses calculs, les prix de l’immobilier pourraient baisser de 0,83 à 1,17% à chaque relèvement de dix points de base des taux de crédit immobilier, après prise en compte de l’inflation.

« Une hausse soudaine des taux d’intérêt réels pourrait déclencher une correction des prix de l’immobilier à brève échéance, le niveau actuel bas des taux d’intérêt rendant plus probable un retournement marqué des prix des logements », résume la BCE. Le risque est d’autant plus grand que l’institut monétaire n’exclut pas de « nouvelles corrections sur les marchés financiers » consécutives à la guerre en Ukraine, un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale ou la « nécessité d’un ajustement plus rapide qu’attendu de la politique monétaire ».

Retraites: abandonner l’âge légal ?

Retraites: abandonner l’âge légal ? 

L’économiste Frédéric Bizard énonce, dans une tribune au « Monde », quatre raisons qui plaident en faveur de l’abandon du système de l’âge légal de la retraite en France.

 

Le démographe Alfred Sauvy (1898-1990) écrivait : « Si fondamentaux sont les problèmes de populations qu’ils prennent de terribles revanches sur ceux qui les ignorent. » Cela fait trente ans que la France connaît avec précision l’impact démographique du vieillissement sur nos systèmes sociaux. Si les pouvoirs publics ne sont pas restés inactifs, la série d’ajustements paramétriques de nos retraites (et de notre santé) depuis les années 1990 a toujours reporté l’ajustement structurel.

Cette politique court-termiste des petits pas a miné la confiance de la population dans notre système de retraites (77 % sont inquiets sur leur avenir). Une majorité des Français attendent une réforme de fond, dont 85 % des 18-24 ans. Le report de l’âge légal de la retraite à 65 ans est la mesure jugée la plus négativement par les Français (69 % y sont opposés). Le rejet de cette mesure rejoint une volonté de solutions structurelles de long terme, pas uniquement comptables, et cohérentes avec l’évolution de la société.

La première raison est que l’âge effectif de départ à la retraite sera de plus en plus déconnecté de l’âge légal à législation inchangée. De 62,2 ans aujourd’hui, cet âge effectif sera proche de 64 ans dès 2035. Le critère d’âge légal est secondaire dans la décision de prendre sa retraite par rapport à la durée de cotisations pour disposer d’une retraite d’un montant suffisant.

La deuxième raison est liée à l’entrée de plus en plus tardive des générations actuelles sur le marché du travail qui va creuser l’écart de l’âge effectif de la retraite entre les assurés.

 

L’allongement de la durée moyenne des études supérieures (de seize mois en 1985 à plus de trente-cinq mois aujourd’hui) va, de fait, retarder l’âge de départ à la retraite de nombreux citoyens. Sachant qu’il existe une causalité entre la durée des études et le niveau de vie des personnes, il est juste que le critère principal soit la durée de cotisations et non l’âge légal. La retraite à 60 ans pour ceux qui ont démarré à travailler à 17 ans doit être possible sans dérogation.

La troisième raison est l’évolution des principes fondamentaux à instaurer dans notre modèle social du XXIe siècle. Ce dernier considère l’individu comme un être singulier, unique et non plus anonyme, abstrait. Cet individu a des capacités et aspirations individuelles qui doivent s’intégrer dans la gestion de ses risques sociaux.

L’autonomie et la liberté sont au cœur du nouveau modèle et viennent compléter les principes de l’universalité des droits, de la solidarité, de la démocratie sociale et de l’équité intergénérationnelle. Pour répondre à cette évolution, seul un système de retraite choisie, qui privilégie la durée de cotisations à celui de l’âge légal, répond à ce nouvel horizon.

Le danger d’une remontée trop brusque des taux

Le danger d’une remontée trop brusque des taux 

 

Le financier Daniel J. Arbess s’inquiète, dans une chronique au « Monde », d’une trop vive remontée des taux aux Etats-Unis au moment où la croissance s’effondre.

 

Les banques centrales sont vivement critiquées pour s’être laissé aller et être « en retard » sur l’inflation. Mais ce n’est pas le cas. Les politiques publiques et la géopolitique ont empêché les banquiers centraux de normaliser leur politique monétaire avant que l’inflation ne fonde sur eux. Les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement chinoises et russes ont heurté de plein fouet la demande artificielle créée par les chèques que le département du Trésor a envoyés aux Américains.

