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Archive mensuelle de juillet 2021

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Économie– Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année… sauf covid

Économie– Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année… sauf covid

 

Le taux de croissance paraît évidemment très satisfaisant puisque l’INSEE table sur une hausse de 6 % en 2021. En réalité il s’agit d’un phénomène de rattrapage puisque c’est seulement fin 2021 qu’on retrouvera le niveau de 2019.Une réserve toutefois, à condition qu’il n’y ait pas de quatrième vague sanitaire ! Or de ce point de vue, Il convient d’être particulièrement prudent par exemple samedi le nombre de contaminés en France a dépassé les 3000 avec de 41 % par rapport au samedi précédent. Ailleurs de plus en plus de pays commencent à se confiner. Après le brassage des vacances d’été, on pourrait assister à une quatrième vague du virus qui remettrait alors en cause les prévisions.Pour lutter contre le variant delta en particulier, le monde dispose évidemment de l’arme du vaccin mais le problème est qu’une grande partie de la population mondiale n’est pas encore vaccinée

. Après les États-Unis, qui ont retrouvé dès ce printemps leur activité d’avant-crise, l’Allemagne précéderait la France de quelques mois. Suivront le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. La projection de l’Insee se fonde sur une croissance de 3,4 % au troisième trimestre et de 0,7 % au quatrième, sous «l’hypothèse d’absence de nouvelles restrictions sanitaires sévères», a précisé l’INSEE.

Société-Âge de la retraite: une moyenne de 65 ans en Europe

Âge de la retraite: une moyenne de 65 ans en Europe

L’âge de la retraite est évidemment à prendre en considération pour des comparaisons. Ceci étant , la durée nécessaire de cotisation pour une retraite satisfaisante modifie de façon assez substantielle l’âge réel de départ à la tête. Ainsi en France l’âge réel dans le secteur privé est déjà supérieur à 63 ans.La France figure avec la Norvège, la Suède et la Grèce parmi les rares pays qui appliquent un âge légal de la retraite inférieur à 63 ans.

Par ailleurs le critère le plus pertinent pour mesurer la productivité et la compétitivité est celui de l’ensemble du temps consacré tout au long de la vie. De ce point de vue, la France cumule deux  handicaps: une faible durée du travail et un départ en retraite assez tôt comparée à d’autres pays.

À l’extrême opposé, l’Islande et l’Italie sont ceux qui prennent leur retraite le plus tard avec un âge légal fixé à 67 ans. Mais dans de nombreux pays européens, tels que la Belgique ou l’Espagne, des réformes sont en cours pour reculer l’âge légal de départ à la retraite. Au Danemark, l’âge permettant de percevoir une pension est augmenté de manière progressive pour atteindre 68 ans en 2030. Aux Pays-Bas, à partir de 2025, l’âge légal de la retraite sera augmenté de 8 mois pour chaque année d’allongement de l’espérance de vie.

Mais derrière ces écarts d’âge se cachent des systèmes de calcul de droits différents et des durées de cotisations différentes. L’Allemagne arrive notamment en tête demandant 45 années de cotisation alors que seulement 40 ans sont nécessaires en Grèce et au Portugal. En France, cette durée varie entre 41 ans et 3 mois et 43 ans, en fonction de l’année de naissance.

Elections: L’ensemble de la gauche seulement 36 %

 

Elections: L’ensemble de la gauche seulement 36 %

 

L’étude fine des résultats des élections régionales et départementales montre qu’à l’intérieur d’un bloc de gauche affaibli, les différentes forces le composant connaissent des trajectoires contrastées, analyse le chercheur en science politique Simon Persico dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 Plusieurs raisons obligent à nuancer tout enseignement que l’on peut tirer des élections régionales et départementales de 2021. D’abord, ce double scrutin constituait le troisième rendez-vous électoral depuis 2017. Les électeurs, qui avaient déjà pu profiter des deux élections intermédiaires précédentes – européennes de 2019 et municipales de 2020 – pour envoyer un message politique, se sont très peu mobilisés.

