Archive mensuelle de mars 2022

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Ukraine : L’intoxication de Poutine

Ukraine : L’intoxication de Poutine

 

Le chercheur ukrainien Anton Shekhovtsov dénonce, dans une tribune au « Monde », la propagande du pouvoir russe sur les prétendus génocides pratiqués par les Ukrainiens dans le Donbass, et note que la population russe reste très défiante face à ces accusations.

 

Tribune.

 

Le 24 février, la Fédération de Russie a officiellement envahi l’Ukraine. L’invasion a fait suite à plusieurs déclarations agressives et paranoïaques de la part du président Vladimir Poutine, ainsi que d’autres représentants des autorités russes ayant décidé de reconnaître deux « républiques populaires » dans des zones du Donbass occupées par la Russie. Aucun mouvement de liesse n’a toutefois été observé dans les rues de Russie après ces annonces.

Le Kremlin et ses représentants n’ont cessé de parler des prétendues souffrances endurées par les Russes du Donbass, prétendument menacés par les autorités ukrainiennes. Mais, en Russie, la propagande du Kremlin ne semble avoir ému personne.

 

En 2014, la situation était différente. La grande majorité des Russes soutenaient et se réjouissaient de l’annexion illégale de la Crimée. La péninsule ukrainienne était inscrite dans la mythologie de la Russie impériale et l’idée d’intégrer la Crimée à la Russie était au cœur de la production culturelle de la Russie post-soviétique. Le Donbass, en revanche, n’a jamais fait partie de la mythologie traditionnelle de la Russie impériale. C’est pourquoi, en 2014, le Kremlin a servi aux Russes le mensonge selon lequel l’Ukraine livrait une véritable guerre contre ses populations russes. La propagande avait très bien fonctionné et aidé à convaincre au moins la moitié de la société russe que le pays avait besoin de soutenir les « républiques » pour protéger les Russes vivant sur le territoire ukrainien.

Mais même en 2014, seule une minorité de Russes a approuvé l’idée d’un soutien militaire aux « républiques ». Huit ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, seule une toute petite fraction de la population croit encore que l’Ukraine persécute les populations d’origine russe. C’est le séparatisme armé bénéficiant du soutien militaire, économique et politique de Moscou qui pose un problème à Kiev, et non l’origine ethnique des séparatistes.

La majeure partie des militaires ukrainiens qui sont morts en défendant leur pays de l’agression russe étaient originaires du centre et de l’est de l’Ukraine, là même où les Russes forment une partie conséquente de la population. Si vous entendiez des soldats et des officiers ukrainiens discuter entre eux lorsqu’ils sont de repos, vous constateriez que la plupart d’entre eux parlent en russe. De plus, aux dernières élections, une très grande partie des Ukrainiens a élu un acteur russophone d’origine juive, Volodymyr Zelensky, le président actuel – ce qui dément le fait que la société ukrainienne aurait un problème avec les populations russes ou, d’ailleurs, avec les juifs.

Guerre Ukraine : Le retour de la guerre en Europe ?

Guerre  Ukraine : Le retour de la guerre en Europe ? 

 

Les bombardements russes sur l’Ukraine enterrent définitivement l’architecture de sécurité héritée de la guerre froide, confirmant à l’Europe que les Etats-Unis « ne sont plus les gendarmes du monde », analyse, dans une tribune au « Monde », l’historienne Maya Kandel.

 

 Les choix des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE) sont riches d’enseignements et lourds de questions pour l’avenir. A quoi sert l’unité occidentale, si elle n’empêche pas la guerre ?

 

Le fait que la guerre a commencé est d’abord un échec de la dissuasion par les sanctions. Rappelant dans différentes déclarations les principes de l’action américaine, le président Joe Biden avait tracé une ligne rouge : pas d’intervention militaire directe. Il avait en même temps énoncé quatre priorités : choix de la diplomatie et des sanctions ; redéploiements de troupes américaines vers les territoires des Etats baltes, membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ; unité de la réponse « occidentale » ou de la communauté internationale à travers de nouvelles sanctions visant à « punir et infliger de la douleur » au pouvoir russe ; volonté de limiter les conséquences négatives pour les entreprises et les consommateurs américains (les élections de la Chambre des représentants se tiendront dans huit mois).

 

Le timing, interprété souvent comme une lenteur confinant à la faiblesse, confirmait au contraire le choix américain de laisser les Européens, plus précisément l’UE – et au premier chef Berlin avec le gazoduc Nord Stream 2 –, en leaders de la réponse à Vladimir Poutine. Un deuxième paquet de sanctions devrait suivre, prêt du côté américain, mais qui pourrait mettre à mal l’unité transatlantique.

