La candidature de l’Ukraine à union européenne: Aux calendes grecques !
Les chefs d’État réunis à Versailles doivent notamment examiner les demandes de candidature (Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie) à l’Union européenne dont celle de l’Ukraine.
Il paraît peu vraisemblable que les Européens parviennent à se mettre d’accord non seulement sur une décision d’adhésion mais même sur un calendrier. Les Européens pourraient cacher leur division avec une vague promesse le moment venu, en clair au moins dans 10 ans, d’un élargissement Ukraine incluse.
La question n’est pas seulement économique ou technique, elle est aussi géopolitique et met en jeu la nature que chaque État entretient avec Moscou non seulement actuellement mais aussi pour le futur. Bref, pour un moment encore l’Europe sera à la traîne des États-Unis pour définir sa politique étrangère
Un groupe de huit pays - menés par la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie - soutient la démarche de Kiev et souhaite aller vite. D’autres freinent, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, mais aussi la France. «Aujourd’hui, il n’est pas question d’adhésion», souligne l’Élysée, pointant que la priorité sera d’aider ces pays après la guerre. Et pour les rapprocher de l’Union, circule l’idée de créer un nouveau statut de partenaire privilégié. Le processus d’adhésion est de toute façon très long.
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