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Archive mensuelle de septembre 2021

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Sondage éolienne : 63 % pour ?

 

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro, approuverait les éoliennes. La plupart cependant souhaite que ces installations soient éloignées de leur domicile. De ce point de vue les populations urbaines soutiennent les éoliennes en majorité car ces éoliennes sont installées loin de chez eux en milieu rural..En deux ans, ce sont 17 points d’opinion positive qui ont été perdus par l’éolien tandis que parallèlement le nucléaire a gagné 17 points. Pour la première fois, une majorité de Français (51 %) a une vision positive du nucléaire.

Europe écologie les Verts : déjà des divisions avec Sandrine Rousseau

Europe écologie les Verts : déjà des divisions avec Sandrine Rousseau

 

Après le résultat des primaires d’Europe écologie les Verts ,Sandrine Rousseau joue les mouches du coche. Il est clair que Sandrine Rousseau s’attendait à être élue puisqu’elle bénéficiait du soutien de l’appareil. La victoire de Jadot a été très courte mais réelle. Jusque-là les écologistes dans la primaire s’étaient efforcés de conduire un débat relativement serein.

 

Mais à peine Jadot élue, Sandrine Rousseau fait entendre sa petite musique de la radicalité. Elle suggère notamment que Jadot tienne largement tenir compte de la ligne politique radicale qu’elle représente et que son soutien n’est pas acquis. Une attitude qui contredit totalement l’engagement des candidats à la primaire de soutenir le gagnant de la consultation. Les écolos ont réussi à ne pas trop se diviser pendant la primaire mais il pourrait bien faire ressurgir leurs vieux démons au cours de la campagne électorale. Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les lignes électorales respectives de Yannick Jadot et de Sandrine Rousseau sont opposées à peu près sur tout sauf peut-être le climat est encore.

 

En gros Yannick Jadot développe un projet de gouvernement qui forcément tient compte des réalités tandis que Sandrine Rousseau s’enfonce dans le gauchisme et l’idéologie woke. Sandrine Rousseau lance un avertissement en forme de menace à Yannick Jadot.

Après les visas, une réforme plus sévère de l’asile

Après les visas, une réforme plus sévère de l’asile

Récemment le ministre de l’intérieur a décidé de réduire presque la moitié le nombre de visas accordés aux pays du Maghreb. Ce qui par parenthèses* a entraîné la protestation des pays intéressés. (Notons que la plupart du temps les expulsions de délinquants vers leur pays d’origine est impossible par opposition des pays du Maghreb !).

Évidemment influencé par le thème de l’immigration qui s’installe dans la campagne électorale, le ministre de l’intérieur a également indiqué qu’il allait proposer une reforme du droit d’asile en Europe.

 

Dans sa vaste réforme du système européen d’asile, la Commission européenne veut notamment mettre fin au règlement dit de «Dublin», qui confie, entre autres, la responsabilité du traitement du dossier d’un demandeur d’asile à son premier pays d’entrée dans l’Union. Le problème c’est que des individus déboutés du droit d’asile dans ce premier pays content une demande notamment en France dans un autre pays.

Passe sanitaire : devient obligatoire pour les 12-17 ans

Passe sanitaire : devient obligatoire pour les 12-17 ans

Le passe devient obligatoire à partir d’aujourd’hui  par les adolescents âgés de 12 ans et 2 mois à 17 ans pour accéder à de nombreux lieux et activités. Pour rappel, le passe est exigé à l’entrée de nombreux lieux, dont les bars, restaurants, discothèques, fêtes foraines, parcs zoologiques, festivals, salles de sport, musées, cinémas, transports de longue distance et piscines.

Hôpitaux :5700 lits supprimés !

Hôpitaux :5700 lits supprimés ! 

