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Archive mensuelle de novembre 2021

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«Ensemble citoyens !» : La maison commune sans adhérents !

«Ensemble citoyens !» : La maison commune sans adhérents !

 

Un curieux objet mal identifié que cette maison commune de la majorité appelée « ensemble citoyens »qui a la particularité de ne pas recruter d’adhérents en tout en souhaitant qu’on adhère à ses objectifs. En réalité ,il s’agit d’une sorte de club qui tente d’assembler les organisations très balkanisées qui soutiennent Macron. Certains au sein de la majorité auraient souhaité transformer la maison commune en véritable parti mais Macron ne s’y est opposée. L’intéressé compte surtout sur lui et veut éviter l’éventuelle pression d’un parti qui lui imposerait des orientations.

La maison commune ensemble citoyens sera donc simplement un club de politiciens dont l’objet sera surtout de délivrer la bénédiction pour les législatives prochaines.

«Ensemble citoyens !», l’association des partis de la majorité, sera lancée le 29 novembre lors d’un meeting à la Maison de la Mutualité, à Paris. La nouvelle a été annoncée mardi par le chef de file de La République en marche (LREM), Stanislas Guerini, lors d’une réunion de la direction du mouvement. L’invitation a été envoyée mercredi.

L’événement doit permettre de mettre en scène le rassemblement de la majorité derrière le chef de l’État en attendant qu’il officialise sa candidature à l’Élysée. Les détails de cette «maison commune» ont été soigneusement étudiés.

Les dirigeants de la majorité ont finalement opté pour une structure légère, au terme de plusieurs mois de négociations autour du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Cette alliance de LREM et de ses alliés – le Mouvement démocrate (MoDem) ; Agir ; le nouveau parti d’Édouard Philippe «Horizons» ; et Territoires de progrès – sera fondée sur une charte de principes communs. Elle sera dirigée par un comité exécutif autour de quatre personnalités : Richard Ferrand, François Bayrou, Édouard Philippe et Jean Castex. Un beau quatuor de politiciens !

Olivier Dussopt, l’hémiplégique de gauche, soutient encore Macron

Olivier Dussopt, l’hémiplégique de gauche, soutient encore Macron

 

Dans le monde politique les changements de partis et les conversions à différentes idéologies sont assez habituelles. Elles peuvent être rapides ou lentes selon les individus et les circonstances. Olivier Dussopt, lui, est un exemple des conversions ultrarapides. En effet élu en 2017 sur les listes du parti socialiste, sitôt les résultats connus, il a rejoint Macron. Ce qui lui a valu d’être nommé ministre. Cette fois encore Olivier Dussopt critique ses anciens amis de gauche et appelle à rejoindre macro y compris les nombres déçus.- Témoin cette interview dans le Figaro :

Ferez-vous partie d’Ensemble citoyens!, la bannière que la majorité lance lundi en vue de 2022?

Olivier DUSSOPT. - Avec Richard Ferrand nous avons beaucoup échangé. Territoires de progrès a une identité particulière. C’est un parti politique « pleinement » à gauche et dans le dépassement. Si certains de nos adhérents sont à la fois membres de LREM et de TDP, nous comptons aussi des femmes et des hommes de gauche qui ne sont pas, ou ne sont plus Marcheurs. Ils veulent à la fois se retrouver dans une démarche de sociaux-démocrates progressistes, tout en soutenant la majorité. Leur

volonté est de l’élargir pour permettre à Emmanuel Macron d’être réélu s’il devait être candidat.

Algérie- France : «un retour à la normale» pour des questions intérieures

Algérie- France : «un retour à la normale» pour des questions intérieures

 

Le retour à la normale dans les relations France Algérie semble désormais souhaitér autant par la France que par le président de la république algérien. Des deux côtés de la Méditerranée, il y a un intérêt politique intérieur pour apaiser les tensions. Côté algérien la crise économique et démocratique est toujours prégnante et le pouvoir ne se maintient évidemment comme d’habitude qu’avec le soutien de l’armée.

