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Archive mensuelle de février 2022

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Quelle stratégie face à Poutine ?

Quelle stratégie  face à Poutine  ?

L’attaque de grande ampleur que la Russie vient de lancer sur l’Ukraine place l’Union européenne devant ses responsabilités. Par Sylvain Kahn, Sciences Po.

 

Alors que la guerre frappe le continent européen, il est bon d’avoir les idées claires.

Dans le récit construit depuis deux mois par Vladimir Poutine pour justifier son agression militaire, le pays « Ukraine », création artificielle, serait en vérité un morceau de la Russie qui en aurait été indûment détaché.

Si tel est le cas, pourquoi l’administration Poutine, si sûre de son bon droit, n’a-t-elle pas saisi la Cour internationale de justice ? Ce tribunal onusien en charge de juger les litiges de souveraineté et les revendications territoriales internationales tourne pourtant à plein régime. Or Moscou n’a jamais réclamé justice ni porté plainte. Depuis 2014, l’État russe ne fait que passer en force.

Depuis huit ans, la Russie démembre son voisin ukrainien. Elle avait déjà annexé par la force la Crimée et soustrait de fait, par la guerre hybride (recours à la compagnie militaire privée Wagner, plus de 10 000 morts et de 50 000 déplacés), une partie du Donbass à la souveraineté de l’État ukrainien. Et les événements se sont accélérés ces derniers jours.

Le 22 février, Vladimir Poutine a reconnu officiellement l’indépendance des deux républiques sécessionnistes du Donbass – la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk -, précisant que cette reconnaissance portait sur les frontières « telles que définies dans les Constitutions adoptées par ces Républiques ». Or ces « constitutions » affirment que le territoire de chacune des Républiques autoproclamées s’étend non seulement sur les zones effectivement contrôlées par les séparatistes, mais aussi sur le reste des régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk, qui restaient jusqu’ici sous contrôle de Kiev…

Dès lors, une attaque visant à récupérer la totalité de ces régions semblait inévitable. La question était de savoir si les Russes n’attaqueraient « que » ces zones des régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk, ou bien s’ils iraient plus loin.

On vient d’avoir la réponse.

Le 24 février, l’armée russe a commencé à envahir et bombarder l’ensemble de l’Ukraine. Ce choix de la violence est injustifiable. Tout compromis diplomatique avec cette politique au nom d’un prétendu « réalisme » serait une compromission.

Depuis la révolution démocratique dite « Orange » en 2004, Poutine ne parvient pas à installer durablement un gouvernement pro-russe et opposé à l’UE en Ukraine, ni à la vassaliser comme il a réussi à le faire pour la Biélorussie. À défaut, il démembre ce pays de 44 millions d’habitants grand comme la France et le met sous pression pour nuire à son économie et à sa démocratie récente.

Il reste que, dans les faits, le narratif de Poutine se retourne contre lui-même. Si, comme il le prétend, le peuple ukrainien fait partie du peuple russe, alors la démocratisation de la société et du régime politique ukrainiens depuis près de 20 ans démontre que l’autocratisme et la « démocrature » qui caractérisent la Russie depuis 1999 ne sont ni une nécessité, ni un bienfait, ni une singularité civilisationnelle.

L’un comme l’autre sont une construction imposée en Russie par l’administration Poutine, son appareil coercitif et ses oligarques. Ce régime politique organise non seulement la concentration du pouvoir, mais aussi celle des richesses. La militarisation de la société y a pour fonction d’attacher idéologiquement, culturellement et matériellement une partie croissante de la société à ce nouvel ordre.

L’État poutinien a modernisé l’armée russe. Il en a fait un pilier de la société. Il en a ajusté l’efficacité destructrice dans le laboratoire grandeur nature de sa guerre en Syrie en 2015. En 2022, Poutine peut sans contestation ni délibération encercler militairement l’Ukraine en mobilisant 150 000 hommes sur un total de 1 million de soldats bien équipés, bien formés et bien payés. Puis l’envahir sans coup férir. Comme l’expliquent Isabelle Mandraud et Julien Théron, « la violence est constitutive de la présidence de Vladimir Poutine ».

L’histoire de la Russie qu’écrit Poutine est à rebours de l’évolution qu’a choisie la société ukrainienne. C’est pourquoi la majorité des Ukrainiens aspire à un resserrement des liens de tous ordres entre leur pays et l’Union européenne voire à une adhésion à celle-ci.

