Archive mensuelle de juin 2021

Page 38 sur 41

Investissements : la frilosité de l’État

Investissements : la frilosité de l’État

 

Le financier François Meunier dénonce, dans une tribune au « Monde », la frilosité de l’Etat à investir et à inciter à investir alors que toutes les conditions sont réunies pour agir rapidement.

 

Tribune.

S’il y a un sujet qui fait consensus, c’est la nécessité d’investir, massivement. Et s’il y a bien une leçon à retenir de la décennie post-crise de 2008, c’est que la sortie de crise, lancinante, s’est éternisée par manque d’investissements, publics comme privés.

Quid du « grand plan d’investissement » de 2017 de 57 milliards, dont à peine la moitié avait été engagée à l’été 2020, avant que son solde ne soit fondu dans le plan de relance de 100 milliards ? Quid du « fonds pour l’innovation » de 2018 de 10 milliards, jamais financé en totalité et dont seules quelques centaines de millions avaient été dépensées avant la crise ? Quid du financement de projets indispensables et ambitieux (climat, santé, etc.) quand les taux d’intérêt étaient déjà durablement inscrits à la baisse (la France bénéficiait dès 2015 de taux réels négatifs à 10 ans) ?


Avant la crise sanitaire, l’Etat montrait déjà de sérieux blocages à l’investissement, en grande partie « à cause de la dette » et en dépit de conditions financières déjà très incitatives : il n’y consacrait, au mieux, que 15 milliards par an de son budget (0,60 % du PIB). Depuis, autant à cause que malgré la crise, les atermoiements et les réticences à l’investissement persistent. Avec un sens du calendrier étrangement absent.

Aucun engagement d’investir n’est attendu des entreprises en contrepartie de la baisse de leurs impôts de production (pour 20 milliards, principale dépense du plan de relance 2021-2022) ; un coup de froid fige l’investissement des collectivités locales, perplexes quant à leurs recettes fiscales.

Pire, le récent tour de passe-passe budgétaire de 7 milliards d’euros destinés à prolonger le fonds de solidarité et le chômage partiel : il est financé avec des crédits d’investissement à long terme déjà inscrits au budget (précédemment financés par de la dette à taux nuls, voire positifs), au lieu de l’être par des emprunts à court terme à taux négatifs pour faire la transition d’ici le retour de rentrées fiscales et sociales.

Depuis un an, l’Etat ne prend aucune initiative pour anticiper et accélérer l’engagement des 40 milliards de subventions du plan européen, qui n’arriveront qu’au compte-gouttes entre septembre 2021 (5 milliards attendus) et fin 2026 : les conditions financières actuelles (taux à 5 ans de – 0,40 %) permettraient pourtant de faire la soudure sans délais ni coût….

Transition énergétique: Intégrer la contrainte du temps

 Transition énergétique: Intégrer la contrainte du temps

 

L’historien Jean-Baptiste Fressoz , chercheur au CNRS, rappelle, dans une chronique au Monde, que les promesses de « l’économie hydrogène » étaient déjà brandies il y a cinquante ans.

 

Chronique.

« Mr. Hydrogen » : c’est le surnom, mi-narquois, mi-admiratif, dont Cesare Marchetti avait été affublé à l’International Institute for Applied Systems Analysis (Iiasa), cet important institut de prospective situé non loin de Vienne que le savant atomiste italien rejoint en 1974, porteur d’une vision, sa vision : celle d’une « économie hydrogène ».

M. Marchetti, aujourd’hui âgé de 94 ans, est surtout connu pour un projet technologique grandiose, celui des « îles énergétiques » : bâtir les centrales atomiques au milieu des océans afin d’approvisionner le monde en hydrogène. Ce projet partait du constat suivant : le nucléaire devait conquérir d’autres marchés que celui de l’électricité et donc produire un carburant liquide pouvant se substituer au pétrole.

Les coûts importaient peu. Dans les années 1970, beaucoup pensent que le pétrole est en phase terminale : le nucléaire deviendrait par la force des choses compétitif, et même indispensable, fournissant une énergie inépuisable grâce aux surgénérateurs.

