Archive mensuelle de mars 2022

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Economie, politique, société: les plus lus (3 mars 2022- 7 h30)

Economie, politique, société: les plus lus  (3 mars  2022-  7 h30)

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Poutine : l’agonie meurtrière d’un dictateur fou ?

Poutine : l’agonie meurtrière  d’un dictateur fou 

 

La puissance de Poutine en Russie est aujourd’hui incontestable. Il règne en maître et même en Tsar car aucune contestation n’est tolérée, la démocratie est complètement étouffée, les opposant neutralisés, mis en prison voire empoisonnés. Le problème du dictateur, c’est qu’il est de plus en plus enfermé dans sa paranoïa sachant pertinemment que sa légitimité est de plus en plus contestée. En matière de politique intérieure , Poutine n’est plus soutenu en effet que par environ 25 % de l’opinion publique.

Il faut dire que le contexte économique et social s’est fortement dégradé sous la direction de son gouvernement. Régulièrement, la Russie a reculé dans les classements économiques ne figurant plus qu’au 50e rang en matière de richesse par habitant. Bref presque un pays sous-développé. Poutine ne peut s’appuyer sur aucune philosophie idéologique un peu consistante. Il n’a pas l’appui de l’équivalent de l’ancien parti communiste.

Bref , il est seul d’autant plus qu’il s’est régné la terreur parmi son entourage. Ce régime de dictateur est appelé à disparaître un jour ou l’autre, dans un an, dans 10 ans, plus tard ? Mais il finira avec Poutine peut-être même dans la violence quand les Russes auront compris que le pire  obstacle au développement et à la paix est Poutine lui-même. Un scénario possible car évidemment la Russie est un grand pays ,  produit d’une grande histoire et d’une grande culture. Certes il n’a  n’a jamais vraiment connu la démocratie mais notamment grâce à Internet, il  peut mesurer le décalage énorme entre son niveau de développement et celui de pays voisins qui ont bien davantage réussi.

Le problème, c’est que le dictateur , conscient de ses échecs autant que du mépris qu’il suscite et qu’il pourrait réagir comme une bête blessée par des actes inconsidérés qui précipiteraient même le suicide de son pays.Poutine va sans doute écraser l’Ukraine mais en vain car la guerre sera longue et meurtrière dans les deux camps. Une sorte  d’Afghanistan. Cette invasion insensée va se traduire par une adhésion précipitée des autres anciennes républiques soviétiques vers l’OTAN et l’union européenne. Un bilan géostratégique et humain dramatique y compris pour la Russie qui un jour ou l’autre devra se débarrasser de son dictateur.

 

Poutine: fou, criminel, les deux ?

Poutine:  fou, criminel, les deux ?  

Tout dans la posture de Poutine permet de justifier une interrogation sur son état mental.

Pour l’opposant russe Lev Ponomarev, il n’y a pas de doutes. « Poutine est un malade mental et un fou, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien italien La Repubblica. Je ne suis ni médecin ni psychologue, mais si l’on en juge à ce qu’il dit et ce qu’il fait, il est en pleine paranoïa. » Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, a lui même déclaré que le discours de Poutine prononcé le 21 février, dans lequel il annonce reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine, était « délirant » et « paranoïaque », mais « construit ».

 

Certains traits du comportement de Poutine intriguent, comme le rapporte le Los Angeles Times : sa méfiance totale envers le reste du monde, son appétit pour l’annexion de nouveaux territoires, son obsession de la catastrophe imminente… « Le cercle de contacts de Poutine se réduit. Cela affecte son esprit, a déclaré au Financial Times un ancien fonctionnaire du gouvernement russe. Il avait l’habitude de voir les choses à 360°. Maintenant, c’est plutôt 60°».

Le Times rapporte également que des gens ont remarqué que le président russe avait « fondamentalement changé au milieu de la pandémie, un changement qui pourrait l’avoir rendu plus paranoïaque, plus mécontent et plus imprudent ».