Cette européanisation est insupportable aux yeux de Poutine. L’UE représente une alternative bien solide et bien réelle à son modèle d’un monde violent qui méprise le droit, le pluralisme, la société civile et l’individu. Cette histoire de violence nous concerne très concrètement : l’UE partage 2 257 km de frontières avec la Russie et abrite au cœur de son territoire l’enclave de Kaliningrad sur la Baltique, équipée de missiles russes de courte portée de type SS-26.

Cette réalité n’a pas empêché des analyses affirmant que les Européens auraient manqué de sagesse et de réalisme en n’imposant pas aux Ukrainiens un statut de pays neutre sans vocation à entrer dans l’UE (actualisation du concept old school de « finlandisation » des temps révolus de guerre froide).

Finlandiser l’Ukraine, ç’aurait pourtant été décider du sort des Ukrainiens à leur place – ce qu’on reproche à Poutine de faire – tout en aidant ce dernier à atteindre et à légitimer ses objectifs de vassalisation de l’Ukraine. En soutenant l’Ukraine et en sanctionnant les dirigeants russes, les Européens ne dissuadent certes pas Poutine de déclencher la guerre. Mais ils sont, aux yeux du monde, fidèles au récit qu’ils font d’eux-mêmes, sans illusions et sans faiblesse.

Une puissance militaire et atomique membre du Conseil de sécurité, frontalière de l’UE et de l’OTAN, est en train d’envahir un pays ami et associé. Que faire ? Comment ramener l’État russe à la raison ? Comment soutenir le peuple ukrainien et son pays sans tomber dans un conflit généralisé et atroce dans toute l’Europe ? En 2022, pour agir, c’est à cette question qu’il nous revient collectivement, à nous les Européens, de trouver une réponse.

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Par Sylvain Kahn, Professeur agrégé d’histoire, docteur en géographie, Centre d’histoire de Sciences Po, Sciences Po.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Guérir la France de la maladie normative

Guérir la France de la maladie normative

Pour Marc Mossé ,est président de l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE)  président de l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE), il est nécessaire de réinventer la fabrique du droit en associant davantage les citoyens et les entreprises ( dans l’Opinion)

Le besoin de droit souffle sur notre société fragmentée dont une partie se trouve en état de défiance vis-à-vis des institutions. L’Etat de droit est sous attaque. La tentation illibérale se manifeste chez nous au point que certains professent, en 2022, la « pétainisation des esprits ». Reprenons conscience que la démocratie mérite une vigilance de tous les instants et que la préservation de l’Etat de droit exige plus que le confort émollient de l’indifférence. Face à cette crise systémique, le droit est un outil clef pour rebâtir un cadre apaisé et de confiance, avec les juristes pour architectes.

 

Prenons trois exemples de l’urgence d’agir.

D’abord, il importe de rappeler qu’il n’y a pas d’Etat de droit fort sans service public de la justice fort. La mobilisation inédite des magistrats et greffiers, soutenue par les juristes d’entreprise et les avocats le dit : les moyens du service public de la justice doivent être relevés au moins au même niveau que ceux des grandes démocraties. En parallèle, au nom de l’indépendance de la justice, il convient qu’aboutisse la révision constitutionnelle sur la nomination des procureurs. Une justice de qualité participe de la force du droit dans l’esprit des citoyens ; c’est aussi un critère de compétitivité économique. Parallèlement, il convient de donner une priorité à la qualité du droit passant par sa simplification car l’engorgement des juridictions trouve aussi sa source dans une réglementation bavarde et complexe. Puisque les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires, il est temps d’en finir avec l’insécurité juridique née de l’obésité normative.

Osons réinventer la fabrique du droit en associant davantage les citoyens et les entreprises à son élaboration. Déjà de plus en plus d’acteurs privés créent des règles contribuant à l’intérêt général ; le contrat, le droit souple, les programmes de conformité, le droit à l’expérimentation sont autant d’outils pertinents pour une régulation efficace, agile et décentralisée adossée à un droit source puissant.

