• Accueil
  • > Archives pour octobre 2021

Archive mensuelle de octobre 2021

Page 42 sur 42

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

Crise Sanitaire: Bruxelles veut la fin des aides de l’État aux entreprises au 1er juillet 2022

Crise Sanitaire: Bruxelles veut la fin des aides de l’État aux entreprises au 1er juillet 2022

 

 

Encore une orientation européenne qui risque de faire émerger les oppositions entre différents pays de l’UE. Cette décision de mettre fin aux aides aux entreprises des entreprises dès la fin de juin 2022 va susciter nombre de polémiques. Elle va d’abord apparaître comme une orientation très technocratique car s’appliquant à tous les secteurs économiques sans distinction des conséquences concrètes. Or certains secteurs économiques ont été bien plus touchés que d’autres. En outre des aides devront être lissés dans le temps pour ne pas d’un coup peser de manière brutale sur la situation financière des entreprises.

La crise a en outre révélé la nécessité de soutenir durablement des secteurs en voie de disparition du fait d’une mondialisation incontrôlée. Certains produits et services devront être rapatriés pour assurer un minimum de souveraineté européenne ( l’exemple le plus caricatural étend celui des composants électroniques).

La Commission européenne a don annoncé qu’elle souhaitait mettre fin en juin 2022 à l’assouplissement exceptionnel des aides d’État introduit pendant la crise du Covid-19 pour aider les entreprises en difficulté. Prenant acte de la forte reprise économique depuis le printemps, Bruxelles «a envoyé aux États membres, pour consultation, un projet de proposition visant à prolonger jusqu’au 30 juin 2022 l’encadrement temporaire des aides d’État, tout en définissant la voie à suivre en vue de [sa] suppression progressive», précise un communiqué.

Ce régime d’exception, introduit depuis mars 2020, devait expirer fin 2021. Il a permis aux États membres de verser un total de 3 milliards d’euros d’aides pour sauver des entreprises touchées par la crise économique liée à la pandémie de Covid-19.

Activité restauration: chute de 70 % et surtout et changement de comportement

Activité restauration: chute  de 70 % et surtout et  changement de comportement

 

Globalement le secteur de la restauration aurait perdu autour de 200 000 emplois. Le résultat évidemment de la crise sanitaire qui a réduit l’activité à pas grand-chose mais surtout désormais un changement de comportement. Contrairement à ce qu’affirment les autorités, l’activité de restauration est loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise.

D’abord de nombreux établissements n’ont pas ouvert leurs portes, ensuite la crise Covid pèse encore sur les comportements. Il faut aussi noter que de nouvelles habitudes ont été prises par certains consommateurs – notamment des salariés–qui ont délaissé la restauration fixe pour d’autres solutions comme la restauration rapide.

Un phénomène encore peu étudié mais qu’on peut par exemple constater dans des restaurants routiers ou des restaurants ouvriers. Selon une étude de NPD Group. De janvier à juillet, par rapport à l’activité d’avant-Covid 19, le chiffre d’affaires a reculé de 45% et la fréquentation de 39%, indique le spécialiste des études de marché dans un point sur l’activité d’un secteur qui en 2019, représentait 57 milliards d’euros en France.

C’est la restauration à table qui a le plus souffert: avec «cinq mois de fermeture dus au Covid-19: elle a perdu les deux tiers de son chiffre d’affaires, soit -68%» à fin juillet, contre «-17% pour la restauration rapide», dit à l’AFP Maria Bertoch, experte du secteur pour NPD Group.

Zemmour: Cocktail de culture, de rhétorique et mauvaise foi idéologique

Zemmour:   Cocktail de culture, de  rhétorique et mauvaise foi  idéologique

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles  crédibles.  Zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi De l’utilisation d’une sorte de rhétorique marxiste  qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon étaient  pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et rhétorique  marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très faibles   eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions du polémiste.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés et  déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon-Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on lui avait lui préparées. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon , qui n’est pas lui-même sans culture  s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la réthoriqu  qu’ utilise Zemmour et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

L’évolution du concept de décroissance

L’évolution du concept de décroissance

 

L’historien François Jarrige retrace, dans une tribune au « Monde », les évolutions de ce concept depuis le XIXe siècle, quand il a fait surface en même temps que les premiers débats sur l’industrialisation du monde.(extrait)

 

Tribune. 