L’état mental de Poutine peut se discuter par contre son attitude de mafieux et de criminel est indiscutable et mérite évidemment notamment une enquête du tribunal pénal international

Jusqu’où Poutine veut-il aller dans son offensive ?

Le président russe a lancé jeudi 24 février une « opération armée spéciale » en Ukraine. Mais quel est son objectif stratégique ? Jusqu’où est-il prêt à aller pour l’atteindre. Passage en revue des hypothèses dans cet article.

En réalité, l’état de santé de Vladimir Poutine interroge depuis de nombreuses années.

Selon les rumeurs, toutes démenties par le Kremlin, le chef d’État, qui est apparu à de nombreuses reprises le visage bouffi, serait un amateur de botox, atteint de la maladie de Parkinson, souffrirait des conséquences d’un Covid long ou bien encore souffrirait d’un cancer qui ne lui laisserait plus que quelques années à vivre.

En 2015, un rapport du Pentagone rédigé en 2008 indiquait qu’il était atteint du syndrome d’Asperger, ce qui expliquerait ses difficultés dans les relations sociales avec autrui.

« Il y a des petits moments où il disparaît un peu des radars. Pendant la campagne de 2018, il n’a pratiquement pas fait campagne. Il n’a fait que trois minutes de meeting, où il est arrivé assez bouffi. Il y a eu quelques questions sur un usage de la cortisone », expliquait Clémentine Fauconnier, maîtresse de conférences en sciences politiques et spécialiste de la Russie, sur le plateau de C dans l’air sur France 5 en novembre dernier.

Sur Twitter, Anne Colin Lebedev, maîtresse de conférence spécialiste des sociétés post-soviétiques à l’Université Paris-Nanterre alerte sur les dangers à psychiatriser l’adversaire. « Poutine est fou. Peut-être, mais peu importe, car nous avons surtout besoin de comprendre la rationalité interne de son action. Nous avons besoin de cerner l’étendue de son projet, de voir ses points saillants. »

Ukraine : Une guerre longue et dévastatrice ( Colonel Michel Goya )

Ukraine : Une guerre longue et dévastatrice

Le colonel en retraite des troupes de marine et historien militaire Michel Goya a notamment servi au Centre de doctrine et d’enseignement du commandement.

 

 Beaucoup d’images et de fausses informations circulent sur la guerre en Ukraine. Comment disposer d’éléments fiables?

 

Michel GOYA.- Il existe des sources ouvertes assez fiables, comme le site Oryx, qui comptabilise les destructions prouvées des matériels majeurs. On trouve aussi des choses sur Twitter ou auprès des spécialistes de la Russie qui donnent des éléments très intéressants. Et avec un peu d’expérience militaire propre, on arrive à avoir une image des tendances fortes, même si on ne dispose pas de tous les détails. Cette guerre est finalement assez transparente, c’est un phénomène nouveau. On parvient à dépasser les comptes rendus officiels qui sont toujours faux.

Au bout de cinq jours de conflit, quel est l’état du rapport de force et des combats?

Le plan russe initial visait un «choc opératif». Il s’agissait d’engager le plus vite possible des armes dans toutes les directions pour mener une attaque à grande vitesse et s’emparer des points clés .

Reste que ce conflit risque d’être  long et dévastateur d’après le Colonel Moya.

Sondage popularité : Macron profite de la crise en Ukraine

Sondage popularité : Macron profite de la crise en Ukraine

 

Emmanuel Macron profite évidemment de la crise en Ukraine et du phénomène de resserrement de l’unité nationale. Il gagne six points de popularité à 45 %. Ses principaux concurrents à la course présidentielle, eux, régressent .  Éric Zemmour a du mal à conserver son capital. Conséquence de l’invasion de l’Ukraine et de ses prises de position? Les sympathisants de droite le quittent en nombre (-7, à 19%) comme ceux du centre (-4, à 11%).

À l’extrême gauche, Taubira s’écroule et finalement abandonne.  Christiane Taubira est lâchée par les sympathisants d’extrême gauche (-10, 33%) et ceux de gauche (-4, 35%). La candidate n’aura pas réussi son pari présidentiel, tout en fragilisant les autres représentants de la gauche.

