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Archive mensuelle de novembre 2021

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Le « revenu d’engagement jeunes » devient « le contrat »

Le    »revenu d’engagement jeunes » devient « le contrat » mais le champ est plus limité

Un changement de nom qui ne semble pas modifier grand-chose sinon le nombre de personnes intéressées voire même l’éventuel revenu de 500 € par mois.. En fait, il a changer le nom en retenant l’intitulé contrat d’engagement et non pas revenu d’engagement pour ne pas le confondre avec le RSA. Pour des raisons financières on a restreint le champ d’application.

Le scénario désormais privilégié pourrait concerner 500.000 à 600.000 jeunes de 16 à 25 ans par an, depuis un certain temps ni en emploi, ni en formation, ni en étude au lieu du million voire plus envisagé cet été, lorsqu’était évoquée la possibilité d’y inclure aussi des travailleurs précaires et la totalité des jeunes sans emploi ni formation. Des jeunes qui pourraient toucher 500 € par mois mais dont on ne sait pas exactement dans quelles conditions.

Le dispositif comporte aussi un aspect financier pour les jeunes qui signeront ce contrat. « Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros pourra être versée », écrit Emmanuel Macron. Selon les revenus de la personne, notamment si elle trouve un emploi ou une formation en cours d’accompagnement, le montant de l’allocation pourra diminuer, comme c’est déjà le cas avec la Garantie jeunes (elle tombe à 0 à partir de 1 271,57 euros de revenus).

 Le Contrat d’engagement jeune va finalement « se substituer » à la Garantie jeunes, a précisé Jean Castex mardi.

Là où la Garantie jeunes est uniquement confiée aux missions locales, le Contrat d’engagement jeune pourra en revanche être géré par d’autres acteurs, notamment Pôle emploi, a expliqué le Premier ministre. Il promet également que l’accompagnement sera plus « intensif et personnalisé », et que les bénéficiaires auront un unique référent, qu’ils rencontreront au moins tous les 15 jours. Le chef du gouvernement dit aussi compter sur des partenariats avec des acteurs de terrain comme les associations sportives ou de lutte contre la pauvreté, pour orienter les jeunes vers ce contrat et mieux comprendre leurs besoins.

 Le mot ‘revenu’ a pu interroger. Levons toute ambiguïté, nous sommes dans une logique contractuelle », précisait Jean Castex aux Echos, en septembre. Il insistait alors sur le fait que la mesure n’était pas équivalente à une ouverture du RSA aux moins de 25 ans.

Reste cependant une ambiguïté sur le champ d’application qu’appelle-t-on exactement des jeunes durablement sans emploi ?

La vérité sans doute ce qu’on veut limiter au maximum le nombre de bénéficiaires à 500 000 au lieu d’un million .

Justice- affaire des sondages de l’Élysée : Sarkozy refuse de répondre

Justice- affaire des sondages de l’Élysée : Sarkozy refuse de répondre

 

 

 

Une situation un peu ubuesque concernant l’affaire du très grand nombre de sondages réalisés par l’Élysée durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Les différents collaborateurs de l’ancien président sont mis en examen mais pas le président , lui, est couvert par la constitution. Du coup, la justice a le droit de le convoquer mais l’intéressé a le droit de ne pas répondre aux questions. Dans ce genre de circonstances, ni la justice ni l’intéressé ne sortent grandis de cette espèce de grand-guignol judiciaire qui peut-être repose la question de l’urgence d’une réforme de la justice .

Nicolas Sarkozy a déclaré anti constitutionnelle sa mise en cause. « La  séparation des pouvoirs n’est pas à géométrie variable! Je n’ai pas le droit de venir m’expliquer sur la façon dont j’ai organisé mon cabinet. Je n’ai pas le droit de le faire et j’ai bien l’intention d’appliquer la Constitution », s’est prévalu Nicolas Sarkozy.

Interrogé par le magistrat Benjamin Blanchet en dépit de sa déclaration, Nicolas Sarkozy a opposé qu’il était de son « devoir » de ne pas répondre:

« Je n’ai pas dû être très clair. Ce n’est pas un choix, c’est un devoir. Ce n’est ni rébellion ni manque de respect », a défendu l’ancien ministre de l’Intérieur. « Si je répondais à vos questions, la séparation des pouvoirs n’existerait plus ».

Si Nicolas Sarkozy a le droit de garder le silence, il n’y est pas tenu, analyse sur BFMTV Evelyne Sire-Marin, magistrate honoraire et ancienne présidente du Syndicat de la magistrature.

« Nicolas Sarkozy a tout à fait le droit de dire qu’il ne veut pas s’expliquer, étant couvert par l’immunité présidentielle. (…) C’est lié à l’exercice de ses fonctions de Président, comme l’a dit le juge d’instruction dans son ordonnance de renvoi dans le tribunal, il n’a pas à s’expliquer là-dessus. Maintenant, il aurait pu le faire », nuance Evelyne Sire-Marin.

Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les chefs d’entreprise

Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les chefs d’entreprise

Interrogés dans le cadre de la Grande consultation des entrepreneurs (CGE) par OpinionWay,( pour les CCI)  près de 80% des répondants estiment que l’emploi et le pouvoir d’achat devraient faire partie des thèmes prioritaires .