«Rapports sociaux, économiques et géopolitiques sont traversés de tensions inédites décuplées par l’affaiblissement des médiations anciennes »

Ensuite, il y a les attaques contre l’Europe avec le principe de primauté pour cible. Alors que la Cour de Justice de l’UE vient de valider le mécanisme de conditionnalité liant le versement des fonds européens au respect de l’Etat de droit, certains candidats prônent un retour en arrière par la modification de l’article 55 de la Constitution prévoyant que la loi ordinaire puisse remettre en cause chaque acte de l’Union européenne. Ce serait, ni plus ni moins, un « Frexit ». Une promesse de désordre et de tensions dont les citoyens et les entreprises pâtiraient chaque jour. Au-delà de l’adieu au marché intérieur, ce serait le renoncement à une Europe puissante et souveraine capable de répondre aux enjeux immenses qui se dressent devant nous.

Enfin, il y a ce devoir de répondre aux défis des bouleversements à l’œuvre en imaginant les droits des générations futures. D’une part, la révolution industrielle numérique pose des questions vertigineuses telles celles liées au développement de l’intelligence artificielle ou aux cybermenaces. Nous voyons se dessiner de formidables opportunités d’émancipation individuelle et collective. En même temps, s’exacerbent les ressentiments de ceux qui sentent leur destin s’abîmer, s’angoissant de ne pas avoir de place dans ce « meilleur des mondes ». Ce tech-paradoxe nourrit les récits contre-révolutionnaires.

Rapports sociaux, économiques et géopolitiques sont traversés de tensions inédites décuplées par l’affaiblissement des médiations anciennes. D’autre part, le changement climatique nous confronte à l’impensé de notre finitude et oblige à ne plus tergiverser. Face au risque d’une croissance technicienne dirigeant seule le politique, le droit est un outil déterminant pour penser les nouvelles régulations favorisant un progrès responsable. Le droit peut aider à maîtriser la technique et la mettre au service de nos valeurs humanistes ; écartant ainsi la crainte d’une obsolescence de l’Homme. Faciliter les innovations durables suppose de définir un ordre juridique qui assure cohérence et créativité, rigueur et fluidité, démocratie représentative consolidée et implication des citoyens et des parties prenantes. Le droit, force créatrice et inclusive, peut contribuer efficacement à recréer une société de confiance.

Marc Mossé est président de l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE) et directeur des Affaires Juridiques et des Affaires publiques de Microsoft

Ukraine: : l’armée française pas prête !

 

Ukraine: : l’armée française pas prête !

Au moment où le conflit en Ukraine s’étend sans qu’on puisse prédire exactement quelles seront les conséquences territoriales en Europe, il est plus que temps de s’interroger sur la capacité de l’armée française à faire face à un éventuel danger du type de celui qu’affronte l’Ukraine. La réponse est claire l’armée française n’est pas prête. C’est un rapport parlementaire récent qui l’affirme , les forces armées françaises, pourtant supérieures à celles des autres pays européens, n’auraient pas les moyens de soutenir dans la durée une guerre conventionnelle de haute intensité, comme celle en cours en Ukraine.

En cause, il y a une in suffisance de financement de la politique de défense depuis des années mais sans doute aussi des erreurs stratégiques. De ce point de vue on a sans doute trop laisser les militaires décider de nos orientations. Le tout technologique a montré ses limites car les guerres récentes se livrent aussi sur le terrain. On aura sans doute d’ailleurs l’occasion de vérifier que l’enjeu de la guerre d’Ukraine concernera surtout la guérilla urbaine notamment dans la capitale .

Autre élément d’appréciation , la reculade honteuse de la force barkhane au Mali où la France n’est capable d’aligner que 5000 militaires dans un territoire grand comme l’Europe. La question est donc à la fois quantitative et qualitative. Elle mérite pour le moins un  débat élargi. Pour preuve les différents experts, les militaires qui défilent sur des chaînes de télévision ne sont guère éclairant sur les scénarios d’avenir en Ukraine et sur les conséquences en matière de défense pour la France et l’Europe. Ces insuffisances ont été en partie relevée dans un rapport parlementaire. Après avoir procédé à plus de 50 auditions en commissions, les députés Jean-Louis Thiériot (LR) et Patricia Mirallès (LREM) ont dressé le 17 février un tableau des forces – et des nombreuses faiblesses -, de l’armée française en cas de guerre conventionnelle de grande ampleur, comme celle en cours en Ukraine .

