Transport logistique : toujours l’encombrement

Transport logistique : toujours l’encombrement

 

Les entreprises sont toujours handicapéée par les dysfonctionnements de la chaîne logistique tant terrestre que maritime. En cause évidemment les croissances exceptionnelles de l’activité enregistrée depuis 2001, certaines restructurations en cours dans les processus de production et des couts d’acheminement ( Qui ont été multipliés jusqu’à cinq en maritime) qui amènent à modifier les sources d’approvisionnement.Enfin le côté de plus en plus monopolistique du secteur maritime

Le transport maritime, qui se situe sur la ligne de crête de la mondialisation, offre l’un des meilleurs points de vue sur les transformations de l’économie de la planète. Or, à l’heure du Covid-19, le rapport sur le transport maritime publié jeudi 18 novembre par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), confirme que la mondialisation est en train de changer de visage.

La relative bonne santé du transport maritime en 2020 montre que la crise du Covid-19 a surtout été dévastatrice pour les services, bien plus que pour l’industrie. Même si le volume du transport maritime a baissé de 3,8 % en 2020, il a mieux résisté que prévu. Sa part dans le PIB mondial a d’ailleurs augmenté au cours de cette année, grâce à une demande qui s’est déplacée, en raison des confinements, des services comme la restauration ou le tourisme vers les biens de consommation.

Malgré la paralysie de nombreux ports en 2020, le transport de vrac, notamment de céréales de charbon et minerais de fer, a progressé de 1,3 %, suivi par les containers (–1,5%) et les hydrocarbures (–7%). Le volume devrait rebondir de 4,3 % en 2021. La crise du Covid-19 n’a pas entamé le rôle incontournable de l’Asie, qui totalise à elle seule 41 % des chargements portuaires dans le monde, et même les deux tiers si l’on ne prend en compte que celui des containers. Les cinq économies les mieux connectées au reste du monde par le transport maritime – la Chine, Hongkong, la Malaisie, la Corée du Sud et Singapour – sont en Asie.

La pénurie de containers conjuguée à la congestion des ports et à une forte demande a décuplé le prix du fret sur certaines routes maritimes. Selon la Cnuced, ces tarifs resteront probablement élevés à « court et moyen et terme », ce qui pourrait avoir des conséquences durables sur le commerce et les chaînes d’approvisionnement dans le monde, mais aussi sur les prix.

Selon les estimations de la Cnuced, les tarifs de fret – plus de 10 000 dollars (8 830 euros) le container en septembre 2021 sur le marché spot (où les prix sont fixés au jour le jour), selon le spécialiste Drewry, cinq fois plus que début 2020 –, s’ils restent au même niveau, devraient entraîner à eux seuls une hausse des prix à l’importation dans le monde de 11 % et des prix à la consommation de 1,5 %. Les économies insulaires en développement, très dépendantes du transport maritime, seront les plus touchées et les marchandises à faible valeur ajoutée, souvent produite dans les pays pauvres, seront les plus impactées, à l’instar du textile ou du caoutchouc. Les exportateurs de poivre au Vietnam ont par exemple perdu d’importantes parts de marché aux Etats-Unis au profit du Brésil, à cause de leur éloignement. « L’escalade des coûts de transport, si elle se poursuit, n’affectera pas seulement les exportations et les importations, ainsi que la production et les prix à la consommation, mais aussi les perspectives de reprise économique à court et moyen terme », s’inquiète l’organisation sise à Genève.

 

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