 

Malgré le renchérissement du prix de l’énergie et des matières premières, les chefs d’entreprise affichent un optimisme en hausse. Les dirigeants d’entreprise étant sûrement rassurés par la reprise relativement limitée de l’épidémie de Covid-19, l’indicateur de l’optimisme s’établit ce mois-ci à 102. C’est la deuxième fois qu’il repasse au-dessus de la barre symbolique des 100 depuis décembre 2019. L’indicateur est légèrement plus haut pour les petites entreprises : 102 pour celles comptant 0 à 9 salariés contre 99 pour les entreprises plus grandes.  Le premier tour de l’élection présidentielle se tenant dans bientôt 5 mois, les chefs d’entreprise jugent que les sujets économiques doivent y prendre une place primordiale. 82% estiment ainsi que l’emploi devra être un thème prioritaire dans la campagne. 78% citent le pouvoir d’achat, qui est aussi le premier critère cité par l’ensemble des Français (55%) .

Les préoccupations énergétiques apparaissent plus secondaires. Une entreprise sur quatre a investi pour sa transition numérique ou énergétique  La digitalisation et la crise environnementale sont des enjeux chaque année plus prégnants pour les entreprises. En réaction, près d’un quart des dirigeants déclare que son entreprise a investi en 2021 pour sa transition énergétique ou numérique (23%). Pour l’année prochaine, 17% des dirigeants déclarent que leur entreprise devrait investir dans au moins une de ces transitions.  On observe d’ailleurs un renouvellement assez important des entreprises qui investissent : parmi celles qui ont l’intention d’investir en 2022,4 45% n’auront pas investi en 2021.

Les grandes entreprises sont les plus nombreuses à avoir investi dans chacune des transitions en 2021. En tout, 40% des entreprises comptant 10 salariés ou plus ont investi dans une de ces transitions, contre 21% des entreprises plus petites.  Parmi les entreprises qui ont investi pour la transition énergétique ou numérique, 25% ont demandé une aide publique, et 21% l’ont obtenue.

Les transitions énergétique et numérique s’inscrivent dans le contexte plus large d’une forte reprise de l’économie, malgré les pénuries de matières premières et d’équipement qui peuvent être déplorées. D’autres investissements profitent de cette situation favorable. La part des entreprises qui comptent embaucher dans les 12 prochains se maintient ainsi à un niveau historiquement haut (12%, -1 point par rapport à septembre). Cela va de pair avec un regard assez positif sur l’innovation : 45% jugent que c’est avant tout un investissement. 20% portent un regard plus ambivalent, et estiment qu’il s’agit d’une prise de risque (+4 points par rapport à septembre).

Sauver l’exploitation minière en France

Sauver l’exploitation minière

 

Par Didier Julienne, Président de Commodities & Resources (*) estime qu’il faut sauver le soldat sur minière en France pour assurer la souveraineté tout autant que la prise en compte des nouvelles technologies au lieu d’exporter systématiquement l’exploitation des ressources t les contraintes environnementales vers d’autres pays.

 

Perte de souveraineté, dépendance vis-à-vis de métaux en provenance d’autres nations, désindustrialisation. Ces mots ne sont pas les éléments de langage français ou européen post covid-19 vis-à-vis de l’Asie, notamment de la Chine.

Ces mots sont révolutionnaires, ils sont ceux des législateurs de la Révolution française. Avant l’apparition de Napoléon et son code minier de 1810, 20 ans plus tôt, dès 1790, ils firent le diagnostic suivant: « Si vous abandonniez l’exploitation des mines (…), vous mettriez plus que jamais l’Empire français sous la dépendance des étrangers pour les métaux de première nécessité (…), les métaux augmenteraient de valeur, les manufactures languiraient, notre industrie serait détruite, notre numéraire passerait chez nos voisins (pour payer nos importations). Les mines (…) doivent rester à la disposition de la nation ». Leur objectif fut de réorganiser l’activité minière dans le but de préserver et développer en aval l’industrie.

L’erreur de Dagobert

Pourquoi un tel diagnostic en 1789 ? Parce qu’avec l’accord par Dagobert en 635 d’une redevance en plomb à l’abbaye de Saint-Denis jusqu’à 1789, l’ancien régime fut une succession de quatre cycles miniers désastreux.

Au début, la mine française connut une période de liberté sans limites, à peine affectée en 1548 par le paiement de royalties en contrepartie d’une protection royale d’ouvriers menacés par les propriétaires des terrains excavés. Cette première phase se termina par des mines dévastées plutôt qu’exploitées.

Ensuite, sous Henri II, la nomination d’un Surintendant royal des mines tenta de réguler les excès de cette liberté sous la forme de taxes, mais ce privilège exclusif se solda par un despotisme économique aux résultats, là encore, désastreux.

La troisième phase, sous Henri IV, vit paraître le régime de concession administrative sous l’autorité d’un Grand Maître des Mines. L’innovation ne fit pas l’unanimité.

Puis le quatrième cycle jusqu’en 1789 alterna de manière brouillonne les trois régimes de liberté sans limites, du privilège exclusif du surintendant puis de la concession administrative.

Si bien qu’avant la révolution, la mine avait accumulé de nombreux désavantages : inorganisation de l’État, prévarication, lacunes de méthodes et de connaissances minières. De son côté, le droit minier était un mélange stérile où s’entrelaçaient le propriétaire du foncier, le propriétaire premier exploitant du gisement ou le propriétaire concessionnaire. L’ensemble provoqua « une grande négligence dans la recherche des mines, une exploitation mal dirigée, une concurrence et des divisions entre les propriétaires, qui jointes au défaut de facultés et connaissances ont occasionné d’abord la dévastation des mines entreprises, et ensuite leur abandon total ».