 

Chaque société a ses tabous ; ils s’accrochent parfois à des mots anodins ou étranges, comme celui de « décroissance », sans cesse repoussé et disqualifié depuis vingt ans. Anxiogène, peu mobilisateur, négatif, réactionnaire, lubie de riche ou concept (déjà) dépassé, tous les arguments éculés pour le discréditer ne peuvent résister au constat implacable, énoncé depuis des décennies maintenant, selon lequel l’extraction et l’accumulation matérielle atteignent leurs limites alors que les imaginaires dominants de la croissance nous poussent vers l’abîme.

Les grands médias s’intéressent aujourd’hui à la décroissance après des décennies de silence ou de déni. Ils y sont évidemment poussés par la force des choses, alors que le dernier rapport du GIEC conclut que « le changement climatique se généralise, s’accélère et s’intensifie ». Les pires prévisions, répétées depuis des décennies par ceux qui se disaient « décroissants », ne cessent de se confirmer, alors que s’impose l’urgence d’une réduction massive des émissions de CO2, c’est-à-dire de la plupart des flux de matières qui constituent le fondement de nos existences.

La décroissance n’est ni un programme d’action précis ni même une théorie, mais une aspiration née de la conscience aiguë des contradictions et impasses qui caractérisent nos modes de vie, nos infrastructures et nos imaginaires. Ce terme s’inscrit à la fois dans la longue durée des débats sur l’industrialisation du monde, et dans les temporalités plus courtes de l’évolution de l’écologie politique depuis les années 1970.

Envie d’en savoir plus sur la croissance et la décroissance ?

Longtemps, l’idée même de croissance économique n’avait aucun sens, la croissance renvoyant d’abord à la biologie pour décrire l’augmentation de taille des êtres vivants. Le terme fut repris par la théorie économique. Jusqu’au XIXe siècle, les sociétés vivaient dans un monde relativement stable, gérant la pénurie et des ressources contraintes. Dès les débuts de l’essor industriel, de nombreux doutes sont exprimés à l’égard du projet d’expansion continue de la production, et de nombreuses alertes sont formulées contre le projet moderne d’artificialisation du monde.

La question de la décroissance émerge surtout au XXe siècle, lorsque la croissance devient l’idéologie dominante et l’horizon principal. Le projet moderne d’accumulation matérielle s’intensifie en effet au milieu du XXe siècle ; de nouveaux critères économiques s’imposent afin de la mesurer et d’en faire une référence pour l’action publique (c’est le fameux PIB). C’est ce qui pousse certains observateurs et intellectuels à tenter d’ouvrir la « boîte noire » de la croissance, de pénétrer dans son fonctionnement, d’évaluer ses effets et ses impasses.

Fiscalité automobile : bientôt un impôt sur l’électrique ?

Fiscalité automobile : bientôt un impôt sur l’électrique ?

Il y aurait deux manières d’augmenter la fiscalité sur l’automobile électrique soit un impôt spécifique pour remplacer les énormes pertes de recettes sur l’essence, soit l’augmentation significative de des prix de l’électricité ( ce qui est en cours) soit les deux !  David Hodari dans le Wall Street Journal  aborde la question masquée de la future fiscalité sur les voitures électriques à la place de celle de l’essence et du gasoil.  (extrait)

 

Voici un bon nombre d’années que les gouvernements du monde entier encouragent les automobilistes à acheter des véhicules électriques. Les voilà aujourd’hui contraints de gérer une fâcheuse conséquence de ce virage vert : la baisse des recettes fiscales issues de la taxation des carburants.

Plusieurs pays cherchent à sortir du tout essence ou diesel en proposant diverses incitations fiscales aux acheteurs de véhicules électriques neufs, dans l’optique de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Mais là où les voitures électriques se font plus nombreuses sur les routes, les recettes fiscales issues du carburant, qui comptent bien souvent pour une grande part des recettes publiques, sont en train de chuter.

