À l’inverse, les équipements liés aux économies d’énergie ou au numérique vont pouvoir bénéficier de TVA réduite. Des articles de santé, comme les masques chirurgicaux, moyens de contraception ou tampons hygiéniques pourront aussi en bénéficier. De même qu’un certain nombre de biens et services culturels, comme le théâtre, le cinéma, les concerts, livres ou journaux. La France a aussi réussi à faire inscrire une exception pour les élevages de chevaux. Et les dérogations historiquement accordées à certains États seront désormais ouvertes à tous. La directive les autorise aussi à modifier « rapidement » leurs règles de TVA en cas d’événements exceptionnels, comme des pandémies ou des catastrophes naturelles.
Cet accord est l’aboutissement de plus de quatre ans de négociations sur ce dossier controversé. Le projet initial, lancé en 2018, proposait de laisser aux États toute latitude pour choisir les biens et services bénéficiant de taux réduits, et d’abandonner une liste précédente de produits éligibles datant de 1992.
Le texte doit à présent être examiné par le Parlement européen pour avis d’ici à mars, avant d’être à nouveau soumis aux États membres en vue de son adoption formelle.
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