Corse: de « pays » ami de la France à partenaire
Depuis le retrait du fantaisiste indépendantiste Talamaoni qui refusait le plus souvent de s’exprimer en français (pourtant né à Saumur et qui a appris le corse par la suite) , il semble bien que le courant indépendantiste qui considère la France seulement comme un amiait évolué en matière de sémantique. Talamoni mettait France et la Corse sur le même pied considérant la France comme un pays comme les autres. Beaucoup plus politique Gilles Simeoni a ramassé la mise avec un courant autonomiste conscient que la Corse ne saurait vivre sans la France. (Interview dans le Figaro)
Vous êtes réélu avec 40,6 % des voix dans un scrutin où le vote nationaliste, porté par 4 listes, représente 67,98 %. Quelles leçons retenez-vous?
Gilles SIMEONI. - Massivement, dans des proportions inédites, les Corses ont validé la vision stratégique de ma liste Fà Populu Inseme (Faire peuple ensemble). C’est la première fois qu’une liste nationaliste obtient la majorité absolue à elle seule. Cette victoire est d’autant plus éclatante compte tenu du taux de participation. La légitimité démocratique de cette victoire est incontestable.
Comment travaillerez-vous avec les courants nationalistes?
Ma ligne est très largement majoritaire au sein d’un mouvement où il y a encore des divergences. Ma responsabilité est de m’adresser aux autres nationalistes pour les convaincre de nous rassembler autour de principes essentiels que je défends depuis 2015, dans le respect du pluralisme.
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