La conclusion est plutôt préoccupante. « La France et ses voisins européens font face ensemble à un risque de déclassement stratégique », estiment les deux rapporteurs, tout en soulignant « les solides atouts » dont dispose notre pays. Pour éviter cela, un gros effort supplémentaire, de 40 à 60 milliards d’euros sur 12 ans serait nécessaire, estime les députés, sachant que le budget des armées en 2022 est déjà de 41 milliards d’euros.

Covid France 26 février 2022 : baisse avec 58 138 nouveaux cas encore 24 heures

Covid France 26 février 2022 : baisse avec 58 138 nouveaux cas encore 24 heures

 

vendredi 25 février 2022 , baisse avec 58 138 nouveaux cas encore 24 heures

On recense ce vendredi 25 février 2022 137.958 morts au total, +188 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.121 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 109.837 (+188 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,57 le taux d’incidence à 719,21 et la tension hospitalière à 50,3 %. Le taux de positivité est à 18,7 %.

La France compte actuellement 25.484 (-634) personnes hospitalisées et 2.546 (-110) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 5.110 (-116) hospitalisées, 538 (-19) en réanimation et +28 décès en 24h
  • Grand Est : 2.134 (-30) hospitalisés, 220 (-11) en réanimation et +20 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.255 (-78) hospitalisés, 215 (-16) en réanimation et +17 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.922 (-57) hospitalisés, 279 (-9) en réanimation et +23 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.724 (-63) hospitalisé, 306 (-12) en réanimation et +21 décès en 24h
  • Bretagne: 1.028 (-23) hospitalisés, 72 (+2) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Normandie : 1.400 (-43) hospitalisés, 99 (-3) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.944 (+5) hospitalisés, 184 (-9) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 802 (-46) hospitalisés, 70 (-8) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Occitanie: 2.258 (-54) hospitalisés, , 249 (-12) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 921 (-33) hospitalisés, 86 (-3) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 1.061 (-72) hospitalisés, 103 (-8) en réanimation et +10 décès en 24h

 

Economie, politique, société: les plus lus (25 février 2021- 7h00)

Economie, politique, société: les plus lus  (25 février 2021-  7h00)

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Ukraine : la nouvelle Tchétchénie ?

 

L’expert Michel Goya fait l’hypothèse que Ukraine pourrait devenir la nouvelle Tchétchénie pour la Russie (sur LCI)

Combien de temps va-t-il falloir à l’armée russe pour conquérir toute l’Ukraine ? C’est un pays plus grand que la France, 600.000 kilomètres carrés…

Michel Goya : L’armée russe n’a pas forcément besoin de conquérir toute l’Ukraine. Elle peut s’emparer de Kiev, des villes principales, elle peut, c’est son objectif premier, « libérer » selon ses termes le Donbass, le sud du pays. Et ça, ça peut durer quelques semaines. Si on prend comme référence les combats qu’il y a déjà eus en 2015, qui étaient déjà très violents, dans le Donbass, on peut établir qu’en trois semaines, un mois, l’armée russe pourrait avoir atteint tous ses objectifs.

Depuis 2014 et le changement de régime en Ukraine, les États-Unis, notamment, ont donné beaucoup d’argent pour reconstruire une armée ukrainienne. Que vaut-elle aujourd’hui ?

C’est une armée faible, même sur le papier. Il y a beaucoup de volume, mais en réalité, c’est une armée qui n’a pas réussi à se moderniser, à se restructurer, se professionnaliser. En termes de chiffres, l’unité de compte, c’est un peu le bataillon mécanisé, blindé.  Les Russes en ont déployé 120 modernes qu’ils savent très bien utiliser. Si les Ukrainiens arrivent à en déployer une quarantaine, ce sera un grand maximum, sachant que les Russes dominent tous les espaces vides, l’espace aérien, la mer, le cyberespace et l’espace tout court. Donc, ils ont une maîtrise de l’ensemble du champ d’opération et ils ont des colonnes blindées avec une puissante artillerie, des lance-roquettes multiples qui frappent à des dizaines de kilomètres, guidés par drones. Et ces colonnes blindées sont lancées sur les différents axes et différentes routes, visiblement en direction de Kiev et visiblement aussi à partir des républiques autoproclamées, et peut être également en direction de Kharkov.

Tenir ce pays pendant des mois ou des semaines, est-ce que c’est envisageable ? On a vu l’exemple de l’Afghanistan, très compliqué pour les États-Unis et pour l’Union soviétique il y a une trentaine d’années. Qu’est-ce qu’il faudrait à la Russie pour le faire, et peut-elle le faire ? 

