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Archive mensuelle de juillet 2021

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COVID-19: menace croissante sur les jeunes

COVID-19: menace croissante sur les jeunes

Les autorités constatent un net ralentissement des contaminés. Un risque de contamination accrue chez les jeunes.

Désormais, « 50% des malades en réanimation ont moins de 65 ans. Il y a quasiment autant de malades qui ont entre 15 et 65 ans, que plus de 70 ans. Ça montre que la vaccination fonctionne », a confirmé Laurent Zieleskiewicz, anesthésiste-réanimateur à Marseille, ce jeudi sur BFMTV.

 

« Il y a décrochage entre le nombre de cas positifs et l’augmentation des hospitalisés. Mais ça commence à bouger sur les hospitalisations et les réanimations avec des patients plus jeunes. Car les plus âgés sont vaccinés: à 65 ans, on est à plus de 85% de vaccinés », a détaillé le président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français.

Au 29 juillet, sur les 1015 patients en réanimation, 445 ont moins de 60 ans. Dans le détail, ils sont 6 à avoir entre 0 et 19 ans, 92 entre 20 et 39 ans et 347 entre 40 et 59 ans. Du côté des personnes plus âgées, au 28 juillet, 523 ont entre 60 et 79 ans et 42 plus de 80 ans, soit 555 ayant plus de 60 ans. L’écart se resserre donc entre les patients jeunes et les autres.

En comparaison, mi-janvier, juste après la 2e vague et alors que la 3e se profile déjà, 2730 malades sont en réanimation. 537 ont moins de 60 ans: 8 entre 0 et 19 ans, 57 entre 20 et 39 ans, et 472 entre 40 et 59 ans. Mais les malades plus âgés sont beaucoup plus nombreux qu’actuellement: 1842 ont entre 60 et 70 et 324 plus de 80 ans.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

Libéralisme et protectionnisme : la leçon de Biden à la France !

Libéralisme et protectionnisme : la leçon de Biden à la France !

Biden donne une leçon de libéralisme et de concurrence dont la France ferait bien de s’inspirer. Par Eugène Daronnat, Membre du Comité Exécutif d’Objectif France.( Dans la tribune, extrait)

Il avait été décrit comme timide. A 78 ans, beaucoup de commentateurs pensaient que le mandat de Joe Biden allait être un mandat de transition. A peine élu, les scénarios sur la prise de pouvoir de Kamala Harris en cours de Présidence étaient déjà évoqués. Celui que l’on surnommait « sleepy Joe » a pris à contre-courant la plupart des observateurs, marquant une véritable rupture avec la présidence de Donald Trump, et le réveil des Etats-Unis sur la scène internationale, notamment à travers le retour du multilatéralisme.

En première ligne sur la nouvelle fiscalité sur les multinationales, le Président Américain a confirmé que c’était bien grâce aux Etats-Unis, et aux Etats-Unis seulement que ces avancées avaient été rendues possibles, même s’il ne faut pas être dupe sur les intérêts défendus par les Américains dans cette affaire : les Etats-Unis seront en effet le 1er bénéficiaire de cette mesure visant à faire payer l’impôt sur les sociétés dans le pays d’origine des entreprises « délocalisant » leur fiscalité à l’étranger.

Joe Biden s’est trouvé beaucoup de soutiens en France quand il a décidé d’augmenter la fiscalité sur les entreprises, en faisant passer l’impôt sur les sociétés de 21% à 28% (il était de 28% en France en 2020). Augmenter les impôts, le rêve Français devenu réalité outre-Atlantique, quelques semaines après que les Etats-Unis aient réalisé un plan d’investissement de plusieurs centaines de milliards de dollars, avec des chèques de relance directement adressés aux ménages américains.

Le Président Américain a surpris son monde ces dernières semaines, avec un décret visant à renforcer la concurrence dans l’économie américaine. Inaudible en France où les termes concurrence et libéralisme sont des épouvantails, Joe Biden se place dans la lignée de la tradition américaine, avec une économie ouverte, libérale, mais qui pour autant n’oublie pas sa finalité : servir le consommateur.

Dans ce décret, il est notamment écrit : « La promesse américaine d’une prospérité large et durable découle d’une économie ouverte et compétitive ».