Les choix américains ne devraient pas constituer une surprise. Joe Biden met en œuvre ce que trois présidents successifs n’ont cessé de marteler : les Etats-Unis ne sont plus les gendarmes du monde, l’Europe est un théâtre secondaire dans leurs priorités, les Européens doivent assumer davantage leur sécurité.

Les réactions de l’opinion et des responsables politiques américains montrent jusqu’ici l’absence de ralliement autour du président et la force du sentiment anti-interventionniste ou isolationniste des Américains. Les bombardements russes enterrent définitivement l’après-guerre froide ainsi que l’architecture de sécurité européenne héritée de la guerre froide et prolongée dans les années 1990.

La vraie rupture côté américain se trouvait dans les propos de Donald Trump sur une OTAN déclarée « obsolète » et dont il avait été tout près de retirer les Etats-Unis en 2017. Poutine n’avait alors aucune raison d’interrompre son admirateur américain. Trump parti, le président russe teste ce qui reste de cet héritage chez un président affaibli de l’intérieur par les accusations d’illégitimité portées par son prédécesseur et devenues la position dominante du Parti républicain.

Maisons de retraite : après Orpea , Korian dans la tourmente ?

Maisons de retraite : après Orpea , Korian dans la tourmente ?

D’après une enquête du journal la Tribune , Korian le plus grand groupe de maisons de retraite pourrait rapidement se retrouver en pleine tourmente de la même manière qu’Orpea en raison d’une politique excessive de rentabilité qui nuit à la qualité de l’accueil et des soins aux résidents. Notons que le tarif moyen pour un EHPAD et de l’ordre de 2000 € par mois mais qu’il peut atteindre 5000 € et même davantage dans des établissements privés

 

Pour comprendre la crise, la tribune indique qu’il il faut revenir au « business model » de ces établissements privés pour personnes dépendantes à but évidemment lucratif. Le taux d’occupation (TO) – lit occupé par établissement – constitue l’indicateur clé pour monitorer le chiffre d’affaires et définir les budgets de ces unités. De celui-ci dépend le montant des financements publics. Ces dotations sont accordées par les départements et l’agence régionale de santé (ARS) au titre de la prise en charge « soin » et « dépendance » du résident. Un niveau d’occupation des lits élevés couplé à un nombre de personnes âgée très dépendantes font gonfler l’enveloppe publique et… le chiffre d’affaires.

Par ailleurs, le taux d’occupation permet de suivre l’activité la plus lucrative du groupe : l’hôtellerie-restauration, dont les tarifs sont libres. En 2019, elle représentait 59,9% des 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires de l’activité, contre 10,19% pour la dépendance et 18,1% pour les soins, selon la répartition des revenus figurant dans un document interne que La Tribune a pu consulter. Et confirmé par plusieurs budgets d’établissement analysés.

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En Russie, le rouble transformé en monnaie de singe !

En Russie, le rouble transformé en monnaie de singe !

À l’ouverture de la bourse russe, le rouble a brusquement chuté de 30 % et les cotations ont donc été bloquées. Dans les faits depuis, le rouble aurait perdu au moins 40 % par rapport au dollar. Témoin de cette dégringolade la remontée des taux d’intérêt par la banque centrale russe qui passe de 10 à 20 %.Et ce n’est sans doute pas terminé

 

Bref la conséquence et la perte brutale de pouvoir d’achat dans les deux entreprises que pour les particuliers qui détiennent le rouble. L’État encourage par ailleurs les entreprises à convertir leurs devises étrangères en rouble pour  soutenir la monnaie locale. En réponse aux sanctions occidentales qui risquent  de faire flamber l’inflation, la Banque centrale russe a fortement relevé son taux directeur, de 10,5 points, à 20%. Alors que les sanctions restreignent l’accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux, le rouble a plongé de près de 30% par rapport au dollar.

 

La principale contradiction de Poutine c’est qu’il dirige un pays qui dispose d’une très forte armée, l’une des plus puissantes au monde mais qu’il est à la tête d’un pays très peu développé et qui s’enfonce. À titre indicatif, le PIB par habitant en Russie et quatre foies moins importants que celui en France. Le salaire médian était déjà très faible de leurs de 500 € par mois ; avec la guerre, il risque de chuter de la moitié. Le choc économique sera terrible pour la Russie et pour ses ressortissants dont les plus pauvres très nombreux subiront encore davantage les effets néfastes de la guerre. Des effets qui ne seront pas sans conséquences sur les économies occidentales avec sans doute une nouvelle flambée des prix de l’énergie et autres matières première alimentant une inflation qui pourrait bien être à deux chiffres rapidement.