La marge de manœuvre pour un resserrement monétaire qui n’entraînerait pas l’économie dans la récession est très faible, d’autant que les modestes restrictions financières opérées lui font déjà perdre de la vitesse. Dans un environnement économique de long terme caractérisé par la dette (en hausse), la démographie (vieillissante) et la disruption technologique (qui déplace le travail et la demande), une désinflation persistante est plus dangereuse qu’une inflation épisodique.

 

Rétrospectivement, il est évident que les banques centrales ont été contraintes par les directions politiques de retarder leurs mesures de normalisation quand l’économie était encore forte, en 2018. Lorsque la pandémie a frappé, l’administration Trump et le Congrès, pris de panique, ont ordonné au Trésor d’emprunter des milliers de milliards de dollars pour financer les versements directs aux ménages. En 2021, l’administration Biden a réitéré le dispositif. Ces nouvelles émissions de titres ont été achetées par la Réserve fédérale (Fed), dont le bilan est passé au cours des deux dernières années de 4 000 à 9 000 milliards de dollars (neuf fois le niveau de la mi-2008). Les conséquences étaient prévisibles. Comme l’affirmait Milton Friedman, plus d’argent en quête d’une production inchangée de biens et de services, cela signifie des prix plus élevés.

Normalement, la Fed pourrait augmenter ses taux pour ralentir l’excès de la demande le temps nécessaire pour rattraper le retard de l’offre. Mais, cette fois, la coïncidence de la géopolitique et de la dynamique de reprise post-pandémie a produit non seulement une brusque hausse de la demande, mais un retard de l’offre.

Heureusement, comme les consommateurs ont dépensé leurs chèques de relance, les dernières données disponibles suggèrent que l’inflation atteint son maximum. Et elle devrait baisser à mesure que les entreprises rétablissent les chaînes d’approvisionnement.

Pouvoir d’achat: la priorité

Pouvoir d’achat: la  priorité 

Le pouvoir d’achat devient la priorité, estime, dans une tribune au « Monde », l’économiste Gérard Fonouni.

 

L’inflation imputable au renchérissement du coût de l’énergie et des matières premières agricoles, lié à la guerre en Ukraine, pourrait dépasser le seuil des 5 % en 2022. Les fins de mois seront de plus en plus difficiles pour les ménages aux revenus modestes et pour les retraités n’ayant pour seul revenu que leur pension. Avec la même quantité de monnaie ils ne pourront plus acheter la même quantité de biens, faute de revenu suffisant.

Dans ce contexte de crise, le pouvoir d’achat est désormais la priorité des Français devant la santé et le dérèglement climatique. Le pouvoir d’achat dépend du prix et du revenu. Dès lors, pour distribuer davantage de pouvoir d’achat, deux types de mesures sont possibles. Le premier type consiste à bloquer les prix à la consommation durant la période inflationniste.

 

Or, dans une inflation par les coûts, cette mesure ne peut être que provisoire. Elle risquerait de mettre en difficulté les petites et moyennes entreprises, et donc risquerait de fragiliser l’emploi. C’est pourquoi l’augmentation des salaires reste la mesure la mieux adaptée et la plus efficace pour préserver durablement le pouvoir d’achat des ménages. Celle-ci doit s’effectuer grâce à l’engament mutuel de l’État et des entreprises.

En effet, en période inflationniste, le pouvoir d’achat est l’affaire des pouvoirs publics. L’Etat est un des acteurs du pouvoir d’achat des agents économiques aussi bien du secteur public que du secteur privé. Afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages, l’Etat social pourrait, comme il a commencé à le faire avec le « quoi qu’il en coûte », agir directement sur les revenus disponibles en augmentant certaines prestations sociales ciblées sur les ménages modestes.

L’Etat a aussi la faculté d’augmenter de nouveau le smic, ainsi que le point d’indice des fonctionnaires. Il pourrait aussi indexer les retraites sur les prix permettant de garantir le pouvoir d’achat des retraités. L’indexation ne serait en aucun cas une menace à long terme pour l’équilibre de notre système de répartition selon les différents scénarios du Conseil d’orientation des retraites (COR).

