Archive mensuelle de mars 2022

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Sondage Hidalgo : près de 70 % des parisiens mécontents

Sondage Hidalgo : près de 70 % des parisiens mécontents

 

Les sondages sont évidemment catastrophique pour Hidalgo, la gauchiste bobo, dans la perspective de l’élection présidentielle. On ne lui accorde que quelques pour cent. Le problème c’est que le discrédit qui touche la candidate aux présidentielles vise maintenant Anne Hidalgo en tant que maire de Paris. Un sondage tenu interne par le parti socialiste lui-même montrerait que la maire de Paris est contestée par 67 % de l’opinion.Les parisiens regrettent sans doute l’autre mondain Delanoé, aussi inefficace mais tellement brillant quand il parle pour ne rien dire. Et qui va maintenant porter cette parole chez Macron ! Un juste reclassement.

Notons que les parisiens auraient lieu de s’inquiéter également dans la mesure où ils accordent leurs suffrages à la mondaine Rachida Dati qui récolteraient, elle 40 % de bonnes opinions. Changer Hidalgo pour Rachida Dati s’est échangé un cheval borgne pour un âne douteux. Surtout depuis la découverte que Rachid a Dati se faisait discrètement rémunérer par Renault ? On s’interroge sur le type de service !

 Un sondage Opinionway, non publié jusqu’ici, révèle le jugement très sévère des Parisiens à l’endroit de la maire de la capitale. L’entourage d’Anne Hidalgo assure n’avoir jamais eu vent de cette enquête, pourtant commandée par le PS

 

 

Selon une enquête Opinionway réalisée entre les 1er et 4 février, seuls 27% des Parisiens ont une bonne opinion d’Anne Hidalgo et 67% ne sont pas satisfaits de son action. Cela place la maire de Paris loin derrière Rachida Dati, qui récolte 40% de bonnes opinions. Et 62% des sondés souhaitent des changements importants dans l’action municipale.

A

Prix du pétrole: Toujours le yo-yo

Prix du pétrole: Toujours le yo-yo

Alors que le prix à la pompe du carburant n’a jamais été aussi élevé paradoxalement en apparence le prix du Brent était en recul de presque 7 % à 105 $ le baril hier.

En fait il s’agit de mouvements de yo-yo mais qui s’inscrivent sur une tendance haussière. Le prix moyens est en effet particulièrement élevé et ne paraît pas prêt de redescendre en raison de la guerre en Ukraine même si des signes de ralentissement économique pourraient se faire sentir en Chine après de nouvelles mesures anti Covid qui paralysent  l’activité.En tout cas les baisses éventuelles n’interviendront pas avant l’été et à l’automne la demande va repartir

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé lundi en chute de 6,77 % à 112,48 dollars, plombé par la crainte que les confinements en Chine ne dépriment la demande d’or noir. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour le contrat à échéance en mai, a perdu 6,97 % à 105,96 dollars.

Poutine: criminel de guerre pour les Croates aussi

Poutine: criminel de guerre pour les Croates aussi

 

Pendant que certains pays occidentaux comme la France ne cessent de manifester une bienveillance complice vis-à-vis de Poutine, le président américain a mit les pieds dans le plat en considérant Poutine comme un criminel et en souhaitant son départ. Même chose pour la Croatie. Du coup Moscou dénonce les propos « absolument inacceptables » du chef de la diplomatie croate, Gordan Grlic Radman, qui a affirmé que le président russe Vladimir Poutine avait « commis des crimes de guerre » en Ukraine. Dans un communiqué, l’ambassade russe en Croatie déplore un « comportement irresponsable » du dirigeant croate, « dévastateur » pour les relations entre deux pays.

Dans les milieux d’affaires et chez les experts politiques auto proclamés en milite en faveur d’un langage très châtié vis-à-vis de Poutine afin de ne pas rompre les relations et accessoirement favoriser le moment venu la reprise du business.

Macron se fait le champion des relations privilégiées avec Poutine alors que ces derniers le considèrent comme quantité négligeable et qu’il n’a jamais accepté la moindre négociation avec qui que ce soit. Pour preuve le criminel Poutine agit de la même manière en Afrique, au Moyen-Orient en Europe. Il ne négocie jamais, écrase la population y compris les siennes s’il le faut.

Comme l’indique Biden, Poutine mérite bien le titre de boucher en même temps que de dictateur fou. Il faut en effet être dément affamé ainsi est tué des populations. Et ceci vaut même en Russie ou la dictature écrase toute opposition en même temps qu’elle tue l’économie et le niveau de vie .