En outre, la non-industrialisation avait fondé des fortunes colossales au dépens de la nation, de la même manière qu’à notre époque la désindustrialisation aura enrichi à outrance.

Trois principes

Les révolutionnaires conclurent que l’intérêt général national devait être guidé par l’exploitation minière dirigée par l’État à l’aide de trois principes : « Nul ne peut s’opposer à l’intérêt général ; l’intérêt général exige que toutes les richesses du pays soient mises en valeur ; nul particulier ne peut être propriétaire d’un sous-sol dont l’exploitation lui est impossible et dont l’exploitation est nécessaire à l’intérêt général ».   Ils organisèrent la mine à l’aide du régime des concessions et d’un corps des mines qui apportât méthodes et connaissances, ils différencièrent le droit du sol et celui du sous-sol et s’appuyèrent sur un service d’ingénieurs des mines compétents. Résultat, ce fut le point de départ de l’expansion industrielle française du 19e et du 20e siècle.

Des parallèles temporels sont évidents entre ce passé français d’une liberté minière sans limites avec les ruées vers l’or dans l’Ouest américain ou bien lorsqu’une exclusivité est offerte à un surintendant contemporain, par exemple des sociétés minières étatiques.

Autre concordance des temps entre l’appel au nationalisme des ressources de 1789 et certains pays producteurs contemporains. Ainsi, l’Indonésie copie l’intérêt général de 1789 lorsqu’elle renforce depuis 2014 sa doctrine minière en exigeant une transformation locale de ses matières premières : huile de palme en produits agroalimentaires, bauxite en aluminium, nickel et cobalt en batteries pour véhicules électriques.

Pourquoi parler de souveraineté décarbonée?

À l’inverse, la mine française est immobile depuis 40 ans. Pourquoi les principes de 1789 n’y fonctionnent-ils plus ? Si la mise en valeur de la richesse du sous-sol français n’est plus d’intérêt général, pourquoi parlons-nous si souvent de souveraineté décarbonée ?

L’intérêt général de 1789 n’est plus celui de 2021 ? Il y a 232 ans, c’était la propriété du sous-sol, et elle freinait la production de métaux. Aujourd’hui, c’est la décarbonation. Elle est l’intérêt général, car  accélère la demande de métaux pour la transition énergétique, la production d’électricité, son transport, son stockage et sa consommation. Dans les deux cas, en 1789 comme  en 2021, les mines sont en première ligne pour répondre à l’intérêt général.

Mais de nos jours, n’y a-t-il pas une opposition, une contradiction entre cet intérêt général et l’opinion publique ? Celle-ci est sous l’influence de stratégies du doute, anti-mine et anti-métaux, créées par les fake-news, notamment celle des « métaux rares », et promeut la stratégie de la ré-industrialisation par assemblage. C’est-à-dire décarboner en ne minant pas dans notre sol pour protéger notre environnement, mais laisser d’autres pays le faire, puis assembler des produits finis chez nous.

Cette stratégie est largement en marche. Regardons les difficultés d’ouverture de mines de lithium en Espagne, en Serbie ou l’échec de la réouverture de la mine de tungstène de Salau en Ariège. Constatons que les populations souhaitent certes une vie décarbonée non par une source de métaux proches de chez eux, mais lointaine et avec une première transformation outre-mer grâce à l’énergie de ces pays qui, même si elle peut être parfois décarbonée, est en crise en 2021 et provoque une inflation des prix des métaux de 50 % à 150 %.

Prenons le sujet des batteries de la voiture électrique : des métaux lointainement transformés au pied de mines, par exemple en Indonésie, et ensuite assemblés dans des usines asiatiques établies en Europe. Malgré des astuces fiscales ou réglementaires, telles qu’ériger des barrières carbone aux frontières de l’Europe, une diplomatie inventive, des partenariats, etc., nous sommes, sans nouvelles mines européennes dédiées, en double dépendance de métaux de l’étranger d’une part et d’usines asiatiques en Europe d’autre part.

Victimes de la consommation compétitive

De plus, outre rater l’objectif de décarbonation, nous ne serons plus souverains, puisque victimes de la consommation compétitive. C’est-à-dire qu’en cas de compétition entre différentes industries consommatrices, le producteur privilégiera toujours l’utilisateur le plus proche de ses propres objectifs stratégiques : son industrie nationale au détriment des exportations. Ainsi, la panne électrique géante chinoise de l’été dernier jusqu’au printemps prochain renchérit les prix des métaux, une consommation compétitive se met en marche. Les prix augmentent parce que la production métallurgique chinoise baissant, elle est réservée à la consommation chinoise. Si le consommateur continue de privilégier les coûts à la souveraineté, nos voitures électriques seront fabriquées en Asie. C’est d’ailleurs déjà le cas.

Sans la mine, décarboner par la ré-industrialisation d’assemblage provoque des ravages industriels et sociaux dans les secteurs de la santé, des semi-conducteurs et demain dans l’automobile.

