Fin des voitures thermiques en 2035 au lieu de 2040
À défaut de la réforme les retraites à laquelle s’oppose pour l’instant une majorité de Français, Macron risque d’annoncer le 14 juillet la fin des voitures thermiques en 2035 au lieu de 2040.
Première observation, voit mal pourquoi le chef de l’État se mêle du calendrier aussi précis. Deuxième observation, cette précipitation à coloration électorale pour séduire des écolos va précipiter un peu plus le déclin de l’automobile française déjà dans une situation assez dramatique. Certes on comprend que l’échéance soit fixée pour la fin du moteur thermique encore faudrait-il s’assurer de l’avantage environnemental de la voiture électrique qui pourrait bien être rapidement dépassée par la perspective de l’utilisation de l’hydrogène.
La vérité sans doute c’est que le président de la république ne s’est pas trop quoi annoncer de nouveau pour son discours du 14 juillet. Une coloration écologique de son propos ne mange pas de pain sauf qu’elle créait encore un peu plus de confusion dans la mesure où l’interdiction qui passerait de 2040 à 2035 viserait surtout la production et que pendant une vingtaine d’années au moins il faudra encore tolérer dans le parc des voitures thermiques. D’ici là il se pourrait bien que l’hydrogène arbitre entre moteur thermique et moteur à batteries électriques.
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