 

Avec 28% des intentions de vote selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio, Emmanuel Macron fait largement la course en tête. Il devance Marine Le Pen (17%,=). Valérie Pécresse (13,5%, +0,5) repasse à la troisième place devant Eric Zemmour qui n’en finit plus de reculer : -3 points en trois jours.  Le candidat paye au prix fort ses soutiens successifs à Vladimir Poutine, alors que les autres candidats dits «pro-russes» restent stables : 17% au premier tour pour Marine Le Pen, 11,5% pour l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon (+0,5). L’ancien journaliste du «Figaro» semble pâtir, d’une part, de n’être jamais revenu sur ses propos à l’encontre du dictateur russe et, d’autre part, d’avoir dit qu’il ne voulait accueillir aucun réfugié ukrainien.

Yannick Jadot reste stable à 4,5%; même score pour la surprise de cette élection, le communiste Fabien Roussel. Christiane Taubira, 1,5% d’intentions de vote au premier tour, a retiré sa candidature ce mercredi 2 mars . Les prochains jours diront à qui profitera ce petit pécule.

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Ukraine : quelles conséquences pour la France ?

Ukraine : quelles conséquences pour la France ?

 

 

Au-delà de l’émotion que suscite, jusqu’en Russie elle-même, le spectacle poignant d’un peuple vivant sous les bombardements, la question politique centrale qui se pose nécessairement à nos gouvernants est la suivante : quelles sont les conséquences pour  la France et pour les Français des événements qui se déroulent aujourd’hui aux portes  de l’Europe ? Par André Yché, Président du conseil de surveillance chez CDC Habitat.

 En préambule, il convient de rappeler brièvement quels sont les ressorts essentiels  d’un enchaînement apparemment irrationnel dont les causes profondes ont toutes les  chances de le rendre durable

Au cours des siècles, les territoires situés à l’ouest de l’actuelle Russie, depuis les  pays baltes jusqu’à l’Ukraine en passant par la Biélorussie ont tenu lieu d’espaces tampons vis-à-vis des envahisseurs venus d’Occident, notamment Suédois et Allemands  (chevaliers Teutoniques et Porte-Glaives) au Nord, Lituano-Polonais au centre, qui ont  même occupé Moscou entre 1610 et 1612 et Smolensk et Kiev beaucoup plus longtemps.

De ce fait, les grandes batailles de la Russie se sont toujours déroulées contre les  Occidentaux : contre les chevaliers Teutoniques en 1242 sur le lac Peïpous, bataille  remportée par Alexandre Nevski ; puis contre les Suédois en 1709 avec la victoire de  Pierre le Grand à Poltava ; contre la Grande Armée en 1812 est contre la Wehrmacht en  1942/44.

Au cours de ce dernier épisode, un fort courant ukrainien s’est allié à l’envahisseur  allemand, multipliant les exactions contre les populations civiles (juives notamment), de  telle sorte que cet épisode marque encore profondément la mémoire russe.

Entre 1989 et 1991, l’effondrement de l’URSS s’est accompagné de la libération des  États-Nations d’Europe centrale, mais aussi de l’indépendance des nations-sœurs de la  Russie, essentiellement la Biélorussie et l’Ukraine, mais aussi la Géorgie et la Moldavie.  Aujourd’hui, la volonté du pouvoir russe est manifestement de reconstituer un ensemble  géopolitique correspondant à la « Grande Russie » dont il convient de rappeler que Kiev  fut la première capitale, au moment même de la conversion du peuple russe au  christianisme sous le règne de Vladimir, à la fin du Xe siècle.

Ainsi donc, les événements qui ensanglantent l’Ukraine viennent de très loin et la  mémoire russe, marquée par deux siècles et demi de joug mongol, demeure partagée  entre l’attraction de l’Occident (et l’amour persistant des élites et du peuple russe pour la  France) et une dimension asiatique viscérale qui s’est traduite par l’émergence de  Moscou, contre la Russie kiéviste, dès le XIIIe siècle.