L’invasion russe en Ukraine est une « répétition » de la Syrie avec une « multiplication des crimes de guerre » depuis plus d’un mois de conflit, a alerté Amnesty International lors de la présentation ce mardi à Johannesburg de son rapport 2021-2022.

« Ce qui se passe en Ukraine est la répétition de ce qu’on a pu voir en Syrie », a déclaré la secrétaire générale de l’ONG, Agnès Callamard. « Nous sommes dans des attaques intentionnelles d’infrastructures civiles, d’habitations », des bombardements d’écoles, a-t-elle fustigé, accusant la Russie de permettre des couloirs humanitaires pour les transformer en un « piège mortel ».

Covid France 29 mars 2022 : 29 455 cas plus en 24 heures et encore haut niveau d’hospitalisation

Covid France 29 mars 2022 : 29 455 cas plus en 24 heures et encore haut niveau d’hospitalisation

 

 

Mardi 28 mars 2022 En France, on +29.455 en 24h. et , +149 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.430 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 113.391 (+149 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,29 le taux d’incidence à 1.289,00 et la tension hospitalière à 30,3 %. Le taux de positivité est à 27,6 %.

La France compte actuellement 21.073 (+467) personnes hospitalisées et 1.533 (+47) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 4.245 (+87) hospitalisées, 367 (+9) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Grand Est : 1.840 (+46) hospitalisés, 137 (-8) en réanimation et +31 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.085 (+8) hospitalisés, 136 (+5) en réanimation et +18 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.114 (+76) hospitalisés, 142 (+13) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.155 (+73) hospitalisé, 165 (+8) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Bretagne: 1.017 (+37) hospitalisés, 48 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Normandie : 1.336 (+7) hospitalisés, 80 (-3) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.447 (-13) hospitalisés, 101 (+4) en réanimation et +15 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 688 (+41) hospitalisés, 56 (+9) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Occitanie: 1.762 (+20) hospitalisés, , 129 (+3) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 850 (+26) hospitalisés, 59 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 852 (+35) hospitalisés, 57 (-1) en réanimation et +9 décès en 24h

 

 

Ukraine: Ménager Poutine ? POURQUOI ?

Ukraine:  Ménager Poutine ? POURQUOI ?

 

Dans les salons parisiens et sur les plateaux de télé, les experts autoproclamés ( souvent des retraités en mal existentiel ou des lobbyistes) militent  en faveur d’une certaine bienveillance vis-à-vis de Poutine. Pour eux, il est inutile de se montrer trop dur à l’égard du dictateur russe qui pourrait prendre ombrage de l’attitude trop radicale des occidentaux.

 

Le problème,  c’est qu’il y a déjà une vingtaine d’années que les occidentaux se montrent particulièrement bienveillants vis-à-vis de Poutine qui profite de chaque conflit mondial pour déstabiliser un peu plus la paix. Or Poutine est un terroriste, criminel au surplus qui a déjà effacé de la carte plusieurs territoires et plusieurs populations, qui en a envahi d’autres.

Jusque-là les occidentaux ont toujours trouvé des circonstances atténuantes à Poutine considérant que l’objectif était surtout de ne pas contrarier celui qui pouvait répandre la terreur.

En fait il y a beaucoup de cynisme dans cette attitude car les occidentaux ont aussi voulu ménager leur intérêt économique, l’Allemagne en particulier mais la France aussi. Pourquoi en effet autant de déférence vis-à-vis d’un boucher qui ne connaît que la force face à la raison.

Certes la stratégie ne pourra pas être modifiée en quelques jours mais l’objectif est bien d’abattre ce dictateur qui pille et appauvrit son peuple et de déstabilise les autres partout où il le peut.

L’objectif doit être de rompre avec la Russie toute échange commercial à terme tant que la dictature fera office de démocratie.

 

À terme,  la même stratégie diplomatique devrait être employée vis-à-vis de la Chine. L’Occident n’a rien à gagner à se montrer aussi bienveillante et même complice  vis-à-vis de ces dictatures qui tuent la liberté et grignotent petit à petit celle des pays occidentaux . La bataille des valeurs doit prendre le pas sur l’intérêt du business des grandes sociétés qui comme en d’autres temps ont privilégié leurs profits par rapport aux valeurs démocratiques.

Economie, politique, société: les plus lus (28 mars 2022- 7h00)

Poutine un jour devant la justice internationale ?

