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Archive mensuelle de juillet 2021

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Le concept d’entropie de l’Univers et ses paradoxes

Le concept d’entropie de l’Univers et ses paradoxes

 

 

 

L’entropie, censée rendre compte de la complexité d’une situation physique, n’est pas commensurable si elle s’applique au contenu d’une bouteille de gaz ou à celui de l’Univers, soulignent les physiciens Wiebke Drenckhan et Jean Farago dans leur carte blanche au « Monde ».

 

Quand le monde était encore jeune, les sociétés humaines se dotaient de druides et de bardes. Leur fonction, tenter d’extraire un peu d’intelligibilité du chaos apparent du monde, en faisait les interprètes des dieux auprès des hommes ordinaires.

Aujourd’hui que nous obéissons à des représentations de l’Univers beaucoup plus rationnelles, la figure du barde n’a pourtant pas disparu : elle s’est réinventée sous les traits contemporains du vulgarisateur philosophe, souvent médiatique, qui se pose en intermédiaire entre l’homme et l’Incompréhensible. Seulement, le mystérieux a de nos jours une déclinaison totalement scientifique, et s’incarne à travers des noms empreints de magie, boson de Higgs, saveur des quarks, entropie de l’Univers…

Ces concepts recouvrent en fait un appareil théorique redoutablement difficile, ce qui tombe bien pour le poète scientifique car, comme dans toute liturgie, le but est aussi de ne pas tout dévoiler. Prenez l’entropie de l’Univers, un concept plein de paradoxes. L’entropie est une mesure de la complexité d’une situation physique quelconque et correspond à peu près à compter le nombre de configurations que le système peut possiblement adopter.

Il s’agit donc d’une grandeur informationnelle, assez loin d’une caractéristique physique intrinsèque comme l’énergie d’une particule ou sa charge. Sa pertinence physique se révèle quand la dynamique chaotique d’un système isolé le conduit à visiter quasiment aléatoirement et sans préférence les différentes configurations qui lui sont accessibles. Dans ce cas, le système atteint après un certain temps un état macroscopique stable, appelé état d’équilibre et caractérisé comme étant celui représenté par les états microscopiques « les plus fréquents », c’est-à-dire celui dont l’entropie est maximale.

Pour un gaz dans une bouteille, une répartition homogène est toujours observée, car les états de ce type sont infiniment plus nombreux que tous les autres réunis, ceux où le gaz n’est pas homogène. On voit que la notion n’a de sens que si le système dispose de temps pour « visiter » ses différentes configurations.

Quand on essaie d’appliquer ce raisonnement aux échelles stellaires et au-delà, quand l’attraction gravitationnelle n’est plus négligeable, il se passe un phénomène paradoxal : à cause de la longue portée de la force gravitationnelle, un immense nuage de poussières et de gaz n’augmente pas son entropie en se dilatant comme le gaz dans la bouteille, mais en faisant exactement le contraire, et en se fragmentant en globules qui se densifient et chauffent, conduisent à l’allumage des réactions thermonucléaires des étoiles, à la vie…

Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

 

Dans un article du Monde, on pose la problématique du réenchantement de la démocratie. La question se pose toutefois du bon choix sémantique car il ne semble pas que ce soit le chant des sirènes qui soient en cause mais plutôt la question de la gestion du bateau démocratique qui coule élections après élections.

 

Certains parlent en effet de réenchantement ou de recréditer le roman national , bref  de libéraliser en quelque sorte l’opium du peuple. Or c’est sur le fond que le système politique est en cause. Améliorer le score des votants dans les urnes ne constituent qu’une dimension étriquée d’une problématique beaucoup plus large qui pose la question des conditions notamment d’émergence de la classe politique, de la démocratie participative, de l’évaluation des résultats dans leur cohérence et leur  efficacité.

 

Bref c’est autre chose qu’une chansonnette qu’il faut pour redonner confiance en la démocratie.

 

L’article du monde

 

« Il faut réenchanter la démocratie ! » : Depuis l’annonce du taux d’abstention record lors du premier tour du scrutin des élections régionales et départementales en France, le 20 juin, en particulier chez les jeunes générations, le mot d’ordre s’est intensifié. Le sens de la métaphore se comprend intuitivement. Dans le cadre précis d’une crise de la participation démocratique et dans la bouche de ceux et celles qui l’emploient (politiques, chercheurs, journalistes…), elle signifie : rendre la démocratie plus « attractive », donner l’envie aux citoyens de s’impliquer dans son fonctionnement, lui redonner une capacité à mobilier les imaginaires.