Quel que soit le dénouement de l’épisode dramatique auquel nous assistons, que la  résistance des Ukrainiens et les premiers résultats de l’offensive russe rendent peu  prévisible, la crise sera durable car la perspective d’un accord russo-occidental sur la  sécurité en Europe, pourtant indispensable, vient de s’éloigner drastiquement.

Dès lors, la question qui se pose est celle des conséquences qui en résultent pour  l’Occident et, plus particulièrement, pour la France

Les sanctions économiques, l’isolement diplomatique et culturel correspondent à une  réaction d’urgence, dont l’efficacité reste à démontrer : la dépendance aux exportations  de blé du monde arabe, celle de l’Europe au gaz russe permettent d’en douter, de telle  sorte que la seule réplique convaincante consiste, de fait, dans la réévaluation de notre  posture de défense

  • À très court terme, il s’agira de combler nos principales lacunes opérationnelles : les  stocks de munitions guidées et de missiles de croisière à rehausser ; peut-être aussi nos capacités d’artillerie (et notamment de feux de contrebatteries qui reposent sur les  systèmes héliportés de détection des départs de tir), mais aussi d’hélicoptères de combat  et d’assaut à renforcer.
  • À plus long terme, c’est la force nationale stratégique qui est en jeu, s’agissant  notamment de la protection des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) vis-à-vis des risques de détection satellitaires ou autres (par observation des anomalies du  champ magnétique terrestre, par exemple) et de prise en chasse par des sous-marins  nucléaires d’attaque (SNA, dits hunter-killer) armés de torpilles hyper-véloces. Bref, les  économies budgétaires ne proviendront plus des « dividendes de la paix ».

Le retour de la sécurité extérieure de l’Europe au premier rang des priorités devrait  avoir pour effet de modifier le rapport des forces entre la France et l’Allemagne dans la  construction européenne, notre pays détenant la seule force de dissuasion nucléaire  autonome sur le continent européen (pour mémoire, l’engagement des moyens  britanniques demeure sous contrôle américain par le biais du système de « double clef »)  ainsi que le seul siège permanent du continent européen (hors Russie) au conseil de  sécurité de l’ONU.

Dans cette perspective, il est probable que la doctrine allemande quant aux règles  d’équilibre budgétaire connaisse un certain assouplissement, en considération de l’intérêt  collectif lié à la maintenance et à la modernisation des deux composantes, aérienne et  sous-marine, de la force de frappe nucléaire.

A ce propos, la rapidité de l’annonce, par le Chancelier fédéral, d’un programme de  réarmement incluant le rehaussement du budget de défense à plus de 2% du PIB ainsi  que d’une enveloppe exceptionnelle de remise à niveau de 100 milliards d’euros dénote  une prise de conscience de l’ensemble des enjeux intérieurs à l’Europe aussi bien  qu’extérieurs qui vaut référence pour l’ensemble de l’Union.

Par ailleurs, l’indépendance stratégique de l’Europe dans les deux domaines sensibles  que sont l’énergie et l’agroalimentaire nécessitera des investissements massifs,  notamment dans la filière nucléaire et dans la « politique agricole commune ». Il n’en  demeure pas moins qu’à l’échéance de l’horizon prévisible, l’augmentation des prix dans  le secteur de l’énergie et dans celui de l’alimentation soulèvera la question du pouvoir  d’achat avec une acuité accrue, de telle sorte que la mise en œuvre du revenu universel  d’activité devient de plus en plus probable.

L’ensemble de ces contraintes conduiront nécessairement à l’adaptation des  modalités de déploiement de l’État-Providence, s’agissant des régimes de retraite, de  l’assurance santé, mais aussi de la prise en charge du vieillissement (maintien à domicile,  encadrement de la gestion des EPHAD) ainsi que, bien sûr, de la politique du logement.

Dans cette perspective, alors que certains dispositifs récents (zéro artificialisation des  sols, normes de performance énergétique) réclament la mise en place de mesures  d’accompagnement, les diverses propositions émises dans des tribunes antérieures trouveront toute leur portée : territorialisation de la programmation, refondation de  ministères « politiques », structuration de filières de production, constitution  d’«opérateurs globaux», concessions de service public de longue durée.