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

Élections Allemagne : le SPD ramasse la mise d’une élection régionale

  •  Élections Allemagne : le SPD ramasse la mise d’une élection régionale
  • Une victoire qui qui est peut-être à imputer à un certain effet drapeau dans le cadre du conflit ukrainien. En effet, le parti du chancelier Olaf Scholz  recueillerait 43% des voix, contre 27,5% pour les chrétiens-démocrates de la CDU, à la tête depuis plus de 20 ans de cette petite région de l’ouest de l’Allemagne, selon une estimation Infratest Dimap pour la chaîne publique ARD. Les sociaux-démocrates, à la tête de la coalition au pouvoir depuis début décembre, gagneraient ainsi plus de 13 points par rapport au précédent scrutin en 2017 dans ce Land, le plus petit d’Allemagne après les villes de Berlin, Hambourg et Brême.

PRÉSIDENTIELLE: gros meeting de ZEMMOUR

PRÉSIDENTIELLE: gros meeting de ZEMMOUR

Un gros meeting de Zemmour qui affirme avoir réuni environ 100 000 personnes au Trocadéro à Paris. Un chiffre peut-être excessif, sans doute à peine la moitié, mais une mobilisation certaine à peine évoquée dans les grands médias. Le signe évidemment que la plupart des grands médias aux mains des financiers privilégie l’opposition de Marine Le Pen  victime expiatoire désignée d’un Macron qui n’aura pas de mal à terrasser sa rivale.

 

On peut et on doit évidemment contester le caractère extrémiste de nombre de positions de Zemmour par contre  la manière dont il est rendu compte de la mobilisation à Paris témoigne des limites du contexte démocratique actuel. Éric Zemmour a en effet mobilisé en masse, ce dimanche, sur la place du Trocadéro à Paris. L’occasion, pour ce qui pourrait constituer son dernier grand discours de campagne, d’appeler de nouveau à l’ »union des droites », qu’il a souvent appelée de ses voeux. Tout en égratignant ses différents adversaires.

Lors de son discours, l’ancien polémiste a notamment renouvelé son appel à l’union des droites, en s’adressant à ses « amis » de droite. En prévision du second tour et surtout des législatives, le candidat a ainsi tendu la main à plusieurs personnalités des Républicains et du Rassemblement national.

« Oui, j’aurai besoin d’Éric Ciotti », a débuté Éric Zemmour, avant de le faire applaudir: « Oui, j’aurai besoin de François Xavier Bellamy, de Laurent Wauquiez, de Nadine Morano, de Jordan Bardella. C’est l’idée que je me fais de l’union des droites », a-t-il martelé.

Neutralité Ukraine : un sujet de négociation

Neutralité Ukraine : un sujet de négociation

 

 

Une ouverture importante de la part du président ukrainien avec l’idée de la neutralité de l’Ukraine comme sujet de négociation. Resteront  évidemment à préciser les conditions de protection de cette neutralité sachant que Poutine n’a jamais rien respecté. Mais au moins une ouverture du champ diplomatique. Une des clauses des négociations porte sur « les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre Etat », une exigence de Moscou, a déclaré Zelensky dans un entretien en ligne à des médias indépendants russes, diffusé sur la chaîne Telegram de l’administration présidentielle ukrainienne. « Ce point des négociations est compréhensible pour moi et il est en discussion, il est étudié en profondeur ».

Mais il devra être soumis à référendum et il faut des garanties, a-t-il prévenu, accusant le président russe Vladimir Poutine et son entourage de faire « traîner les choses ».Moscou a affirmé vendredi vouloir concentrer son offensive sur l’est de l’Ukraine, un changement de cap qui fait craindre à Kiev une partition du pays, les séparatistes de Lougansk évoquant eux la tenue d’un référendum sur l’indépendance de leur territoire.

 

Fin de l’histoire et de la période de paix ?

Fin de histoire et de la période de paix ?

 

Selon le philosophe russe Alexandre Kojève dès 1947, la prise de conscience qu’il n’y a plus de raisons de massacrer des populations innocentes marque un achèvement pour l’humanité. Par Laurent Bibard, ESSEC

 

La difficulté majeure de la guerre faite à l’Ukraine ne tient pas à Poutine seul. Les controverses auxquelles donne lieu le conflit signalent la profonde complexité géopolitique de la situation. La difficulté tient à quelque chose dont nous sommes toutes et tous, humains, désormais responsables.

Ce que Poutine semble de toute évidence ne pas savoir, non plus que nous toutes et tous, est que l’histoire est très probablement totalement terminée. Et elle s’est sans nul doute terminée bien avant les thèses de Fukuyama sur la fin de l’histoire parues après la chute du mur de Berlin. Le compatriote de Poutine plus tard naturalisé français, Aleksandr Kojevnikov (Alexandre Kojève), né à Moscou en 1902, l’avait magistralement compris et enseigné dans un livre publié en 1947, Introduction à la lecture de Hegel.