 

De plus, il est capable aussi d’administrer les prix de l’énergie, évitant ainsi toute spéculation sur leurs cours. Cette régulation réduisant la fluctuation des prix du gaz, de l’électricité et du carburant limiterait leurs diverses hausses irrégulières et encouragerait la transition écologique à moyen et long terme des entreprises puisque leur environnement serait moins incertain dans ce contexte de crise de l’énergie.

Covid France 26 mai 2022 : 22 000 contaminations supplémentaires en 24 heures

On enregistre ce mercredi 25 mai 2022 :Covid France 26 mai 2022 : 22 000 contaminations supplémentaires en 24 heures,  148.056 morts au total, +51 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.863 (+4) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 119.193 (+47 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,74 le taux d’incidence à 250,84 et la tension hospitalière à 20,6 %. Le taux de positivité est à 13,1 %.

La France compte actuellement 16.133 (-377) personnes hospitalisées et 1.043 (-29) malades en réanimation.

Bilan des régions :

  • Ile-de-France : 4.091 (-38) hospitalisées, 320 (-9) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Grand Est : 1.183 (-27) hospitalisés, 79 (-4) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.376 (-27) hospitalisés, 109 (-6) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 1.646 (-61) hospitalisés, 94 (-3) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.484 (-58) hospitalisé, 95 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
  • Bretagne: 521 (-19) hospitalisés, 34 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
  • Normandie : 1.259 (-15) hospitalisés, 31 (-2) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.052 (-30) hospitalisés, 63 (-3) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 292 (-17) hospitalisés, 25 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Occitanie: 1.293 (-31) hospitalisés, , 91 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 707 (-39) hospitalisés, 39 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 643 (-7) hospitalisés, 32 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h

Economie, politique, société: les plus lus (24 mai 2022- 7h10)

Les Ukrainiens refusent les concessions faites par Macron à Poutine

Les  Ukrainiens refusent les concessions faites par Macron à Poutine 


On ne peut écarter l’hypothèse de concession territoriale faite par l’Ukraine à la Russie évidemment dans les zones où la population russe est majoritaire (cas d’une partie du Donbass). Par contre les autorités ukrainiennes contestent la légitimité des concessions que veut faire Macron à Poutine. Ils considèrent qu’il s’agit là d’un enjeu de souveraineté. Il faut dire que les pays de l’Ouest font peu de cas avec le fait que les ex pays soviétiques ont eu à supporter 50 ans de dictature et que de ce point de vue ils se montrent nettement moins bienveillants que certains pays occidentaux prèts à donner des compensations à Poutine »afin de ne pas l’humilier ».

L’Ukraine a donc déclaré lundi avoir repoussé le récent assaut contre Severodonetsk, une ville de l’est du pays qui est devenue la principale cible de l’offensive de Moscou depuis que les forces russes se sont emparées de Marioupol, la semaine dernière. Les forces russes ont tenté de prendre d’assaut Severodonetsk, mais n’y sont pas parvenues et ont reculé, a déclaré le bureau du président Volodimir Zelensky.

«Le New York Times, dans la foulée d’“intellectuels” allemands et du président français Emmanuel Macron, suggère maintenant d’accorder des concessions territoriales à la Russie de Poutine pour arrêter la guerre. Je suis d’accord, donnez-lui l’Alaska.» A l’instar de ce tweet d’Oleksiy Sorokin, chef du service politique du site d’information The Kyiv Independent, l’idée lancée le 9 mai par le chef de l’Etat français de ne pas humilier l’hôte du Kremlin – tout comme celle de créer une «communauté politique européenne» pour accueillir l’Ukraine – a été accueillie au mieux avec un certain humour par les intéressés. Mais la colère perce assez rapidement à l’égard du gouvernement français.

Celui-ci n’a pas arrangé ses affaires en déclarant, dimanche, par la voix de Clément Beaune, le ministre délégué aux Affaires européennes, que l’adhésion du pays à l’UE prendrait «sans doute quinze à vingt ans». Au lendemain de la reddition de la ville martyre de Marioupol, Kiev attendait sans doute plus d’encouragements de la part de Paris…En tout cas à moins de condescendance

Croissance française: Très forte révision à la baisse

Croissance française:  Très forte révision à la baisse

 

Du fait des différents chocs  que doit affronter la croissance française, l’acquis de croissance en 2023 sera réduit à peu près à zéro (seulement plus 0,4 % pour l’ensemble de l’année) . L’OFCE revoit donc sa prévision de croissance pour cette année, tablant désormais sur +2,7 % contre +4,2 % espéré il y a quelques mois, du fait d’une crise qui ne se limite pas à l’énergie.