C’est le paradoxe ; alors qu’on connaît une crise sanitaire sans précédent sur sa lancée la politique hospitalière continue à supprimer des lits. Ainsi près de 6000 auront été supprimé en 2020. On continue de fermer des établissements hospitaliers, de réduire le champ d’activité d’autres et de renforcer la concentration hospitalière sururbaine. Sur la tendance d’ici une dizaine d’années en moyenne on ne pourra compter qu’un véritable hôpital par département. Certains seront maintenus de manière artificielle. Déjà nombre d’établissements moyens ne possède plus de spécialistes. Beaucoup d’anciens établissements hospitaliers se transforment en lieux de convalescence.

Certes on peut comprendre que l’évolution technologique conduise à la concentration de certains moyens pour des pathologies lourdes ; par compte, nombre d’affections concerne des pathologies qui ne nécessitent pas d’être traitées par des établissements hyper pointus. À travers la question hospitalière c’est aussi l’aménagement du territoire qui est en cause.

La  France compte désormais moins de 3000 hôpitaux et cliniques. «Sous l’effet des réorganisations et des restructurations», 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Drees. Les 2983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386.835 lits d’hospitalisation complète fin 2020, soit 5758 de moins en un an – comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.

Covid France : toujours le reflux

Covid France : toujours le reflux

 

L’épidémie continue de refluer en France, où 7726 malades sont toujours hospitalisés ce mercredi – ils étaient 7801 mardi. 1466 personnes sont actuellement traitées en soins critiques, contre 1524 la veille. 42 personnes sont, par ailleurs, mortes du Covid-19 ce mercredi à l’hôpital, portant le bilan à 116.657 morts depuis le début de la pandémie en France. 5835 nouveau cas ont également été détectés en 24 heures, contre 6765 la veille, et 6794 mercredi dernier. Le taux de positivité des tests s’élève, lui, à 1,2%.

Sur le front des vaccinations, 50.472.072 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,9% de la population totale) et 48.516.596 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 72% de la population totale), depuis le début de la campagne vaccinale en France.

À noter que le gouvernement envisage la possibilité de maintenir l’obligation du path sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. La décision sera prise en conseil des ministres en octobre

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps !

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps ! 

Thierry Bros, professeur à Sciences Po , analyse la géopolitique de l’énergie en Europe. Les Européens répètent qu’il ne faut « plus investir dans le pétrole et le gaz ». Du coup, les fournisseurs resserrent les vannes et font grimper les prix.Interview sur France Info (extrait)

 

Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il ?

Thierry Bros : L’économie se rouvre. Nous avons appris à vivre avec le Covid, donc nous consommons beaucoup plus de gaz qu’en 2020 et à peu près le même niveau qu’en 2019, 2018 et 2017. L’offre est aussi contrainte : pendant le Covid, on a fait peu de maintenance sur les installations de production dans les pays producteurs parce que c’était compliqué d’avoir des équipes sur place. Il faut aussi savoir que dans le pétrole et dans le gaz, quand les investissements diminuent, il y a souvent un déclin naturel des champs. On peut donc estimer qu’il y a eu là un déclin naturel sur la période Covid de 2020, avec une demande qui augmente et une offre qui se contraint. Aujourd’hui les stocks européens sont donc à un niveau très bas et les traders font pousser les prix vers le haut. Ils le font parce qu’ils estiment qu’on a un risque d’avoir des problèmes d’approvisionnement cet hiver.

Qui sont les pays fournisseurs de gaz de la planète et notamment de l’Europe ?

Les grands producteurs de gaz sont les États-Unis, la Russie, le Qatar et l’Australie. La Russie représente 40 % de parts de marché européen et nous fournit le gaz directement par pipe. Le Qatar et les États-Unis nous fournissent sous forme de gaz liquéfié dans des bateaux. Gazprom, la société d’État russe, à 50 % est la seule qui détienne de la capacité résiduelle inemployée. C’est la seule société vers laquelle on peut se tourner pour avoir des volumes supplémentaires, encore faut-il qu’elle le veule. Un fournisseur peut ou pas vous fournir des volumes additionnels et aujourd’hui la Russie n’a pas l’air de vouloir nous fournir de volumes additionnels, peut-être pour montrer son mécontentement vis-à-vis de l’Union européenne et de cette transition énergétique verte qui devrait pousser le gaz vers la sortie.

