labels alimentaires : beaucoup de pipeaux !
L’ UFC Que Choisir, WWF et Greenpeace France dénoncent la forêt vierge des labels qui fleurissent un peu partout et le décalage entre les appellations et la réalité du produit tant sur la santé que sur l’environnement
Une première étude de UFC-Que Choisir a vérifié la conformité des démarches par rapport aux exigences définies des SIQO (Signes officiels de qualité et d’origine) – comme les labels AOC /AOP, IGP, Label Rouge et AB - et analysé les raisons de non-conformité de certains produits. La deuxième étude menée de front par WWF, Greenpeace et Basic concerne quant à elle les démarches publiques et privées pour évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques.
Ainsi l’UFC que choisir a étudié huit AOP fromagères, et douze viandes Labels Rouges qui garantissent «un produit de qualité supérieure». Démontre que trois produits sur huit ne remplissent pas les conditions affichée. Du côté des viandes, c’est le porc Label Rouge pour lequel la différenciation avec le porc non labélisé serait trop
La deuxième étude menée de front par le Bureau d’analyse sociétale Basic, Greenpeace et WWF porte sur l’impact socio-économique et environnemental de onze grandes marques.
Dans cette étude disponible en ligne, les onze démarches sont soumises à une toute nouvelle grille d’analyse comprenant sept critères environnementaux (dérèglement climatique, pollution de l’air, dégradation des sols…) ainsi que sept critères socio-économiques rarement mis en avant pour la question de la durabilité alimentaire. Les notes ne sont pas toutes satisfaisantes. Loin s’en faut. Du côté environnement, la Haute Valeur Environnementale (HVE) révèle l’impact le plus modéré sur les critères de santé humaine, de biodiversité ou de ressources en eau avec une note de 1 sur 5. Notons que le BIOS entier pas trop mal et faut-il aussi Sonia Hayet que la moitié des les approvisionnements en fruits et légumes viennent de l’étranger qui ne sont pas toujours aussi rigoureux que la France.
Même si l’étude précise que certains labels ont révélés des signes de qualité et un impact positif, une certification reste dans le viseur de Greenpeace France, WWF France et le Basic qui souhaitent conditionner son soutien public à un cahier des charges révisé: la certification HVE.
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