Si ce qui précède est vrai, il faut évidemment se demander ce que cela veut dire. Car ça a l’air à première vue totalement absurde. Les événements de l’actualité mondiale donnent au contraire le sentiment que loin d’être terminée, l’histoire recommence de plus belle.

L’histoire est terminée au sens de Kojève, car nous pouvons comprendre maintenant pourquoi l’humanité se bat depuis son avènement. Ce qui n’a pas toujours été le cas, c’est le moins que l’on puisse dire. L’humanité se bat. Elle est, on le voit de plus en plus clairement, la lutte même pour ce que l’on appelle la justice et le respect des personnes. Nous savons cela depuis l’avènement de l’idée de l’État de droit, qui rend possible l’avènement des droits de l’homme au sens générique du terme. L’humanité est à la fois l’émergence, l’avènement, et autant que possible, la réalisation du respect et de la justice.

L’histoire de l’humanité est l’événement de faire advenir ici-bas le respect, la reconnaissance, de chacune et chacun. Indépendamment de nos sexes, de nos couleurs de peau, de nos âges, etc. Elle a été à la fois le théâtre et l’intrigue de ce combat archaïque constitutif pour la dignité de chacune et chacun. Pour la « reconnaissance universelle de l’irréductible individualité » de chacune et chacun comme le formule Alexandre Kojève.

Pourquoi écrire cela maintenant ? Le pari est le suivant. Si l’on prend toutes et tous clairement conscience que l’avènement de la notion d’État de droit, appuyée sur celle de droits de l’homme, est la conséquence finale de l’aventure humaine, cette prise de conscience collective est susceptible de provoquer un effet de cliquet sur notre compréhension des choses et sur nos vies. On peut parier qu’alors l’ancienne présupposition qu’il n’y a que des guerres à faire, à faire encore, à faire toujours s’oublie progressivement. Encore faut-il y mettre la main à la pâte.

Nous sommes toutes et tous assoiffés de reconnaissance. La différence d’avec le passé, est qu’aujourd’hui, nous le savons. Nous savons que la notion d’État de droit a été élaborée pour assouvir cette soif. Nous avons à notre portée, si nous voulons bien les lire et leur accorder foi, des livres essentiels de la culture universelle qui disent que l’apaisement est possible, et qui donnent quelques grandes lignes de ce qu’il faut tenter pour cela.

 

Nous avons enfin compris – en tout cas on nous a clairement dit – de quoi étaient faits les nerfs de la guerre et de l’aventure humaine jusqu’ici. Nous avons sous la main les guides qui permettent de tracer les grandes lignes d’une vie politique paisible, dotée des gardiens adéquats contribuant à garantir que ceux qui sont censés être nos gardiens, les gouvernants, le soient vraiment : Le Projet de paix perpétuelle de Kant, Les Principes de la philosophie du Droit de Hegel, etc.

Ici aussi, Le travail d’Alexandre Kojève est essentiel : il faut lire ce qu’il écrit dans son Esquisse d’une phénoménologie du Droit, écrite en pleine Seconde guerre mondiale, en 1943.

La thèse est que l’humanité est passée d’une domination de Maîtres à la montée en puissance de l’autonomie des Esclaves. Le résultat de l’histoire est le dépassement de la domination par l’avènement de Citoyens tous égaux entre eux, indépendamment du sexe, de l’origine ethnique, etc. À chaque « catégorie » correspond une forme dominante essentielle droit relative à un idéal de justice : « justice de l’égalité » (Maîtres), « justice de l’équivalence » (Esclaves), et « justice de l’équité (Citoyens).

Ce qui est très important est que la « tension » maître-esclave une fois comprise, elle se révèle en fait « éternelle » – c’est-à-dire jouée dès l’avènement de l’humanité, et donc toujours à reconquérir en direction d’une citoyenneté qui ne peut jamais être tenue pour acquise.

La conséquence majeure de ceci est que, sur le fond de ce qui précède, le geste de Poutine est un « coup » tardif. Intempestif. Dépassé. Comme tous les « coups » auxquels on assiste de nos jours (voir Bernard Bourgeois, Penser l’histoire du présent avec Hegel). Le gouvernement russe a beau revendiquer que l’Ukraine est une partie de la Russie – et tsariste et communiste -, et que son invasion en constitue la libération, le « geste » de la « reconquérir » est diamétralement contradictoire avec ce que nous savons, nonobstant ses convulsions continues, du sens de l’histoire.

On ne peut plus faire semblant de vivre une histoire authentique en reculant. En particulier après les deux Guerres mondiales du XXe siècle, dont la deuxième est due à une régression comparable à celle à laquelle Poutine voudrait que l’on assiste, il est devenu hors de question d’envisager quelque légitimité que ce soit à un geste comme celui de la Russie envers l’Ukraine.