Notre stratégie est donc identique à celle de l’Ancien Régime parce qu’elle ne respecte pas l’intérêt général décarboné. Répétons le constat d’échec de 1790 : sans mines « vous mettriez plus que jamais l’Empire français sous la dépendance des étrangers pour les métaux de première nécessité (…), les métaux augmenteraient de valeur, les manufactures languiraient, notre industrie serait détruite, notre numéraire passerait chez nos voisins (pour payer nos importations). »

Dernier drame, si la mine est définitivement interdite en France, que deviendront nos géologues, nos ingénieurs, leurs écoles et les entreprises métallurgiques qui les attendent ? Feront-ils toujours partie de l’intérêt général décarboné, ou bien au contraire sont-ils déjà tous d’accord pour disparaître ?

Tout comme les hommes de 1789 visaient souveraineté et industrialisation, le diagnostic de 2021 fait face à nos réalités minières hexagonales et aux présidentielles de 2022. Le moment est donc intéressant pour fixer quatre objectifs.

Première réalité, reconnaissons que dans les esprits, la mine en France, c’est Salsigne, elle fait peur. Replacer la mine au centre de l’intérêt général et de l’industrie c’est commencer par réparer : faisons nos preuves, nettoyons tous les Salsigne de l’Hexagone. Nous en avons les compétences et, dans le cadre de l’économie circulaire, ces opérations seront rentables.

Ensuite, puisque l’intérêt général décarboné des pays producteurs privilégie un nationalisme des ressources indispensable à leur industrialisation, moins de métaux seront disponibles pour les pays consommateurs. La conclusion est logique, nous devons augmenter chez nous la disponibilité des métaux par de nouvelles mines souterraines, l’écoconception et le recyclage.

Troisièmement, la mine souterraine n’est plus celle de Zola, les anciennes méthodes ont blessé, mais les critères environnementaux miniers modernes sont compatibles avec notre territoire densément peuplé. Inversement, c’est au titre de cette crédibilité que nous devons exclure la folie des mines sous-marines, car leur impact sur la biodiversité est encore inconnu, non maîtrisé et donc incompatible avec nos nouvelles normes d’exploitation responsable.

Enfin, les nouveaux plans d’exploration et de production qui replaceront la mine au centre de l’intérêt général de décarbonation doivent sélectionner les métaux réellement utiles et laisser les autres sous terre. C’est-à-dire que nous avons moins besoin de l’or de la Guyane, mais plus du tungstène des Pyrénées ou du Tarn, mais également plus de cuivre, plus de bauxite, plus de titane ou de lithium. Tous sont répertoriés dans le sous-sol hexagonal si peu exploré, et ils seront peut-être utiles aux nouvelles chimies des batteries, dont celle à électrolyte solide.

En conclusion, si les législateurs de 1789 nous visitaient aujourd’hui, ils approuveraient la concordance entre leur diagnostic et celui que je viens de vous livrer. En revanche, temporairement éblouis par nos connaissances et nos compétences qu’ils n’avaient pas, ils seraient désenchantés que leur envie et leur volonté se soient chez nous évanouies.

C’est le plus important, retrouvons cette envie et cette volonté, l’histoire n’est pas terminée, ne renonçons pas.

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

Le présent texte est celui prononcé pour la conférence d’ouverture de la 27e réunion des sciences de la Terre qui s’ouvre à Lyon ce mardi 2 novembre.

Conjoncture économique : tassement de la croissance dans l’industrie

Conjoncture économique : tassement de la croissance dans l’industrie

Upremier signe inquiétant sur la croissance avec le versement de l’industrie affectée notamment par la baisse dans le secteur automobile, la hausse des matières premières et des problèmes logistiques. L’indice PMI des directeurs d’achats dévoilé ce mardi continue de marquer le pas pour passer de 55 à 53,6 pour retrouver son plus faible niveau depuis janvier dernier.

Cet indicateur composite très observé par les milieux économiques et financiers illustre une croissance de l’activité lorsqu’il est au-dessus de 50 et un repli lorsqu’il est repassé sous ce seuil symbolique.

Alors que la croissance du produit intérieur brut (PIB) en France est attendue au-dessus de 6% par le gouvernement et la plupart des instituts de prévision, la conjoncture dans l’industrie manufacturière est loin d’être au vert. « Les problèmes engendrés par les pénuries de transport et de matières premières signalées depuis quelques mois par les données PMI s’étaient jusqu’à présent cantonnés aux questions d’approvisionnement. S’ils entraînaient de fortes hausses de prix, ils n’affectaient pas, en revanche, les niveaux de production et des carnets de commandes.

Covid France : Légère hausse

Covid-19 : Légère hausse

Légère hausse en France, où 75 personnes sont mortes du Covid-19 ces dernières 24 heures, selon le bilan de Santé publique France. 6680 malades sont actuellement hospitalisés, dont 416 depuis la veille. Lundi, 6639 personnes étaient sous traitement. 1091 malades sont soignés dans les services de soins critiques, dont 126 arrivés ces dernières 24 heures. 2039 nouveaux cas ont été détectés.

 

 

Economie, politique, société: les plus lus

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COP26 : L’avenir dépend de la santé de l’océan

COP26 : L’avenir dépend de la santé de l’océan 

 

Connectant les écosystèmes marins et reliant les populations, l’océan n’occupe pas la place qu’il mérite dans les négociations sur le climat, regrette, dans une tribune au « Monde », un collectif de scientifiques, alors que trente-sept organismes de recherche du monde entier se mobilisent en amont de la COP26 et du One Ocean Summit. ( extrait)

 

Tribune. Il couvre 70 % de la surface du globe et joue un rôle crucial dans la réponse au changement global. Pourtant, l’océan n’occupe pas, en proportion, la place qu’il mérite dans les négociations sur le climat. Une vague de scientifiques du monde entier se lève aujourd’hui, après le lancement de la COP26, pour rappeler l’influence prépondérante de l’océan sur la régulation du climat et l’urgence de prendre soin de ce grand bien commun de l’humanité dont notre avenir dépend.