En Norvège, où le nombre d’achats de voitures électriques est le plus élevé au monde, les parlementaires ont abandonné les allègements fiscaux sur ce type de véhicules pour tenter de colmater la fuite des recettes fiscales. Au Royaume-Uni, où les taxes sur le carburant comptent pour quelque 7 % des recettes annuelles, on envisage plutôt une taxe sur la durée d’utilisation des voitures.

Le taux d’adoption des véhicules électriques reste bas partout, à part dans quelques-uns des pays les plus riches, et la réduction des recettes fiscales devraient y être très progressive.

Ce casse-tête n’en met pas moins en relief les coûts et les défis posés par la décarbonisation de l’économie au sens large, dans la mesure où la réduction des émissions générées par les transports est considérée comme cruciale pour atteindre les objectifs climatiques au niveau mondial. Les méthodes des premiers pays à gérer la transition seront probablement examinées avec intérêt dans des pays comme les Etats-Unis, où les parlementaires espèrent dynamiser la vente de véhicules électriques, notamment par le biais d’incitations fiscales.

En Norvège, plus des deux tiers des voitures vendues cette année sont électriques, à batterie ou rechargeables, selon le bureau d’études Rho Motion. En revanche, au niveau mondial, seules 4,6 % de toutes les voitures vendues l’année dernière étaient électriques, à en croire l’Agence internationale de l’énergie.

Mais en Norvège, un affaissement de 40 % des recettes fiscales liées à la taxation sur les voitures entre 2013 et 2021 a incité les parlementaires à suspendre au mois de mars les dispenses de taxe annuelle dont bénéficiaient jusque-là les propriétaires de véhicules électriques. Le gouvernement a également commencé à travailler sur un nouveau système de taxation des voitures, quel que soit le type de technologie utilisé, qu’il désire mettre en place d’ici 2025, l’année où Oslo envisage de cesser les ventes de voitures thermiques.

Le parti travailliste norvégien, à la tête d’un nouveau gouvernement depuis sa victoire aux élections à la mi-septembre, privilégie la taxation des achats de véhicules décarbonés de plus de 70 000 dollars et l’introduction de la tarification routière par satellite, a annoncé son porte-parole pour le climat.

Un projet de tarification routière qui ferait payer les conducteurs en fonction du kilométrage et du moment de la journée où ils utilisent leur véhicule est également à l’étude pour compenser la baisse des recettes fiscales liées au carburant au Royaume-Uni et en Australie. Ce système existe déjà sous diverses formes : routes à péages, paiements par auto-déclaration et zones de péage urbain utilisant des caméras qui lisent les plaques d’immatriculation et taxent les automobilistes dans des villes comme Londres et Stockholm. Singapour est récemment passé à un système de tarification routière par satellite.

Selon le bureau d’études Rho Motion, au Royaume-Uni, 14 % des nouveaux véhicules achetés cette année sont électriques, à batterie ou rechargeables et le gouvernement envisage d’interdire la vente de voitures thermiques neuves d’ici 2030.

 

Pour anticiper une chute des taxes sur le carburant, un comité parlementaire chargé des transports est en train de mener une consultation sur la manière de compenser ce futur manque à gagner.

« Une des conséquences de la transition vers des véhicules électriques, c’est un trou noir fiscal potentiel de 40 milliards de livres sterling (soit 54,47 milliards de dollars)… il va falloir que quelque chose change », résume Huw Merriman, élu du parti conservateur au pouvoir, à la tête de la commission des transports. Cette commission doit faire des recommandations cette année, auxquelles le gouvernement est censé répondre début 2022.

Tous les types de péage urbain sont à l’étude dans le cadre d’une utilisation plus large sur le territoire britannique, explique une porte-parole de la commission, qui ajoute que les parlementaires encouragent les entreprises à suggérer des solutions technologiques.