 

 En France, le président de la république a aussi un intérêt à calmer le jeu avec la population d’origine algérienne pour en récolter les fruits électoraux lors des présidentielles dont le sujet des migrations sera au centre des préoccupations notamment du fait de la montée de l’extrême droite.

 

 «Nous sommes d’accord pour qu’on traite l’un avec l’autre pour ne pas nuire aux intérêts de chaque partie, mais nous n’accepterons pas qu’on nous impose quoi que ce soit», a ajouté Abdelmadjid Tebboune. La présidence française avait fait savoir le 10 novembre qu’Emmanuel Macron «regrette les polémiques et les malentendus» avec l’Algérie et assure avoir «le plus grand respect pour la nation algérienne» et «son histoire».

Covid : le laxisme européen responsable de la pandémie (OMS)

Covid : le laxisme européen responsable de la pandémie (OMS)

En dépit du haut niveau de vaccination en Europe, le laxisme général des gouvernements a grandement favorisé la diffusion de la cinquième vague. Une nouvelle fois l’Europe a considéré  prématurément que la pandémie était terminée et a autorisé depuis l’été un énorme brassage de population à l’origine de la diffusion de la maladie. Ou quand la démagogie prend le pas sur l’intérêt général. Avec plus de 2,5 millions de cas et près de 30.000 morts enregistrés depuis une semaine, le Vieux Continent est de loin la région du monde la plus touchée par la pandémie, selon les données officielles collectées par l’AFP. Et la tendance reste à la hausse.

L’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dans le Vieux continent. L’OMS s’est inquiétée dans un communiqué publié mardi 23 novembre de l’ »emprise » de la pandémie de Covid-19 en Europe, estimant qu’elle pourrait être à l’origine de 700 000 morts de plus dans le continent, d’ici le printemps 2022. Si ce scénario se confirmait, il y porterait le nombre total de décès à 2,2 millions.

« On peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d’ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles », a expliqué l’organisation dans un communiqué.

Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont mortes du Covid-19 dans la région.

Pour l’OMS, l’augmentation des cas s’explique par la combinaison de la prévalence du variant Delta hautement contagieux, d’une couverture vaccinale insuffisante et de l’assouplissement des mesures anti-Covid-19.

Selon ses données, les décès liés à la pandémie ont plus que doublé depuis fin septembre, passant de 2 100 par jour à près de 4 200 quotidiens.

Covid, une nouvelle vague pourquoi ?

Covid, une nouvelle vague pourquoi ?

 

Le chiffre de contaminés en moyenne quotidienne est passée rapidement en quelques jours de 15 000 à plus de 20 000. 30 000 ont été comptabilisés pour le seul mardi dernier et 32 000 vendredi.. Et les taux d’incidence sont passés de 50 à 200 et plus . Bref une hausse considérable qui témoigne de l’explosion de la pandémie ( le Figaro)

 

Jean-Stéphane Dhersin, spécialiste en modélisation des épidémies au CNRS, explique cette nette reprise par une série de facteurs:

« Possible relâchement des gestes barrière, arrivée de l’hiver qui pousse les gens à se regrouper à l’intérieur et à moins aérer et érosion de l’efficacité vaccinale », liste-t-il dans Le Parisien.

Et la tendance devrait se poursuivre: l’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le journal, s’attend « à très court terme » à ce que la France dépasse le pic de contaminations de l’été, autour de 24.000 contaminations quotidiennes en moyenne.

Qu’en est-il des autres indicateurs? La comparaison entre les deux périodes – la fin juillet et la fin novembre – permet d’esquisser les différences entre la quatrième et la cinquième vagues: à croissance comparable des contaminations, les entrées à l’hôpital et les morts liées au Covid-19 sont aujourd’hui plus importantes.

On recense désormais en moyenne environ 474 admissions de patients atteints du Covid-19 chaque jour et une cinquantaine de décès quotidiens – deux fois plus qu’à la fin juillet. Et là encore, l’évolution ces derniers jours est conséquente: les hospitalisations ont bondi de 50% en une semaine, les morts progressé de 36%. Mais la France est loin des niveaux enregistrés lors des précédentes vagues, avec 8338 personnes actuellement hospitalisées, contre plus de 33.000 au pic de l’épidémie, en novembre 2020.