Puis ensuite : « Pour les travailleurs, un marché compétitif créé plus d’emplois de qualité, avec la liberté économique de changer de travail ou de négocier un meilleur salaire ». Nous sommes loin d’une politique de nivellement par le bas !

Concrètement, ce texte prévoit l’ouverture à la concurrence de secteurs dans lesquels les Américains ont peu de choix. Baisse des prix des médicaments, possibilité d’accéder à un nouveau fournisseur d’accès à internet, plus de transparence dans la présentation de certains services : par des mesures concrètes, Joe Biden souhaite montrer que « le capitalisme sans concurrence, ce n’est plus du capitalisme, c’est de l’exploitation. ». Son administration évalue à plusieurs milliers de dollars par an la perte d’argent pour les ménages, liée à une trop grande concentration de l’économie.

 

Les Etats-Unis vivent plus que nous une situation d’inégalités économique et patrimoniales, avec une scission claire entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. Avec ces annonces, Joe Biden prend une orientation assumée : seule la concurrence, l’économie ouverte (en intérieur) permettront à toute une génération d’américains d’accéder à la prospérité.

Loin des caricatures du libéralisme en France, le Président des Etats-Unis nous montre que le (véritable) libéralisme, ce n’est pas la loi du plus fort, c’est l’intérêt du plus faible.

Il s’agit d’une véritable leçon pour la France, alors que notre logiciel de pensée nous pousse à croire que plus de normes, plus de lois, plus de textes contribuent à nous protéger. C’est exactement le contraire.

La seule complexité administrative se fait aujourd’hui clairement au détriment des plus faibles. Ceux qui ont les moyens de comprendre, d’interpréter des procédures, des textes de loi tirent leur épingle du jeu, les autres sont condamnés à échouer. Pour honorer sa promesse d’égalité, la France ferait bien de s’inspirer de Joe Biden, en convoquant une révolution administrative, avec le retour de plus de liberté, de plus de transparence.

Car en France plus qu’ailleurs, le système économique est sclérosé. De manière symétrique, en France plus qu’ailleurs, le système politique est paralysé. Il est temps de réconcilier le consommateur, le citoyen avec un système économique, démocratique qui ne se fasse plus dans l’intérêt de quelques-uns, au détriment de tous. Dans tout cela, le rôle de l’Etat n’est pas d’être omniprésent, mais de créer les conditions pour que chacun puisse s’accomplir, quel que soit son héritage patrimonial, culturel, éducatif.

C’est cela que nous apprend Joe Biden. La prospérité est à la portée de tous.

Energie : « Le sous-sol est sous-exploité en France »

Energie : « Le  sous-sol est sous-exploité en France »

 

Alice Chougnet, PDG et co-fondatrice de Geosophy, livre les perspectives et l’engagement pour la transition écologique de sa société.(Interview dans la tribune, extrait)

Pouvez-vous présenter brièvement votre entreprise ?

Geosophy est une start-up deeptech qui compte 7 salariés. Notre ambition est de généraliser la géo-énergie dans tous les bâtiments où cette source d’énergie propre peut être installée. En résumé, elle consiste à puiser de la fraîcheur en été et de la chaleur en hiver dans le sous-sol à une faible profondeur, de l’ordre de quelques mètres. Nous avons lancé, le mois dernier, un moteur de recherche capable de modéliser et d’évaluer le potentiel énergétique et financier de la géo-énergie en y entrant l’adresse d’un bâtiment.

Au départ, cet outil est gratuit pour la phase d’audit des risques géologiques des sous-sols. Ensuite, il devient payant et effectue des « scans » des sous-sols pour évaluer les critères techniques, les coûts, la faisabilité, le retour sur investissement et la valorisation immobilière des installations géo-énergétiques. Nous accompagnons également nos clients, principalement des sociétés foncières, dans toutes les étapes nécessaires pour faire aboutir ces projets.

Concrètement, comment participez-vous à la transition écologique et énergétique ?

L’inertie du sous-sol est sous-exploitée en France avec seulement 2% du chaud et du froid des bâtiments, qui sont générés par cette énergie. Et nous souhaitons participer à son développement, qui permettrait de rendre les bâtiments moins énergivores et moins émetteurs en carbone.