L’abstention massive, renforcée par l’impossibilité de sanctionner un pouvoir national qui n’était à la tête d’aucune région, aboutit à une participation dominée par les générations les plus âgées et les catégories sociales les plus favorisées, au détriment des jeunes notamment. Cela n’est pas sans conséquences sur les équilibres politiques, les catégories les plus mobilisées étant aussi les plus favorables à la droite et, au sein de la gauche, au Parti socialiste (PS).

Ce contexte de très faible participation a bénéficié massivement aux exécutifs sortants. La surparticipation des électeurs les plus légitimistes explique ainsi la grande stabilité qui ressort de ces deux élections : si la gauche compte deux conquêtes à La Réunion et à la Martinique, on ne dénombre, en France métropolitaine, aucune alternance au niveau régional, et moins d’une dizaine au niveau départemental : cinq exécutifs départementaux passent de gauche à droite, deux basculent de droite à gauche.


Cette stabilité explique le sentiment de satisfaction affiché par les responsables socialistes au soir du 27 juin. Il paraîtrait toutefois hasardeux de considérer que ces élections marquent le retour du PS au premier plan de la vie politique française. En effet, et c’est la troisième raison qui oblige à nuancer les enseignements tirés de ces deux élections, ils illustrent la profonde déconnexion entre vie politique nationale et vie politique locale, un phénomène qui apparaissait déjà lors des élections municipales de 2020.

L’étude fine des résultats offre pourtant quelques enseignements pour les forces de gauche. D’abord, indépendamment de la résistance des socialistes dans les régions et les départements qu’ils dirigeaient, le niveau total de la gauche et des écologistes se maintient à un niveau total bas. A l’échelle nationale, l’ensemble des forces de gauche obtient environ 36 % des suffrages exprimés lors du premier tour des régionales ; elles retrouvent ainsi leur niveau de 2015, qui constituait déjà un point bas pour des élections régionales, dans un contexte de forte sanction à l’encontre du gouvernement socialiste.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

Éducation–Un système français d’orientation complètement obsolète

Éducation–Un système français d’orientation  complètement obsolète

Alors que la procédure Parcoursup continue, Vincent Troger, maître de conférences honoraire en sciences de l’éducation, invite, dans une tribune au « Monde », à centrer davantage l’orientation sur le projet de vie des jeunes.

 

Tribune. 

 

Depuis fin mai et jusqu’au 16 juillet (pour la phase principale), les lycéens et étudiants en réorientation reçoivent, au compte-gouttes, les réponses aux vœux d’orientation vers l’enseignement supérieur qu’ils ont exprimés sur la plate-forme Parcoursup. Cette année, comme les précédentes, la procédure n’a pas manqué de relancer les débats sur la politique d’orientation en France.

 

Dans un « cadre national de référence » publié en mai 2019, le ministère de l’éducation nationale rappelle sa logique de l’orientation à l’école : « permettre aux jeunes (…) d’élaborer progressivement leur projet d’orientation » à partir des informations que leur fournissent les documents de l’Onisep, les enseignants et les conseillers d’orientation. Ces informations reposent toutes sur le même principe : elles présentent « tous les diplômes proposés dans le cadre du service public d’éducation » et donnent « l’information sur les métiers et les formations » qui correspondent à ces diplômes. Ce dispositif repose donc sur l’idée qu’à chaque profession et niveau de qualification correspond une formation et un diplôme. Or cette logique d’une adéquation entre la formation, le diplôme et l’emploi est désormais de plus en plus obsolète. Comme si l’orientation scolaire était désorientée.