Les défenseurs de ce type de taxation avancent qu’il permet de réduire les embouteillages et qu’il est plus équitable que les taxes actuelles sur les carburants qui ne prennent pas en compte où et quand les conducteurs prennent leur voiture. Les critiques avancent que ce genre de réseaux de caméras ne constitue pas une solution pratique dans des zones plus étendues, et que ce système est injuste pour les citoyens plus défavorisés ou ceux qui vivent dans des zones rurales et dépendent davantage de la voiture pour se déplacer.

Il n’est pas rare que les modifications des taxes sur les voitures déclenchent des polémiques. En 2007, le gouvernement britannique a enterré une proposition visant à installer des récepteurs satellites dans tous les véhicules, à la suite de l’indignation du public inquiet à la perspective de nouvelles taxes et de violations de la vie privée. En France, en 2018, un projet d’augmentation des taxes sur le carburant dans le cadre de la lutte contre la pollution a donné naissance au mouvement contestataire des Gilets jaunes.

Si les Etats-Unis sont en retard par rapport à certains pays européens en matière de passage aux véhicules électriques — selon Rho Motion, ceux-ci représentent 4 % des véhicules neufs achetés cette année —, le président Biden a signé un décret cet été appelant à ce que les ventes de voitures électriques, à hydrogène et hybrides rechargeables représentent 50 % des ventes de voitures et d’utilitaires légers d’ici 2030.

 

Concept de la croissance : Le Bonheur National Brut à la place du PIB ?

Concept de la croissanceLe Bonheur National Brut à la place du PIB ?

 

Le professeur en sciences de gestion, Lars Meyer-Waarden, constate, dans une tribune au « Monde », que, au-delà de la satisfaction immédiate du consommateur, les entreprises cherchent désormais à mesurer son niveau de bien-être pour mieux le fidéliser.(extrait)

Tribune. 

Au lieu de s’en tenir à l’évaluation du produit national brut, agrégat de l’ensemble des productions annuelles d’un pays, de plus en plus d’économistes cherchent désormais à mesurer le « bonheur national brut ». Le Bhoutan a fait figure de pionnier, inscrivant dans sa Constitution la centralité de cette quête. L’ONU a établi un indice mondial du bonheur.

Des pays comme la Nouvelle-Zélande sont allés loin sur le plan pratique, arrimant leurs politiques économiques à des indicateurs concrets de bien-être. En France, le président Sarkozy avait lancé une commission d’étude sur ce thème en 2009 sous la houlette du Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz.

Mettre au point de nouveaux outils de mesure est un élément fondamental pour faire évoluer les situations. Le raisonnement vaut à l’échelle macroscopique, pour les gouvernants des pays ou des villes, mais également à une échelle beaucoup plus fine, lorsqu’il s’agit de sonder les cœurs et les reins des consommateurs pour concevoir et vendre de nouveaux produits et services.

Traditionnellement, c’est la satisfaction de court terme de ces consommateurs qu’étudient les experts en marketing. Mais, depuis sept ou huit ans, une communauté grandissante de spécialistes se regroupe à l’échelle internationale et commence à construire de nouveaux instruments de mesure permettant d’étudier, au-delà de cette satisfaction, l’impact en matière de bien-être des produits et services proposés.

La notion est complexe. On sort d’un univers cognitif, d’une satisfaction liée par exemple à un bon rapport qualité-prix, une livraison rapide et fluide, une qualité correspondant aux attentes, pour entrer dans un monde plus affectif.

Il s’agit d’évaluer le sentiment de sécurité, de confiance, provoqué par les produits et services proposés, ainsi que leurs conséquences en matière de santé mentale et physique. Les questions posées aux consommateurs portent sur leurs émotions, sur des aspects éthiques, voire spirituels.

D’un point de vue pratique, on passe de mesures immédiates à des enquêtes menées plus tardivement, mesurant les perceptions de moyen terme.

Moins de 10 % des clients satisfaits fidèles

Ces études marketing revisitées sont d’abord nées d’une demande des entreprises elles-mêmes, déçues de l’incapacité des méthodes de mesure traditionnelles à prévoir des comportements très importants pour elles, comme la fidélité ou l’infidélité des consommateurs aux marques.

