Politique et business -Macron vient encore au secours de General Electric.
On se souvient évidemment qu’Alstom avait été démantelé dans des conditions sulfureuses avec l’appui de Macron. Les activités ferroviaires étaient restées en France tandis que les activités électriques avaient été vendues à l’Américain GE. Par Un groupe qui enregistre un certain nombre de difficultés financières. Du coup à l’instigation de l’Élysée, EDF se voit contrainte de racheter l’activité des turbines de GE . Notons qu’EDF dans la situation financière n’est pas trop brillante était opposée à la reprise de cette activité de GE.
L’une des activités les plus stratégiques de l’ancien Alstom (pour nos centrales nucléaires comme pour nos sous-marins nucléaires), passée chez les Américains, va donc redevenir française.
Le périmètre de reprise exclut les activités GE Grid et GE Hydro, laissant encore le site principal industriel à Belfort en pleine incertitude. Malgré la reprise des turbines vapeur, les syndicats craignent la fermeture par GE des autres activités sur place.
Stratégiquement on comprend que cette activité turbine très stratégique pour l’industrie nucléaire redevienne 100 % française; pour autant, EDF n’est pas un industriel et on la contraint à le devenir. Cette implication du pouvoir central dans la stratégie d’Alstom et de General electric laisse songeur.
Lors du rachat d’Alstom Energie par General Electric, les partisans de l’industrie française avaient dénoncé un fiasco et même un complot contre les intérêts nationaux. Après les récriminations d’Arnaud Montebourg contre Patrick Kron, une commission d’enquête avait été montée à l’Assemblée nationale par le député LR Olivier Marleix. Le rôle d’Emmanuel Macron, comme secrétaire général adjoint à l’Elysée et ancien banquier d’affaires chez Rothschild, avait été pointé par la presse. Une presse qui avait notamment souligné que e patron de GE France est également Hugh Bailey, qui fut conseiller du ministre Macron à Bercy. Quant au DG de GE Renewable Energy, qui regroupe les activités GE Grid et GE Hydro, c’est Jérôme Pécresse, le mari de Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle.
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