En effet, ce que l’on sait de l’entrée des jeunes sur le marché du travail montre que si, globalement, le diplôme protège à long terme du chômage, il ne garantit plus depuis longtemps une insertion stable dans le domaine professionnel correspondant théoriquement à la formation suivie. Plus exactement, cette garantie ne concerne plus que la proportion des jeunes qui accèdent, après le baccalauréat, aux formations sélectives de l’enseignement supérieur : certains BTS, IUT, médecine, sciences politiques, écoles de commerce, classes préparatoires aux grandes écoles… Or ces formations n’accueillent qu’environ 35 % d’une classe d’âge.

Pour les 65 % restants, l’insertion professionnelle est longue et discontinue. Une enquête de suivi de l’insertion professionnelle publiée par le Centres d’études et de recherches sur les qualifications en 2019 montre que dans la génération sortie du système scolaire en 2010, 17 % n’ont connu pendant sept ans que « chômage récurrent » ou « inactivité », et seulement 55 % d’entre eux ont obtenu rapidement un CDI. Et à la fin de la période d’enquête, ils sont encore 20 % à n’avoir qu’un emploi en CDD ou en intérim. Pour la majorité des jeunes, titulaires de diplômes universitaires, de bacs professionnels ou de CAP, les années qui suivent la sortie du système éducatif seront donc celles des CDD, de l’intérim, des petits boulots, des périodes de chômage, des retours en formation. En 2015, dans son étude intitulée « La face cachée des “Tanguy” », la Fondation Abbé Pierre recensait 338 000 jeunes adultes de plus de 25 ans obligés de recohabiter avec leurs parents en raison notamment de pertes d’emploi ou de revenus insuffisants.

Finance-Le mirage Facebook à plus de 1.000 milliards de capitalisation

Finance-Le mirage Facebook à plus de  1.000 milliards de capitalisation 

Facebook vient de franchir les 1000 milliards de capitalisations. Un phénomène assez extraordinaire car la vérité c’est que Facebook contrairement à d’autres GAFA  ne produit pas grand-chose. C’est évidemment différent par exemple pour Microsoft , Apple ou même Amazon qui offrent un réel service, une réelle production et une vraie technicité. Le miracle de Facebook, c’est que cette production est surtout fournie par les utilisateurs et pour 80 % d’entre eux repose sur des selfies  et des commentaires totalement idiots! Bref la technologie au service de la bêtise et de l’inutilité.

Et pourtant ça marche évidemment puisque c’est surtout grâce aux recettes publicitaires que Facebook s’engraisse via l’échange d’informations insignifiantes des utilisateurs ( Aussi sur la revente de données personnelles). On objectera que Facebook offre aussi d’autres services et qu’il peut être utile parfois pour des échanges d’informations intéressantes et pertinentes mais c’est très marginal.

La cote de Facebook a ainsi encore bondi de 4,4 % quelques instants après l’annonce par un juge fédéral américain du rejet de deux plaintes déposées en 2020 par l’autorité américaine de la concurrence et les procureurs généraux de nombreux Etats américains accusant Facebook de pratiques anticoncurrentielles.

Depuis le début de l’année, les actions de la firme de Mark Zuckerberg ont progressé de 29 %, tirant profit de la pandémie de Covid-19, qui a accru la dépendance du public envers les applications de Facebook pour rester en contact avec son entourage personnel et professionnel. Un phénomène qui a entraîné une croissance régulière du nombre d’utilisateurs et une forte demande de publicités numériques.

En dépassant ce cap, Facebook rejoint un club très fermé, près de trois ans après qu’Apple est devenu la première entreprise à franchir ce palier des 1.000 milliards de dollars. Depuis, seules Microsoft, Amazon et la maison mère de Google, Alphabet, avaient réussi cette performance. Si Facebook est donc le dernier des GAFAM à rejoindre ce club, elle est l’entreprise la plus jeune à avoir atteint ce niveau, après seulement 17 ans d’existence.Mais elle pourrait aussi être l’entreprise la plus récente à s’écrouler tellement sa production repose sur du vent.