« L’approche dogmatique européenne quant au Green Deal ne résiste pas aux faits : on a besoin de plus de gaz et on en a besoin pour raisons climatiques. »

Si on a des prix du gaz trop élevés, on va être obligé de brûler du charbon ou du fuel pour de la production électrique. Cela causera des émissions de CO2 en hausse.

Est-ce que cela signifie selon vous que les Européens sont les premiers responsables de l’augmentation du prix du gaz ?

Oui. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) nous parlait il y a quelques mois d’un scénario net zéro en nous disant qu’il ne fallait plus investir dans le pétrole et le gaz. Quand vous envoyez ce genre de message, vous contraignez l’offre et la demande doit s’adapter. À ce moment-là, la demande ne peut que s’adapter par les prix. Et c’est ce que l’on voit aujourd’hui. La hausse pourrait durer encore quelques mois, voire quelques trimestres. Il faut du temps, les investissements dans l’énergie se font en années voire en décennies. Il va falloir rattraper ce retard et revenir sur une approche plus pragmatique. Il va falloir comprendre que les sociétés pétrolières et gazières doivent continuer à investir dans des projets pour fournir la demande qui continue à être en hausse. Et cela va prendre quelques trimestres au moins.

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Bientôt un chèque pour le papier toilette ?

 

 

Après l’augmentation de nombre de produits d’alimentation , d’entretien rt de l’énergie, le papier toilette devrait lui aussi s’inscrire dans une tendance inflationniste. La hausse pour le consommateur pourrait atteindre autour de 15 %. À la décharge des industriels les coûts des intrants ont monté jusqu’à 30 % pour certains.

On imagine que le monde politique sera sensible à cette envolée de produits indispensables dans la vie quotidienne. On en vient à espérer que le gouvernement ( ou les candidats de l’opposition pour 2022-) prennent conscience de la gravité problème en décidant par exemple comme pour d’autres biens d’accorder  un chèque PQ à chaque Français. En effet tous les Français sont concernés par l’usage du PQ et un geste politique pourrait être électoralement payant surtout si on inscrit sur les rouleaux de papier » financé par le gouvernement ».

société : un chien virtuel pour 1000 €

  • Société : un chien virtuel pour 1000 €

 

Officiellement le petit robot, sorte de chien virtuel, est surtout chargé de la sécurité dans l’habitat. En faite  comme il est aussi doté d’Alexa, on pourra aussi échanger avec l’appareil. Comme on arrête difficilement le progrès, cet appareil vaptisé Astro, pourrait aussi faire office de chien virtuel. Normalement un chien dans les couts d’alimentation seront inférieurs aux chiens réels. Notons d’ailleurs que les aliments pour chats et chiens constituent souvent le rayon le plus important dans les supermarchés de nos sociétés modernes. Plus besoin d’alimentation donc, sinon peut-être un peu d’électricité.

L’avantage également c’est qu’il n’y aura plus la corvée de sortie du chien qui pourra soit se baladé seul dans le jardin ou dehors, soit resté à l’intérieur.

On imagine tous les progrès technologiques et sociétaux que permettra le chien Astro. Avec les développements techniques il sera même possible de se faire remplacer en réunion par ce chien très intelligent grâce en particulier à la fonction d’Alexa . Le produit sera commercialisé par Amazon qui en général ne se trompe pas de créneau marché porteur.