 

Cesare Marchetti ne cessera de défendre ce projet. D’abord au sein du programme Euratom, où il occupe des postes importants, auprès de la multinationale américaine General Electric, qu’il conseille en matière de prospective, et surtout à travers de nombreux articles et conférences. En 1974, quand se tient à Miami le premier colloque international sur l’économie hydrogène, il fait figure de père fondateur. Un Journal of Hydrogen Energy est créé dans la foulée, dont Cesare Marchetti publie le manifeste.

Les premiers volumes de cette revue sont fascinants tant on y retrouve les promesses actuelles de l’économie hydrogène, la fin des fossiles, la pile à combustible, les électrolyseurs, les pipelines, l’hydrogène comme vecteur énergétique du futur, etc. On discute par exemple beaucoup d’avions à hydrogène, dont les ingénieurs de Lockheed dessinent les élégants fuselages. Après le choc pétrolier, M. Marchetti fait figure de prophète. Le président du Japan Atomic Energy Research Institute l’invite à présenter ses projets au plus haut niveau.

Les perspectives sont grandioses : des centrales atomiques construites sur des atolls du Pacifique produiraient de l’hydrogène par craquage thermique de l’eau (plus efficace que l’électrolyse) ; l’hydrogène serait exporté par une flotte de cryotankers ; le Japon deviendrait l’Arabie saoudite du XXIe siècle. Quant aux déchets radioactifs, en attendant la fusion, on s’en débarrasserait par auto-enfouissement : par leur propre chaleur, ils s’enfonceraient dans le socle basaltique des atolls…

Justice : Plaidoyer pour l’individualisation des peines

Justice : Plaidoyer pour l’individualisation des peines

 

Abandonner l’individualisation des peines, un « fondement cardinal » du système pénal, ou créer une Cour de sûreté de la République, constituerait une régression et un renoncement aux principes de l’indépendance de l’autorité judiciaire, explique le magistrat Benjamin Blanchet dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 

 Depuis 1748 et la publication, par Charles de Montesquieu, de son Esprit des lois, le particularisme irréductible de la fonction de juger est consacré par notre histoire juridique nationale comme étant l’empreinte indélébile du refus de l’absolutisme royal et de la séparation des pouvoirs. Le philosophe avait fondé sa pensée sur une loi d’airain : « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites », tout en anéantissant le pouvoir des juges, lesquels ne devaient être que « la bouche qui prononce les paroles de la loi » ainsi que des « êtres inanimés, qui n’en peuvent modérer ni la force ni la rigueur ». Les constituants de 1791 avaient toutefois conçu le pouvoir juridictionnel délégué à un corps de magistrats élus par le peuple comme un véritable partage de souveraineté.

L’actualité judiciaire nous fournit périodiquement les prolégomènes d’une métaphysique de la justice à laquelle se hasardent tant de spécialistes autoproclamés de la matière judiciaire ouvertement désireux de rendre la magistrature responsable de toutes les déchirures de notre société. Tout convient pour alimenter un déluge de fiel ciblant une institution judiciaire qu’un ancien garde des sceaux [Jean-Jacques Urvoas, en 2016] avait, à juste titre, placée sur la voie de la « clochardisation ». La Justice, à laquelle tant de temps troublés ont enseigné la résilience et l’isolement, ne peut raisonnablement plus rien attendre de la mise en œuvre de l’article 64 de la Constitution.

Mais le plus alarmant est, sans nul doute, que certains responsables politiques, participant sans vergogne à l’effort de dédain, en viennent à pourfendre son autorité et son indépendance en réclamant l’abandon pur et simple d’un fondement cardinal de notre architecture pénale, à savoir le principe de l’individualisation des peines.

Celui-ci garantit, depuis 1810, à l’auteur d’une infraction que la sanction pénale prononcée à son encontre prendra en considération sa personnalité et les circonstances de la commission du crime. Le dispositif dit des « peines planchers » – que d’aucuns continuent de consacrer comme le remède idéal à un laxisme judiciaire pathologique – n’a d’ailleurs été validé par le Conseil constitutionnel que parce qu’il préservait le pouvoir d’appréciation du juge pénal « en considération des circonstances de l’infraction, de la personnalité de son auteur ou des garanties d’insertion ou de réinsertion présentées par celui-ci ».