Pour l’heure, nous avons effectué des « scans » sur une centaine de bâtiments en France, ce qui représente l’équivalent de 5 000 tonnes de CO2 évités et à 70 Gigawatts d’électricité économisés par an. Et avec les nouvelles réglementations, notamment sur les bâtiments tertiaires, ces chiffres évolueront à la hausse sachant que le potentiel est supérieur à 1 million de bâtiments en France.

Comment Bpifrance vous a accompagné dans votre développement ?

L’apport de Bpifrance a été essentiel. Nous avons bénéficié d’une Bourse French Tech, qui nous a permis de nous mettre le pied à l’étrier et d’embaucher notre premier salarié. Ensuite, nous avons candidaté au concours i-Lab début 2019, trois mois seulement après notre création. Nous avons été nominés, mais nous n’avons pas gagné. Toutefois, ce concours nous a vraiment beaucoup aidé et nous avons pu réutiliser le même dossier pour candidater auprès de l’ADEME. Cela nous a permis d’obtenir une subvention de 200 000 euros pour financer notre R&D.

 

Par ailleurs, nous avons été reconnus en tant que deeptech ainsi que membre de la communauté du coq vert par Bpifrance. Nous avons pu donc rencontrer des entrepreneurs du secteur, afin d’échanger sur des problématiques communes.

Pour conclure, quels sont vos projets de développement ?

Après avoir obtenu 555 000 euros en pré-Seed, l’an dernier, nous envisageons d’effectuer une levée de fonds Seed de 800 000 euros en 2022. Ce montant nous permettra de financer notre développement international, qui débutera par le Royaume-Uni et l’Allemagne, des pays où les prix de l’immobilier sont élevés. Et nous visons d’y déployer nos outils fin 2023.

Covid: La France mise en quarantaine par Boris Johnson !

Covid: La France mise en quarantaine par Boris Johnson !

 

 

Alors que d’Angleterre a décidé de réouvrir totalement ses frontières aux pays de l’union européenne, la France, elle, est toujours mise en quarantaine par Boris Johnson. De sorte que les voyages aussi bien des Anglais que des Français entre les deux pays deviennent particulièrement complexes. C’est en quelque sorte une petite revanche mesquine de Boris Johnson dans la mesure où son pays est beaucoup plus affecté par la pandémie que la France. Cela a un moment Boris Johnson remet en cause complètement le brexit concernant le point essentiel de l’Irlande.

En effet, l’Angleterre a exclu la France « au nom du variant Beta, le fameux variant sud-africain, qui représente moins de 5% des cas en France » et qui concerne surtout des territoires d’outre-mer comme la Réunion peu sujets à des flux de voyageurs vers le Royaume-Uni, a déploré Clément Beaune. La recrudescence du nombre de cas de Covid-19 en France n’est pas liée au variant Beta, mais bien au variant Delta qui représente près de 90% des nouveaux cas, selon le site Covidtracker.

Le chômage partiel recule de 42% !

Le chômage partiel recule de 42%  !

 

La DARES  se félicite de l’amélioration nette du chômage en s’appuyant notamment sur le recul du chômage partiel de 42 % en juin. Il n’y a rien d’étonnant à cette situation car la période de référence de 2020 était particulièrement catastrophique puisque presque 10 millions de salariés étaient concernés par le chômage partiel du fait de la crise sanitaire.

Selon  l’estimation de la Dares publiée, quelque 1,3 million de salariés du secteur privé ont été en chômage partiel en juin (7% des salariés du privé), au plus bas depuis septembre 2020, .

Cela représente une baisse de 42% par rapport au mois précédent (2,3 millions de salariés concernés en mai), selon cette enquête mensuelle du service de statistiques du ministère du Travail sur l’activité et les conditions d’emploi pendant la crise sanitaire du Covid-19.

Au plus fort de la crise au printemps 2020, près de 9 millions de salariés avaient été concernés par le chômage partiel.

Etla DARES de conclure que le chômage est à  imputer à la responsabilité des salariés eux-mêmes !