« Dans cinq ou dix ans, nous pensons qu’il y aura au moins un robot dans chaque maison », assure Dave Limp, paraphrasant quasiment Bill Gates et sa fameuse prédiction du jour où il y aurait un ordinateur par foyer. Amazon prévient déjà qu’Astro n’est pas son dernier robot. La question lancinante sera aussi de savoir si ce fameux chien techno sera ou non mordre les intrus. Et question existentielle fondamentale s’il faudra ou non leur mettre une muselière.

Biden : un président démocrate ou socialiste ? (Gregori Volokhine)

Biden : un président démocrate ou socialiste ? (Gregori Volokhine)

 

Gregori Volokhine,président ,de Meeschaert Financial Services, gérant par délégation de MAM Sustain USA évoque notamment le risque de shutdown aux États-Unis ( dans l’Opinion, extrait).

 

 

Quel peut-être l’impact d’un « shutdown », un arrêt des activités gouvernementales, sur l’économie américaine ?

On a estimé l’impact de celui enregistré sous la présidence Trump (22 décembre 2018-25 janvier 2019), le plus long de l’histoire à ce jour, à moins de 0,1 % du produit intérieur brut. On assiste, aujourd’hui, à un bras de fer, avec des positions très tranchées entre les démocrates et les républicains. Il est très possible que l’on aboutisse à un « shutdown » dont chacun se renverra la responsabilité. Mais le fait est que tout le monde est perdant. C’est stupide.

Qu’en est-il du désaccord sur le relèvement du plafond de la dette ?

C’est une problématique différente. Les démocrates, qui disposent de la majorité des deux chambres du Congrès, n’ont pas forcément besoin du vote de l’opposition républicaine pour relever le plafond. Ils peuvent inclure cette mesure dans le collectif budgétaire mais cela devrait prendre deux semaines et la date limite du 30 septembre sera alors dépassée. C’est un risque, mais on peut penser que les agences de notation attendront avant de dégrader la note des Etats-Unis et de provoquer des réactions extrêmes sur les marchés financiers. Ce serait terrible ! Ce n’est en tout cas dans l’intérêt de personne. Car, contrairement à ce que disent les républicains, le relèvement du plafond de la dette ne vise pas à financer des dépenses futures, mais à régler celles passées. La Réserve fédérale passe son temps à racheter les bons du Trésor quand ils arrivent à maturité. C’est en fait le fonds de roulement du paiement des employés de l’Etat et, généralement, il y a toujours un consensus sur ce sujet.

Jugez-vous nécessaire le plan d’infrastructures de 1 200 milliards de dollars et celui, social et environnemental, de 3 500 milliards ?

Le premier est l’initiative la plus positive de Joe Biden jusque-là. Il faut néanmoins en minimiser l’ampleur dès lors que 500 milliards de dépenses ont déjà été votées. Ce plan est en tout cas justifié. Les infrastructures américaines sont dans un état catastrophique que cela soit les routes, les aéroports ou le réseau électrique. Au point que, dans ce dernier domaine, il est quasiment impossible, aujourd’hui, d’augmenter la part de l’énergie verte aux Etats-Unis, tout simplement parce que le pays n’a pas les infrastructures pour transporter l’électricité. Maintenant, on ne connaît pas les détails de ce plan et on peut craindre certaines initiatives tirées du « Green deal », poussées par l’aile gauche démocrate.

Et l’autre volet ?