Nous sommes à la fin de ce qu’est notre histoire, et au début d’autre chose. Mais il faut, pour ouvrir vraiment l’avenir, prendre acte du passé, seul sol solide à partir de quoi de nouveaux rêves, mus par autre chose que la soif et le manque, sont possibles.

Insistons bien sur ceci : ce qui est affirmé ici ne parle pas que de la Russie et des « autres ». Cela parle de l’humanité en son entier. Car ce mal dont Poutine et la Russie souffrent, qui provoque tous les excès, est bien universel. C’est une maladie spécifiquement humaine toute simple, qui s’appelle le désir de reconnaissance et dont l’expression se mondialise de plus en plus. Nous sommes bien à la Fin de l’histoire. Fin qui a elle-même son histoire, et dont nous sommes toutes et tous co-responsables.

Plus nous saurons reconnaître les trésors de la pensée qui s’est retournée sur l’histoire et en a extrait l’essentiel, moins nous serons vulnérables à nous abandonner à des colères devenues de pacotille.

Il n’y a décidément plus de « sujet ».

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Par Laurent Bibard, Professeur en management, titulaire de la chaire Edgar Morin de la complexité, ESSEC.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Santé : Faire face à l’épidémie d’obésité

Santé : Faire face à l’épidémie d’obésité

Manger pour vivre ? Bien sûr ! Mais bien manger pour bien vivre ? Entre contraintes de choix et mauvaises habitudes, difficile, parfois, d’obéir à ce deuxième impératif… Aujourd’hui, cependant, la demande pour des produits alimentaires sains ne cesse d’augmenter, sur fond de prise de conscience des consommateurs et de vigilance de la part de certaines organisations. Et l’offre doit s’adapter. (Cet article est issu de T La Revue de La Tribune – N°8 « Du champ à l’assiette – Mieux produire pour bien manger », actuellement en kiosque).

 

Comment en est-on arrivé là ? Sans remonter à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a donné naissance, dans une Europe dévastée, à des politiques de production agricole intensive pour nourrir les populations, « depuis plusieurs décennies, nos habitudes alimentaires ont été modifiées par l’accroissement de la richesse et l’industrialisation », remarque Emmanuelle Kesse-Guyot, de l’équipe de recherche mixte (Inserm/Inrae/Cnam/Université Sorbonne Paris Nord) en epidémiologie nutritionnelle (EREN). Et alors qu’auparavant, le régime alimentaire était principalement végétal, il est devenu de plus en plus carné. Mais aussi de plus en plus sucré, de plus en plus salé, de plus en plus gras. Pour plusieurs raisons. D’abord, parce que, de l’avis des nutritionnistes, les humains « aiment ça », mais aussi, et peut-être surtout, parce que les industriels de l’agroalimentaire sont d’autant plus ravis de satisfaire leurs goûts que certains ingrédients servent leurs intérêts. En effet, ajoutés aux produits, ils permettent notamment de faire des économies sur les denrées de base, plus chères… Pourtant, ils présentent de graves dangers.

Les liens entre (mauvaise) alimentation et (mauvaise) santé ont été étudiés depuis des décennies et ne laissent aucun doute. À titre d’exemple, dans son rapport de 2016 établissant des recommandations sur l’apport en sucres, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) soulignait que « l’excès de sucre peut entraîner surpoids, obésité et maladies qui y sont associées, comme le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et certains cancers ». Et alors que « l’organisme a davantage de difficultés à gérer des sucres sous forme liquide, par exemple », souligne Emmanuelle Kesse-Guyot, l’agence alertait sur les sodas, nectars et autres jus de fruits, et recommandait en outre aux adultes de ne pas consommer plus de 100 g de sucres par jour, quantité considérée comme maximale par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Enfin, l’Anses notait que 20 à 30 % des Français ont des apports en sucres supérieurs à la norme…

Cet engouement pour le sucre est tel que dans les pays riches, mais aussi, désormais, dans les pays émergents, après les cancers et les maladies cardiovasculaires, c’est une épidémie d’obésité et de diabète qui s’est développée. Près de 2 milliards d’adultes étaient en surpoids en 2016, dont 650 millions d’obèses, selon l’OMS. En l’espace de 45 ans, l’obésité a quasiment triplé. En France, une étude de Santé publique France montre qu’en 2016, 17 % des enfants âgés de 6 à 17 ans avaient une « prévalence du surpoids », dont 4 % d’obèses, ce qui équivaut à un enfant sur six…

Mais ce n’est pas tout. Au-delà du sucre, du sel et du gras, conservateurs, édulcorants, antioxydants, agents de texture et exhausteurs de goût entrent aussi dans la composition des aliments ultra-transformés. Reconnus comme présentant des risques pour la santé, certains ont été interdits en Europe. D’autres, cependant, dont les effets sont encore incertains mais suspects, sont toujours utilisés.