Elle peut le faire. Tout dépend en réalité de la résistance qui pourrait surgir éventuellement dans la population. La Russie a annexé la Crimée, il n’y a pas de guérilla là-bas, mais si son objet, c’est de contrôler l’ensemble de l’Ukraine, oui, il peut se développer des mouvements de guérilla et dans ce cas-là, cela peut être très compliqué et cela peut être surtout extrêmement violent. Et on peut se retrouver avec une situation proche de celle de la Tchétchénie.

Russie : Une armée forte mais un pays faible

Russie : Une armée forte mais un pays faible 

Comme dans la plupart des dictatures, la Russie se caractérise par une armée forte mais par niveau de vie faible( par exemple un salaire médian de leurs de 500 €). Bref, presque un pays sous-développé. En cause le recul économique et technologique et le pillage des richesses par les oligarques.Si l’on se réfère aux données du fonds monétaire international, la Russie, économiquement demeure un pays faible. Elle n’arrive en effet qu’en 50e position dans le classement du PIB( richesse nationale) par habitant. (En valeur absolue la Russie ne se situe même pas dans les 10 premiers).

 

Données du Fonds monétaire international, 2017

Rang

Pays ou territoire

PIB par habitant (en dollars internationaux)

1  Qatar 124 927
2  Macao 114 430
3  Luxembourg 109 192
4  Singapour 90 531
5  Brunei 76 743
6  Irlande 72 632
7  Norvège 70 590
8  Koweït 69 669
9  Émirats arabes unis 68 245
10  Suisse 61 360
11  Hong Kong 61 016
12  Saint-Marin 60 359
13  États-Unis 59 495
14  Arabie saoudite 55 263
15  Pays-Bas 53 582
16  Islande 52 150
17  Bahreïn 51 846
18  Suède 51 264
19  Allemagne 50 206
20  Australie 49 882
21  Taïwan 49 827
22  Danemark 49 613
23  Autriche 49 247
24  Canada 48 141
25  Belgique 46 301
26  Oman 45 464
27  Finlande 44 050
28  Royaume-Uni 43 620
29  France 43 551
30  Japon 42 659
31  Malte 42 532
-  Union européenne 40 8912
32  Corée du Sud 39 387
33  Nouvelle-Zélande 38 502
34  Espagne 38 171
35  Italie 37 970
36  Porto Rico 37 895
37  Chypre 36 557
38  Israël 36 250
39  République tchèque 35 223
40  Guinée équatoriale 34 865
41  Slovénie 34 064
42  Slovaquie 32 895
43  Lituanie 31 935
44  Estonie 31 473
45  Trinité-et-Tobago 31 154
46  Portugal 30 258
47  Pologne 29 251
48  Hongrie 28 910
49  Malaisie 28 871
50  Russie 28 712

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Automobile : L’Allemagne remet en cause le tout électrique prévu en 2035

Automobile : L’Allemagne remet en cause le tout électrique prévu en 2035

 

 

D’une certaine manière , l’Allemagne rejoint les positions de la France qui ne souhaitait pas tout mettre sur le véhicule électrique d’ici 2035 et comptait  aussi sur les tractions hybrides.

Cette position de l’Allemagne peut sembler curieuse d’autant que le gouvernement comporte des écologistes mais elle découle du fait que l’Allemagne éprouve des difficultés avec sa stratégie énergétique notamment maintenant menacée par la crise avec l’Ukraine. (Notons que les écolos français d’Europe écologie les Verts veulent interdire les moteurs thermiques d’ici huit ans !).

En fait l’Allemagne, comme d’habitude, est soucieuse de l’intérêt de sa puissante industrie automobile qui n’est pas prête à muter totalement dans électrique.

Le ministre allemand des Transports a indiqué qu’il fallait promouvoir les carburants de synthèse et les moteurs hybrides. Contre toute attente, c’est un gouvernement de coalition avec les Verts en son sein qui pourrait démanteler l’initiative bruxelloise d’interdire la vente de tous les moteurs en 2035, et qui avait été défendu par Angela Merkel. Berlin rejoint ainsi la position française.