« Le recul en juin touche l’ensemble des secteurs et en particulier le commerce (-67%) ou l’hébergement-restauration (-40%), indique la Dares, la cause principale du chômage partiel restant l’indisponibilité des salariés »

Macron et les actes de contrition de faux-culs

Macron et les actes de contrition de faux-culs

 

 

Macron n’en finit pas de multiplier les actes de contrition complètement hypocrites. Il n’hésite pas à reconnaître toute la responsabilité de la France mais sans en assumer les conséquences concrètes. Le président est d’autant plus à l’aise que cela lui permet de discréditer la politique de ses prédécesseurs récents mais aussi très anciens et ainsi d’opérer une sorte d’opération morale disruptive à bon compte.

 

Comme l’a rappelé Macron, il est clair que des essais nucléaires et aurait été difficile en Bretagne par exemple alors qu’ils ont été menés en Algérie d’abord en Polynésie ensuite. Le problème c’est que Macron n’assume pas les conséquences sur tous les aspects du nucléaire. Y compris en matière de défense, ce qui n’est guère étonnant car l’intéressé qui n’a même pas effectué son service militaire n’a guère de compétences dans ce domaine. Pas davantage d’ailleurs que la ministre des armées.

Certes l’histoire de la France ne comporte pas que des actes glorieux, certains sont condamnables mais l’histoire est un tout. Ou alors il faudra aussi s’excuser de la guerre entre catholiques et protestants ou de la guerre contre les chouans.

Pour récupérer quelques voix ici ou là Macron est toujours prêt à renier un passé certes parfois critiquable et même très condamnable. Une attitude politique et parfois diplomatique pleine d’hypocrisie, d’ambiguïté voire de dénigrement .

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

 

 

Les occidentaux et en particulier les États-Unis retirent leurs troupes dans le pire désordre  en Afghanistan. Une sorte d’opération porte ouverte pour les talibans qui maîtrisent maintenant les trois quarts du pays et sont aux portes de la capitale. Pour achever leur mainmise sur le pays, les talibans en outre font régner la terreur en multipliant les exécutions sommaires de civils soupçonnés de collusion avec le pouvoir encore en place et les puissances étrangères. Dans le pays nombre de ressortissants fuient leur région d’origine. Une des conséquences directes de cette lamentable situation sera sans doute un exode massif d’Afghans vers les pays développés. C’est sans doute à leur que la communauté internationale commencera à mesurer l’ampleur de la catastrophe.

Covid: une troisième dose de vaccin…. en Israël

Covid: une troisième dose de vaccin…. en Israël

 

 

La question de la troisième dose du vaccin va se poser très rapidement dès la fin de l’été dans le monde entier. En France, ce problème a été évoqué de façon allusive par le président de la république mais aucune orientation précise n’a été encore retenue. De toute manière il semble bien qu’en l’état actuel des vaccins, un rappel annuel sera nécessaire surtout avec la progression des variants. En Israël le gouvernement vient de décider le principe des maintenant d’une troisième dose de vaccin.

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Selon le géant pharmaceutique Pfizer qui produit le vaccin majoritairement utilisé en Israël, «de nouvelles études montrent qu’une troisième dose a des effets neutralisants contre le variant Delta plus de cinq fois plus élevés chez les jeunes et plus de onze fois chez les personnes plus âgées.»

L’Etat hébreu a enregistré plus de 1400 nouveaux cas de contamination ces dernières 24h contre 100 par jour mi-juin. .

Nicaragua: encore un ex ministre arrêté

 

 

Au Nicaragua, la répression continue avec l’arrestation totalement arbitraire de l’ancien ministre Francisco Aguirre et. Au total ce sont environ 30 opposants qui ont été arrêtés depuis le début de l’été.

Parmi les personnes arrêtées se trouvent sept aspirants à la présidentielle: Cristiana Chamorro, Arturo Cruz, Félix Maradiaga, Juan Sebastián Chamorro, Miguel Mora, Medardo Mairena et Noel Vidaurre, ainsi que trois ex-guérilleros critiques du gouvernement, et des figures de l’opposition.

En fait l’actuel président prépare sa réélection en emprisonnant ses opposants. Daniel Ortega le libérateur s’est ainsi transformé progressivement en Tyran mafeiux.