 

 

 

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) révise nettement à la baisse sa prévision de croissance pour la France cette année , mais note que les différentes mesures prises par l’exécutif pour amortir le choc des différentes crises ont permis d’atténuer ce sévère ralentissement.

Alors qu’il y a six mois l’activité économique était attendue en hausse de +4,2 % en 2022, désormais il ne faut plus tabler que sur +2,7 %, selon le centre de recherche. Dans le détail, la prévision intègre une croissance de +0,2 % au deuxième trimestre après la stagnation du premier trimestre, avant un rythme de +0,3 % pour les deux trimestres suivants. « La différence entre nos deux estimations à six mois de distance montre l’ampleur du choc subi par l’économie française. Par rapport à ce qui s’est passé lors de crises précédentes, on enregistre en réalité une multitude de chocs », souligne Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

Les mauvaises nouvelles n’ont en effet pas manqué ces derniers mois. La vague Omicron subie au début de l’année aurait eu un impact négatif de -0,1 % sur la croissance, selon l’OFCE, qui chiffre également les conséquences de la remontée des taux (-0,1 % de PIB), des ruptures de chaînes d’approvisionnement (-0,4 % de PIB) et des incertitudes et tensions géopolitiques (-0,5 %).

A cela, il faut bien entendu ajouter les effets de la flambée des prix de l’énergie, que ce soit le pétrole (-0,5 point) ou le gaz et l’électricité (-0,8 point). « Si l’on suppose que la situation d’avril 2022 va rester la même jusqu’à la fin de l’année, on s’attend à ce que les prix de l’énergie contribuent à accroître l’inflation au total de 4 points en 2022 (1,9 point en tenant compte des mesures de gouvernement), alors que ces produits représentent moins de 9 % de la consommation totale », souligne Mathieu Plane pour illustrer l’ampleur du problème.

En additionnant tout cela, ces différents chocs pourraient donc amputer la croissance française de 2,3 % de PIB cette année.

Pesticides : les produits français largement contaminés

  • Pesticides : les produits français largement contaminés 
    • franceinfo : Faut-il se méfier de l’arrivée des fruits d’été ?
    • Pierre-Michel Périnaud : Il faut s’en méfier puisque les données de PAN ne sont pas une surprise. On a déjà des données qui montrent que la population française est très largement contaminée aux pesticides. Parmi celles qui nous importent, je citerai celles de la cohorte Elfe, qui montre que 100% des femmes enceintes étaient contaminées par les pyréthrinoïdes. On a eu une expertise qui porte sur les contaminations des sols, des eaux, du biote et qui montre que les pesticides sont partout. On sait que les êtres humains sont très largement contaminés par les pesticides. Il va y avoir une partie des individus qui sont plus vulnérables que d’autres, par exemple les femmes enceintes, des individus malades, les jeunes enfants. Et on sait qu’il y a potentiellement des effets, notamment des perturbateurs endocriniens. Et s’il y a contamination des femmes enceintes, ça veut dire qu’il y a contamination des bébés.
    • Les produits bio sont-ils à privilégier ?
    • On sait que l’alimentation bio est plus riche en antioxydants, qu’elle est meilleure pour le lait et la viande bio, elle est meilleure en acides gras oméga 3, sans doute parce que l’alimentation des bovins est différente. La cohorte NutriNet-Santé a montré des effets chez les gros consommateurs de bio : une diminution du surpoids, de l’obésité, du diabète de type 2 et une baisse des lymphomes non hodgkinien, un cancer surreprésenté chez les agriculteurs. Ce sont des éléments qui nous montrent qu’en effet on a des raisons d’aller vers le bio.
    • Les normes sont-elles trop souples ?
    • En tout cas, les agriculteurs français nous disent toujours qu’elles sont plus sévères en France qu’ailleurs en Europe, ce qui me paraît faux, puisque la législation est européenne et elle a en principe banni les CMR (substances cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction ndr) et les perturbateurs endocriniens. Or, nous avons montré par plusieurs études antérieures que les trous de la raquette sont énormes dans la réglementation des produits les plus dangereux. Il n’y a pas besoin de changement de la réglementation, mais il faut l’appliquer correctement et particulièrement pour les perturbateurs endocriniens.

