La CFDT veut une reconnaissance pour travailleuses essentielles
Sur une estrade au centre de la très symbolique place du Panthéon, où sont enterrés surtout de grands hommes, Laurent Berger a souhaité «braquer le projecteur» sur les travailleuses qui occupent trop souvent des métiers déconsidérés et sont «invisibles », selon le nouveau terme consacré. «Écoutez les travailleuses, leurs revendications salariales, leurs aspirations (…) sinon vous trouverez la CFDT sur votre chemin», a scandé son secrétaire général avant de lancer un opportun «Aux travailleuses essentielles, la France reconnaissante».
Baptisé «Lumière sur les essentielles », ce rassemblement était une réédition, plus ciblée, de celui du 3 février qui se voulait un soutien à l’ensemble des travailleurs de la «deuxième ligne». Un peu plus confidentielle aussi avec quelques centaines de militants seulement… Émaillée de témoignages de salariées des laboratoires, des entreprises de l’agroalimentaire, de l’hôtellerie, d’éducatrices ou encore d’aides à domicile, la manifestation, rythmée par une playlist d’artistes classées féministes, visait à montrer que la reconnaissance pécuniaire, bien qu’essentielle, n’est pas suffisante. «Ce que nous voulons, ce sont de meilleures conditions de travail, l’évolution de nos parcours professionnels pour que nos métiers deviennent attractifs», expliquaient plusieurs militantes encouragées par Laurent Berger pour qui le 8 mars serait désormais… tous les jours.
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