Les consommateurs sont toujours nombreux à vouloir affirmer leur statut par des achats qui les positionnent socialement, mais, de plus en plus, ils réclament aussi de la transparence pour pouvoir faire confiance

Environnement : un traitement trop théorique

Environnement : un traitement trop théorique

 

La problématique environnementale fait l’objet d’un traitement trop théorique et trop idéologique pour une grande partie des Français. Ils souhaitent des solutions concrètes.Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. 

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Covid-19 : le traitement est jugé excessif et anxiogène

Interrogés sur la façon dont la pandémie a été traitée par les médias, les Français placent les adjectifs suivants en tête : excessive (45%), anxiogène (45%), catastrophiste (33%). Suivent les mots émotionnelle et mensongère, avant qu’arrivent, enfin, des notions plus positives, notamment utile et concrète. « C’est un des grands enseignements, qu’on observait déjà l’an passé mais il a augmenté au fur et à mesure que l’épidémie a été maîtrisée : les Français ont de plus en plus jugé le traitement catastrophiste avec une hausse de 5 points en un an. »

Covid-19 : la télé en tête

Pour s’informer sur le Covid, les Français ont privilégié les journaux télévisés (56%, – 5 points par rapport à octobre 2020), devant les chaînes d’info en continu (34%, – 1 point), les titres de presse écrite – en papier ou en numérique (30%, moins 2 points). Les journaux radios (29%, – 2 points), les médias numériques (24%, – 3 points) et les réseaux sociaux proposés par la communauté (11%, – 9 points, la plus grosse chute) suivent.

Covid-19 : une information trop aanxiogène

40%, dans une autre question, pensent que le travail des journalistes a alimenté la peur de la pandémie, 34% que cette peur a été utilisée pour faire de l’audience et seulement 14% que les médias les ont aidés à maîtriser et à combattre cette peur.

Ainsi 60% des Français estiment que la place accordée à la pandémie par les médias a été trop importante (même score qu’il y a un an). Cette proportion est plus importante chez les 25-65 ans que chez les moins de 24 ans et les plus de 65 ans.

Changement climatique : une insuffisance de traitement

A contrario 53% trouvent que la question du changement climatique et de l’environnement n’est pas assez présente dans les médias. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à février 2020, signe de la prise en compte du sujet par les Français. 30% pensent que la place accordée est la bonne et 13% qu’elle est trop importante.

Climat : le traitement est jugé anxiogène et catastrophiste

Pour qualifier son traitement, les adjectifs anxiogène (35%), catastrophiste (33%), moralisante (25%) arrivent en tête.

61% se disent tout à fait ou plutôt suffisamment informés sur ce sujet. « Mais si l’on regarde dans le détail, il y a 50% des Français qui répondent seulement ‘Oui, plutôt’ ; la couverture de ce sujet est donc perfectible », décryptent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice.

Climat et Covid : les Français veulent des solutions

« Pour rendre compte de ces deux crises différentes, les Français ont un même souhait : ils veulent en priorité un traitement positif, constructif, qui leur apporte des solutions, à la fois dans les actions au quotidien mais aussi dans leur compréhension du sujet via le fact-checking, détaillent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice. Les médias doivent aussi se positionner en partenaires de l’action. »

Ce constat est partagé par le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS : « Il n’y a pas besoin de passer par le catastrophisme pour informer sur la crise climatique parce que le factuel est déjà assez alarmant. » « On ne peut plus seulement traiter les phénomènes climatiques avec des images impressionnantes en disant à chaque fois ‘waouh, c’est inédit’, poursuit-il. Parce que tout ça s’inscrit dans une continuité. »

Coauteur du rapport du Giec publié le 9 août, il juge que les médias s’en sont « plutôt bien emparés sur le moment » : « Mais, très vite, on est passé à autre chose alors qu’il faut une stratégie à long terme ; et que la question du climat ne soit pas cantonnée à la rubrique environnement des médias. Les journalistes qui traitent de politique ou d’économie notamment doivent traiter de la question climatique. »

Les Français sont assez durs avec les journalistes, puisque 35% seulement pensent que les journalistes sont suffisamment outillés, que leur culture scientifique est suffisante pour répondre à la nécessité de fournir des informations vérifiées et fiables scientifiquement.