« Depuis la fin des années 1990 et la crise de la vache folle, sur le papier, le Règlement européen 178/2002, qui inclut le principe de précaution en matière de sécurité des aliments, est relativement protecteur, mais il n’est pas suffisamment appliqué », regrette d’ailleurs Karine Jacquemart, la directrice générale de Foodwatch, une ONG qui se bat pour une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous.Alors que certaines entreprises de l’agroalimentaire « osent utiliser l’argument ‘santé’ pour vendre leurs produits, nous devons en fait nous battre pour qu’ils ne soient pas dangereux ! », tonne-t-elle.

Dernière campagne en date, lancée en décembre 2021, sur des produits dérivés du pétrole, les hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH). Omniprésents dans l’environnement, par exemple dans les encres sur les emballages et les nettoyants industriels, ils peuvent passer dans les aliments. Après avoir effectué des tests dans cinq pays, Foodwatch a trouvé qu’un produit alimentaire sur huit était contaminé. C’est vrai, en France, pour certains cubes de bouillon et de margarines. Or selon l’EFSA, l’autorité sanitaire européenne, toute exposition à travers l’alimentation présente un risque, puisque les MOAH sont potentiellement cancérigènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens… Foodwatch appelle donc l’Union européenne à durcir la législation dans ce domaine, car pour l’heure, si, à la suite de l’une de ses campagnes sur les laits en poudre infantiles, la Commission a imposé un seuil maximum de présence de MOAH dans ces produits, rien de tel n’existe sur les autres aliments. En somme, que ce soient les additifs de toutes sortes, les huiles minérales ou les résidus de pesticides (eux aussi perturbateurs endocriniens), nombre de produits alimentaires transformés ont des effets nocifs sur la santé des consommateurs.

Par ailleurs, les denrées alimentaires de base ont elles-mêmes changé. C’est notamment le cas du blé. Si les produits sans gluten sont de plus en plus nombreux dans les rayons des supermarchés, c’est que cette tendance correspond à une hausse sensible des cas d’intolérance (aussi appelée maladie cœliaque), d’hypersensibilité voire d’allergie à cet ensemble de protéines végétales naturellement présentes dans le grain de certaines céréales et que l’on retrouve dans le pain, bien sûr, mais aussi dans les soupes, les sauces, les chips et les crème glacées, car il a la particularité de conserver la saveur des produits transformés. Selon diverses sources, dont le Conseil national professionnel d’hépato-gastroentérologie (CNP HGE), la maladie cœliaque est présente chez 0,5 à 2 % de la population en Europe. Hormis une prédisposition génétique, elle est essentiellement due à la production agricole… L’Institut Leibniz de biologie des systèmes alimentaires, à Munich, a enquêté sur le contenu des diverses variétés de blé cultivées entre 1891 et 2010 et trouvé que les blés modernes, sélectionnés pour leurs rendements plus élevés, affichent 25 % de gluténines, l’une des composantes du gluten, de plus que les blés anciens, et un contenu minéral moindre. Autrement dit, les blés modernes sont plus susceptibles de causer des problèmes liés au gluten et sont moins nutritifs… Et la raison d’une moindre teneur minérale est due aussi, selon les chercheurs, à l’agriculture intensive, à base de fertilisants chimiques, qui réduit les minéraux dans le sol.

Face à toutes ces découvertes sur le lien entre alimentation et santé, restent maintenant plusieurs questions : les consommateurs en sont-ils tous conscients ? Et si oui, peuvent-ils avoir accès à des produits plus sains ? En d’autres termes, l’agriculture intensive et l’ultra-transformation des denrées vont-elles céder la place à une production meilleure pour l’environnement et la santé – et accessible à tous, qui plus est ? Certes, nombre de consommateurs se montrent désormais soucieux de leur santé et de leur alimentation. Les alternatives, sous forme de produits traditionnels, à préparer soi-même, existent et le bio se développe. Mais « il faut encore éduquer les citoyens », assure Emmanuelle Kesse-Guyot. Les campagnes de Foodwatch y participent, de même que le Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel apposé depuis 2017 par les producteurs – sur la base du volontariat.