Si nous sommes bien « en cours de reprise de l’épidémie », il y a « un décrochage entre le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations », a commenté la présidente de la Haute autorité de Santé (HAS), Dominique Le Guludec, ce samedi sur BFMTV.

L’explication de ce décalage réside en partie dans la large couverture vaccinale dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 75% des Français présentent un schéma vaccinal complet – 10 points de plus que nos voisins autrichiens, où un confinement a été remis en place depuis ce lundi.

La vaccination, « on sait que ça protège un peu contre la contamination, ça protège beaucoup contre les formes sévères », a rappelé Dominique Le Guludec sur BFMTV. Notre avance en la matière « par rapport aux pays européens voisins », « ça peut en partie nous aider » à affronter cette cinquième vague, a-t-elle estimé.

Où s’arrêtera-t-elle? Difficile de le prévoir en l’état. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , invité de France Inter ce lundi matin, s’attend à un pic hospitalier « plutôt fin décembre ou janvier que maintenant », si une « augmentation forte » se produit réellement dans les établissements de santé. En attendant, les contaminations continuent de progresser: Olivier Véran a d’ores et déjà évoqué le chiffre de 30.000 cas recensés pour la journée de ce mardi.

Covid: « Omicron » , nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

 

Covid: « Omicron » , nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

 

Un nouveau virus encore plus contaminant que le variant Delta fait des  ravages en Afrique du Sud. Ce variant, nom de code B.1.1.529, enregistre une croissance exponentielle y compris chez les jeunes a indiqué Joe Phaahla, le ministre de la Santé sud-africain, lors d’une conférence de presse. «Plus de 80 % des 1200 nouvelles infections quotidiennes enregistrées le 23 novembre proviennent de la région de Gauteng», il s’agit de la partie la plus peuplée du pays, avec notamment les villes de Pretoria et de Johannesburg.

Le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi «préoccupant» par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé «Omicron». «Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes», a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

Un cas du nouveau variant du Covid-19, d’abord détecté en Afrique du Sud et absent d’Europe jusqu’ici, a été identifié en Belgique chez une personne qui revenait d’un voyage en Égypte via la Turquie, a appris l’AFP vendredi de source officielle.

Covid France : des mesures molassonnes

Covid France : des mesures molassonnes

 

 

On peut se demander pourquoi l’Europe est devenue l’épicentre de la pandémie mondiale alors que le taux de vaccination est en général plus important qu’ailleurs. La principale raison tient au laxisme des autorités qui ont levé de façon très prématurée les mesures restrictives.

 

Du coup l’immense brassage de population a permis à une nouvelle vague de se développer. La France est concernée comme les autres pays européens mais avec quelques semaines de décalage. Il y a en effet quelques semaines seulement le nombre de contaminés ne dépassait pas 5000 par jour en France et il dépasse largement maintenant les 30 000 quotidiennement. Sur la tendance on va atteindre 60 à 70 000 contaminés d’ici un mois. Soit la situation avec un décalage du Royaume-Uni ou  de l’Allemagne.

 

De toute évidence le gouvernement ne veut pas contrarier une opinion publique défavorable à des mesures très restrictives, ill a simplement amplifié les mesures existantes.

 

Parmi les principales mesures :

 

La dose de rappel de vaccin anti-Covid, qui n’est aujourd’hui accessible qu’aux plus de 65 ans, sera ouverte à tous les adultes dès samedi. À compter du 15 janvier 2022, en l’absence de rappel, le passe sanitaire sera invalide sept mois après la dernière injection. Quant à la durée de validité des tests négatifs, ouvrant droit au passe, elle va être ramenée à 24 heures (au lieu de 72 heures). Le port du masque est, par ailleurs, de nouveau obligatoire «partout en intérieur».

 

Justice politique -Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

Justice politique -Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

 

C’est le paradoxe des affaires politico- financières. Les principaux bénéficiaires des scandales sont épargnés et en général on trouve un bouc émissaire pour faire semblant de rendre justice. C’est encore le cas avec cette éternelle affaire Tapie et les 400 à 500 millions versés indûment sur l’insistance de Tapie bien sûr mais aussi de Sarkozy. Christine Lagarde à l’époque ministre des finances a juste fait l’objet d’un rappel à l’ordre. Quant à Sarkozy il a été exempté de responsabilité ! Conclusion c’est le directeur de cabinet de Christine Lagarde qui paye l’addition. Le pire c’est que l’intéressé s’est montré plutôt performant au ministère des finances et surtout à la direction d’Orange.

En 2019, Bernard Tapie et ses cinq coprévenus, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, avaient bénéficié d’une relaxe du tribunal de Paris. Mais le parquet a fait appel. L’affaire a été rejugée. La cour d’appel de Paris devait, initialement, rendre sa décision le 6 octobre dernier. Mais après le décès de Bernard Tapie, trois jours plus tôt, elle a décidé de la repousser de plusieurs semaines.

Comme il n’est pas question d’ impliquer Sarkozy exempté de responsabilité, ni même de s’attaquer à Christine Lagarde, c’est donc l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde qui va porter le chapeau. Pas question en effet de déstabiliser Christine Lagarde actuellement présidente de la banque centrale européenne et qui protège la politique budgétaire laxiste de la France. Pour sublimer le ridicule, on se demande pourquoi la justice n’a pas condamné le concierge du ministère des finances ?

 

 

Covid France 26 novembre 2021 : toujours en hausse avec 34.436 nouveaux cas en 24 heures

Covid France 26 novembre 2021 : toujours en hausse avec 34.436 nouveaux cas en 24 heures

 Nouvelle hausse ce vendredi, selon les chiffres publiés par Santé publique France. 34.436 nouveaux cas ont été détectés lors des dernières 24 heures, contre 33.464 la veille, et 21.220 vendredi dernier. Le taux de positivité des tests s’élève à 5,3%.

L’épidémie progresse également dans les hôpitaux français, où 60 personnes sont mortes du Covid-19 ces dernières 24 heures. 9181 malades sont actuellement hospitalisés, dont 744 depuis la veille. Ils étaient 8981 vendredi. 1563 patients sont soignés dans les services de soins critiques, dont 176 admis ce vendredi, contre 1499 la veille.

Sur le front des vaccinations, 51.873.315 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76,9% de la population totale) et 50.786.197 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 75,3% de la population totale), depuis le début de la campagne vaccinale en France. 6.583.934 personnes ont également reçu une dose de rappel.

Economie, politique, société: les plus lus

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Justice-Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

Justice-Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

 

C’est le paradoxe des affaires politico- financières. Les principaux bénéficiaires des scandales sont épargnés et en général on trouve un bouc émissaire pour faire semblant de rendre justice. C’est encore le cas avec cette éternelle affaire Tapie et les 400 à 500 millions versés indûment sur l’insistance de Tapie bien sûr mais aussi de Sarkozy. Christine Lagarde à l’époque ministre des finances a juste fait l’objet d’un rappel à l’ordre. Quant à Sarkozy il a été exempté de responsabilité ! Conclusion c’est le directeur de cabinet de Christine Lagarde qui paye l’addition. Le pire c’est que l’intéressé s’est montré plutôt performant au ministère des finances et surtout à la direction d’Orange.

En 2019, Bernard Tapie et ses cinq coprévenus, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, avaient bénéficié d’une relaxe du tribunal de Paris. Mais le parquet a fait appel. L’affaire a été rejugée. La cour d’appel de Paris devait, initialement, rendre sa décision le 6 octobre dernier. Mais après le décès de Bernard Tapie, trois jours plus tôt, elle a décidé de la repousser de plusieurs semaines.

Comme il n’est pas question d’ impliquer Sarkozy exempté de responsabilité, ni même de s’attaquer à Christine Lagarde, c’est donc l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde qui va porter le chapeau. Pas question en effet de déstabiliser Christine Lagarde actuellement présidente de la banque centrale européenne et qui protège la politique budgétaire laxiste de la France. Pour sublimer le ridicule, on se demande pourquoi la justice n’a pas condamné le concierge du ministère des finances ?