 

Culture «woke»Universités: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi aussi toutes les lettres et les sciences

Culture «woke»Universités: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi aussi toutes les lettres et les sciences

 

La culture Woke ou Cancel  culture qui vise à déconstruire ce qui nous a précédé- à la méthode maoïste bien connue -devrait aller beaucoup plus loin que ce qui est envisagé à l’université de Colombia aux États-Unis. En effet dans cette université on propose tout simplement de supprimer l’étude du latin et du grec au motif de leurs dimensions racistes et misogynes.

 

De la même manière , il faudrait évidemment supprimer la totalité de l’histoire et de la géographie qui rendent compte aussi des discriminations sociétales . Les mathématiques elles-aussi ont été mises au service d’inventions scientifiques qui ont participé à des drames dont certaines dimensions sont également sociales et sociétales.

La science en général , globalement neutre évidemment, sert le progrès mais est également utilisée  contre certaines sociétés, certaines catégories, certaines origines. Dès lors,  pourquoi ne pas chasser de l’université la totalité des sciences en France y compris;  alors on pourrait s’adonner exclusivement aux matières islamogauchistes et de contre-culture Woke. Cela n’affecterait pas totalement la qualité des diplômes décernés car nombre de Masters par exemple dans certaines disciplines sont distribués comme des petits pains et servent surtout à nourrir les effectif des futurs fonctionnaires.

Arts et Fiscalité–Collection Pinault : Le mélange philanthropique et fiscal !

Arts et Fiscalité–Collection Pinault : Le mélange philanthropique et fiscal !

 

Le milliardaire François Pinault, en créant une société commerciale pour gérer la Bourse du commerce, son musée parisien inauguré le 22 mai, se livre à un savant mélange des genres entre art, optimisation fiscale et philanthropie, estime, dans une tribune pour « Le Monde », le professeur de sciences de la gestion Jean-Michel Tobelem.

 

Tribune. 

 

C’est un choix surprenant qu’a effectué la famille Pinault pour la création de la Bourse du commerce-Collection Pinault, exploitée dans le cadre d’un bail emphytéotique signé avec la Ville de Paris, propriétaire du bâtiment, car elle donne l’impression d’être peu au fait des principes qui guident l’action philanthropique dans le monde. Conformément au modèle mis en œuvre à Venise pour le Palais Grassi et la Pointe de la douane, c’est en effet une société commerciale filiale de la holding familiale Financière Pinault qui va gérer ce nouveau lieu d’exposition consacré à l’art contemporain.

Dans le même temps, les représentants de la SAS ne démentent pas systématiquement la dénomination « fondation » employée par certains journalistes ou commentateurs, laissant ainsi planer un doute sur une volonté de la famille Pinault de se draper des oripeaux de la philanthropie tout en s’affranchissant de ses règles.

Un autre choix eût semblé plus en phase avec une action qui s’affiche comme généreuse et désintéressée : celle d’une fondation, qui offre d’ailleurs droit à de substantielles réductions d’impôt (60 % pour les fondations d’entreprise et 66 % pour celles créées par des particuliers). Si celle-ci avait été dotée d’un capital de 800 millions d’euros, un montant compatible avec une fortune familiale évaluée à quelque 30 milliards d’euros, le revenu annuel de la dotation aurait été d’environ 40 millions d’euros.

Cela aurait permis à la fois de faire fonctionner convenablement la Bourse du commerce et en même temps d’offrir à tous la gratuité d’accès à ses espaces, comme cela se pratique fréquemment dans les fondations muséales américaines – qu’il s’agisse par exemple des célèbres musées Getty, Hammer, Broad ou Glenstone – mais aussi en France.

En faisant le choix d’une société commerciale pour gérer une institution culturelle, la famille Pinault ne prend-elle pas le risque de faire naître certaines interrogations ? Premièrement, le choix n’est-il pas notablement fiscal, permettant de consolider les pertes financières attendues de la Bourse du commerce avec les bénéfices de la holding, réduisant ainsi le montant de son impôt ?