Sous la pression des consommateurs, certains industriels de l’agroalimentaire revoient aussi leur copie. « C’est plus facile pour le Français Bonduelle, qui commercialise des légumes préparés, que pour l’Italien Ferrero (Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri…) », remarque toutefois la spécialiste de l’EREN. Karine Jacquemart prend de son côté l’exemple de marques comme Fleury Michon, qui propose désormais du jambon sans nitrite. « Mais il est souvent plus cher que le jambon avec ! Et ces mêmes marques tentent de bloquer une proposition de loi pour interdire ces nitrites ajoutés et dangereux pour la santé, débattue à l’Assemblée nationale le 3 février ! », s’insurge-t-elle. Quant à Nestlé, par exemple, il a lui aussi entamé sa mue. En 2018, le groupe annonçait vouloir réduire le sucre dans ses produits, notamment en direction des enfants, de 5 % supplémentaires, après l’avoir diminué de 34 % depuis 2000, et le sel, de 10 %, à la suite d’une réduction de 20 % depuis 2005. Même chose pour les graisses saturées, elles aussi plus limitées. Enfin, le géant a finalement adopté le Nutri-Score pour certains de ses produits (Nesquik et Chocapic, notamment) et souhaite apposer ces étiquettes sur environ 7500 produits d’ici 2022.

Mais pour Karine Jacquemart, de Foodwatch, « se reposer sur des engagements volontaires des entreprises ne suffit pas. Quand il s’agit de santé publique, l’État doit jouer son rôle, renforcer les règles et les faire respecter ».

Mais c’est là que le bât blesse. Car l’économie vient s’en mêler… En France, non seulement l’agroalimentaire est le premier secteur industriel, aussi bien en termes de chiffre d’affaires que d’emplois (avec près d’un demi-million de postes au total), ce qui lui permet, de même que le lobby des producteurs en agriculture intensive, de bénéficier de l’écoute des gouvernements, mais en plus, si la demande pour une alimentation plus saine augmente, le besoin de produits bon marché, en raison d’un pouvoir d’achat en berne chez certains, ne faiblit pas… Comment faire alors ? Selon Emmanuelle Kesse-Guyot, la sensibilisation à la santé par l’alimentation doit concerner tous les publics, y compris ceux aux faibles revenus, et commencer dès l’école. D’autant que niveau d’éducation de base – souvent synonyme de plus hauts revenus, d’ailleurs – et habitudes alimentaires sont liés. Dans son étude de 2017 sur les consommations alimentaires, l’Anses dresse ainsi un constat sans équivoque des inégalités sociales face à l’alimentation : les plus diplômés mangent davantage de légumes et de produits laitiers que ceux qui ont arrêté l’école après le collège, ces derniers consommant plus de pommes de terre, de viande et de sodas. Le bio n’échappait pas non plus à cette règle. Des initiatives comme celle d’Opticourses, un programme de promotion de la santé, coconstruit entre habitants de quartiers défavorisés, chercheurs et acteurs de terrain (diététiciens, travailleurs sociaux…), lancé entre autres par Nicole Darmon, directrice de recherche en nutrition et santé publique à l’INRAE, pour favoriser le bien s’alimenter sans augmenter les dépenses, tentent d’enrayer le phénomène, mais le chemin est encore long.

Reste sans doute aussi une dernière sensibilisation à faire. Elle concerne le coût de la mauvaise alimentation en santé publique et pour la collectivité, sous forme de dépenses de soins et de moindre productivité au travail, notamment. Celui du surpoids et de l’obésité aurait atteint plus de 20 milliards d’euros en 2012 en France (1 % du PIB), alors qu’en 2002, il oscillait entre 4,2 et 6,2 milliards, selon l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé. « Ce chiffre collectif ne devrait-il pas être mis en regard des profits individuels de l’agroalimentaire et de l’audiovisuel pour les publicités ? », se demande la directrice générale de Foodwatch. Pour l’heure, cependant, ce sont encore les profits qui dominent…

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Article issu de T La Revue n°8 – « Du champ à l’assiette – Mieux produire pour bien manger ? » Actuellement en kiosque

Un numéro consacré à l’agriculture et l’alimentation, disponible chez les marchands de presse et sur kiosque.latribune.fr/t-la-revue

Retraite à 65 ans : prise en compte de critères individuels

Retraite à 65 ans : prise en compte de critères individuels

 

 

Après avoir abandonné sa fameuse réforme universelle des retraites, Macron précise sa nouvelle ligne politique dans ce domaine. Il semble bien que Macron ait pris en compte notamment la durée de cotisation mais aussi la pénibilité.

 

Des objectifs en particulier soutenu par la CFDT qui ne s’oppose pas à une réforme globale mais qui souhaite qu’elle soit adaptée aux réalités des conditions de travail et des profils des futurs retraités en particulier ceux ayant une carrière longue.