Politique: éliminer Poutine et le poursuivre devant la cour pénale internationale

Politique: éliminer  Poutine et le poursuivre devant la cour pénale internationale

 

 

 

 

Poutine n’est évidemment pas le seul dictateur qui mérite d’être poursuivi en justice par la cour pénale internationale. Il présente toutefois la particularité de ne s’appuyer sur aucune idéologie, aucun parti, aucune organisation. Poutine ne suit que ses intérêts personnels ( Il détient une fortune personnelle de 40 milliards de dollars quand le salaire médian mensuel est de 500 € en Russie et que par exemple seulement 30 % de la population a pu être vaccinée contre la Covid. Poutine  règne comme un tsar par la peur tant vis-à-vis de ses collaborateurs que surtout vis-à-vis de ses opposants.

 L’éthique de Poutine est celle du KGB qui consiste à éliminer par la violence toute contestation y compris par l’emprisonnement et le meurtre.

 Il n’y a aucune rationalité idéologique voire même politique chez Poutine à moyen et longs termes le régime de Poutine est condamné car il a échoué économiquement et politiquement. C’est précisément parce qu’il est conscient sans doute de la catastrophe économique de la Russie et de l’affaiblissement politique de son pays que Poutine réagit comme une bête blessée en répondant la terreur sur son propre peuple et celui de l’Ukraine.

De ce point de vue, les experts se seront largement trompés dans cette affaire. Beaucoup imaginaient qu’on ne n’avait à faire seulement à une guerre médiatique avec un enjeu sur les deux seules provinces séparatistes du Donbass. L’enjeu va bien au-delà, les forces militaires russes ont pour objectif de détruire la démocratie en Ukraine et d’y substituer un pouvoir fantoche comme en Biélorussie. Surtout il n’est pas certain que Poutine s’arrête à l’Ukraine tellement la réponse des occidentaux est à la fois molle et lâche à la fois.

Poutine mérite donc d’être éliminé, d’abord suivi dans le cas de la cour pénale internationale voir éventuellement même interné car il est évident que la santé mentale du dictateur est largement affectée si l’on en juge par sa posture largement démentielle.

 

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

 

La réponse favorable de la présidente de la commission européenne à l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne répond à des objectifs économiques mais aussi politiques.

 

L’union économique européenne a en effet un devoir de solidarité entre les membres. On peut d’ailleurs le vérifier actuellement avec le plan de soutien militaire de l’union à l’Ukraine.

Par ailleurs,  cette adhésion pourrait juridiquement être nettement moins contestée par Poutine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donc déclaré qu’elle était favorable à une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne (UE).

« À long terme, ils sont avec nous en fait. Ils sont des nôtres et nous les voulons avec nous », a déclaré von der Leyen dans une interview à Euronews dimanche, rapporte le service allemand de l’agence Reuters.

Von der Leyen s’est exprimé après que l’UE et ses 27 États membres ont décidé de fournir des armes à l’Ukraine – une première dans l’histoire de la communauté internationale.

Le rattachement immédiat va cependant se heurter à un certain nombre d’obstacles à commencer par l’organisation interne ukrainienne, ensuite par la situation de guerre enfin par la différence de niveau économique. Des étapes intermédiaires seront nécessaires avant l’adhésion. Du coup la clause de défense mutuelle de l’union économique ne pourra être déclenchée.

Et de fait, cette Clause de défense mutuelle, inscrite à l’article 42 paragraphe 7 du Traité de l’Union européenne (TUE), a été introduite en 2009 avec le traité de Lisbonne. Elle stipule que les pays de l’Union européenne sont obligés d’aider un État-membre si celui-ci est l’objet « d’une agression armée sur son territoire ». 

Il faudra sans doute plusieurs années pour que l’Ukraine puisse bénéficier de cette clause de défense et parvenir à adhérer à l’union européenne. En attendant, l’union européenne peut décider d’un soutien significatif notamment militaire, ce qu’elle fait actuellement . Des armes de toute nature sont en effet en cours d’acheminement vers l’Ukraine y compris des avions de combat.

Covid France 1er mars 2022 : en baisse,13 483 contaminations en 24 heures

Lundi 28 février 2022: 13.483 contaminations ces dernières 24h.

On recense ce lundi 28 février 2022, +232 morts en 24h soit 138.367 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.155 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 110.212 (+232 en 24h). 53.211.448 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.

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