Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne !
Le moins que l’on puisse dire est que le bilan sécurité de Macron constitue une véritable catastrophe aussi bien concernant la grande criminalité, l’islamisme radical , la drogue dans les banlieues ou encore les violences dans certaines régions.
Ces déclarations sont assez surréalistes et irresponsables, il n’en reste pas moins vrai qu’elles sont aussi d’une certaine manière le produit d’un centralisme étatique qui n’a jamais été en capacité d’accorder des responsabilités réelles aux régions et autres structures qui ne servent qu’à créer des postes d’élus dans les territoires.
Le front de libération de la Bretagne veut s’inspirer de la Corse pour faire valoir ses revendications. Leurs revendications se présentent à la suite des récents évènements en Corse. Jugeant que le gouvernement ne prête attention «qu’à la suite d’actions violentes», ils menacent de s’engager à leur tour dans une lutte armée, qu’ils considèrent comme «un complément à la lutte politique». Si les référendums n’ont pas été réalisés d’ici le 31 décembre 2022, ils garantissent que l’Armée révolutionnaire bretonne «passera à l’action». Ces derniers mois, des militants du FLB ont manifesté, aux côtés de centaines de personnes, pour obtenir gain de cause. Le dernier rassemblement en date est celui de février, où le «plus grand drapeau breton du monde» a été dressé.
Historique de violences
En 2021, le Front de Libération de la Bretagne avait revendiqué une série «d’attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique». Dans un courriel, ils détaillent une quinzaine de lieux concernés, associés à des dates. Pour certaines des localisations, il s’agit, d’après France Bleu, d’incendies de maisons secondaires -dont on ignore s’ils étaient volontaires.
Depuis leur création dans les années 1960, les groupes FLB et ARB ont usé massivement de la violence. Des centaines d’attentats matériels ont été commis, dont des dizaines à la bombe, entre vague d’arrestations et reformations des groupes. Les plus célèbres d’entre eux restent l’endommagement d’une aile du château de Versailles, l’attaque de la cité judiciaire de Rennes, de la mairie de Belfort, ou encore d’un engin d’aviation. Néanmoins, les groupes activistes de la région ne semblaient plus user de tels procédés depuis l’attentat du MacDonald de Quévert où une jeune femme avait perdu la vie en avril 2000.
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