Le succès de cette image dépasse pourtant largement le cadre du politique. Depuis plusieurs décennies, le réenchantement s’est imposé à l’ordre du jour dans tous les domaines de nos sociétés, ou presque : on appelle à réenchanter le pacte social, on affiche son intention de réenchanter la ville, on affirme avoir la solution pour réenchanter l’entreprise, mais aussi le voyage, les régions, le théâtre, la vie, le monde… Comme une promesse de remède miracle, l’expression fleurit ainsi partout où des crises se font jour. Mais de quoi ce désir de réenchantement général est-il le symptôme ?

« Le succès de la terminologie du “réenchantement” a probablement à voir avec l’épuisement d’un paradigme politique dominé par les exigences d’un libéralisme économique qui hypertrophie la rationalité en finalité », analyse Michel Lallement, professeur de sociologie au Conservatoire national des arts et métiers. Contre l’application d’un calcul coût/avantage à tous les domaines de la vie, le réenchantement entend ainsi replacer la quête de sens au centre des préoccupations.

 

Car pour chercher le « ré-enchantement », encore faut-il avoir été « dés-enchanté ». L’expression est en effet une référence directe au constat du « désenchantement du monde », une notion forgée par le sociologue allemand Max Weber au début du XXsiècle. « L’expression est une traduction de l’allemand “Entzauberung”, qui signifie littéralement “démagification” et elle renvoie chez Max Weber au refus d’admettre qu’un quelconque moyen magique permette de procurer la grâce divine », souligne Michel Lallement. Cette « démagification » est aux yeux de Weber un processus de long terme qui mène les croyants à ne plus se reposer sur des rituels « magiques » comme la transsubstantiation, mais à rationaliser leurs comportements pour assurer le salut de leur âme. Si Weber voit les prémices de cette association de la raison et du salut par les croyants dans le judaïsme antique, c’est bien son adoption par les sectes protestantes qui accélère le mouvement de rationalisation des sociétés occidentales, au point de constituer un marqueur de la modernité.

Régionales: le Drian et Ferrand balayés en Bretagne

Régionales: le Drian et Ferrand  balayés en Bretagne 

 

Dans une région plutôt favorable à Macron, la liste proche du pouvoir n’a réussi à récolter qu’environ 15 % des voix soient en quatrième position. Un véritable échec pour le Drian tout autant que pour Ferrand qui n’a même pas été réélu alors qu’il est président de l’Assemblée nationale. La logique voudrait évidemment qu’il démissionne de ce poste stratégique.

Même sanction pour le parrain de «l’opération Burlot», le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Le score médiocre obtenu par la majorité dans son fief du Finistère l’empêche de retrouver son siège au conseil régional. À moins de faire démissionner l’un des deux élus, «mais est-ce permis dans le nouveau monde de procéder ainsi?», ricane un soutien de Loïg Chesnais-Girard.

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

 

 

Depuis le retrait du fantaisiste indépendantiste Talamaoni qui refusait le plus souvent de s’exprimer en français (pourtant  né à Saumur et qui a appris le corse par la suite) , il semble bien que le courant indépendantiste qui considère la France seulement comme un amiait  évolué en matière de sémantique. Talamoni  mettait France et la Corse sur le même pied considérant la France comme un pays comme les autres. Beaucoup plus politique Gilles Simeoni a ramassé la mise avec un courant autonomiste conscient que la Corse ne saurait vivre sans la France. (Interview dans le Figaro)

 

Vous êtes réélu avec 40,6 % des voix dans un scrutin où le vote nationaliste, porté par 4 listes, représente 67,98 %. Quelles leçons retenez-vous?

 

Gilles SIMEONI. - Massivement, dans des proportions inédites, les Corses ont validé la vision stratégique de ma liste Fà Populu Inseme (Faire peuple ensemble). C’est la première fois qu’une liste nationaliste obtient la majorité absolue à elle seule. Cette victoire est d’autant plus éclatante compte tenu du taux de participation. La légitimité démocratique de cette victoire est incontestable.

Comment travaillerez-vous avec les courants nationalistes?

Ma ligne est très largement majoritaire au sein d’un mouvement où il y a encore des divergences. Ma responsabilité est de m’adresser aux autres nationalistes pour les convaincre de nous rassembler autour de principes essentiels que je défends depuis 2015, dans le respect du pluralisme.