Concernant les experts, une grande majorité pensent qu’ils ont été utiles pour comprendre la situation de la pandémie et ses enjeux. Il en est de même concernant la question climatique.

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron dit non!

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron  dit non!

 

 

Politiquement Bayrou a sans doute raison de vouloir créer une sorte de parti unique entre le MoDem et la république en marche dans la mesure où le parti LREM pourrait bien disparaître en même temps que Macron soit en 2022 soit en 2027. Or le MoDem, lui possède une implantation sur le terrain et des élus qui lui permettraient sans doute de prendre la main sur le parti unifié. Macron en effet ne laissera pas un grand souvenir de son parti qui n’a jamais réussi à exister réellement ni à dégager des leaders crédibles autres que lui. C’était d’ailleurs la volonté de Macron : ne pas être ligoté par un parti pouvoir gouverner seul et sans partage avec qui que ce soit y compris d’ailleurs le Parlement. 

 

Bayrou a donc réaffirmé sa volonté de fonder une nouvelle structure politique avec le mouvement fondé par Emmanuel Macron. «Nous avons éprouvé le fait que l’organisation de la majorité ne suffisait pas, que nous pouvons faire mieux», a indiqué le président du MoDem, convaincu qu’elle «ne permet pas l’élan de conquête» pour l’élection présidentielle d’avril 2022. «C’est le moment de faire un pas en avant», a-t-il insisté. Notons enfin que Bayrou craint que la droite en particulier autour d’Édouard Philippe ne constitue un courant susceptible d’absorber aussi la république en marche.De son côté Macron a dit non à cette perspective de regroupement. Il craint toujours d’être ligoté par un groupe parlementaire fort.

Taubira refuse d’appeler à la vaccination !

Taubira refuse d’appeler à la vaccination  !

 

 

À propos de la Covid Taubira déclare que ce n’est pas son rôle d’appeler à la vaccination et que cela ne changera rien. Il faut sans doute être aussi irresponsable que Christine Taubira pour refuser d’appeler à la vaccination en Guyane où la situation est catastrophique. Comme d’habitude Christine Taubira joue les bourgeoises en Guyane et les gauchistes en France.

 

Christine Taubira est en effet l’une des plus belles fortunes de Guyane mais en France elle se situe à l’extrême gauche rejoignant d’ailleurs les thèses du mouvement Woke qui vient des universités américaines. L’irresponsabilité de Christine Taubira avait déjà été démontrée lorsque le maintien de sa candidature aux élections présidentielles avait fait perdre Lionel Jospin. Sa dernière déclaration concernant la et à la fois déplorable et totalement irresponsable.

 

«Je n’ai pas vocation à appeler à la vaccination». Sur RTL, jeudi 23 septembre, l’ex-Garde des Sceaux Christiane Taubira a jeté un pavé dans la mare en refusant d’inciter la population de Guyane, dont elle est originaire, à se faire vacciner contre le Covid-19. «Je suis un responsable politique qui n’est pas en exercice et qui, par conséquent, ne dispose pas des éléments d’information qui lui permettraient formellement soit de donner consigne, soit de considérer qu’au vu de ces éléments d’information je considère que je tiens un propos responsable», a-t-elle fait valoir à l’antenne. Il est vraiment temps que Christine Taubira l’égérie de la gauche bobo prenne sa retraite car elle déconsidère ce qui reste de cette gauche.

Covid France : Toujours sur une tendance baissière

Covid France : Toujours sur une tendance baissière

L’épidémie poursuit sa décrue en France, où 56 personnes sont mortes du Covid ce jeudi, selon Santé publique France. 7565 malades sont toujours hospitalisés, dont 238 depuis la veille. Ils étaient 7726 mercredi. 1414 personnes sont traitées dans les services de soins critiques – 58 y ont été accueillies ces dernières 24 heures. 5204 nouveaux cas ont été détectés.

Concernant la vaccination, 50.511.359 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,9% de la population totale) et 48.587.105 personnes sont entièrement vaccinées (soit 72,1% de la population totale).

 

1...3839404142



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol