COP26 : la déception
Les déçus de la Cop 26 sont nombreux y compris les institutionnels par exemple de l’ONU. Certes quelques avancées ont été observé dans les intentions mais la question centrale de la maîtrise du climat a plus 1,5 % est clairement au calendes grecques. En outre ,il y a beaucoup d’ambiguïté concernant les énergies fossiles qui ne peuvent pas être théoriquement encouragées à l’étranger mais qui peuvent être utilisées et exploitées au plan national. Sur le charbon trois gros consommateurs que sont la Chine, l’Inde et l’Australie se sont refusés à réguler sérieusement la production et l’utilisation.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, n’a pas caché sa déception. « Malheureusement la volonté politique collective n’a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions » entre pays, a-t-il déclaré. (Crédits : Reuters)
Pour Antonio Guterres, « Malheureusement la volonté politique collective n’a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions » entre pays, a-t-il déclaré. « Il est temps de passer en mode ‘urgence’ », a-t-il prévenu. A côté de quelques « pas en avant bienvenus », il a dressé la liste des objectifs, nombreux, qui n’ont pas été atteints, comme l’aide financière aux pays les plus pauvres ou encore « la fin des subventions aux énergies fossiles, la sortie du charbon, mettre un prix sur le carbone ». « La catastrophe climatique frappe toujours à la porte », a-t-il renchéri.
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