 

Macron déclare donc qu’il entend désormais tenir compte «des carrières longues» ainsi que «des métiers fatigants, physiquement ou nerveusement», citant les travailleurs des abattoirs et les enseignants, pour qui «il est parfois dur dans certaines classes d’aller jusqu’à 65 ans». Pour tous ces cas, «on va adapter les fins de carrière par la négociation», a-t-il assuré sur France 3.

Activer d’avantage le Fonds de relance européen

Activer d’avantage le Fonds de relance européen

 

Il est clair que la situation de conflit en Ukraine, ajoutée à la montée inquiétante de l’inflation va peser de manière très négative sur la croissance pour le reste de l’année. Une croissance qui pourrait bien être proche de zéro dans l’union européenne. Conscients de la situation et particulièrement touchs par l’inflation, les dirigeants allemands seraient prêts à activer davantage le fond de relance européen. 

Ce fonds de relance avait été adopté pour faire face à la crise du Covid-19. 

Le ministre allemand des Finances s’est dit ouvert à une adaptation, à la lumière de la guerre en Ukraine, des priorités du plan de relance européen adopté par l’Union européenne pour face à la crise du covid-19. «Je suis ouvert à une nouvelle priorisation des fonds disponibles» au sein du plan de relance dans un contexte qui «a changé», déclare Christian Lindner dans une interview à paraître dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.

Le ministre rejette a contrario l’idée d’un d’une nouvelle mutualisation des fonds européens pour faire face aux contrecoups économiques de la guerre en Ukraine, mais aussi aux dépenses de défense que la plupart des pays veulent augmenter.

Dans le sillage de la pandémie, les 27 chefs d’État et de gouvernement européens ont adopté en 2020 le plus vaste train de mesures de relance jamais décidé dans l’Union européenne, doté d’un montant total d’environ 800 milliards d’euros pour la reconstruction de l’Europe de l’après-Covid. Ce plan doit être financé grâce à des emprunts mutualisés entre pays européens, une première.

 

Fiscalité États-Unis : une nouvelle taxe sur les super riches

Fiscalité États-Unis : une nouvelle taxe sur les super riches

 

Le président Biden propose une sorte de taxe sur le patrimoine des plus riches ( Un impôt sur la fortune revisité !). dans le cadre de son projet de budget pour l’année fiscale 2023;  une forme innovante de taxation des plus-values non réalisées par les Américains les plus riches. Moins de 20.000 foyers de multimillionnaires auraient à prépayer des impôts sur leur patrimoine, notamment en valeurs boursières. Le Trésor souhaite obliger les foyers au patrimoine de plus de 100 millions de dollars à payer au minimum 20% de leurs revenus en impôts. Le fisc américain dégagerait ainsi 360 milliards de dollars de recettes supplémentaires sur 10 ans, selon l’estimation de la Maison-Blanche.

Boycotter Auchan ?

Boycotter Auchan ?

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Évidemment les grandes multinationales trouvent  des raisons économiques voire sociales pour masquer leur hypocrisie et le   peu de cas qu’elles font de la liberté et des valeurs en général. Pour justifier le maintien des activités en Russie, on s’abrite sans vergogne derrière l’intérêt social des travailleurs russes comme si un conflit pouvait se dérouler sans conséquence humaine.

La vérité,  c’est que des grandes sociétés multinationales font surtout leur business à l’étranger et qu’elle ne veut pas affecter leur chiffre d’affaires et leurs profits.

Leur discours de neutralité politique est bien connu;  il est philosophiquement le même que celui qu’on a connu pendant la seconde guerre mondiale et n’a pas contribué à grandir l’image du patronat.

Heureusement plusieurs grandes sociétés ont décidé de suspendre leurs activités. Par contre après Leroy Merlin, Auchan refuse d’assumer la rupture avec la Russie.
Renault a choisi la semaine dernière de se retirer de Russie. Danone, Lactalis et Air liquide y réfléchissent. Auchan, lui, a décidé d’assumer : le distributeur et ses enseignes cousines de la famille Mulliez, Leroy Merlin et Decathlon, persévèrent à rester malgré la virulence des critiques qui leur sont faites. La pression s’est accentuée ce dimanche lorsque le ministre des Affaires étrangères ukrainien a appelé les clients à boycotter le distributeur, comme il l’avait fait la semaine dernière pour Renault. « Apparemment, les pertes d’emplois en Russie sont plus importantes que les morts en Ukraine, ­déplore sur Twitter Dmytro ­Kouleba. Si Auchan ignore les 139 enfants ukrainiens assassinés pendant ce mois d’invasion russe, ignorons Auchan et tous ses ­produits. »
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