Marseille : Chicago et qui tue des enfants
D’une certaine manière globalement, Marseille demeure une ville très attrayante, il n’en reste pas moins qu’elle est nettement coupée en deux avec d’un côté la population relativement bourgeoise et de l’autre les quartiers pauvres socialement et économiquement marginalisés qui vivent pour une part de la drogue.
La question est donc tout autant sociale qu’économique et sécuritaire. Le drame c’est évidemment que les règlements de compte se multiplient et concernent surtout des enfants. Les réseaux se servent ainsi des enfants qui échappent aux sanctions judiciaires habituelles des adultes.
Bref la guerre qui Chicago mais entre gamins. Une activité qui nourrit directement indirectement une partie de la population . D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, , cette attaque se serait nouée autour d’une « guerre des territoires pour récupérer des points de deal ». Dénonçant « la terreur qui s’installe dans des quartiers ou des cités dont on sait qu’ils sont la proie des trafiquants de drogue »
.Le nombre de procédures pour usage de stupéfiants à Marseille a augmenté de 250 % par rapport à 2019. « Ce chiffre est multiplié par six à la division nord de Marseille », où se trouvent la plupart des quartiers sensibles, d’après la préfecture. La stratégie de harcèlement des dealers impulsée par le ministère de l’Intérieur pourrait le faire augmenter.
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