Un fonds de soutien aux entreprises de 3 milliards d’euros

Un  fonds de soutien aux entreprises de 3 milliards d’euros

 

 

La France mettra en place un nouveau fonds de 3 milliards d’euros (3,67 milliards de dollars) pour soutenir les moyennes et grandes entreprises à la sortie de la crise des coronavirus, a déclaré mardi le ministre français des Finances Bruno Le Maire.

Le fonds vise à aider les entreprises au cas par cas avec des prêts ou des injections de fonds propres afin que les entreprises qui étaient viables avant la pandémie mais qui ont maintenant des bilans tendus puissent se remettre sur pied.

« Le but n’est pas de diluer les actionnaires, ce n’est pas le rôle de l’Etat de devenir le principal actionnaire des entreprises françaises », a déclaré Le Maire lors d’une conférence de presse.

« Notre objectif est d’assurer la transition de la crise afin que les entreprises puissent rebondir », a déclaré Le Maire.

Le fonds fait partie d’une série de nouvelles mesures qui incluent une restructuration rapide des dettes des petites entreprises et donner aux entreprises plus de temps pour rembourser les arriérés d’impôts et les cotisations salariales.

Les entreprises françaises ont vu leur dette augmenter de 230 milliards d’euros l’année dernière – plus de 10 % du produit intérieur brut – alors qu’elles contractaient massivement des prêts garantis par l’État pour faire face à l’effondrement de leur trésorerie pendant la crise.

Bien que de nombreuses entreprises n’aient finalement pas eu à utiliser l’argent qu’elles avaient emprunté, le ministère souhaite éviter une vague d’insolvabilités.

Entre autres nouvelles mesures, le ministère des Finances utilise des algorithmes sur les données fiscales et salariales pour détecter les entreprises fragiles et les contacter rapidement.

(1 $ = 0,8175 euros)

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

France : création d’une agence anti intox

France : création d’une agence anti intox

 

 Une agence de lutte contre l’intox en provenance de l’étranger (par exemple de Russie et de Chine) va être créée pour lutter contre l’intox. Une intox  souvent relayée par des réseaux sociaux douteux qui s’immiscent dans la politique intérieure française en essayant d’orienter notamment les votes lors des élections.

«il ne s’agit pas de corriger ou rétablir la vérité, mais d’arriver à détecter les attaques quand elles viennent de l’étranger, pouvoir les caractériser et d’une certaine manière les attribuer pour pouvoir permettre aux hommes politiques, aux diplomates, à la justice et la presse de constater que sur 400.000 tweets de reprise de telle ou telle information, 200.000 viennent d’une ferme à bots (des comptes automatisés, ndlr) dans une région hors de notre pays ou que tel débat provient d’une ferme à trolls», a-t-il fait valoir.

«Il ne s’agit pas de faire du renseignement, ce qui nous intéresse c’est ce qui est en train de devenir pandémique sur le plan informationnel» et si cela émane d’«un pays étranger ou d’une organisation étrangère qui visent ainsi à déstabiliser l’État sur le plan politique», a-t-il insisté. «Notre objectif est de détecter le plus rapidement possible quelque chose qui est en train de monter et de pouvoir signaler l’incendiaire. Une fois que la forêt a brûlé c’est triste mais c’est trop tard», a indiqué le SGDSN.,

D’autres pays ou groupes d’États se sont d’ores et déjà dotés de telles structures. L’Union européenne par exemple a créé en 2015 «East Strat Comm», spécifiquement consacrée à lutter contre les manipulations en provenance de Russie

Les règles de Schengen enfin en cause ?

Les règles de Schengen enfin en cause ?

Les règles de l’espace Schengen qui  rassemble 26 pays - 22 États membres de l’Union plus la Suisse, l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein pourraient être aménagées. Ce sont ces règles qui permettent la libre circulation au sein de la zone considérée. Le problème central c’est que les règles de Schengen ne sont pas équilibrées par de vraies frontières européennes, l’union européenne ayant sous-traité au pays d’immigration les politiques dans ce domaine.

