Présidentielle 2022 : l’absence de débat fragilise la démocratie.
Il est fortement probable que le futur président de la république sera mal élu. Plusieurs facteurs explicatifs. D’abord l’absence réelle de campagne électorale. Le président surfe en effet sur l’effet drapeau et évite de se confronter à ses concurrents. Par ailleurs la situation géostratégique en Ukraine écrase tous les autres sujets notamment intérieurs. Il y a aussi le taux de participation qui risque de mettre en cause la légitimité du président.
Si l’on ajoute les abstentionnistes et les non-inscrits on pourrait dépasser 50 % d’abstention. Le président pourrait alors ne représenter que 25 % du corps électoral au premier tour. De quoi nourrir éventuellement un troisième social si comme prévu la conjoncture se dégrade pour les ménages, les salariés et retraités. Sénat. Deux jours après l’interview de Gérard Larcher au Figaro , où il stipulait notamment que «s’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», Valérie Pécresse nourrit la critique d’une période électorale atone et poussive dans laquelle le président-candidat ne prendrait pas suffisamment sa part. Dans un entretien au Parisien , la leader de la droite «souhaite qu’on puisse tirer un vrai bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron.»
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