Par le prisme de la science, notre regard a changé. De la côte au grand large, de la surface aux abysses, d’un pôle à l’autre, les chercheurs ont compris qu’il fonctionne comme une entité unique qui vit, respire, évolue et souffre en interdépendance avec les actions humaines. On ne parle plus d’ailleurs des océans mais bien de l’océan au singulier, comme un tout qui connecte les écosystèmes marins et relie les populations du monde par-delà les frontières.

Ce n’est pas un abus de langage que de dire que la vie de chaque être humain dépend de l’océan. Il nous nourrit, nous transporte, nous fournit de l’énergie tout autant qu’il nous émerveille. Pourtant, les menaces que le changement climatique fait peser sur lui restent souvent négligées alors que la dégradation rapide des écosystèmes marins provoque des atteintes majeures à la biodiversité et compromet la sécurité de 40 % de la population mondiale.

Jusqu’à présent l’océan a contribué à amortir la violence du choc en absorbant 93 % de l’excès de chaleur induit par les activités humaines depuis le début de l’ère industrielle. Mais combien de temps encore ce puissant régulateur de la température de notre planète pourra-t-il éponger nos abus ?

Toute cette chaleur emmagasinée n’est pas sans conséquence pour l’océan lui-même et pour nos sociétés. En se réchauffant, il « gonfle ». Ce phénomène de dilatation thermique est responsable de 40 % de l’élévation du niveau de la mer. L’autre part étant à attribuer à la fonte des glaces, toujours en lien avec le changement climatique. Le dernier rapport du GIEC alerte d’ailleurs sur l’accélération du rythme de leur fonte : d’après ses prévisions, la mer pourrait gagner 1 mètre, voire plus, d’ici 2100. Selon les experts, la fonte des calottes glaciaires constitue un « point de rupture » qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices et irréversibles pour la planète et l’humanité.

Le climat pourrait aussi être affecté par la perte de puissance récemment observée d’un des plus grands courants océaniques, la Circulation méridienne de retournement atlantique – l’AMOC –, qui transporte de gigantesques masses d’eau entre les deux hémisphères. L’excès de chaleur n’est pas le seul fléau à craindre. L’océan est aujourd’hui 30 % plus acide qu’il y a deux cent cinquante ans. Cette fois encore, nos émissions croissantes en dioxyde de carbone (CO2) en sont responsables. L’océan absorbe en effet 30 % du CO2 généré par les activités humaines. Son acidification a des conséquences dramatiques pour toutes les espèces qui fabriquent des coquilles ou des squelettes en carbonate de calcium comme les coraux, les foraminifères, certaines espèces de planctons, les huîtres et les moules.

I

Automobiles: La fin des moteurs thermiques dès 2030 ?

Automobiles: La fin des moteurs thermiques dès 2030 ?

 

L’alliance hétéroclite entre les sociaux-démocrates, les écolos et les libéraux pourraient déboucher en Allemagne mais aussi en Europe sur une décision d’avancer la fin des moteurs thermiques de 10 ans, 2030 au lieu de 2040.

Ce serait la principale concession faite au vert par les libéraux notamment. Une décision qui inquiète l’industrie automobile allemande qui n’est pas prête sauf Volkswagen à se sacrifier rapidement vis à vis véhicules électriques.

Les verts  déjà contraint lors d’une précédente alliance à se débarrasser des centrales nucléaires. Des centrales remplacées par le charbon compte  tenu de l’inefficacité en tout cas de l’insuffisance des énergies alternatives comme les éoliennes.

Avancer la fin des voitures thermiques visant constituerait un affichage environnemental important. Le seul problème c’est qu’il faudra beaucoup d’électricité supplémentaire et que cette électricité supplémentaire sera fournie par les centrales à charbon ou à gaz. Un bilan énergétique et surtout environnemental très discutable.

 

La proposition pourrait être appliquée par certains milieux économiques allemands qui ne cessent de mettre des bâtons dans les roues à la France qui propose surtout de développer des modèles hybrides en attendant la généralisation des voitures électriques mais en 2040. Il y a aussi dans cette affaire et les enjeux d’hégémonie industrielle.

 

Si les propositions allemandes devaient être acceptées par l’Europe, le conflit serait inévitable avec la France. La France n’a toujours pas digéré le plan de lutte contre le réchauffement climatique de la Commission européenne présenté juillet dernier, mais il ne désespère pas non plus de revenir sur certaines dispositions de ce plan notamment en faisant sortir les moteurs hybrides du périmètre des véhicules devant cesser d’être commercialisés à partir de 2035.

L’affrontement paraît d’autant plus inévitable que la France un peu de mal à admettre des leçons d’écologie de la part des constructeurs allemands qui sont surtout à l’origine de toutes les tricheries concernant les émissions de carbone officiellement mesurées.

Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

 

 

Les médias se focalisent sur des hypothèses de résultats pour les élections présidentielles. En l’état des sondages, Macron apparaît favori au premier comme au second tour sans doute davantage en raison de la faiblesse de ses adversaires que pour  ses qualités propres. Pour preuve presque la moitié du corps électoral de gauche serait prêts à voter utile (plus exactement inutile!) pour l’actuel président de la république tellement les candidats de la gauche paraissent n’avoir strictement aucune chance. La totalité des voix de gauche  actuellement tourne autour de 25 à 30 % seulement.

 

Par contre,peu d’experts politiques traitent encore des perspectives des législatives. Or  le danger pour Macron pourrait venir surtout de cette échéance électorale. En effet la majorité parlementaire actuelle n’aura pas laissé un grand souvenir dans l’opinion. En cause, un majorité  le plus souvent transparente incompétente et sans volonté. Peu de personnalités sont apparues chez ses néo députés choisis sur Internet ( et surtout dans les instituts d’études politiques).

Les élections locales départementales ou municipales ont bien montré que le parti la république en marche demeurait complètement virtuel et les résultats les élections départementales et municipales de la majorité ont été catastrophiques.

 

Il pourrait en être de même lors des prochaines législatives. Du coup, il conviendra alors d’accepter une cohabitation qui risque de plonger le pays dans encore davantage de contradictions et d’immobilisme.

Croissance France 2021: jusqu’à 7 % ?

Croissance France 2021:  jusqu’à 7 % ?

En fin d’année, on pourrait légèrement dépasser le niveau d’activité de fin 2019. Pour 2022 par contre il faudra  s’attendre à des chiffres moins dynamiques pour le PIB en raison en particulier de la résurgence de l’inflation.

 

La croissance de la France pourrait bien approcher les 7 % en 2021 soit une progression supérieure à la plupart des autres pays européens. En cause, le dynamisme propre à la France qui compense l’écroulement de 2020 mais aussi un tassement des importations provenant notamment des difficultés logistiques d’approvisionnement.

Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la France fera mieux en 2021 que la Suisse (+3,7%), l’Espagne (+5,7% ou 6,5% selon le gouvernement), l’Italie (+5,8%), les Pays-Bas (+3,8%), le Portugal (+4,4%). Seule la Grèce va flirter avec des niveaux annuels comparables (+6,5%). L’ex membre britannique de l’UE, qui a amorti le Brexit et le Covid-19 coup sur coup va, lui, engranger +6,8%, selon l’institution.

Le troisième trimestre marque tout aussi cette différence. Parmi 11 pays européens dont les données trimestrielles sont disponibles, la France affiche le deuxième taux de croissance le plus important avec 3% (l’Insee anticipait 2,7% et la Banque de France 2,3%), derrière l’Autriche (+3,3%), tandis que l’Italie enregistre 2,6%. L’Allemagne a, elle, plafonné à +1,8%, et  son PIB reste inférieur de 1,1% au niveau du dernier trimestre de 2019, selon l’institut Destatis.

Pour l’instant, l’économie française se montre moins dépendante de ces flux commerciaux paralysés, profitant même du ralentissement pour continuer à exporter mais à importer moins. Si bien qu’au troisième trimestre, la contribution du commerce extérieur à la croissance est positive de 0,6 point de PIB.

En zone euro, la croissance générée reste moindre, à +2,2% au troisième trimestre par rapport au trois mois précédents.

Conséquence de la politique du « quoi qu’il en coûte », comme l’avance le gouvernement d’Emmanuel Macron, ou simple effet de rattrapage, notamment avec une consommation des ménages qui repart ? Selon plusieurs économistes, la France fait moins preuve de résilience dans l’après Covid-19 que de bénéficier encore, en réalité, et de manière différée, des effets de la reprise post pandémie dont elle n’a pas encore fini de consommer tous les fruits.

Repentance du politique: Ras-le-bol

 Repentance du politique:  Ras-le-bol

 

Il y a sans doute des modes ou des cycles qui inscrivent le comportement des Etats dans des périodes de conquête joyeuse ou de triste repentance. Pour la France en tout cas depuis Hollande et Macron ( mais aussi Giscard et Chirac), le mouvement est à la contrition pour des événements historiques forcément souvent complexes et douloureux.

 

Ce qu’il faut regretter d’abord c’est l’impasse sur cette complexité et l’approche un peu binaire de l’histoire qui catégorise les impliqués de manière simpliste en bons et en méchants.

 

Cette schématisation concerne en particulier la dernière colonisation. Une colonisation sans doute globalement condamnable qui a surtout servi les intérêts économiques et financiers d’une minorité. Par contre, qui a aussi permis de structurer les organisations locales, de favoriser les investissements et le développement au sens large. Pour preuve ,depuis 60 ans, la décolonisation n’a guère permis de progrès à la hauteur des potentiels économiques et humains de ces pays.

 

Ceci étant,  la dernière colonisation était une erreur politique tellement était  forte dans le monde la quête d’autonomie nationale. Historiquement par contre l’appréciation des colonisations a été appréciée de manière très différente. Ainsi il ne viendrait à l’idée de personne de mettre en question la colonisation de la France par les Romains car c’est la civilisation gallo-romaine qui a permis à la France de franchir une étape dans la modernité.

 Et que dire de l’occupation de la péninsule ibérique par les Arabes musulmans du début du VIIIe siècle à la fin du XVe siècle.  Quelle repentance vis-à-vis de l’Espagne actuelle ?

Plus loin encore qui se souvient que l’Occitanie été rattachée à la couronne de France grâce au massacre des Cathares. Un aspect même ignoré des livres d’histoire des écoles publiques.