 

Avec la stratégie présentée aujourd’hui, la Commission dresse le bilan des défis auxquels l’espace Schengen a été confronté ces dernières années et définit une voie à suivre qui préserve les avantages de Schengen. Une action commune est nécessaire au niveau de l’Union pour permettre aux États membres de relever les défis d’aujourd’hui. Le bon fonctionnement de l’espace Schengen repose sur trois piliers: la gestion efficace des frontières extérieures de l’UE, le renforcement des mesures internes visant à compenser l’absence de contrôles aux frontières intérieures, en particulier en ce qui concerne la coopération policière, la sécurité et la gestion des migrations, et la garantie d’une préparation et d’une gouvernance solides, incluant l’achèvement de Schengen. Afin de renforcer la confiance mutuelle dans la mise en œuvre des règles de Schengen, la Commission présente également aujourd’hui une proposition visant à réviser le mécanisme d’évaluation et de contrôle Schengen. Bref, une toute petite avancée !

Vitry-sur-Seine : règlement de comptes dès 9h00 du matin entre voyous

Vitry-sur-Seine : règlement de comptes dès 9h00 du matin entre voyous

 

Il y a quelques dizaines d’années les règlements de comptes s’effectuaient essentiellement sous le manteau protecteur de la nuit. Désormais les voyous opèrent à toute heure pour régler leurs différends y compris de manière mortelle.

 

Cette fois c’est à neuf heures du matin à Vitry sur Seine que des individus se sont affrontés avec des tirs à bout portant. En cause sans doute comme d’habitude des affrontements résultants de concurrence dans le trafic de drogue. Et pendant ce temps là les sophistes des institutions judiciaires s’affrontent pour savoir s’il faut ou non des politiques davantage punitives !

Encore un adolescent poignardé (à Reims)

Encore un adolescent poignardé (à Reims)

 

Chaque jour apporte son lot d’affrontements mortels soit entre des bandes de trafiquants, soit pour des querelles entre adolescents soit tout simplement comme mode de régulation de conflits sociaux ou sociétaux. Cette fois c’est un adolescent de 14 ans qui été victime du agression d’un autre gamin de 14 ans. En plus l’altercation a été filmé par un troisième larron sans doute pour diffusion ultérieure sur les réseaux sociaux.

 

Bref la barbarie à l’état pur qui se manifeste chaque jour alors que des débats théoriques occupent les sophistes des milieux judiciaires.

 

Certes on ne pourrait imputer la responsabilité de la montée de la violence aux seules institutions judiciaires car la responsabilité est collective. Elle incombe aux familles qui ont perdu toute autorité sur leurs enfants, aux institutions sociales, aux responsables politiques et à la société tout entière qui se réfugie dans l’individualisme.

 

Covid monde : 3,68 millions de morts

  • Covid  monde :  3,68 millions de morts

La pandémie a fait au moins plus de 3.681.985 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi en milieu de journée. Après les États-Unis (595.213 décès), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (465.199), l’Inde (335.102), le Mexique (227.840) et le Pérou (184.507). La France pour sa part qui a dépassé les 100 000 est aussi l’un des pays les plus touchés en rapport à sa population

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. Ils excluent les révisions à la hausse réalisées a posteriori par certains organismes statistiques. En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, l’OMS estime que le bilan réel est «deux à trois fois plus élevé».

Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

  • Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

Alors que la situation en moyenne Sa Meilleure de manière sensible dans l’ensemble du pays des inquiétudes dans le sud-ouest viennent un peu ternir le tableau sanitaire. En effet dans le sud-ouest on constate une augmentation significative de la circulation du virus.

Pour le gouvernement:

 «cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où l’incidence a progressé de près de 80% sur une semaine», et «dans une moindre mesure en Charente-Maritime, dans le Lot-et-Garonne, en Charente, dans les Landes et en Gironde»«C’est un signal d’alerte», a souligné le porte-parole du gouvernement, appelant à ne «pas baisser la garde», tout en précisant que le niveau de circulation notamment du virus indien restait «modéré».