« Nous voulons que les moteurs à combustion restent une option, s’ils fonctionnent exclusivement avec des carburants synthétiques », a déclaré Volker Wissing à des journalistes, en marge d’un sommet des ministres européens des transports réunis au Bourget dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.

Politique- Macron : après la retraite de Russie, la retraite du Mali

Politique-Macron : après la retraite de Russie, la retraite du Mali

 

 

 

On ne peut sans doute pas reprocher à Macron d’avoir tenté de rapprocher les points de vue en Ukraine mais force est de  constater qu’il a complètement échoué. Par compte il est fortement critiquable pour avoir instrumentalisé son interversion en déclarant qu’il avait obtenu une rencontre entre Biden et Poutine. Les faits tragiques ont démenti cette réalité. En la circonstance, Macron s’est servi de la conjoncture internationale pour valoriser sa candidature à la présidentielle.

 

Il est évident que Poutine considère Macron comme quantité négligeable. Son partenaire est essentiellement Biden. Pour lui , l’Europe ne compte pas diplomatiquement et encore moins militairement. Quant à la France, comme d’habitude elle parle dans tous les sens mais agit peut.

 

Le second échec militaire et diplomatique est encore davantage imputable à Macron au Mali. En effet la force Barkhane est contrainte de se replier sur l’insistance de la junte désormais manipulée par la Russie et la Chine.

 

La situation était pourtant prévisible depuis longtemps dans la mesure où les moyens donnés à l’opération Barkhane  étaient particulièrement sous-estimés. Comment en effet maintenir l’ordre avec 5000 militaires dans un espace aussi grand que celui de l’Europe. Au bas mot, il aurait fallu 50 000 militaires. Un chiffre impossible à atteindre depuis la professionnalisation de l’armée qui compte uniquement sur les technologies.

 

En outre la stratégie de Barkhane n’a pas suffisamment intégré la nécessité du codéveloppement pour rétablir un minimum de progrès économique et de fonctions étatiques.

 

Bref le bilan international de Macron est assez médiocre. Certes il parle, il parle mais la profusion de ses discours ne renforce pas sa crédibilité au plan international.

Politique- Conseil constitutionnel : la nomination de copains

Politique- Conseil constitutionnel : la nomination de copains

 

Deux nominations récentes au conseil constitutionnel ont défrayé la chronique. Celle de Jacqueline Gouraud l’ancienne ministre qui n’est pas spécialement une spécialiste du droit constitutionnel mais qui évidemment est très proche de Macron. L’autre nomination, plus scandaleuse est celle  de la candidate proposée par Richard Ferrand, Véronique Malbec ex-procureure générale de Rennes, elle fut la responsable hiérarchique du procureur qui a classé sans suite en octobre 2017 l’affaire des Mutuelles de Bretagne dans laquelle Richard Ferrand était mis en cause. Une affaire qui a permis à la compagne de Ferrand de faire un petit bénéfice de 6 à 700 000 € et sans débourser un sou . Bref une sorte de renvoi d’ascenseur qui a été dénoncé par l’opposition. L’intéressée qui va pantoufler au conseil constitutionnel se défend:

« Un procureur général doit être tenu informé des affaires sensibles de son ressort pour assurer une remontée d’informations » mais « un procureur général ne peut jamais donner d’ordre à un procureur de classer une affaire », a-t-elle détaillé. « Il peut seulement donner des instructions de poursuite ».

Mais l’insoumis Ugo Bernalicis lui a lancé: « Mme Malbec, vous auriez dû refuser la proposition qui vous a été faite ». « On est tous interrogatifs, même si c’est à tort », a abondé le communiste Stéphane Peu, estimant que cette entrée au Conseil constitutionnel risquait de « jeter un peu plus d’opprobre » sur l’institution et « d’aggraver la crise démocratique ».

La socialiste Cécile Untermaier a souligné qu’avec ses collègues, elle n’était pas inquiète de la « compétence » de Véronique Malbec pour devenir une Sage, mais qu’il s’agissait de « lever tous les doutes » sur le dossier des Mutuelles de Bretagne. Notons que nombre d’affaires concernant le pouvoir actuel ont été enterré en particulier le délicat et pourtant stratégique dossier du financement de la campagne de Macron.