 

 

Juger le passé à partir des critères d’aujourd’hui c’est forcément examiné le passé avec des lunettes teintées par la morale et l’éthique contemporaines.

 

 

De ce point de vue on peut souscrire à la définition du député européen Bernard Poignant, paru dans plusieurs journaux « France, j’aime ton histoire ». «  Il devient fatigant de se repentir et de s’excuser pour chaque étape de l’histoire de la France. La repentance est une méthode pontificale, marquée du sceau de la pénitence et en attente de rédemption. La quête de la vérité historique, la recherche inlassable des faits et leur publication relèvent du principe de reconnaissance, donc d’une méthode laïque et démocratique. »

 

 

Plus on remonte dans l’histoire et plus on constate que la plupart des pays un moment ou un autre ont été dominés et où colonisés par un autre. Dans beaucoup de cas, les cultures se sont imbriquées et l’assimilation nationale à effacé complètement les traces de la colonisation. Ceci vaut pour l’Europe dont les frontières ont énormément changé comme pour l’Afrique ou d’autres continents.

 

Pourquoi dès lors  ne pas aussi se repentir de ses colonisations passées qui au passage ont souvent été aussi injustes et plus dominatrices que les plus récentes.

 

Se repentir aujourd’hui c’est porter un jugement de valeur avec les critères contemporains, des critères plus souvent politiques ou idéologiques qu’historiques.

 

En outre se repentir pour des événements anciens, c’est en quelque sorte faire un acte de contrition sur la poitrine des autres; se  désolidariser d’une responsabilité forcément collective qui fait histoire.

 

Il n’appartient pas aux politiques de se repentir des faits anciens. Cette évaluation et ce jugement éventuel appartiennent  exclusivement aux historienx et non à des responsables politiques nourris d’une idéologie du moment bien content de faire porter le chapeau à des prédécesseurs morts peut-être pour faire oublier leurs « péchés » d’aujourdhui. (Les inégalités ou le massacre de l’environnement par exemple).

Plus loin encore qui se souvient que l’Occitanie été rattachée à la colonne de France grâce au massacre des Cathares. Un aspect même ignoré des livres d’histoire des écoles publiques.

 

Juger le passé à partir des critères d’aujourd’hui c’est forcément examiné le passé avec des lunettes teintées par la morale et l’éthique contemporaine.

 

 

De ce point de vue on peut souscrire à la définition du député européen Bernard Poignant, paru dans plusieurs journaux « France, j’aime ton histoire ». «  Il devient fatigant de se repentir et de s’excuser pour chaque étape de l’histoire de la France. La repentance est une méthode pontificale, marquée du sceau de la pénitence et en attente de rédemption. La quête de la vérité historique, la recherche inlassable des faits et leur publication relèvent du principe de reconnaissance, donc d’une méthode laïque et démocratique. »

 

 

Plus on remonte dans l’histoire et plus on constate que la plupart des pays un moment ou un autre ont été dominés et où colonisés par un autre. Dans beaucoup de cas, les cultures se sont imbriquées et l’assimilation nationale à effacé complètement les traces de la colonisation. Ceci vaut pour l’Europe dont les frontières ont énormément changées comme pour l’Afrique ou d’autres continents.

 

Pourquoi dès lors  ne pas aussi se repentir de ses colonisations passées qui au passage ont souvent été aussi injustes et plus dominatrices que les plus récentes.

 

Se repentir aujourd’hui c’est porter un jugement de valeur avec les critères contemporains, des critères plus souvent politiques ou idéologiques qu’historiques.

 

En outre se repentir pour des événements anciens, c’est en quelque sorte faire un acte de contrition sur la poitrine des autres. En quelque sorte se désolidariser d’une responsabilité forcément collective qui fait histoire.

 

Il n’appartient pas aux politiques de se repentir des faits anciens. Cette évaluation et ce jugement éventuel appartiennent  exclusivement au historien et non à des responsables politiques nourris d’une idéologie du moment bien content de faire porter le chapeau à des prédécesseurs morts peut-être pour faire oublier leurs péchés d’aujourdhui. (Les inégalités ou le massacre de l’environnement par exemple).

Croissance Chine : recul !

L’indice des directeurs d’achat (PMI), qui mesure l’activité des usines du pays, est tombé à 49,2 ce mois-ci, contre 49,6 en septembre, selon le Bureau national des statistiques .

L’activité manufacturière en Chine s’est contractée plus que prévu en octobre, selon des données officielles publiées dimanche, suggérant que le secteur industriel reste confronté à une crise énergétique qui a fait bondir les prix et provoqué des pénuries.

Un nombre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité et, en-deçà, il traduit une contraction. Il s’agit du deuxième mois consécutif en territoire négatif du PMI officiel depuis février 2020, lorsque l’épidémie de Covid-19 faisait rage et qu’un grand nombre d’usines étaient à l’arrêt.

Un groupe d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg avaient anticipé un chiffre de 49,7, ce qui aurait constitué une légère amélioration. Les indices de la production et des nouvelles commandes étaient tous deux en contraction, ce qui indique un affaiblissement de l’offre et de la demande, a concédé Zhao Qinghe, statisticien de la BNS dans un communiqué.