En d’autres termes, la redécouverte de l’importance de l’État-Nation dans ses missions  régaliennes imposera de repenser l’organisation de l’État-Providence : en termes de  philosophie politique, la carte « vitale » ne saurait se substituer à la carte d’électeur.

Inflation Zone euro : Hausse de l’énergie de 30 % sur un an

 

Inflation Zone euro : Hausse de l’énergie de 30 % sur un an

La hausse des prix de l’énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier ; conséquence, le taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 5,8% en février 2022, contre 5,1% en janvier selon Eurostat. En France, l’inflation accélère « seulement » à 4,1% contre 3,3% en janvier.La hausse des prix de l’énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier. (Crédits : Reuters)

L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique sous la pression de la hausse des prix de l’énergie, favorisée par les craintes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, relève mercredi une première estimation publiée par Eurostat.

En Allemagne, l’inflation reste élevée, à 5,5% sur un an en février contre 5,1% en janvier. En France, elle accélère à 4,1% (3,3% en janvier) comme en Espagne, à 7,5% (6,2% en janvier), et en Italie 6,2% (5,1% en janvier). Elle s’envole au Luxembourg, à 7,8% (4,6% en janvier), et en Belgique 9,6% (8,5% en janvier). En revanche, son rythme ralentit aux Pays-Bas, à 7,2% (7,6% en janvier).

Plus que jamais la BCE hésite entre le relèvement des taux qui sacrifier la croissance ou ne rien faire en laissant filer l’inflation.

Opep : augmentation modeste de la production

Opep : augmentation modeste de la production

 

Pour profiter des niveaux records des prix du pétrole, les pays de l’OPEP ont décidé une modeste augmentation de la production. Pourtant le baril est déjà à 110 $. Le risque est évidemment de vouloir trop tirer de profits de la production actuelle est de participer à l’écroulement de la croissance mondiale. La guerre en Ukraine risque en effet de faire replonger l’activité économique qui venait tout juste de sortir de la crise sanitaire. Pour preuve les perspectives de croissance ont été révisées à la baisse début d’année. 

La reprise mondiale est en effet moins rapide qu’attendu. Dans une mise à jour de ses prévisions, publiée mardi 25 janvier, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4,4 % en 2022, en baisse de 0,5 point par rapport à ses dernières projections d’octobre 2021, en raison d’un essoufflement des deux grandes économies de la planète, la Chine et les Etats-Unis.

Or cette prévision pourrait bien être divisée par deux. Pour l’Europe prévoyait une hausse de 4 % du PIB, même chiffre pour la France.

 

Si comme c’est probable la croissance ne progresse que de 2 % au lieu de quatre, la demande de pétrole risque de s’affaiblir notoirement et les prix également. Le phénomène devrait se faire sentir dès l’été d’autant que la demande chinoise n’est pas aussi importante qu’attendue.

 

En 2022, la croissance chinoise devrait quasiment baisser de moitié par rapport à 2021, à 4,8 %, soit une chute de 0,8 point par rapport aux dernières prévisions d’octobre du FMI, qui se justifie en invoquant les difficultés du secteur immobilier, la morosité de la demande intérieure et des nombreuses perturbations liées à la stratégie zéro Covid.

Lors de la réunion du cartel et de ses partenaires, la Russie au premier chef, les pays exportateurs ont opté, malgré la flambée des cours du brut, pour une augmentation de leur offre de 400.000 barils par jour en avril, comme ils l’avaient fait en février et mars.

Le rouble numérique ou chimérique ?

Le rouble numérique ou chimérique ?

Le grand stratège Poutine qui politiquement a déjà largement hypothéqué son crédit en Russie,  transformé nombre de pays frères en ennemis, a trouvé encore la martingale en envisageant la création d’un rouble numérique.