Sur le plan humain, il est difficilement critiquable de vouloir aider les classes défavorisées. Que le jardin d’enfants, les années de community college (qui proposent des formations supérieures en deux ans) et les soins dentaires, auditifs et ophtalmologiques pour les personnes âgées soient gratuits part d’un bon sentiment. Le problème, c’est que ce sont des dépenses pérennes et que l’économie américaine ne se portera pas toujours aussi bien qu’aujourd’hui. L’autre source d’inquiétude liée à ce plan est qu’il renforce le poids de l’Etat central dans la vie économique du pays. C’est de la social-démocratie dure comme en a connu la Suède par le passé. Ce qui est contraire à l’esprit même des Etats-Unis, fondés sur le principe de la libre entreprise, le capitalisme. Ce plan va s’accompagner aussi d’une forte pression fiscale. Or, une bonne partie de la performance économique et financière des Etats-Unis, ces dernières années, est due à la baisse de l’impôt sur les sociétés réalisée par Donald Trump. Elle a permis aux entreprises américaines de rapatrier beaucoup d’argent placé à l’étranger sans être pénalisées. Je ne dis pas qu’il ne faut pas taxer plus les sociétés, mais il n’y a pas de raison pour que les Etats-Unis imposent leurs entreprises privées davantage que les autres pays. Passer d’un taux d’impôt sur les sociétés de 21 % à 26,5 %, cela fait beaucoup, sachant qu’elles sont très nombreuses à payer nettement moins de 21 % aujourd’hui !

Ce plan a-t-il une chance d’être voté ?

Les démocrates savent très bien que, pour que Joe Biden laisse une empreinte quelconque durant sa présidence, il faut que ce plan soit adopté. Sinon, on se souviendra de sa gestion du retrait de l’Afghanistan et des élections de mi-mandat de 2022 qu’il devrait perdre sauf miracle !

 

École : Aurore Bergé pour le retour de l’uniforme

À juste titre Aurore Berger se prononce pour un retour de l’uniforme à l’école. En vérité, pas vraiment une grande révolution car c’est uniforme était  obligatoire en primaire dans les années 50 (ey avant). Progressivement au nom des libertés bien sûr, on a laissé la mode vestimentaire pénétrée dans les lieux d’enseignement. Tout cela a généré un certain nombre d’outrances en particulier la course aux vêtements et chaussures les plus coûteuses.

Le pire c’est que ce sont souvent les familles modestes qui ont été contraintes de suivre le désir de leurs enfants pour faire comme la mode l’imposait. Les grandes marques évidemment ce sont gavés de cette demande. Progressivement on a vu par exemple la mode du pantalon ne couvrant pas le slip ou la mode des nombres à l’air Pourtant dans les pays anglo-saxons l’usage de l’uniforme est en vigueur dès l’école primaire et continue au collège. Cela permet d’uniformiser les statuts sociaux. Même dans les pays qui ont été colonisés par la France l’uniforme est souvent de rigueur. Ainsi avec deux blouses, l’élève dispose de la garde-robe suffisant.
Il ne s’agit sans doute pas seulement que de satisfaire une évolution vestimentaire mais aussi de réinstaller un minimum de respect et de discipline dans une école française complètement dévastée par le désordre qui y règne ( témoin les classements de la France dans les dernières positions mondiales)

Aurore Bergé se dit favorable au retour de l’uniforme à l’école. « Ce que je constate, note l’élue, c’est qu’on est un pays où tout le monde dit qu’on est de plus en plus fracturé, retranché dans des communautés. Avoir un sentiment d’appartenance commune au sein d’un établissement scolaire ne va pas régler tous les problèmes de l’école publique mais c’est l’un des leviers susceptibles de faire naître un sentiment d’unité, d’appartenance. »

Salaires fonction publique: Une érosion depuis des années

Salaires fonction publique: Une érosion depuis des années

 

Si la conférence sur les « perspectives salariales » du 21 septembre a permis de répondre à l’urgence concernant les agents payés sous le smic, Luc Farré, secrétaire UNSA-Fonction publique, demande cependant dans une tribune au « Monde » l’ouverture de négociations afin de mettre un terme à l’érosion des salaires et redonner de l’attractivité à la fonction publique.(extrait)

 

Tribune. 

 

Cette année encore, le gouvernement a choisi de geler la valeur du point d’indice des agents publics. Or, il s’agit du mécanisme – réaffirmé avec l’accord Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) de 2015 – qui permet à leurs salaires de ne pas décrocher face à la hausse des prix et de maintenir leur pouvoir d’achat. En dix ans, cette politique, conduite par trois gouvernements successifs pour réduire le déficit budgétaire (à l’exception, en 2016, d’une revalorisation de 1,2 %, appliquée en deux fois), a abouti à un décrochage des salaires par rapport à l’inflation.

