Télétravail : le fiasco

 Télétravail : le fiasco

 

Il est évidemment très difficile d’évaluer le nombre de salariés en télétravail d’autant que cette situation peut ne concerner qu’une partie de la semaine. En outre le protocole qui impose ce télétravail est relativement flou. Parmi les facteurs explicatifs de cet échec de télétravail d’abord sans doute une surestimation des postes pouvant être transféré au domicile des salariés. L’économie française est encore loin d’être entièrement numérisée et nombre d’activités réclament la présence physique des employés.Officiellement le gouvernement avait un moment donné estimé à 25 % le nombre de salariés en télétravail. Dans la réalité ils sont certainement moins de 10 %

Il y a aussi un fort besoin chez les salariés eux-mêmes mais aussi dans les directions de cette présence physique qui permet de créer une certaine dynamique sociale et même sociétale au sein de l’entreprise. Pour l’essentiel le télétravail ne peut concerner en l’état actuel de l’économie que des emplois de cadres. Le protocole sanitaire en entreprise prévoit depuis le 3 janvier, pour trois semaines, que les employeurs fixent «un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent». Auparavant il prévoyait une simple «cible» de deux à trois jours par semaine.

En dépit des recommandations récentes du gouvernement, selon  un sondage Harris interactive pour le ministère du Travail, au cours de la semaine du 3 au 9 janvier, la part de télétravailleurs est restée stable par rapport à mi-décembre: parmi les actifs pouvant télétravailler facilement, 60% ont télétravaillé au moins partiellement (58% mi-décembre).

 

À force de surestimer et même d’idéaliser une société de start-ups de la tech, certains gouvernements ont une vision très utopique et très virtuelle.

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