 

Deuxièmement, le choix n’a-t-il pas été encouragé par la faculté de transmettre la collection (dont la valeur est estimée à plus d’un milliard d’euros), hors droits de succession, aux enfants et petits-enfants de M. Pinault ? Troisièmement, le choix de la fondation n’a-t-il pas été écarté du fait de risques de conflits d’intérêts, M. Pinault étant à la fois propriétaire de la maison de vente aux enchères Christie’s, qui possède un fichier international des acheteurs d’art contemporain, prêteur à de nombreuses institutions muséales, collectionneur lui-même et amené à revendre des œuvres dont la valeur s’est accrue par leur présentation publique ?

Société–Le retour du revenu universel !

Société–Le retour du revenu universel !  

 

Trois responsables du Mouvement français pour un revenu de base expliquent, dans une tribune au « Monde », que le revenu de base peut constituer le premier dénominateur commun d’un programme qui fera émerger la gauche autour d’un candidat unique à la présidentielle de 2022. Bref le retour des illusions socialiste à la veille des élections. On  fait évidemment l’impasse sur le manque de compétitivité, de productivité et la faiblesse du nombre de travailleurs  en France. Bref on s’attache à distribuer une richesse sans se soucier des conditions de sa production.Un classique dans la gauche d’inspiration marxisante.

 

Tribune.

 

Les immenses inégalités sociales mises en lumière par la colère des « gilets jaunes » ont été encore aggravées par la pandémie. Des associations estiment qu’en 2020 le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté – qui, en France, est établi à 60 % du revenu médian (soit 1 075 euros en 2020) – a franchi la barre des 10 millions, soit presque 15 % de la population.

La politique d’aide sociale permet heureusement de limiter la dégradation des conditions de vie. Mais elle est contraignante et très lacunaire. Et le coup de frein brutal sur l’économie pendant la pandémie a démontré que la protection sociale ne peut plus reposer principalement sur l’emploi.

En effet, si l’emploi s’est effondré à l’arrivée du virus, il était déjà en régression, quantitative et qualitative, dans un système qui n’est conduit que par la rentabilité à court terme. Il est impératif de combiner le partage du travail avec celui de la richesse pour assurer une activité et des ressources à tous les citoyens.

 

Derrière l’épidémie de Covid-19 se profilent d’autres catastrophes, de nature et d’ampleur imprévisibles, liées au désastre écologique et à ses conséquences climatiques. Cela pose un second impératif : nous devons repenser en profondeur et le plus rapidement possible notre système économique. Des milliers d’emplois dans les secteurs nuisibles doivent disparaître, des milliers d’autres doivent être créés dans les secteurs vertueux tels que l’agriculture durable, le développement des énergies renouvelables ou encore les services publics.

 

Il nous faut assurer cette transition avec le minimum de dégâts sociaux et le maximum de sérénité. Il nous faut assurer une redistribution des richesses afin que chacun dispose d’un minimum vital et d’un avenir plus durable, et de la possibilité de choisir sa vie avec le maximum de sens.

Comment accepter qu’une partie de la population manque du nécessaire alors que nous disposons de suffisamment de richesses pour empêcher cela ? Comment accepter que nous nous divisions ainsi entre ceux qui peuvent et ceux qui sont impuissants ? Comment ne pas réveiller les valeurs de liberté, de solidarité et de fraternité de notre République et qui sont foulées aux pieds chaque jour ?

 

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

 

Une alternative démocratique, sociale et écologique crédible est possible à gauche, affirme un collectif d’universitaires et de militants qui appellent, dans une tribune au « Monde », à choisir un candidat ou une candidate à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d’un « socle commun » de propositions. Bref le retour du programme commun revu encore à la baisse compte tenu des divergences insurmontables ( Par exemple entre les gauchistes d’Europe écologie les Verts et les communistes des insoumis). Une curieuse clarification politique .  Ou le retour de la tambouille politique. Peu importe le contenu,  pourvu qu’on ait le programme !