 

 

Covid France : toujours la décrue

Covid France : toujours la décrue

 

Le nombre de cas de Covid-19 poursuit sa décrue en France avec 8743 nouveaux cas détectés en 24 heures ce mercredi contre 9848 la veille. 96 personnes sont mortes à l’hôpital depuis le jour précédent, portant le bilan à 83.339 morts dans les hôpitaux français depuis le début de la pandémie.

Le nombre de patients en soins intensifs continue également de diminuer à 2754, dont 106 admis depuis la veille. Au total, les hôpitaux comptaient 15.638 patients, dont 491 entrées depuis mardi.

 

Pêche: un accord provisoire entre l’Union européenne et le Royaume-Uni

Pêche: un accord provisoire entre l’Union européenne et le Royaume-Uni

L’encre de l’accord sur le brexit  était à peine séchée que déjà Boris Johnson fidèle à ses habitudes s’était assis sur les dispositions relatives à la pêche. Il a fallu attendre le mois de mai pour qu’un accord définisse enfin les droits de pêche des européens dans les eaux britanniques.

 Un accord provisoire toutefois puisqu’il ne couvre que l’année 2021. Un accord qui ne fait pas l’unanimité chez les pêcheurs européens notamment français. D’abord les pêcheurs auront dû abandonner 25 % de leurs captures dans les eaux britanniques. Cela court jusqu’en 2026 ensuite les désaccords seront rediscutés annuellement.

 Un obstacle évidemment aux investissements. Ensuite pour pêcher dans les eaux britanniques les pêcheurs doivent disposer de licences accordées avec parcimonie et bureaucratie par le Royaume-Uni. Les petits pêcheurs étant surtout victimes  de cette procédure bureaucratique. Pour faire pression l’Europe dispose cependant d’une carte fondamentale à savoir les restrictions qu’elle peut apporter aux services financiers britanniques qui veulent intervenir dans l’union européenne.

Affaire Mila: des profils de sauvages

Affaire Mila: des profils de sauvages

 

Mila, l’adolescente risque de passer une grande partie de sa vie sous protection policière suite au harcèlement d’une quinzaine de jeunes abrutis. Le procès d’ une quinzaine de personnes vient de commencer. Il révèle des profils de sauvages menaçant de tuer Mila pour ses propos anti islamique sur les réseaux sociaux.

Cette affaire est révélatrice de la culture et du rapport à la démocratie et aux sociétés modernes des accusés. Menacer de mort pour une divergence religieuse révèle un retard de civilisation de près de 1000 ans. Heureusement la majorité des musulmans ne se comportent  pas comme des criminels potentiels même virtuels. Par contre culturellement certains n’ont pas quitté le Moyen Âge et même les réflexes néo -andertaliens. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’instruction car certains des accusés ont fait quelque études mais essentiellement d’une problématique culturelle qui veut imposer le droit religieux sur les droits démocratiques. Bref le retour au temps des cavernes.

Covid: les États-Unis vont distribuer de 80 millions de doses de vaccin

Covid:  les États-Unis vont distribuer de 80 millions de doses de vaccin

Dans le cadre du dispositif Covax destiné à favoriser la solidarité en matière vaccinale, les États-Unis ont annoncé la distribution de 80 millions de doses aux pays pauvres..

.

Le système Covax est un groupement international mis en place pour assurer une distribution équitable des vaccins contre le Covid, notamment aux pays à faible revenus. Jusque-là cependant le dispositif Covax  avait montré ses limites les pays développés s’appropriant l’essentiel des vaccins.

 

Or la vaccination dans les pays en voie de développement est essentielle car ce sont dans ces pays que se développent  des variants contagieux. Tant que le monde ne sera pas parvenu à une certaine immunité collective, les variants vont se multiplier et revenir en boomerang dans les pays développés. Exemple en ce moment avec le variants indien qui se développent au Royaume-Uni.(Et même dans le sud-ouest de la France)

1...363738394041



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol