Présidentielle : la gauche marginalisée
Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting pour Le Figaro. 66% des Français jugent Impossible une victoire de la gauche
59% des Français ne se disent proches d’aucun des cinq candidats de gauche. Du côté des sympathisants de gauche, 25% affirment avoir une plus grande proximité avec l’écologiste Yannick Jadot devant l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon (24%). La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, arrive troisième avec seulement 15%, et est suivie de près par l’ancien ministre socialiste de François Hollande, Arnaud Montebourg (13%). Le communiste Fabien Roussel arrive cinquième avec 6%.
38% des sympathisants de gauche estiment qu’il faudrait «qu’Anne Hidalgo se désiste en faveur de Yannick Jadot» pour permettre une victoire de la gauche. Ils ne sont que… 23% à penser l’inverse.
Dans le détail, 30% des sympathisants de gauche estiment que Jean-Luc Mélenchon est «le plus capable de se qualifier au second tour». Le candidat de LFI devance sur ce point ses adversaires : 19% le pensent pour Yannick Jadot, 14% pour Anne Hidalgo et 10% pour Arnaud Montebourg. L’Insoumis est également perçu comme celui qui est « le plus proche des préoccupations des Français » (31%), bien devant ses concurrents (Yannick Jadot : 16%, Arnaud Montebourg : 13%, Anne Hidalgo : 12%). Enfin, 26% jugent Jean-Luc Mélenchon comme le candidat de gauche «le plus capable de gouverner le pays». Il distance là aussi ses adversaires (Anne Hidalgo : 16%, Yannick Jadot : 15%, Arnaud Montebourg : 15%).
On observe cependant un décalage avec le regard des Français. En effet, 63% d’entre eux estiment qu’aucun des candidats de gauche n’est en mesure «de gouverner le pays». 56% jugent également qu’aucun des candidats de gauche n’est «proche des préoccupations des Français», et 59% qu’aucun n’a même une «stature présidentielle».
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