 

L’appel de gauche

 

Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite.

Il n’en reste pas moins que la fragmentation de la gauche et de l’écologie désespère l’électorat, dopant l’abstention et empêchant de construire une alternative démocratique, sociale et écologique crédible. Les rassemblements qui ont pu s’opérer entre les deux tours, dans certaines régions, ont été trop tardifs pour pouvoir inverser cette dynamique négative.

Et cela, alors même que plusieurs millions de nos concitoyens et concitoyennes aspirent à ce que les partis qui mettent la justice et l’écologie au cœur de leurs préoccupations parlent d’une seule voix et s’organisent pour présenter, à temps, un programme et une candidature unique en 2022. C’est ce que montre une enquête réalisée par l’institut Harris, les 27 et 28 juin, selon laquelle 90 % des sympathisants de gauche et écologistes souhaitent une candidature unique.

Pour toutes ces raisons, nous, premiers soutiens de l’initiative de la « primaire populaire », invitons toutes celles et tous ceux qui aspirent à une authentique République sociale, démocratique, écologique et paritaire à nous rejoindre et demandons à tous et toutes les candidat(e)s, potentiel(le)s et déclaré(e)s qui partagent notre « socle commun », et souhaitent véritablement le voir mis en œuvre, de s’intégrer à ce processus.

Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. En nous appuyant sur les revendications et les propositions des mouvements sociaux qui se sont manifestés ces dernières années, nous avons construit, avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes, un socle commun qui montre combien leurs points d’accord sont nombreux.

Si des différences subsistent – et c’est heureux –, elles ne sont en aucune manière susceptibles d’empêcher la constitution d’une majorité parlementaire et d’une équipe gouvernementale solide et cohérente. Ben voyons ! 

Formation professionnelle :L a grande pagaille du DIF

  • Formation professionnelle :L a grande pagaille du DIF  
  • C’est la grande pagaille sur le site destiné à opérer le transfert des droits individuels à la formation vers le compte personnel de formation. Une opération d’abord très technocratique qui n’apporte pas grand-chose sur le plan des droits et en plus qui valorise en euros ce qui était compté précédemment en temps  Ou une forme de marchandisation supplémentaire de la formation qui constitue déjà un énorme fromage pour nombre d’organismes et de boutiques.Il y a déjà des jours et des jours que le site est complètement bloqué; Pour certain le site est complètement inaccessible et évidemment inadaptée à la nature de l’opération.La date limiteDe validation des droits est repoussée. Le transfert des droits individuels à la formation (DIF) vers le compte personnel de formation (CPF) a généré un afflux ces derniers jours sur le site dédié, empêchant de nombreuses personnes d’y accéder. Face à ce problème, le gouvernement s’est engagé, mercredi 30 juin, à faire preuve de « souplesse » et à ne pas clore les opérations à minuit comme initialement prévu.
  • Jusqu’en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an via le DIF. En 2015, le CPF a pris le relais du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. Pour transférer ses heures de DIF non utilisées et ne pas les perdre, le salarié doit récupérer son solde d’heures sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d’alors, et le rentrer dans son compte CPF. En cas d’absence de justificatif, il est possible de contacter la Caisse des dépôts, qui gère Mon compte formation.

Moyenne popularité Macron : une imposture statistique

Moyenne popularité Macron : une imposture statistique
Le JDD, propriété de Lagardère ,fidèle soutien de Macron produit régulièrement son baromètre des différents instituts et en tire une moyenne pour affirmer que le président recueille en juin par exemple 40 % de satisfaction. Un calcul complètement bidon. La première raison c,’est que la majorité des sondages commandés le sont par des médias aux mains des grands financiers qui ont porté Macron au pouvoir et qui ne publient évidemment que les chiffres positifs pour leur poulain.