 

 

Santé-Covid: Le gouvernement encore a perdu un mois

santé-Covid: Le gouvernement encore  a perdu un mois

 

Une nouvelle fois ,le gouvernement a perdu de l’ordre d’un mois pour lutter contre la crise sanitaire. Au début du mois d’octobre, le nombre de contaminés était autour de 5000 par jour ;   Une évolution brutale  a conduit à dépasser les 30 000 ces derniers jours. Bref la politique sanitaire est encore en retard d’un mois. En cause évidemment, l’environnement pré électoral qui contraint le pouvoir à aménager les susceptibilités des uns et des autres.Sur la tendance on pourrait enregistrer 50 à 70 000 contaminés par jour d’ici un mois.

Naïvement, le pouvoir s’est félicité pendant presque un mois de chiffres de pandémie plus favorables que dans d’autres pays en particulier en Allemagne et au Royaume-Uni. La vérité c’est que la mobilité des personnes favorise la propagation du virus et que la France n’est pas plus à l’abri de la vague virale du Covid que du nuage de Tchernobyl !

Tout est toujours misé sur le fameux pass sanitaire dont l’efficacité peut-être discuté.  La vaccination, elle, est un impératif et il y a longtemps que le pass sanitaire aurait dû être transformé en pass vaccinal. En effet les tests qui permettent de valider le pass sanitaire sont totalement subjectifs. En effet, les personnes testées peuvent un jour ne pas avoir été contaminées mais le devenir  le lendemain. L’objectif n’est pas le pass sanitaire mais la vaccination.

Il y a aussi longtemps que la vaccination générale pour tous aurait dû être décrétée. De même que le confinement pour  les personnes récalcitrantes.

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le chatbon et maintenant le gaz russe !

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le charbon et maintenant le gaz russe  !

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en Allemagne pour mettre en œuvre une politique énergétique moins productrice de carbone en Allemagne. En effet pour des raisons essentiellement d’alliances politiques avec les écolos l’Allemagne est passée brutalement de l’arrêt du nucléaire,  au développement très polluant des centrales à charbon et maintenant des centrales à gaz russe plus rouge que vert. Le pire c’est que l’Allemagne tente de faire admettre par l’union économique que le gaz russe est plus vert sur le plan du carbone que le nucléaire français qui n’en produit pas du tout.

 

Aujourd’hui, c’est plutôt la dépendance allemande au gaz fossile importé de Russie qui persiste, et qui ne devrait pas faiblir avec la prochaine mise en route du gazoduc géant Nord Stream 2 (même si l’Allemagne a pour l’heure suspendu le processus de certification). Déjà en service depuis plusieurs années, le premier projet Nord Stream 1, qui passe sous la Baltique, assure déjà à lui seul les deux tiers des approvisionnements gaziers outre-Rhin.

Non seulement l’Allemagne n’est pas prête d’atteindre ses propres objectifs climats mais elle s’oppose au développement du nucléaire français pour des raisons commerciales. L’enjeu est en effet d’empêcher la France de devenir une puissance industrielle mondiale et de développer sa technologie et ses échanges.

L’Allemagne va donc continuer d’entretenir sa double dépendance énergétique et politique au gaz russe. Ni très écolo, ni très heureux sur le plan géostratégique.

 

Climat: Stop à la politique de Métropolisation !

Climat: Stop à la politique de Métropolisation !

 

 

Drogués à la vitesse de l’avion, du TGV et surtout de la voiture, nos modes de vies émettent toujours trop de CO2. Croyant avoir trouvé la parade et s’inspirant des conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, plusieurs candidats à la présidentielle proposent simplement de réduire les vitesses de circulation, au risque de rejouer la crise des Gilets Jaunes. Par Tom Dubois, Christophe Gay, Vincent Kaufmann, Sylvie Landriève, membres du Forum Vies Mobiles et auteurs de « Pour en finir avec la vitesse » paru aux éditions de l’Aube.