L’économie chinoise s’est largement remise du choc initial de la pandémie, mais le BNS a assuré que la menace d’épidémies locales continuait de peser sur le moral des consommateurs. Parallèlement, l’indice des prix a continué d’augmenter, reflétant la hausse des prix d’achat des matières premières telles que le pétrole et le charbon. La reprise économique mondiale a entraîné ces dernières semaines une forte hausse des prix de toutes les énergies, en particulier du pétrole.

SONDAGE présidentielle 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

SONDAGE présidentielle 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

Xavier Bertrand est toujours relativement en tête dans les sondages relatifs à l’ensemble du corps électoral et même dans ceux relatifs aux sympathisants des républicains.

Selon un sondage Ifop*du JDD, 39% des Français et 72% des sympathisants Les Républicains se disent prêts à voter pour le président de la Région Hauts-de-France en 2022 s’il est le candidat choisi par les adhérents LR lors de leur congrès du 4 décembre. Il devance son homologue d’Île-de-France, Valérie Pécresse (31% des Français se disent prêts à voter pour elle et 64% des sympathisants LR) et l’ex-commissaire européen Michel Barnier (29% et 59%).

 

Le problème , c’est que les républicains ont pris aussi la sale habitude de ne pas forcément désigner le meilleur candidat. On se souvient que des mois avant l’élection Juppé était pronostiqué comme le futur grand vainqueur. Ensuite ce fut Fillon. Deux candidatures qui ont été largement torpillées par Sarkozy tellement content de jouer les parrains puisqu’il ne peut plus se présenter du fait de ses nombreuses gamelles politico-financières.

 

Le scénario pourrait bien se reproduire car curieusement le porte flingue Hortefeux vient de se prononcer pour Valérie Pécresse., de même que d’autres proches de Sarkosy. On sait que Hortefeux ne fait rien, ne dit rien sans l’avis préalable de Sarkozy.

 

La vérité est sans doute plus lamentable à savoir que Sarkozy ne souhaite pas que le candidat de sa famille politique puisse envisager une victoire. Sarkozy dans la coulisse soutient depuis longtemps Macron et espère d’ailleurs en retour un peu d’indulgence des tribunaux pour ses nombreuses affaires. Bref tout cela respire le règlement de comptes et la posture de parrain.

 

Dans le détail, Xavier Bertrand devance ses challengers dans toutes les catégories traditionnellement favorables à la droite : les plus de 65 ans (49% sont prêts à voter pour lui), les catégories supérieures (44%) et les électeurs de François Fillon à la présidentielle de 2017 (72%). « En termes de potentiel électoral, Xavier Bertrand est nettement devant », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Et, si les scores de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse sont en recul, de respectivement 3 et 5 points pour l’ensemble des Français depuis septembre dernier, Frédéric Dabi l’impute à l’impact du lancement de la campagne interne : « Ils ont un peu disparu de la scène politique nationale pour aller faire la tournée des fédérations. »

Les seuls sympathisants choisissent Bertrand devant Barnier et Pécresse.

Alors que Xavier Bertrand caracole à la première place, Michel Barnier marque des points et « devance quasi systématiquement Valérie Pécresse » dans les différentes catégories de population, selon Dabi, notamment chez les plus de 65 ans (42% voteraient pour lui, contre 37%) et les catégories supérieures (36% contre 34%). En revanche, la candidate séduit davantage les jeunes que Barnier : 37% des 18-24 ans contre 32%. Et pourtant Hortefeux soutient Valérie Pécresse !

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* L’enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 29 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1.507 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, permettant d’obtenir un sous-échantillon de 173 sympathisants des Républicains et un sous-échantillon de 799 Français s’auto-positionnant à droite. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. La marge d’erreur pour un échantillon de 1.000 personne est de 1,4 à 3,1 points selon le pourcentage mesuré.

Economie-Inflation : ça monte, ça monte

Economie-Inflation : ça monte, ça monte 

 

D’après l’INSEE ,l’augmentation des prix serait limitée à 2,6% sur 1 an.  De son côté, l’indice des prix harmonisés (IPCH) - qui sert de base de comparaison au niveau européen - affiche sur la période une hausse des prix en France de 3,2%. Sur un mois, il a augmenté de 0,5%.

Les prix à la consommation ont d’après l’INSEE augmenté de 2,6% sur un an ce mois-ci, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l’Insee. (Notons au passage que l’indice des prix de l’INSEE est complètement obsolète depuis la modification de structure de la consommation constatée depuis la crise épidémique)

En zone euro, l’accélération est encore plus marquée avec une augmentation des prix de 4,1% sur un an après +3,4% en septembre. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis juillet 2008. Or, des économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 3,7%.

Dans l’Hexagone, la hausse est tirée principalement par l’énergie (+20,1%), l’inflation en France, comme dans le reste du monde, inquiète de plus en plus.

Jusqu’à quand l’inflation va-t-elle grimper ? Un retour à la normale n’est pas prévu avant la fin de l’année 2022, a estimé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire le 20 octobre. Au niveau mondial aussi, le FMI estime que la pression sur les prix pourrait durer jusqu’à fin 2022. L’institution a en effet revu ses prévisions mercredi, alors qu’elle prévoyait une stabilisation de l’inflation d’ici le milieu de l’année prochaine. « Nous devons être très vigilants sur l’évolution de l’inflation », a ainsi déclaré le 27 octobre Kristalina Georgieva, la directrice du FMI, sur la chaîne CNBC, mettant en exergue la hausse de la demande et les problèmes logistiques à cause notamment de la pénurie de chauffeurs de poids lourds.

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