Une nouvelle cryptomonnaie dans les Emirats arabes unis
En annonçant le lancement de sa propre monnaie numérique via sa banque centrale d’ici 2026, les émirats Arabes unis cherchent à être les précurseur sur le sujet notamment pour ne pas dépendre de la Chine le pays le plus avancé concernant la perspective d’une monnaie numérique.
Mais contrairement à la Chine qui tente d’interdire ou de réduire drastiquement les activités liées aux cryptomonnaies (ces monnaies numériques développées grâce au protocole de la blockchain) pour garder un pouvoir central, les Emirats ont l’intention de laisser cohabiter le bitcoin et la monnaie d’Etat.
De fait, entre le bitcoin et l’Ethereum, les deux cryptomonnaies les mieux valorisées parmi 9.000 actifs numériques, et les CBDC, les mécanismes des blockchains divergent. Les premiers prônent une chaîne de bloc ouverte – ou publique -, où la gouvernance opère de manière horizontale et décentralisée. Les seconds fonctionnent selon les principes d’une blockchain privée et centralisée, où un Etat où un acteur privé garde le contrôle des échanges et des droits d’entrée.
Les banques centrales des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Angleterre envisage elles aussi la possibilité de lancer leur propre monnaie numérique. Pour accélérer, la Banque des règlements internationaux (BRI) œuvre aussi avec les banques centrales à un projet de monnaie numérique pour le grand public.
En introduisant des monnaies numériques, ces institutions publiques assurent vouloir apporter de la stabilité à ce secteur très spéculatif.
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