Les salaires des agents publics sont ainsi devenus une variable d’ajustement activée pour participer au comblement des déficits budgétaires. La conséquence, pour chaque agent, c’est une baisse de la valeur réelle de leur salaire très forte, qui produit collectivement aujourd’hui un véritable problème d’attractivité. On peine à recruter dans de nombreux métiers (par exemple des enseignants, des soignants, des policiers), ce qui pose ou va poser rapidement la question de la qualité du service public rendu.

 

Individuellement, l’impact n’est pas moindre car l’érosion des salaires, quels que soient la catégorie ou le statut, renvoie aux conditions fixées à l’entrée dans la fonction publique, que ce soit par contrat ou par concours. Le compte n’y est pas. Les agents publics les plus modestes ont du mal à joindre les deux bouts et leur pouvoir d’achat ne cesse de s’affaisser.

Face à la paupérisation de la catégorie C, c’est-à-dire des agents les plus modestes, dont le niveau de rémunération est régulièrement rattrapé par les hausses du smic (déjà, le 1er avril, des points d’indice avaient dû être ajoutés), le 6 juillet, la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, a décidé de faire un geste qui pouvait paraître important en annonçant des mesures applicables au 1er janvier 2022 pour accélérer leur déroulement de carrière et relever leur grille indiciaire.

Cependant, ce relèvement était déjà obsolète. Avant même la publication des textes, l’inflation constatée cette année dépasse les 2 % (2,2 %). Les salariés du secteur privé vont bénéficier d’une hausse du smic en rapport avec cette évolution, afin que ces travailleurs ne deviennent pas à terme des travailleurs pauvres.

 

Les agents publics de catégorie C, eux, même avec la mesure de juillet, commenceraient toujours en dessous du smic, tandis que les débuts de grille de catégories B et A continuent, de leur côté, à se rapprocher dangereusement de ce plancher.

Pour une vraie politique de lutte anticorruption

Pour une vraie politique de lutte anticorruption 

 

Le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire, en cours d’examen au Sénat, n’est pas à la hauteur de son objectif initial, soulignent, dans une tribune au « Monde », quatre représentants de syndicat et d’associations engagés pour la justice financière.Ils évaluent le montant de la corruption à environ 1000 milliards par an en Europe . (extrait)

 

Tribune.

 

 Dans quelques jours, le Sénat va se prononcer sur le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire que le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a présenté en commission des lois comme « longuement nourri de [s]es trente-six années de barreau et qui vise l’un des principaux objectifs [qu’il] s’est fixé en venant à la chancellerie : renforcer la confiance de nos concitoyens dans leur justice ». Ce texte proposait, à l’issue de son examen à l’Assemblée nationale, dans ses articles 2 et 3, d’encadrer la durée des enquêtes préliminaires et de renforcer le secret professionnel des avocats.

Pour nous, organisations de la société civile, qui militons chaque jour pour une véritable justice financière et économique, et pour une meilleure protection des lanceurs et lanceuses d’alerte, non seulement le texte en cours d’examen au Sénat n’est pas à la hauteur de son objectif initial, mais ces deux dispositions affaibliraient la lutte contre la délinquance financière, à contre-courant des engagements internationaux de la France et des objectifs poursuivis par la politique publique anticorruption depuis une dizaine d’années.

En durcissant les règles de procédure, sans s’appuyer sur un diagnostic préalable des éventuels dysfonctionnements de la justice économique et financière, sans se poser la question centrale des effectifs de juges et des services d’enquête judiciaire − oubliés des derniers arbitrages budgétaires −, l’intention initiale du projet de loi revient à affaiblir la réponse à apporter à la délinquance économique et financière.

