PÉTROLE RUSSE: Réduction des deux tiers par l’union européenne
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Progressivement l’étau économique et financier se resserre autour de la Russie. Des sanctions qui forcément ne donnent des effets qu’à terme mais qui risquent de peser très lourdement à partir de la fin de l’année. D’ores et déjà la Russie est très proche du défaut, il ne s’agit que d’une question de mois. L’objectif est de viser une faillite profonde et durable du pays l’obligeant à choisir sous la pression de l’opinion entre priorités aux guerres d’occupation ou priorité au développement. Or précisément sur ce terrain la Russie depuis l’arrivée de Poutine en particulier a largement délaissé son économie au profit des rentrées liées aux exportations de pétrole et de gaz. Certes on objectera que ce pétrole et ce gaz pourront être vendusà d’autres en particulier aux Chinois et aux Indiens. Le problème c’est que ce ne sera pas aux mêmes conditions économiques. Pour preuve l’Inde achète actuellement de l’énergie russe à bas prix pour le revendre à d’autres pays.Les 27 pays membres de l’Union européenne ont approuvé ce lundi soir un embargo sur le pétrole russe couvrant plus des « deux tiers » de leurs importations depuis ce pays, a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel.
Cet accord couvre pour l’instant « plus des deux tiers des importations de pétrole de Russie », a déclaré le président du Conseil, Charles Michel. Il va permettre de « supprimer une énorme source de financement à la machine de guerre » russe et exercer « une pression maximum » sur Moscou pour l’inciter à mettre fin à la guerre, a-t-il affirmé sur Twitter. Grâce à l’engagement volontaire de Berlin et Varsovie d’arrêter leurs importations par l’oléoduc de Droujba, l’embargo supprimera « environ 90% » des importations européennes de pétrole russe d’ici à la fin de l’année », a précisé Ursula von der Leyen, également sur Twitter.
Les importations par l’oléoduc de Droujba, qui alimentent aussi la Hongrie, seront exemptées dans un premier temps, ce qui a permis de lever le veto de Budapest qui bloquait depuis plusieurs semaines le 6e paquet de sanctions de l’UE contre l’invasion russe de l’Ukraine.
Selon l’Elysée, l’embargo progressif de l’UE sera limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau (soit les deux tiers des achats européens de pétrole russe). Des négociations doivent avoir lieu « dès que possible » pour mettre fin au reste des importations de pétrole russe de l’UE, a précisé l’Elysée.
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