Une politique sanitaire risquée et peu courageuse
Clairement , le gouvernement a décidé de laisser se propager le virus en espérant le moment venu atteindre une immunité collective susceptible d’éteindre la pandémie. Le gouvernement s’est en effet refusé à prendre des mesures radicales aussi bien concernant la vaccination obligatoire que la régulation stricte de la mobilité
Même si la vaccination ne serait en elle-même être discutée reste qu’on peut s’interroger sur les niveaux de propagation exceptionnelle en France comparés à la plupart des pays étrangers alors qu’on a déjà atteint un très haut niveau de personnes vaccinées. Cela signifie sans doute clairement comme le pense nombre d’experts médicaux que la vaccination ne suffit pas même si elle est indispensable.
Le problème en effet c’est que le virus reviendra régulièrement en boomerang via des variants tant que la population mondiale ne sera pas totalement vaccinée notamment les populations les plus fragiles. C’est-à-dire les populations susceptibles d’être touchées et de transmettre la maladie. On note que les pays à démographie vieillissante sont davantage victimes de la pandémie que des pays où les populations sont beaucoup plus jeunes.
On comprend évidemment que le gouvernement n’ait pas voulu choisir une stratégie susceptible de bloquer encore une nouvelle fois l’économie avec par exemple des mesures de confinement généraliséées.
Le problème, c’est qu’on risque la même paralysie en laissant circuler relativement librement le virus. Le risque en effet c’est que ce multiplient des arrêts maladie dans le secteur de la production y compris pour les activités essentielles. Déjà avant l’apparition du virus de fortes tensions s’étaient manifestés en matière de recrutement dans les entreprises.
La France doit nécessairement s’interroger sur la pertinence de sa stratégie sanitaire qui n’a pas donné les résultats attendus puisque le pays figure parmi les plus atteints au monde proportionnellement à sa population.
Le contexte électoral n’est sans doute pas étranger aux atermoiements et au manque de fermeté et de clarté des pouvoirs publics. Il s’agit surtout moins de gérer la pandémie que de contrarier d’une population déjà difficilement gérable compte tenu de toutes les contradictions internes.
En fait, ce sont peut-être les statistiques qui vont finalement définir les orientations sanitaires. En effet si les hôpitaux sont à nouveau pratiquement bloqués, si les activités de leur côté sont grandement asphyxiées par le nombre de malades ou de contacts Covid , il faudra alors prendre des mesures beaucoup plus radicales et nettes comme l’obligation vaccinale et le confinement dans certains cas.
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