 

Tribune

 

La journée n’étant pas extensible, si on va moins vite, il faut pouvoir pratiquer ses activités quotidiennes en plus grande proximité. Autrement dit, il faut que l’État stoppe sa politique de métropolisation et repense l’aménagement du territoire en tenant compte des aspirations des citoyens et de la nécessaire transition écologique.

Aller toujours plus vite pour aller toujours plus loin

Avec le train, puis la voiture et enfin l’avion, nous avons connu au cours du XXe siècle une augmentation sans précédent de la vitesse de nos déplacements. Et pourtant, le temps que nous consacrons chaque jour en moyenne à nos déplacements est globalement resté stable : environ une heure et demie. Au lieu de nous faire gagner du temps, la vitesse nous amène à aller toujours plus loin. Résultat, nous avons dispersé nos activités, même les plus quotidiennes, sur des territoires de plus en plus vastes : on habite quelque part, on fait ses courses ailleurs et on travaille encore à un autre endroit. Alors qu’on parcourait quatre kilomètres par jour en France il y a deux siècles, on en parcourt soixante aujourd’hui. Quinze fois plus.

De l’ivresse à l’addiction

Contraints de sillonner quotidiennement des espaces toujours plus vastes, nous souffrons des inévitables frictions engendrées par la vitesse (retards, stress, pollution, congestion, accidents).

Cette dépendance à la vitesse est telle qu’il nous semble impossible de nous en passer malgré l’ampleur et la gravité des problèmes environnementaux qu’elle soulève. Le secteur des transports représente effectivement près de 30% des émissions nationales de CO2. À elle seule, la voiture en est responsable de près de la moitié. Et il n’est pas simple de s’en passer, en particulier pour les habitants des territoires peu denses, qui n’ont pas ou peu d’alternatives. Et si l’avion n’est responsable que de 5% des émissions nationales, malgré une certaine banalisation, son utilisation reste fortement polarisée et beaucoup plus fréquente chez les plus aisés soulignant, si besoin en était, la forte stratification sociale de la vitesse des déplacements.

Pourtant, huit Français sur dix aspirent à ralentir leur rythme de vie et tous, à vivre davantage en proximité. Les aspirations des citoyens, la crise climatique – et l’augmentation du coût des carburants que nous connaissons actuellement – nous invitent donc de concert à en finir avec la vitesse.

Pas de ralentissement sans proximité

Si les candidats à la présidentielle veulent réellement relever le défi posé par la crise climatique et la nécessaire réduction des émissions de CO2, sans pour autant venir exacerber les très fortes inégalités des Français face à la mobilité – autrement dit s’ils ne veulent pas rejouer la crise des Gilets jaunes – ils doivent s’emparer de cette question. Mais il ne s’agit pas seulement d’appeler au ralentissement du rythme de vie, de la vitesse sur les routes secondaires et de la fréquence des déplacements motorisés, mais aussi de s’atteler au réaménagement du territoire national. Il faut ainsi stopper la concentration des services dans les centres des métropoles et concevoir de nouveaux territoires de vie, plus décentralisés, répondant aux aspirations des citoyens. Non pas pour gagner du temps, comme pourrait le laisser croire une lecture trop rapide du slogan « la ville du quart d’heure », mais bien pour que tous les Français puissent vivre au quotidien en plus grande proximité, c’est-à-dire sur des territoires plus restreints, et ainsi limiter leurs déplacements motorisés. Et ce, grâce au redéploiement local de l’activité, des services et des équipements du quotidien autour du domicile : emplois, avec entre autres le télétravail et l’économie résidentielle qui lui est associée, alimentation, restauration, sports et loisirs, etc.

Face à la diversité de nos territoires et de nos modes de vie, nul besoin de fixer des normes trop strictes qui seraient rapidement démenties. Si l’on considère qu’une heure de déplacement par jour reste une moyenne à ne pas dépasser, selon que l’on marche, que l’on utilise un vélo, un véhicule électrique ou les transports collectifs, on doit pouvoir accéder à l’essentiel des activités quotidiennes dans un rayon de deux à quinze kilomètres autour de son domicile, mais pas beaucoup plus et cela quel que soit le type de cadre de vie dans lequel on habite : campagne, petite ville, ville moyenne, métropole régionale. Cela passe aussi par la fin de la course à la taille que se livrent les métropoles, Paris en tête (territoire où l’on passe le plus de temps à se déplacer).