Régionales: La Corse championne des votes de France

Régionales: La Corse  championne des votes de France

 

33 % de participation en moyenne nationale pour le premier tour et guère plus pour le second. Dans le même temps en Corse on atteint 57 %.En cause le fait sans doute que cette élections régionale donne une sorte de dimension de Parlement corse et alimente ainsi les tendances autonomistes voire séparatistes. Aussi le fait que le taux de participation en Corse a toujours été important surtout avec les votes par correspondance y compris parfois d’électeurs fictifs.

 

Poutine embauche Fillon !

Poutine embauche Fillon !

 

Poutine continue d’étendre sa toile d’influence heures en Europe et là il vient de pêcher Fillon, un gros poisson toujours très attiré par les accessoires de rémunération.  L’ancien premier ministre François Fillon devrait rejoindre le conseil d’administration de Zaroubejneft, un groupe pétrolier détenu à 100 % par l’État russe. L’offre lui a été faite par un décret du gouvernement russe, signé par le premier ministre Mikhaïl Michoustine. À quand le recrutement de Sarkozy qui ne crache pas non plus sur les jetons de présence !

Jusque-là, le Kremlin, pour acheter de l’influence politique, pêchait surtout dans les eaux autrichiennes et allemandes. L’Autriche est le pays qui fournit le plus grand nombre d’anciens hauts responsables aux projets économiques et politiques de la Russie. L’ancien chancelier (2000-2007) conservateur Wolfgang Schüssel a rejoint en 2019 le conseil des directeurs de Lukoil, le plus grand groupe pétrolier russe. Alfred Gusenbauer, ancien chancelier social-démocrate (2007-2008) est membre du «Dialogue des civilisations», une organisation fondée par un proche de Vladimir Poutine, l’ancien officier du KGB Vladimir Iakounine, pour pousser les intérêts

Covid: Levée des dernières restrictions en France Sur fond de crainte d’une quatrième vague

  • Covid: Levée des dernières restrictions en France Sur fond de crainte d’une quatrième vague

C’est sans doute encore un paradoxe qu’il faut relever quant à la politique sanitaire. En effet dès ce jour sauf dans les Landes toutes les restrictions sont levées. Du coup on va assister à une accélération de la mobilité et un grand brassage des populations durant l’été. Pourtant dans le même temps nombre d’experts annoncent l’hypothèse de plus en plus sérieuse d’une quatrième vague liée à la très grande diffusion du variant Delta (variant Indiens).

Il est clair que la levée des restrictions dont certaines même été anticipées avant les élections régionales a surtout un caractère politique, il s’agit de ne pas mécontenter les Français privés longtemps de liberté.

Pourtant comme dans d’autres pays la France pourrait bien être contrainte dès la rentrée de payer la facture de ce laxisme en réintroduisant une restriction des libertés de circulation.

 

Le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy Averti d’ailleurs «qu’on aura une quatrième vague». Mais «elle va être beaucoup plus nuancée que les trois premières, car il y a un niveau de vaccination qui n’est pas du tout le même», a-t-il dit mercredi sur la radio publique France Inter.

Preuve que la prudence reste de mise, le département des Landes (Sud-Ouest), où le variant Delta est apparu en premier en France, a décidé de maintenir ces limitations une semaine de plus, jusqu’au 6 juillet.

Covid France : la décrue mais craintes du variant Delta

Covid France : la décrue mais craintes du variant Delta

Mercredi, 8451 patients souffrants du Covid-19 étaient hospitalisés en France, contre 8627 mardi. Parmi elles, 158 personnes sont entrées à l’hôpital lors des dernières 24 heures.

La décrue se poursuit également dans les services de réanimation. 1 204 patients se trouvaient en soins intensifs ce mercredi, contre 1250 la veille. 31 ont été admises lors des dernières 24 heures. 25 personnes sont également décédées à l’hôpital, portant le bilan depuis le début de la pandémie à 84.609 morts dans les hôpitaux français. 2457 nouveaux cas ont été détectés lors des dernières 24 heures, contre 2314 la veille.

Des craintes montent avec les risques liés au développement du variant Delta qui représenterait environ 20 % des nouveaux contaminés en France.

Sur le front des vaccinations, 33.896.012 personnes ont reçu au moins une injection (soit 50,3% de la population totale) et 22.785.561 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 33,8% de la population totale) depuis le début de la campagne vaccinale en France.

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