L’objectif est bien entendu de contourner des moyens de paiements internationaux contrôlés par les occidentaux. Le problème est que cette proposition ne changera rien à la démonétisation d’un rouble qui va s’écrouler très durablement. Et cette tendance baissière incitera les opérateurs internationaux à demander  à être payés en devises étrangères notamment en dollars et non en monnaie  de singe qui ne cessera de perdre régulièrement de sa valeur.

Le rouble numérique s’inscrit ainsi dans la politique menée par Vladimir Poutine depuis son accession au pouvoir en 1999. Il a notamment promu un Internet 100% russe, le « RuNet », un intranet capable de couper le pays du world wide web, selon le principe de « la grande muraille numérique chinoise », que le Parlement russe a avalisé en mars 2019.

Mais le rouble numérique risque de demeurer à usage aussi uniquement interne. D’ailleurs nombres de Russes ont bien davantage confiance dans les monnaies étrangères que dans le rouble. Pour preuve,  la Russie est le quatrième pays détenteur de cryptes menées dans le monde respectivement 4ème et 18ème sur l’adoption des cryptomonnaies dans le monde, selon Chainanalysis..

Sommet européen pour un « Nouvel ordre économique » de l’UE !

Sommet européen pour un « Nouvel ordre économique » de l’UE !

 

Période électorale sans doute, Macron dans sa dernière allocution n’a pu s’empêcher de satisfaire à l’enflure des mots en annonçant un sommet européen informel sur un nouvel ordre économique  qui se tiendra les 10 et 11 mars à Versailles.

Notons D’abord que cette réunion aura un caractère informel, c’est-à-dire qu’il ne pourra engager formellement les institutions européennes. Cela d’autant plus que cette rencontre n’était pas prévue au calendrier sur ce sujet. Cette rencontre n’aura sans doute pas pour objet d’envisager un nouveau modèle économique mais plus modestement de prévoir un plan d’ajustement en particulier dans le domaine énergétique suite à la guerre en Ukraine par la Russie. Au-delà des aspects énergétiques , Macron en profitera pour enfoncer le clou du concept d’une vraie défense européenne qui institutionnellement n’existe pas.

« L’Europe  doit investir davantage pour moins dépendre des autres continents et pouvoir décider pour elle-même, en d’autres termes devenir une puissance plus indépendante, plus souveraine », a déclaré Emmanuel Macron.

« Puissance de paix, nous ne pouvons pas dépendre des autres pour nous défendre, que ce soit sur terre, sur mer, sous la mer, dans les airs, dans l’espace ou le cyberespace (…). Notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape », a-t-il ajouté.

 

« Nous ne pouvons plus dépendre des autres, et notamment du gaz russe, pour nous déplacer, nous chauffer, faire fonctionner nos usines. Voilà pourquoi, après avoir décidé, pour la France, le développement des énergies renouvelables et la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, je défendrai une stratégie d’indépendance énergétique européenne », a poursuivi le président français.

Le discours de portée européenne mais qui traduit aussi des préoccupations internes s’inscrivant dans la campagne électorale.

Ukraine : L’Onu condamne la Russie presque unanimement

Ukraine : L’Onu condamne la Russie presque unanimement

 

Seuls 4 pays marginaux à la botte  de la Russie n’ont pas voté la condamnation de la Russie à l’ONU (Russie évidemment, Biélorussie, Corée du Nord, Érythrée et Syrie). Même la Chine s’est abstenue manifestant ainsi implicitement son désaccord avec la guerre en Ukraine. La Chine qui a d’ailleurs demandée que la guerre soit reportée après les JO en cours !. » Le vote a été approuvé massivement par 141 pays, 5 s’y opposant, et 35 s’abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte l’organisation.

Initié par l’Union européenne en coordination avec l’Ukraine, le texte, qui bénéficiait d’une centaine de co-parrainages, « déplore » également « dans les termes les plus vifs l’agression de la Russie contre l’Ukraine » et affirme « son attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale » de ce pays, y compris de « ses eaux territoriales ».

Economie, politique, société: les plus lus (3 mars 2022- 6 h00)

Economie, politique, société: les plus lus  (3 mars  2022-  6 h00)

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

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