Dans ce nouveau système territorial, qu’on se déplace à pied ou en transports collectifs, certaines personnes déploieront effectivement leurs activités dans un rayon de deux kilomètres autour de chez eux quand d’autres continueront à parcourir jusqu’à trente kilomètres par jour. Ces situations pourront d’ailleurs varier au cours de la vie. Mais, les disparités entre ceux qui se déplacent le plus et ceux qui se déplacent le moins seront beaucoup moins importantes qu’aujourd’hui. Pour tout le monde, les déplacements quotidiens seront moins rapides, les distances plus courtes et la dépendance aux modes carbonés, diminuée.

Tom Dubois, Christophe Gay, Vincent Kaufmann et Sylvie Landriève

La régulation de l’intelligence artificielle par l’Unesco

La régulation de l’intelligence artificielle (par l’Unesco)

 

L’Unesco a annoncé jeudi 25 novembre avoir adopté un premier texte mondial sur l’éthique de l’intelligence artificielle. 

 

Dans son rapport du printemps 2019, un  groupe d’experts de haut niveau de la Commission européenne notait que : « Dès qu’un système d’IA a une incidence importante sur la vie des personnes, il devrait être possible d’exiger une explication appropriée du processus de décision. »

Absence de sens commun. Performants pour des tâches simples et répétitives, les systèmes d’IA n’ont en revanche aucune compréhension du monde qui les entoure, ou du contexte dans lequel ils opèrent. Cela entraîne, par exemple, des erreurs de traduction cocasses (pour s’en assurer, il suffit de tester la phrase « mon avocat est immangeable » sur Google Traduction).

Mais cela peut aussi engendrer de graves dérives : après les attentats de Londres en juin 2017, l’algorithme de tarification dynamique d’Uber avait commencé par doubler le tarif des courses dans la zone concernée pour répondre à l’afflux de demandes.

Une solution à cette absence de sens commun peut être de mettre des humains « dans la boucle » des décisions, mais ce n’est pas toujours possible. Une autre approche consiste à définir des seuils de confiance, au-delà desquels une validation de la décision deviendrait obligatoire.

Certification impossible. Pour certaines applications, notamment dans les systèmes critiques (transport aérien, par exemple), les logiciels sont aujourd’hui certifiés, c’est-à-dire que leur fiabilité est mesurée et garantie. L’informatique classique, basée sur des programmes et des règles, le permet. En revanche, ce n’est pas encore possible avec les outils d’intelligence artificielle, dont les résultats varient en fonction des données qui servent à les entraîner. Aujourd’hui, aucun pilote automatique d’avion ne repose sur des outils d’intelligence artificielle et on imagine mal que les voitures autonomes soient autorisées à grande échelle sans aucune certification.

Dans leur rapport de 2019, les experts de l’Union européenne appelaient de leurs voeux la mise en place de ces certifications, qui « appliqueraient des normes définies pour différents domaines d’application et techniques d’IA, dûment alignées sur les normes industrielles et sociétales des différents contextes. »

« Les technologies de l’IA peuvent rendre de grands services à l’humanité » et « tous les pays peuvent en bénéficier », mais  »elles soulèvent également des préoccupations éthiques de fond », souligne dès son préambule la recommandation de 28 pages, ratifiée par les 193 Etats-membres de l’Unesco.

Fruit d’un travail ayant démarré en 2018, la recommandation de l’Unesco met en avant des valeurs – « respect, protection et promotion des droits de l’homme », « diversité et inclusion », promotion de  »sociétés pacifiques » et de l’environnement – que les Etats-membres s’engagent à respecter.

Elle liste également des actions que les signataires devront réaliser, notamment la mise en place d’un outil législatif pour encadrer et surveiller les IA,  »assurer une sécurité totale pour les données personnelles et sensibles » ou encore éduquer les masses à leur sujet.

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