.En février dernier, le Parlement, aux mains du parti au pouvoir, a approuvé une réforme pénale qui permet aux autorités de détenir, jusqu’à 90 jours, les personnes faisant l’objet d’une enquête pour un « crime ». Auparavant, il s’agissait de trois jours.

Covid France : 25 190 cas en 24 heures

 Covid France : 25 190 cas en 24 heures

 

25 190 cas supplémentaires ce 29 juillet 2021. C’est 2744 cas de moins qu’hier mais 3281 de plus que jeudi dernier. La moyenne 7 jours passe à 20 818 cas enregistrés quotidiennement contre 20 350 hier et le taux d’incidence à 206,71 cas pour 100 000 habitants en France actuellement (191,68 hier).

Dans les hôpitaux, la situation s’aggrave petit à petit. On dénombre actuellement 7236 patients hospitalisés pour Covid-19, en hausse de 28 malades par rapport à hier, tandis que la barre des 1000 patients en réanimation est de nouveau dépassée. Ce sont en effet 1015 personnes qui sont en soins intensifs ce jeudi, soit 23 de plus que la veille. Sur les dernières 24 heures, 501 malades ont été admis à l’hôpital soit 11 de plus que la veille et 209 de plus comparé à jeudi dernier. 91 admissions en réanimation ont été enregistrées, soit 32 de plus que jeudi dernier. Le nombre de décès enregistrés en 24 heures à l’hôpital est enfin de 27 morts (hors Ehpad), soit 16 de moins qu’hier et 18 de plus que jeudi dernier.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

Les herbes de Provence viennent surtout de l’étranger !

Les herbes de Provence  viennent surtout de l’étranger ! 

 

On sait que les produits « made in France » vienne en faite souvent de l’étranger, c’est le cas aussi dans l’alimentation.( On a pu le constater par exemple dans le scandale de fruits et légumes en provenance d’Espagne rebaptisés Made in France).  Notons aussi que les produits dits bio ou locaux sont majoritairement importés. Pour les herbes de Provence,  la production française est infinitésimale et la quasi-totalité est produite hors des frontières.

« Les mélanges d’herbes de Provence que l’on trouve en France sont souvent constitués au moins pour partie d’herbes qui viennent, pour le thym, de Pologne, pour l’origan, du Maroc, ou d’autres origines diverses » explique Benjamine Vandeputte, présidente de l’association interprofessionnelle des herbes de Provence.

Les  « herbes de Provence »  proviennent du bassin méditerranéen, d’Algérie, de Tunisie, ou de Turquie. »Les herbes de Provence en Provence, il y en a des quantités microscopiques qui ne correspondent pas du tout à nos besoins, et le prix est multiplié par sept ou huit »

Ces herbes étrangères sont cependant vendues au même prix et sous la même appellation que les herbes de Provence cultivées localement : le terme en lui-même n’est pas protégé.

Covid Martinique : reconfinement

Covid  Martinique : reconfinement

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Un confinement de trois semaines sera mis en place à partir de ce week-end et pour trois semaines en Martinique, a annoncé le préfet Stanislas Cazelles, ce mercredi, lors d’une conférence de presse.Le taux d’incidence (nombre de cas sur 7 jours pour 100.000 habitants) passe de 625 (entre le 12 et le 18 juillet) à 995.

« Il a pour objectif de casser la courbe, de faire baisser le nombre de contaminations et de protéger le territoire en vue de la rentrée scolaire », a-t-il expliqué lors de ce point retransmis en direct sur Facebook.

Ce confinement se déroulera dans la journée, de 5h à 19h, avec une restriction des déplacements au-delà de dix kilomètres autour du domicile. Tout déplacement au-delà de cette limite sera soumis à une attestation. Le couvre-feu sera avancé de 21h à 19h « avec des conditions de déplacement plus strictes », a précisé le préfet de Martinique.

 

Energie et Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière

 

 

 

 

Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine ( 7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques.

.Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour une éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs,  on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).

Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et la fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage.

Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés (et-ou- ésotériques et non)  pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne).

On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel).

L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu.

Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. .Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %.

Le contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées à la fibre ( Témoin le non-respect par les opérateurs des objectifs de raccordement dans ces zones)  qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75.

. L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).

En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il seraiat utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les société exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

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