Relance des territoires par la contractualisation ?
Caroline Cayeux , présidente de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) explique que la contractualisation pourra servir la relance locale (dans la Tribune, extrait)
En ce premier anniversaire du plan « France Relance », l’Agence nationale de la Cohésion (ANCT) des territoires travaille avec le gouvernement et la Commission européenne pour clarifier ce qui relève des 100 milliards d’euros et ce qui relève des fonds structurels européens. Elle co-pilote également avec l’Etat les contrats de relance et de transition écologique (CRTE). Sa présidente, Caroline Cayeux, réélue avec le soutien d’En Marche à la mairie de Beauvais et à la tête du Grand Beauvaisis (Oise) aux municipales de 2020, également présidente de l’association des villes moyennes, fait le point sur ces avancées et en profite pour répondre au rapport des députées (LR) Véronique Louwagie et (LREM) Catherine Kamowski sur la territorialisation de la relance.
Les 222 villes moyennes du programme de revitalisation « Action Cœur de ville » se retrouvent ce mardi lors de rencontres nationales. De quelle manière l’Agence nationale de la cohésion des territoires développe ses programmes d’appui aux territoires ?
CAROLINE CAYEUX : Notre mission consiste à travailler avec et à l’écoute des territoires. Au cœur d’« Action Cœur de ville », la rénovation des bâtiments privés, le renouvellement urbain, le fonds de recyclage des friches et les foncières pour restructurer 6.000 commerces d’ici à 2026 sont autant d’actions de l’Agence nationale de cohésion des territoires.
Plus généralement, nous travaillons à la relocalisation de l’activité industrielle dans le cadre de Territoires d’industrie pour lequel ce sont 540 millions d’euros d’aides accordées pour 1.340 projets ; ce seront au final 700 millions d’euros accordés (550 de l’Etat [réabondés de 150 millions d'euros par le Premier ministre Jean Castex le 6 septembre 2021, Ndlr] et 150 des Régions) . Nous mettons aussi en œuvre l’agenda rural avec notamment un budget de 220 millions d’euros pour les réseaux d’eau potable et d’assainissement .
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