 

Au-delà de cet aspect politique essentiel, il y a aussi cette incohérence statistique du JDD qui consiste à additionner des résultats de sondages pour en faire une moyenne. Or le JDD n’a nullement accès  aux données individuelles de chaque sondage et sa moyenne sur les résultats relève d’une imposture statistique. Peu importe d’ailleurs car plus c’est gros et plus ça passe. On a d’ailleurs un peu de mal à comprendre comment on peut soutenir que le chef de l’État bénéficie de 40 % de soutiens dans l’opinion mais seulement 20 à 25 %  lors des présidentielles.

Économie–Blanchard-Tirole: Un rapport convenu !

Économie–Blanchard-Tirole: Un rapport convenu !

 

Rien de très nouveau dans ce rapport qui empile les évidences à savoir la détérioration environnementale, le manque de compétitivité, et la dérive des comptes publics notamment. Pour donner une coloration verte le rapport commence par la question environnementale.

Notons que les intéressés et la plupart des économistes ont pendant longtemps délaissé ce champs de recherche pourtant essentiel comme le rappelait à La Tribune l’enseignant et économiste à Sciences-Po Paris Eloi Laurent dans un entretien en décembre dernier. Face à cette urgence, la commission internationale présidée par Blanchard et Tirole appelle à agir  rapidement et à grande échelle. « Il faut arrêter les subventions aux énergies fossiles, les exemptions, et mettre en place une taxe carbone aux frontières. Il faut allouer une partie des recettes de la taxe carbone aux perdants » a déclaré Jean Tirole lors d’un point presse.

Une sorte de redistribution d’une taxe qui aura de nombreux effets pervers notamment vis-à-vis de la compétitivité et vis-à-vis des plus pauvres.

Ils recommandent également de muscler les efforts financiers en matière de recherche et de développement écologique. Enfin, ils justifient également certaines subventions ciblées, des normes ou des interdictions si la tarification carbone est insuffisante. « Cependant, ce type d’interventions, plus arbitraires que la tarification du carbone, est plus propice aux actions des lobbies, à la captation de la réglementation et à la lourdeur administrative » rappellent-ils. ( Allusion aux conditions de financement du solaire et des éoliennes sans doute).

Pour les économistes, l’une des principales inégalités actuellement en France est l’accès à un emploi de qualité ou « good job » en anglais. «  Notons que l’utilisation expression anglaise un peu cucul n’apporte pas grand-chose au concept !  »Qu’est ce qu’un emploi de bonne qualité ? C’est souvent le niveau de revenu, de salaire qui définit un emploi de bonne qualité. La sécurité de l’emploi, l’équilibre entre la vie pro et la vie perso, le sentiment qu’il peut y avoir une promotion. Un bon emploi nécessite une bonne entreprise » a expliqué l’économiste spécialiste de la mondialisation Dani Rodrik et professeur à Harvard. pas vraiment une découverte !

Les économistes redécouvrent aussi les vertus de la formation professionnelle.

Sur le pilier de l’éducation, il faut orienter davantage de fonds vers les élèves défavorisés. La France dépense une somme importante. Il faut réorienter certains fonds. Les élèves des milieux défavorisés ont beaucoup moins de ressources. Sur le marché du travail, il existe un très fort chômage parmi les jeunes en France. Il faut renforcer l’enseignement et la formation professionnelle. Pour améliorer l’égalité des chances, il faut améliorer l’imposition sur les successions » a ajouté Stefanie Stantcheva, économiste et professeur à Harvard.

La dernière partie de ce document remis entre les mains du chef de l’Etat évoque le chantier de la démographie.  »Les évolutions démographiques en France reflètent l’allongement de l’espérance de vie et moins la baisse de la fertilité. C’est une bonne nouvelle. La hausse de l’espérance de vie en bonne santé est une bonne nouvelle. Cela implique des changements importants dans la société. Comment trouver l’équilibre entre travail et retraite ? Quel impact du vieillissement sur le travail des seniors ? » s’est interrogé Olivier Blanchard. Derrière il y a la proposition d’augmenter l’âge  de la retraite.Le problème c’est que la fiscalité et la réglementation encouragent  les entreprises à se débarrasser des sénoirs  pour alléger la masse salariale!