 

Les dispositions, prévues aux articles 2 et 3 du projet de loi initial, risquent en effet d’entraver la détection des cas de corruption, de fraude fiscale et de blanchiment, d’affaiblir la collecte des preuves d’infractions économiques et financières, tout cela en renforçant le secret professionnel des avocats aux activités de conseil, mais également en réduisant la durée des enquêtes préliminaires de ces infractions.

Reposant bien souvent sur une ingénierie complexe et portant sur des sommes si vertigineuses qu’elles en deviennent abstraites, les infractions liées à la corruption − et au premier chef à la corruption d’agent public étranger − nécessitent des moyens significatifs de détection et de collecte de preuve à la hauteur du coût de ces agissements, estimé à près de 1 000 milliards d’euros par an en Europe, soit 6,3 % du PIB.

S’il fallait encore se convaincre de la nécessité de protéger les moyens d’enquête et l’accès aux preuves, rappelons que l’enquête OpenLux avait révélé que 6 500 milliards d’euros étaient stockés dans des sociétés enregistrées au Luxembourg et notamment détenus par des contribuables français. A l’heure où il s’agit de financer le « quoi qu’il en coûte », comment justifier ces freins à la détection et à la poursuite de telles infractions alors que les inégalités se sont encore creusées au cours de la crise sanitaire ?

De nouveaux enjeux de la mondialisation

 De nouveaux enjeux de la mondialisation 

Dans un monde toujours plus interdépendant, l’hégémonie comme la puissance militaire montrent toutes leurs limites, analyse le politiste dans un entretien au « Monde ». Il appelle à bâtir une sécurité globale pour faire face aux urgences climatiques et sanitaires. (extrait)

 

 

Un système d’alliance et de sécurité collective comme l’OTAN est-il encore viable avec une Amérique toujours plus centrée sur ses seuls intérêts ?

C’est l’idée même d’alliance qui est remise en cause dans la nouvelle réalité du monde, en tout cas dans sa facture classique, celle d’une coalition durable et structurée telle qu’issue du temps bipolaire. A cette époque, deux blocs se faisaient face, sans lien d’interdépendance et dans un affrontement qui était d’abord et avant tout potentiellement militaire. Chacun avait avantage à concéder à ces liens incontournables bien des efforts et des sacrifices.

Le paysage aujourd’hui est tout autre : la mondialisation crée des interdépendances, des enjeux globaux, place les relations économiques à un haut niveau de complexité. Inversement, elle rallume les nationalismes chez ceux qui craignent de ne plus contrôler ce nouveau paysage global. Elle conduit donc à des jeux diplomatiques plus opportunistes, libérés des contraintes d’une alliance lourde. Elle incite à des pratiques plus fluides, à flatter les opinions nationales, plus qu’à obéir à un ordre géopolitique préconstruit qui est partout mis en échec.

Ces changements sont amplement confirmés par l’affaire des sous-marins, même si d’aucuns ont peur de le voir : nous vivons l’affaiblissement du « campisme », c’est-à-dire de cette option stratégique qui amène un Etat à se penser prioritairement comme un élément, voire le conducteur, d’un camp organisé en alliances stables.

 

Révélatrice à cet égard est la discrète mutation déjà effectuée en ce sens par les diplomaties non occidentales, celle de la Russie, de la Chine et d’autres émergents. Elles ont évolué très vite vers ce que j’appellerais une « diplomatie attrape tout ». L’objectif n’est déjà plus pour elles de constituer une alliance structurée mais de chercher à conclure tous les accords conjoncturels profitables, au coup par coup, avec d’autres pays. Ainsi, la Russie, qui établit de bonnes relations avec Israël ou l’Arabie saoudite, alliés traditionnels de Washington. Ou la Chine, qui passe accord avec les talibans dans les domaines économique ou sécuritaire.

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