Indexation des retraites : oui mais de combien

Indexation des retraites : oui mais de combien

Une indexation devrait intervenir début août mais la question est son montant car pratiquement le niveau des pensions n’a pas bougé depuis 10 ans. Si cette indexation se limite à 2 ou 3 %, l’inflation réduira à presque rien la revalorisation.Le ministre du Travail et du Plein emploi Olivier Dussopt a déclaré au micro de RTL ce mardi 24 mai que l’exécutif avait pour objectif d’indexer les pensions de retraite sur l’inflation dès le mois de juillet pour un versement au début du mois d’août.

L’ancien ministre des Comptes publics en charge d’une réforme particulièrement explosive reprend ainsi une mesure défendue par Emmanuel Macron lors de sa brève campagne. Olivier Dussopt a d’ailleurs prévu de recevoir les syndicats ce mercredi après-midi pour évoquer notamment le pouvoir d’achat des actifs, mais aussi celui des retraités.

À la veille de cette réunion, Michel Beaugas, secrétaire confédéral chez Force ouvrière interrogé par La Tribune tient à rappeler que « l’indexation des retraites n’est pas une nouveauté. Cet outil est inscrit dans le code de la sécurité sociale [...] En réalité, c’est l’inflation du mois d’avril de 4,8% qui devrait être prise en compte pour les fonctionnaires et les pensionnés du régime général, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous réclamons une indexation à minima de 4,8% au gouvernement. Surtout que cela fait 10 ans que les retraites sont sous indexées ».

Dans la pratique il se pourrait bien que le gouvernement se limite des augmentations autour de 2 % avec promesse de réévaluation nouvelle pour plus tard.

Scandale McKinsey : la justice enquête

Scandale McKinsey : la justice enquête

Hier la justice a enquêté dans les locaux de McKinsey et plus spécifiquement sur l’aspect fiscal du dossier.

Le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés (IS) en France mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans», concluait le rapport du sénat.

Une affaire qui dégage un certain parfum du premier financement de la campagne de Macron en 2017 .Pour justifier cette dépense de plus d’un milliard d’euros, il faudrait que l’État ait  mobilisé des milliers et des milliers de consultants puisque l’essentiel des prestations relève du soft et non de la fourniture d’investissements matériels.

Dans leur rapport explosif sur l’influence croissante des cabinets de conseil dans l’Hexagone, publié en pleine campagne présidentielle, les sénateurs Éliane Assasi et Arnaud Bazin (CRCE et LR) affirmaient que le cabinet américain échappait à l’impôt sur les sociétés (IS) en France. S’il y était théoriquement bien assujetti, «ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans», concluait la commission, décrivant la situation comme un «exemple caricatural d’optimisation fiscale». Or, ce constat était contraire aux propos «tenus sous serment» par le directeur associé du cabinet, Karim Tadjeddine : mi-janvier, celui-ci assurait «nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salaires sont dans une société de droit français qui paie ses impôts en France».

Fin mars, quelques semaines après la publication du rapport, la commission d’enquête avait donc annoncé saisir la justice pour, précisément, «faux témoignage devant la commission d’enquête», de la part du directeur associé du cabinet. De son côté, l’entreprise a toujours réfuté ces accusations, assurant payer l’impôt dû.

Plus largement, au-delà du simple volet fiscal qui ne concerne que McKinsey, le Sénat compte bien s’occuper du sujet de fond du recours aux cabinets de conseil par l’État. Une proposition de loi transpartisane, réunissant notamment les membres de la commission d’enquête, doit être déposée «fin juin». Objectif : «qu’elle soit examinée par le Sénat à l’automne prochain» et qu’elle permette de mieux encadrer le recours à ces entités privées. En attendant, le parquet national financier (PNF) poursuit son enquête visant le «statut fiscal» de McKinsey en France, ouverte fin mars.

Economie, politique, société: les plus lus (25 mai 2022- 6h40)

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