Manifestations en Russie contre la Guerre en Ukraine : 1 700 manifestants arrêtés

Manifestations en Russie contre la Guerre en Ukraine : 1 700 manifestants  arrêtés

Guerre en Ukraine mais aussi répression en leur Russie suite à des manifestations contre l’invasion décrétée par Poutine. Près de 1 700 personnes ont été arrêtées jeudi 24 février par la police russe à l’occasion de manifestations contre la guerre en Ukraine dans plusieurs villes du pays, selon l’ONG spécialisée OVD-Info. Selon cette organisation, des manifestants ont été interpellées dans 42 villes, dont plus de la moitié à Moscou, où l’AFP a assisté à des centaines d’arrestations sur la place Pouchkine, dans le centre.

 

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

 

Plusieurs pays européens se sont pour l’instant opposé à la coupure du réseau interbancaire international Swift qui permet notamment le financement des échanges commerciaux. Cette arme très dissuasive est mise en réserve en attendant les réactions de Poutine suite aux sanctions de l’union européenne, de la Grande-Bretagne, et des États-Unis notamment.

De la même manière pour l’instant il n’est pas touché à la fortune de Poutine lui-même dont une partie est évidemment placée hors de Russie comme pour la plupart des dictateurs. Swift  coupé ,  porterait un coup très dur à l’économie russe, reste « une option » pour Joe Biden, qui a souligné qu’ »actuellement cela n’était pas (une) position » partagée par les Européens. Selon lui,  les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient « autant d’impact voire plus d’impact » que cette option réclamée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un diplomate européen cité par l’AFP, plusieurs Etats membres dont l’Italie, la Hongrie et Chypre s’y refusent dans l’immédiat, préférant garder cette mesure en réserve pour un futur train de sanctions.

Marchés financiers : journées noires

Marchés financiers : journées noires

Partout les marchés financiers dévissent fortement suite à l’envahissement surprise de l’Ukraine par la Russie. Pour l’instant, les  effets sont surtout psychologiques car le conflit va bousculer la conjoncture mais aussi économiques car cela va  remettre en cause la dynamique économique qui s’installait après la crise sanitaire.

Parmi les effets immédiats, il faudra surtout prendre en compte l’envolée nouvelle du prix de l’énergie et des matières premières en général. Le prix du gaz en particulier pourrait être très affecté car 40 % des besoins de l’Europe sont fournis par la Russie. Cet hausse du gaz va contaminer notamment le pétrole et électricité mais aussi les céréales

Les conséquences vont en particulier se traduire par une envolée de l’inflation qui pourrait se mesurer à deux chiffres dans certains pays. De quoi remettre aussi en cause les perspectives de croissance. Fort logiquement les marchés financiers devraient anticiper cette remise en question des perspectives d’activité

 

  Les Bourses européennes ont donc connu l’une des pires séances depuis mars 2020. Paris a clôturé en forte baisse de 3,83%, Francfort de 3,96% et Milan de 4,10%. Londres a lâché 3,82% tandis que la Bourse de Moscou s’est effondrée de plus de 30%. Vers 12H05 GMT, l’indice européen de référence Eurostoxx 50 chutait de 3,79%. Plus tôt, Hong Kong a aussi perdu 3,21%. Surprise par le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, la Bourse de New York a ouvert en nette baisse, les investisseurs se détournant des marchés actions. Vers 14H50 GMT, le Dow Jones perdait 2,31%, l’indice Nasdaq, à forte composition technologique, 1,79%, tandis que l’indice élargi S&P 500 lâchait 1,89%.

 

 

Présidentielle: la fin bientôt de la candidature ridicule de Taubira ?

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La tragi-comédie va sans doute bientôt se terminer pour Christiane Taubira supposée représenter la volonté du « peuple de gauche » pour l’union. En fait, elle n’a  réussi à persuader personne de l’intérêt et de la cohérence de cette stratégie sauf quelque gauchistes naifs. L’intéressé s’est installé dans une posture assez ridicule pour ne pas dire davantage puisque mandatée pour réaliser l’union , elle participe maintenant à accroître encore la désunion. Une posture complètement incompréhensible qui a d’ailleurs amené certains de ses soutiens comme le parti radical de gauche à la lâcher. À une semaine de la clôture des parrainages, Christiane Taubira ne compte que 104 signatures recueillies sur 500, et voit se réduire ses chances de poursuivre l’aventure présidentielle, entamée il y a un peu plus d’un mois. Elle s’était déclarée tardivement, le 15 janvier dernier.

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