Parmi les grands défis à relever figure le dossier du vieillissement de la population française dans un marché du travail qui exclut souvent les seniors. Les économistes plaident pour un allongement de la présence des seniors sur le marché de l’emploi.

 

L’objectif n’est pas de présenter des « solutions clés en main », a prévenu Jean Tirole à l’inverse de la commission Attali lancée par Nicolas Sarkozy en 2007. « Nous nous sommes concentrés sur les grands principes et les grandes lignes des réformes ». « On propose une boîte à outils, des idées », et si Emmanuel Macron et d’autres candidats à la présidentielle les adoptent, « c’est génial », a-t-il ajouté.

Génial,?  en vérité rien n’est certain car nombre de problématiques et d’orientations sont largement connues et depuis longtemps. Ce n’est pas la connaissance qui manque mais le courage et la démocratie.

Les auteurs défendent la nécessité d’une réforme globale des retraites sur la base d’un système universel à points, comme celui proposé par le gouvernement en 2019, mais en l’améliorant pour le rendre plus acceptable.

Autre proposition novatrice: une refonte de l’impôt sur les successions, qui se focaliserait sur les héritiers et non sur les donateurs, et cela afin de résorber l’inégalité des chances, criante en France.

Notons passage que ce rapport fait peu de place aux stratégies industrielles se contentant d’une approche un peu trop globale.

Après les récents rapports de la Cour des comptes et de la commission Arthuis sur les finances publiques, les recommandations d’experts en matière de politique économique s’accumulent en tout cas sur la table de l’exécutif, à moins d’un an de la présidentielle.

Par parenthèse ces experts donnent peu de place à la nécessité d’associer les acteurs à cette transformation économique, sociale et sociétale. Bref on tourne en rond dans les cercles d’initiés !

Economie, politique, société: les plus lus

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Société–Service national universel: l’échec monumental

Société–Service national universel: l’échec monumental

L’échec du service national universel est à la fois qualitatif et quantitatif.

Les effectifs devaient  être portés à 30.000 à 40.000 « appelés » en 2020 puis à environ 150.000 en 2021 en fait il y aura 18 000 recrutés pour 2021.

En outre un dispositif qui devait devenir obligatoire. Sur le plan qualitatif, c’est aussi un échec total car il n’y a évidemment rien de militaires, rien de pédagogique et même rien d’intérêt national dans ce service.

Pour atteindre les 400.000 jeunes en 2022 et généraliser le dispositif en 2023 ou 2024 (soit 800.000 jeunes), il lui faudra faire autrement. « A un moment, il faudra le rendre obligatoire pour une partie des jeunes, et pas pour les autres », avait confié Gabriel Attal aux « Echos », en juin.

 

Certains chercheurs affirment dans le JDD que : « Toute l’histoire du service militaire puis du service national le montre : une obligation n’est acceptée que lorsque sa finalité fait l’objet d’un consensus social suffisamment fort pour que ses contraintes soient admises. Si le service militaire a fonctionné à partir de 1905, c’est parce que ce consensus, peu ou prou, existait : une menace toute proche pesait sur les Français. Et c’est parce que ce consensus a commencé à se diluer que, déjà, dans les années 1960, le service militaire a connu ses premiers signes de faiblesse. ».

Une appréciation qui témoigne de l’écroulement même des valeurs qui fondent une nation. Avec le même raisonnement on pourrait aussi supprimer toute régulation judiciaire des délits ou même toute fiscalité. Pour peu qu’on fasse aussi un sondage chez les très jeunes. Il sera aussi possible d’envisager la suppression de l’école. Ou quand la recherche tombe dans le niveau d’une discussion de bistrot

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