Négociation Ukraine: Des avancées ?
De part et d’autre, on se féliciterait des les avancées des négociations entre l’Ukraine et la Russie. Reste que parallèlement les forces russes ne cessent de progresser à tel point qu’elles encerclent maintenant nombre de villes et s’apprêtent sans dout eà un bombardement massif à l’image de ce qui a été fait par exemple en Syrie.
On peut difficilement faire confiance à Poutine qui pratique l’art de l’intoxication en permanence et jouent y compris avec certains chefs d’État occidentaux un peu naïfs.
Certains observateurs considèrent que la forte croissance des violences des combats prévisibles cette semaine préfigure peut-être un espoir de règlement de paix.
Le seul problème c’est que personne ne connaît les intentions de Poutine, enfermé dans sa folie de dictateur, bunker isolé et peut-être même malade. En tout cas , un malade mental qui veut reconstituer la Grande Russie après l’avoir pillé au profit des oligarques et avoir détruit sa puissance économique.
Les négociateurs de l’Ukraine et de la Russie ont cependant livré dimanche leurs commentaires les plus optimistes à ce jour quant à l’évolution des pourparlers entre leurs deux pays, évoquant la possibilité de parvenir à des résultats positifs d’ici quelques jours. Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine se tiendra lundi. Pour l’heure, la situation sur le terrain se durcit. Le Comité international de la Croix-Rouge a mis en garde dimanche contre « un scénario du pire » dans Marioupol, ville assiégée du sud-est de l’Ukraine, si les belligérants « n’arrivent pas d’urgence à un accord humanitaire ».
Un négociateur russe, Léonid Sloutski, un député faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus, a lui estimé dimanche que, dans l’ensemble, les pourparlers progressaient.
« Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs », a déclaré Léonid Sloutski,
« Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer », a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes.
De son côté, Wendy Sherman, secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, a déclaré que la Russie manifestait des signes d’une volonté de s’engager dans des discussions constructives pour trouver une issue au conflit déclenché par son offensive militaire en Ukraine, lancée le 24 février. Ces différentes déclarations contrastent avec les propos tenus dimanche par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, selon lequel les discussions sur un cessez-le-feu « n’avancent pas ».
L’Ukraine se dit prête à négocier mais pas à capituler ni à accepter des ultimatums de la part de la Russie.
« Nous ne céderons rien par principe sur aucune position. La Russie comprend cela désormais. La Russie commence déjà à discuter de manière constructive », a dit Mikhaïlo Podoliak dans une vidéo diffusée en ligne.
« Je pense que nous parviendrons à des résultats littéralement d’ici quelques jours », a-t-il ajouté.
Aucun des deux négociateurs, dont les déclarations ont été diffusées quasi simultanément, n’a fourni d’indications sur l’étendue d’un éventuel accord.
Dans un message sur Twitter, Mikhaïlo Podoliak a déclaré que la Russie écoutait attentivement les propositions ukrainiennes. « Nos exigences sont la fin de la guerre et le retrait des troupes (russes) (…) Il y a un dialogue », a-t-il écrit. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré lundi que la Russie était prête à mettre fin à ses opérations militaires « à la seconde » si l’Ukraine respectait un ensemble de conditions.
Moscou réclame notamment que l’Ukraine reconnaisse la Crimée comme un territoire russe et les républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk comme des Etats indépendants.
Le président ukrainien Volodimir Zelenski a déclaré la semaine dernière sur ABC que son pays était prêt à rechercher un compromis sur ces territoires, sans toutefois capituler.
0 Réponses à “Négociation Ukraine: Des avancées ?”