Facebook : une influence psychologique toxique
Récemment une ancienne collaboratrice de Facebook a dénoncé le caractère très dangereux des algorithmes de Facebook qui vise à formater le jugement voire les comportements. En outre le concept de réseau d’amitiés est largement discutable. Des réseaux qui demeurent en effet très virtuels et qui ne repose pas sur les critères qui construisent une amitié réciproque réelle. Sans parler évidemment du caractère complètement dérisoire de nombre d’échanges qui repose sur l’addiction à la nullité, au fantasme voire au complotisme. D’après Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste , membre de l’Académie des technologies et du Conseil national du numérique, »il y a un biais cognitif autour des réseaux sociaux en général et de Facebook en particulier ». Il a expliqué que l’on « perçoit un bénéfice à pouvoir communiquer plus, élargir son réseau et entretenir des amitiés ».
Effectivement, des résultats d’étude peuvent montrer »que les gens qui l’utilisent sont contents, comme on peut être content de fumer ou boire un verre d’alcool. Mais cela ne veut pas dire que, sur le moyen terme, ce soit toujours très bon de recommencer ».
Serge Tisseron a alerté sur le fait que « Facebook peut fragiliser tout le monde ». Si les enfants et les adolescents « sont plus émotionnels et s’engagent beaucoup plus dans des échanges », les adultes ne sont pas pour autant « à l’écart ».
Il faut donc « éduquer » les enfants et les adolescents « à la compréhension des logiques de Facebook », prône Serge Tisseron. « Mais Facebook peut mettre des œillères à tout le monde, faire tourner en rond tout le monde. On voit ce que Facebook nous montre, on ne voit pas ce que Facebook nous cache », ajoute le psychanalyste.
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