Archive mensuelle de juin 2021

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2022 : ZEMMOUR À NOUVEAU CANDIDAT ?

2022 : ZEMMOUR À NOUVEAU CANDIDAT ?

 

Zemmour joue encore la mouche du coche à l’extrême droite en laissant penser qu’il pourrait quand même se présenter. De quoi évidemment plombé la candidature de Marine Le Pen avec laquelle il n’entretient pas des liens idéologiques très proches.Il veut  faire du vrai front national et non pas l’ersatz du rassemblement. « Je fais de plus en plus de propositions, je pense de plus en plus à comment mettre en application ce que je dis », a déclaré le polémiste dans un entretien ce dimanche.

« Peut-être qu’il faut passer à l’action », « je fais de plus en plus de propositions ». Dans un entretien au média « Livre noir » ce dimanche, qui se présente comme « souverain » et « anticonformiste », Éric Zemmour a remis sur la table une possible candidature à la présidentielle de 2022, alors que cette hypothèse agite l’extrême droite.

En intervenant « tous les soirs » sur la chaîne de télévision CNews, « je fais de plus en plus de propositions, je pense de plus en plus à comment mettre en application ce que je dis », le problème c’est que si Zemmour ne manque pas de culture, il ramène tout à ses démons anti européens et nationalistes. En outre ses connaissances socio-économiques apparaissent très superficielles avec des solutions assez caricaturales. Ainsi par exemple sur l’inflation quand il déclare que la France pourrait très bien se satisfaire pendant assez longtemps d’un taux d’inflation de 5 % par an soit dit-il de  50 % sur 10 ans. Zemmour devrait refaire un stage en calcul de base  comme la plupart d’ailleurs des complices qui l’accompagnent sur CNews.

Covid France : Baisse continue

Covid France : Baisse continue

 

Depuis fin avril, les chiffres des admissions à l’hôpital comme en soins critiques, ainsi que le nombre de cas positifs au Covid-19, dégringole. « On voit que depuis deux mois ces indicateurs sont en baisse constante, autour de – 20% par semaine », explique ce dimanche sur BFMTV Elias Orphelin, contributeur de CovidTracker. Il ajoute qu’actuellement, « une personne en moyenne contamine 0,8 personne », ainsi, « comme il y a moins de nouvelles personnes contaminées, que de personnes qui étaient contaminées, l’épidémie régresse ».

« On a un taux d’incidence qui est en dessous de 100, on atteint les 2500 patients covid en réanimation, et tous les indicateurs sont, à l’échelle macro du pays, au vert », déclare également Olivier Véran.

Le taux d’incidence pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours est de 84,4 au niveau national, selon les dernières données samedi soir. Il est sous la barre des 150 partout en France, même si des pics sont observés par endroits, comme en Seine-Saint-Denis, qui enregistre un taux d’incidence de 122 actuellement. Le gouvernement avait évoqué des « freins d’urgence », soit la remise rapide de restrictions en place, si dans certains territoires, l’épidémie reprenait.

« Nous entrons dans une phase inédite de l’épidémie, avec pour la première fois un contrôle de la circulation du virus grâce aux mesures de restriction, et une couverture vaccinale qui va bientôt nous permettre de prévenir une reprise. Ne gâchons pas cette chance d’en finir et portons les derniers coups au virus pour revenir enfin à notre vie d’avant », déclarait fin mai dans le JDD l’épidémiologiste Arnaud Fontanet. « Tous les petits efforts » respectant les règles de distanciation sociale « peuvent avoir de grands effets sur la courbe des contaminations ».

Insécurité : Macron en contradiction avec les français (Le Pen)

 

Insécurité : Macron en contradiction avec les français (Le Pen)

 «La situation s’est dégradée dans des proportions extrêmement importantes dans la nature de la violence, dans sa gradation, note la députée du Pas-de-Calais. Elle touche tout le monde, partout. Les Français se sentent cernés.» Pour Marine Le Pen, est directement coupable «la philosophie» d’Emmanuel Macron et de ses ministres : «Le président de la République a répété il y a deux jours que les Français vivaient seulement un sentiment d’insécurité. Il est en sécession avec les Français en disant cela. Il est dans le déni. Laisser penser aux Français qu’il n’y a pas d’insécurité mais seulement un sentiment, c’est une déconnexion lourde et grave.»

La présidente du RN a plaidé pour que soit rétabli «le principe même de la peine» en limitant les possibilités de libération anticipée de prison et en rendant au sursis son effet dissuasif. «On ne doit plus aménager les peines au-delà de six mois, en cas d’atteinte à l’intégrité physique», a-t-elle défendu.

Des hybrides rechargeables peu écologiques

Des  hybrides rechargeables peu écologiques

Alors que le marché des hybrides rechargeables va occuper la plus grande part des voitures écolos, on vient de s’apercevoir mais sans doute un peu tard que cet technique est très contestable d’un point de vue écologique. Cependant la même critique pourrait être adressée au véhicule totalement électrique dont le bilan carbone en intégrant la production et également catastrophique sans parler de la recherche de métaux rares qui vont polluer ailleurs que dans les pays développés.

.L’an dernier, sur un million de véhicules électrifiés (100 % à batterie et hybrides rechargeables) vendus en Europe, près de la moitié étaient des hybrides rechargeables. En France, leur succès se confirme. En avril leur part de marché dépassait même celle des véhicules 100 % électrique. Mais un succès très contestable comme l’indiquait déjà un article du Monde.

Alors que leurs ventes enregistrent un bond sans précédent, les hybrides rechargeables voient se lever un vent de contestation. Les vertus qu’on leur prête tiendraient du mirage, voire de « l’arnaque », comme l’affirme l’ONG britannique Transport & Environment. Sur le papier, pourtant, ces modèles proposent le meilleur des deux mondes. Une batterie pour parcourir une quarantaine de kilomètres sans consommer une goutte de carburant, un moteur thermique pour les longues distances et, au final, un bilan carbone flatteur.

Selon les données officielles, un hybride rechargeable rejette entre 30 et 50 g de CO2 au kilomètre. C’est, grosso modo, deux fois moins qu’un hybride classique (non rechargeable) et trois fois moins qu’un modèle thermique conventionnel. Ce qui lui vaut l’attribution d’un bonus de 2 000 euros à l’achat (à condition que le prix reste inférieur à 50 000 euros) et de confortables allégements de taxes en tant que véhicule de société.

Connus sous l’acronyme de PHEV (pour « plug-in hybrid electric vehicle »), ces hybrides que l’on peut recharger sur une borne se sont rendus indispensables. Ils contribuent efficacement à abaisser la moyenne des émissions de CO2 des constructeurs qui, à compter de 2021, devra être inférieure à 95 g au kilomètre. Un PHEV coûte cher (compter environ 5 000 euros supplémentaires) et doit transporter quelque 300 kg de batteries mais les nouveautés se bousculent et les ventes décollent.

Publiées, deux études risquent de faire pâlir l’étoile de l’hybride rechargeable. Selon Transport & Environment (T&E), les PHEV émettent en réalité 117 grammes de CO2 au kilomètre, soit 2,5 fois plus que ce qui est annoncé par les données officielles. Le Fraunhofer Institute for Systems and Innovation Research (ISI) de Karlsruhe et le Council of Clean Transportation (ICCT) enfoncent le clou.

Ces observations relancent les critiques récurrentes que suscitent les conditions d’homologation des hybrides rechargeables. Celles-ci présupposent que l’utilisateur branche son véhicule presque à chaque arrêt, ce qui relève de la pensée magique. Un tel décalage entre données officielles et réalité des usages a déjà valu quelques revers aux hybrides rechargeables, privés de subventions aux Pays-Bas depuis 2016 et au Royaume-Uni depuis 2018. En France, où PSA et Renault viennent de commercialiser ce genre de véhicule, la prime a été rétablie en juin dernier mais elle sera réduite de moitié dès 2021.

Certains experts se demandent si l’heure de gloire de ces modèles conçus pour faciliter le passage du tout-thermique au tout-électrique ne sera pas plus courte que prévu. Cités par Automotive News, les consultants de LMC prévoient que la croissance des ventes d’hybrides rechargeables en Europe commencera à faiblir dès 2022.

Elections législatives à Paris : le réflexe républicain… contre les insoumis

Elections législatives à Paris : le réflexe républicain… contre les insoumis

 

 

D’une certaine manière le réflexe a changé de camp dans la mesure où globalement les insoumis font désormais largement aussi peur que l’ancien Front National. Pour preuve, même les communistes n’ont pas voulu se rallier au parti néocommuniste des insoumis. Il est clair aujourd’hui que ce qui avait constitué un atout pour les insoumis à savoir la personnalité de Mélenchon constitue aujourd’hui un véritable handicap.

Ce dernier en effet n’est contrôlé par personne dans le parti d’où la multiplication les sorties de route. L’intéressé ne s’est jamais remis de sa défaite de 2017 et il constate sans doute qu’il risque de faire moitié moins en 2022.

Ce qui explique cette radicalisation classique des désorganisations qui se ratatinent. Le fameux réflexe républicain contre l’extrême droite est en train de voler en éclats. Et cela d’autant plus que les sondages démontrent qu’une partie des électeurs voterait pour le rassemblement national au deuxième tour. Une contradiction de plus pour les insoumis avec des néo révolutionnaires à la tête et beaucoup de populiste parmi les électeurs.

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

 

 

La réforme des retraites refait surface dans les médias et dans l’opinion. Globalement, une majorité de Français se dégage en faveur d’une réforme. Le problème est cependant de savoir quel contenu et quel calendrier. Le ministre de l’économie milite depuis déjà des semaines que cette question émerge à nouveau. Du coup, le président de la république serait à la recherche du meilleur calendrier.

Il s’agit pour lui de montrer sa volonté réformatrice mais tout en même temps ne pas prendre trop de risques politiques qui pourraient hypothéquer un peu plus sa candidature en 2022. Du coup, on pourrait scinder la réforme en deux avec un débat préalable avant les élections présidentielles histoire d’alimenter les médias et l’opinion .

Les décisions finales -forcément difficiles- ne seraient adoptées qu’après les élections présidentielles. Bref le nouveau macronisme  qui se révèle: faire en même temps tout et rien. Dernier exemple récent : les états généraux de la justice mais sans parler du fond c’est-à-dire de l’objet social qui justifie l’existence du système judiciaire.

Critique littéraire–pourquoi je lis: Carson McCullers

Critique littéraire–pourquoi je lis: Carson McCullers


par Didier Lambert

Pourquoi je lis… L’horloge sans aiguilles de Carson McCullers L’horloge sans aiguilles (Clock Without Hands) est le dernier des quatre romans écrits par Carson McCullers (1917-1967), il est publié en 1961, elle a 44 ans, elle est très malade, il lui reste six ans à vivre. Par le hasard qui alimente bien ou mal une vie de lecteur, il se trouve que c’est le premier de ses livres que j’ai lu. Les autres suivirent peu de temps après, et puis tout le reste en quelques années (le temps de les chercher et de les trouver) : une sorte d’autobiographie plus ou moins inachevée Illuminations et nuits blanches, mais que pourrait être d’autre une autobiographie? Des nouvelles, (trop peu car fort belles), dont l’extraordinaire Ballade du café triste, où je perçus dans certains passages son admiration éperdue pour Flaubert. Quelques lettres et des témoignages sur elle. Des photos, toujours douloureusement signifiantes, des hommages, et puis une biographie Un cœur de jeune fille de Josyane Savigneau (Stock 1995), qu’on disait trop inspirée de la première (celle de Virginia Spencer Carr, A Lonely Hunter), et qui excepté les faits les plus marquants et qu’il est bon de connaitre lorsqu’on s’intéresse à un auteur, ne m’a rien appris de fondamental, et n’a modifié en rien ce que je savais d’elle, et que n’importe lequel de ses lecteurs perçoit d’emblée en la lisant. « La mort est toujours la même, mais chacun meurt à sa façon. Pour J.T. Malone, cela commença d’une manière si banale qu’un temps il confondit la fin de sa vie avec le début d’une nouvelle saison. » * * Les extraits du livre sont tirés de la traduction par Colette M. Huet pour les éditions Stock. 2 Le roman s’ouvre de cette admirable façon en évoquant la figure de ce J.T. Malone, pharmacien de son état, âgé de quarante ans et qui se meurt de leucémie, dans une petite ville de l’état de Géorgie. Sa mort, ainsi que toutes celles du roman, et elles sont assez nombreuses, ne font pas de lui un mélodrame réaliste, mais une parabole sur la fragilité de l’existence, et comme l’auteure l’a si bien formulé elle-même, un livre sur la responsabilité de l’homme envers sa propre vie. Chaque fois que je voulais relire ce livre, je me rendais compte qu’il me fallait un temps pour m’y préparer. Il remuait en moi des postulations contradictoires que je n’arrivais pas à démêler. A part quelques épisodes particulièrement douloureux, je n’avais pas peur de ce qu’il me racontait, ni peur d’être trop en mauvaise compagnie avec ses personnages principaux (ce qui arrive somme toute assez souvent avec de grands romans) non, ce n’était pas ça, bien au contraire; mais une angoisse diffuse de ressentir à chaque fois plus cruellement que je n’avais rien fait, ou si peu, de tout ce qu’il m’invitait à faire, de tout ce qu’il me montrait pour que je devienne meilleur, et surtout plus humble… Et cependant, quel que soit la prétention à le dire, tout ce que j’ai gagné en humanité, je le dois pour une grande part à ce livre, et disons pour ne pas trop le sublimer, à la littérature si improprement appelée « romanesque ». Car à l’inverse du cinéma, qui peu à peu, a fini par occuper la quasi-totalité de mon temps libre, et de ces heures dites « de loisir », je n’ai jamais ouvert un roman pour me « distraire »; comme si la littérature avait acquis de telles lettres de noblesse qu’il eut été sacrilège de l’utiliser à seule fin de passer un moment. C’est sans doute pour cela qu’il m’est impossible d’oublier ce que j’ai lu. Je me souviens de ma mère qui ne lisait que pour calmer son angoisse et pour s’aider à s’endormir. Je ne comprenais pas alors son attitude. Mais lorsqu’il lui arrivait d’être bouleversée par ce qu’elle lisait, je me sentais soudain plus 3 proche d’elle, et il n’était pas rare qu’elle me raconte ce qui l’avait tant émue. Mais je ne pense pas toutefois qu’elle éprouvait aussi fort que moi le sentiment que la littérature (elle disait « la lecture »!) était quelque chose de grave, que c’était du sérieux. Elle n’aurait d’ailleurs pas compris pourquoi je la plaçais si haut, et qu’elle était impropre à mes yeux avec toute idée de distraction ou de délassement. Mais il y a pire encore, et cela explique somme toute pourquoi j’ai si peu lu, la littérature pose un diagnostic de culpabilité qui a fini par me submerger. Car un lecteur qui n’ouvre pas un livre pour se distraire ou se délasser, que cherche-t-il ? Pourquoi emmagasiner avec tant de patience et d’application les moindres faits et gestes de personnages inventés de toutes pièces ? A quelle fin ? Dans quel but ? Inconsciemment, que je le veuille ou non, un étrange travail (non pas « d’identification » le mot est ici trop fort), mais de projection se faisait à mon insu. Comme si l’auteur me demandait implicitement de confronter mon point de vue avec le sien, m’entrainant malgré moi dans un positionnement duquel toute neutralité était exclue. Pratiquée de cette manière, la littérature avait tout d’un tribunal me sommant de préciser, de clarifier, voire de justifier mes goûts et mes inclinations. Bien sûr, j’ai cru un temps pouvoir conserver un semblant de libre arbitre, mais la littérature digne de ce nom ne vous en laisse plus guère que l’idée. Elle vous façonne si bien que vous ne vous en rendez même pas compte. Ses visées sont empreintes d’une telle hauteur de vue, d’un tel désintéressement que j’aurais été un bien mauvais sujet si j’avais osé regimber ou en rejeter l’influence. Et de plus, qui pourrait après avoir tant aimé l’immersion dans les livres s’en détacher d’un haussement d’épaules et aller voir ailleurs ? Cette liberté-là, cette force (apparente!), c’est devant un film qu’il m’arrive de l’avoir, car au cinéma, les personnages je les vois (et c’est bien là leur faiblesse)… car il est autrement plus facile de me dire qu’ils ne me ressemblent pas ! 4 Ainsi donc, relire L’horloge sans aiguilles assez régulièrement depuis près de quarante ans, c’est entre autres choses retrouver le juge Clane, archétype du vieux sénateur sudiste, suprématiste, réactionnaire sur quasiment tous les sujets et les convulsions sociales du moment. Mais aussi vieux bonhomme aimant, fragile, jouisseur, le cœur sur la main, éternellement amoureux de sa femme décédée « miss Missy », et de son fils adoré, brillant avocat, qui s’est suicidé à cause de lui, et dont il porte douloureusement la mort sur la conscience (qu’il ait ou non le courage de se l’avouer). Reportant sur son petit-fils Jester, les intermittences d’un cœur débordant mais tyrannique. Capable d’engouements subits et terrifié à l’idée de sa mort prochaine (il a près de quatre-vingts ans), mais aussi capable de la nier au point de continuer ses excès d’alcool et de bonne chère. Pénétré de son ancienne aura de juriste au point de se vivre comme le personnage le plus important de la ville (Milan, état de Géorgie), etc, etc… Je me suis longtemps demandé pourquoi ce personnage m’était aussi attachant alors que son portrait sans fard aurait dû me le rendre odieux, l’auteure ne nous cachant rien de ses ridicules, de ses faiblesses, de sa mauvaise foi et de son délire paranoïaque, de ses innombrables bassesses et autres comportements aberrants, telle l’expédition punitive qu’il organise un soir dans la pharmacie de Malone, avec la complicité d’une douzaine de personnages douteux, pour incendier la petite maison de son jeune protégé noir, Sherman, auquel de plus il doit la vie ! Cette scène démente nous est contée avec une économie rare à laquelle se mêle un curieux sentiment d’étrangeté face à l’horreur de la situation. Le contrepoint est de taille avec la description clinique de la maladie de Malone et la stupeur que celui-ci éprouve face à la vie qui continuera sans lui. Intolérables sont ses effarements et sa rage impuissante devant ce qu’il doit quitter si vite avant même 5 d’avoir pu en profiter, ou d’en avoir profité si mal. Cette formulation Beckettienne « Malone meurt » infiltre les moindres péripéties du livre et éclaire d’un halo funèbre les motivations des autres personnages. De toutes les morts du roman essaime la sensation déchirante que l’humanité est impossible à construire « sciemment », que c’est ce qu’il nous faut percevoir. Que le « réel » ne peut être qu’un principe précisément, et que celui-ci est impossible à appréhender. Qu’il est irréalisable, comme prohibé, forclos. Et cette forclusion trouve sa seule et pleine justification dans la mort. Car vivre n’est en somme que la « déchéance d’un droit non exercé dans les délais prescrits »: (ce qui est ni plus ni moins que l’exacte définition de la forclusion en droit). Comme si je prenais conscience, non que la vie ne « vaut » pas d’être vécue, mais que la vie ne « peut » pas être vécue, qu’il y a là comme une contradiction dans les termes. Et quelle admirable façon de l’exprimer « romanesquement » (puisque je ne me débarrasserais pas du mot) dans ces lignes terribles qui ferment le chapitre trois : « Sans bruit, il se glissa dans le lit qu’il partageait avec sa femme. Mais, quand les fesses brûlantes de Martha touchèrent les siennes, écœuré par les souvenirs vibrants que cette chaleur éveillait en lui, il s’écarta brusquement – car comment les vivants peuvent-ils vivre quand la mort existe.  » Il est communément admis que « Plus l’homme s’éloigne de la brute plus il souffre « , or ce n’est pas vrai des personnages de Carson, et pas seulement dans ce livre, et une certaine « arrogance » contenue dans cette formule est mise à mal par la complexité même des types de souffrance qu’elle dépeint ici, et dans toute son œuvre du reste. Les personnages frustres, peu cultivés (voire ignorants), les marginaux hantés par quelque blessure secrète, ceux que l’alcool et la pauvreté ont rendus brutaux, les incompris, les humiliés, les déshérités de toutes sortes, tous ces 6 êtres enfin, ivres de solitude que la critique à tant de facilité à rejeter en bloc pour stigmatiser celle qui leur donne un peu trop de compassion… Car en fait de reproches « bienveillants » Carson McCullers a eu sa dose ! En clair, « souffrir » pour Carson, n’est pas réservé à une « élite », souffrir n’est pas un « statut philosophique » pour estampiller de « noblesse » l’universelle réalité d’une souffrance. Et l’on aurait du reste beaucoup de mal à débusquer dans son œuvre un personnage de brute « contente » de l’être. Si la souffrance est un mal, le mal aussi vient de la souffrance. On dit aussi de quelqu’un : « mauvais parce qu’il souffre », et cela me semble beaucoup plus près des véritables sources du mal que le fade et banal pseudo-constat de la formule citée plus haut. Ainsi, lorsque Sherman tue le chien de Jester, Carson ne porte aucun jugement sur l’auteur de cet acte horrible. Sherman ne fait que souffrir, et sa fin suicidaire sera en quelque sorte l’apothéose de sa courte vie de souffrance. Il n’empêche, à la première lecture, j’ai détesté le personnage de Sherman à cause de ça, au point que j’ai presque toujours sauté ce passage. Cet acte insensé me paniquait littéralement. Je n’ai ici aucune honte à l’avouer. Si j’ai eu du courage ici ou là dans ma vie, je n’avais pas celui-là ; celui de regarder le mal en face dans ses plus abjectes concrétisations. C’est Carson qui a réussi ce tour de force de me convaincre du bienfondé de sa démonstration, mais je le confesse, il m’a bien fallu quarante ans !… Car la souffrance tue aussi l’innocence, et c’est bien là le plus grand mal qu’elle puisse faire. Bien sûr les affres qui tourmentent le vieux juge sont réelles, mais nous comprenons, sans qu’il nous soit besoin d’une explication didactique (telle celle que je suis en train de faire ici !) que le mal dont il souffre n’a pas de causes extérieures à lui-même, qu’il en est le seul responsable, et s’il continue de le ressasser sans fin, 7 c’est qu’une partie de lui refuse de se regarder en face et de se culpabiliser. Inapte à l’introspection, il reste à la surface de son drame intime, et joue le spectacle de la douleur avec emphase et complaisance. La souffrance de Sherman est toute autre, il souffre dans sa chair du racisme et de la condition d’esclave dans laquelle ses frères se débattent jour et nuit et en tous lieux. La grandiloquente sensibilité du juge lui vient de son seul manichéisme triomphant. Il se met en scène et met en scène sa douleur, et se convainc du bienfondé de son attitude butée, avec la mauvaise foi qui cache toujours le refus de regarder ses erreurs. Ainsi il se prétend fort, juste, planté dans son bon droit avec l’appui de ses sacro-saintes « valeurs » (qui de fait font souvent plus de mal que de bien), et se persuade qu’il pose le problème avec rigueur et honnêteté. Bien sur les noirs peuvent aussi, parfois souffrir, mais pas de leur perpétuel assujettissement puisque le maitre est bon avec eux, et qu’il ne leur sert à rien d’être un jour l’égal des blancs. Car pour Fox Clane le mal serait pire (pour les blancs surtout!) et que l’égalité raciale est proprement inconcevable. Et le plus extraordinaire dans tout cela, c’est que le vieux juge ne se vit pas comme un raciste au sens où l’on entend généralement ce mot : il vit, partage sa maison avec sa domestique noire, Vérily, qu’il aime (ou croit aimer) et qu’il félicite sans cesse pour ses talents de cuisinière : « Vérily, Vérily, je vous le dis, vous habiterez la maison du seigneur à jamais ! ». Il déifie littéralement Sherman, de qui il cherche à faire son secrétaire stylé, et ne voit pas même le mépris que celui-ci affiche ostensiblement à son endroit. Nous sommes là au cœur de la complexité même du racisme. Le regardant vivre au jour le jour, il nous semble que le vieux juge serait incapable de faire sciemment du mal à autrui, mais il comprend et justifie le lynchage et les actions du Ku Klux Klan. La différence entre blancs et noirs n’est donc plus une haine épidermique mais une évidence ontologique.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

Chaudière 100% hydrogène

 

Mise en place par le fabricant BDR Thermea (marques De Dietrich, Remeha, Baxi et Chappée), après des expérimentations aux Pays-Bas, cette chaudière doit permettre de chauffer le château de Mollard, un bâtiment communal datant des années 50 et hébergeant des associations, des entreprises, le centre technique municipal, un centre équestre, un restaurant et plusieurs installations sportives.

Cette chaudière, de 24 kW, constitue le dernier maillon en date d’une initiative menée depuis plusieurs années par Bernard Laget, le maire de la commune depuis 2001.

D’un point de vue pratique, l’hydrogène est le composant principal de l’univers. Dans sa forme gazeuse, qui est celle qui intéresse les fournisseurs d’énergie, il se présente sous la forme d’une molécule constituée de deux atomes d’hydrogène. La particularité de ces atomes réside dans leur taille. Ils sont tellement petits qu’ils sont sujets à la fuite. Toute installation demande donc une parfaite étanchéité entre la machine et les réseaux d’alimentation. L’avantage, c’est que l’hydrogène peut être stocké sur le long-terme, s’adaptant ainsi aux variations des besoins énergétiques. Par ailleurs, il peut être produit en utilisant le surplus d’électricité généré par des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques, quand les besoins diminuent. Sans oublier son pouvoir calorifique important.

Le premier exemple de chaudière à hydrogène date de l’Été 2019. À Rozenburg, aux Pays-Bas, la société BDR Thermea installe un modèle mural, destiné à une exploitation domestique. Elle fait d’ailleurs ses classes en situation réelle. La machine, une chaudière à condensation étanche à ventouse, est alimentée en hydrogène par une station d’électrolyse à proximité où la matière est également stockée, afin de garantir une alimentation la plus stable possible. Les électrolyseurs installés fonctionnent même sur de l’énergie verte. BDR Thermea réalise l’opération avec Stedin, fournisseur d’énergie hollandais. L’industriel sera par ailleurs le premier des Pays-Bas à recevoir une certification qui lui permet de faire tourner à Appeldoorm ses chaudières domestiques avec un mélange d’hydrogène.  Dans le cas de Châteauneuf, BDR Thermea a fourni des chaudières fonctionnant avec de l’hydrogène pur ou mélangé. C’est un premier test pour la France, qui est réalisé dans le cadre du projet ilot@ge (initiative locale pour la transition @nergétique), lancé en 2014. Derrière ce nom se cache une plateforme de production d’électricité par hydrogène vert et de stockage d’énergie. L’hydrogène est produit à partir d’énergies renouvelables en zone rurale et le projet vise des applications domestiques.

L’hydrogène pourra y être consommé de trois manières. Soit en guise d’alimentation des piles à combustible, qui produiront de l’électricité, soit en étant stocké dans une borne de charge pressurisée ou encore dans un réseau de gaz afin de servir de chauffage. Les chaudières, une fois installées, devraient couvrir les besoins en énergie du site.   Mais pour garantir la dimension verte de cette énergie, il faut être vigilant quant à sa production. Actuellement, le reformage et la gazéification sont toutes deux émettrices de CO2. Passer par des biogaz ou des biomasses peut permettre d’alléger l’addition. L’électrolyse, si les sources produisant l’électricité sont propres, ne produira pas de dioxyde de carbone. L’électrolyse de la vapeur d’eau, à température élevée, représente également une piste peu émettrice de CO2 lorsqu’elle est associée à des miroirs solaires. La recherche se penche également sur une méthode dite des cycles thermochimiques.

Arctique : la disparition de la banquise ?

 

 

Une ‘étude, menée par l’University College London (UCL), conclut que la glace dans les principales régions côtières arctiques s’amincit à un rythme de 70 à 100 % plus rapide que le consensus établi.

. L’étude, parue dans la revue The Cryosphere, conclut que la glace dans les principales régions côtières arctiques s’amincit à un rythme de 70 à 100 % plus rapide que le consensus établi. Cause de cette réévaluation spectaculaire : l’utilisation par les chercheurs de cartes plus récentes concernant l’épaisseur de la neige au-dessus de la glace, qui prennent cette fois-ci en compte l’impact de plusieurs décennies de changement climatique.

L’épaisseur de la banquise est en effet estimée en mesurant la hauteur de la glace au-dessus de l’eau, une mesure faussée par la quantité de neige qui pèse sur la banquise. « Les calculs précédents sur l’épaisseur de la banquise étaient basés sur une carte de la neige mise à jour pour la dernière fois il y a 20 ans », a expliqué le doctorant Robbie Mallett, qui a dirigé l’étude. « Comme la banquise commence à se former de plus en plus tard dans l’année, la neige qui la recouvre a moins de temps pour s’accumuler », poursuit-il. « Nos calculs tiennent pour la première fois compte de cette diminution et suggèrent que la banquise fond plus rapidement que nous le pensions. »

 L’épaisseur de la banquise constitue par ailleurs un « indicateur sensible de la santé de l’Arctique », a ajouté Robbie Mallett. « Elle est importante car une glace plus épaisse agit comme une couverture isolante, empêchant l’océan de réchauffer l’atmosphère en hiver, et protégeant l’océan du soleil en été », a-t-il expliqué, ajoutant qu’une « glace plus mince avait également moins de chances de survivre pendant la fonte estivale »

 

Chaudières au fioul: Bientôt interdites pour les pauvres

 

Chaudières au fioul: Bientôt interdites pour les pauvres

Généreusement, l’exécutif a décidé de reculer pour donner plus de temps aux trois millions de particuliers qui se chauffent au fioul en France. Le plus souvent des pauvres et qui résident dans des zones économiquement et socialement sous-développées. Un peu la même logique que celle qui consiste à interdire les voitures les plus anciennes à Paris. On vise surtout les pauvres pour permettre aux riches d’utiliser l’espace disponible avec des voitures électriques de 40 à 100 000 €. Même chose pour le chauffage. La fin des chaudières au fioul a été reportée à la mi-2022 pour l’ensemble des constructions, a indiqué Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. Initialement, la sortie était prévue pour le 1er juillet 2021 pour les logements neufs et le 1er janvier 2022 pour les logements anciens. Un décret sera transmis en ce sens au Conseil d’État, indique Le Figaro.

 

« [Le texte] prévoit des possibilités de dérogations pour certains cas puisqu’il peut arriver qu’il y ait des difficultés, des impossibilités techniques ou des coûts excessifs », a précisé Barbara Pompili, auditionnée jeudi 3 juin à l’Assemblée nationale. De plus, le décret « n’interdira pas les réparations des installations existantes ».

Le gouvernement souhaite que les particuliers utilisant encore le chauffage au fioul l’abandonnent peu à peu, une fois qu’ils souhaiteront changer leurs installations. En guise d’incitation, l’exécutif table sur le prix important d’une chaudière à fioul comparé à celui d’une pompe à chaleur, d’un chauffage au gaz ou d’une chaudière à granulés.

Une situation qui pourrait bien inquiéter les utilisateurs situés en milieu rural, lorsque le chauffage au gaz de ville n’est pas possible et où le débit électrique peut être faible, excluant l’utilisation de pompes à chaleur. Il sera alors possible de se rabattre sur les pompes à chaleur hybrides ou les chaudières à bûches ou granulés. En cas d’impossibilité, l’interdiction ne sera « pas applicable », a précisé, Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement.

Tour de France politique : Macron en tête !

Tour de France politique : Macron en tête !

 

Indiscutablement dans le tour de France, Macron occupe actuellement la tête. Il faut dire qu’il est pour l’instant, il est  le seul participant à ce tour politique. Une sorte de nouvelle épreuve aux conditions particulières de participation qui permettent  au seul concurrent de l’emporter. L’intéressé jouit d’ailleurs des meilleures conditions y compris financières des sponsors de l’État pour l’organisation de cette curieuse discipline sportive.

Le pire c’est que l’intéressé qui va ainsi parcourir des milliers de kilomètres pendant environ un an sans déclarer  s’il sera candidat officiel. Toujours est-il qu’il est déjà parti s’assurant ainsi une avance significative sur des participants éventuellement concurrents qui hésitent encore. Comme Macron, ces éventuels concurrents ne pourront sans doute pas utiliser la bicyclette pour tenter de refaire leur retard. En tout respect des règles environnementales, on va évidemment utiliser nombre d’automobiles, d’hélicoptères, d’avions et autres motos. Un bilan carbone démesuré qui sans doute ne manquera pas d’être dénoncé par la transparente ministre de l’écologie Pompili.

Rarement sans doute dans les élections présidentielles une course vers le titre n’a commencé aussiitôt et il faut bien dire de manière aussi déloyale avec la complicité de la plupart des médias locaux ce qui n’est guère surprenant dans la mesure où ils appartiennent à peu près tous au monde politico-financier  dominant. Ainsi chaque soir les informations seront reprises par les médias nationaux afin d’informer les supporters des résultats de l’étape. Avec un titre  qui va se renouveler souvent : Macron toujours en tête !

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

 

 

 

Un article du Monde qui démontre que si certains profitent des énormes mouvements de yo-yo des cryptomonnaies, d’autres les petits boursicoteurs connaissent la ruine.

 

Après des mois de hausse continue, le bitcoin a perdu 40 % de sa valeur, pour chuter à 30 000 dollars (24 660 euros) le mercredi 19 mai . e. Il y a six mois, je ne connaissais rien à son fonctionnement, son intérêt, son prix écrit une journaliste du monde. Entre-temps, j’ai acheté une centaine de cryptomonnaies différentes, consulté mes comptes jour et nuit, je me suis même offert une formation de trading pour devenir cryptomillionnaire écrit une journaliste du monde. Et il a suffi d’un tweet d’Elon Musk pour tout faire capoter.

En 2008, un mystérieux internaute qui se fait appeler Satoshi Nakamoto publie sur un forum un livre blanc décrivant le fonctionnement d’un nouveau système de paiement pair à pair qui permettrait de s’affranchir des « institutions financières sur lesquelles repose tout le commerce en ligne ». L’idée n’est pas totalement nouvelle. A la fin des années 1980, le mouvement des cypherpunks, une communauté d’anarchistes, ambitionne de mettre en place un système d’échanges informatiques anonymes et chiffrés afin de préserver la vie privée en ligne.Sur cette confusion entre la blochain  et les monnaies virtuelles se développent une vaste spéculation des bitcoins et autres.

 

Résulta,t le patron de tesla a réalisé lui de substantiels bénéfices après avoir investi presque 2 milliards dans le bitcois puis surtout après s’en être débarrassé en le critiquant. Les payeurs sont évidemment les petits boursicoteurs.

Burkina Faso : massacre de 100 civils dans un village

Burkina Faso : massacre de  100 civils dans un village

 

La chienlit islamiste gagne dans le Sahel et les pays voisins. Après le Mali, le Niger, c’est encore une fois le Burkina Faso qui est victime d’une action sanguinaire des extrémistes. De quoi s’interroger sur le repositionnement de la force française barkhane aujourd’hui en suspension dans l’air puisqu’elle ne peut compter réellement sur aucun Etat véritable dans les pays concernés voire quand elle n’est pas en opposition par exemple avec les militaires du Mali.

Des assaillants armés ont tués une centaine de civils lors d’un raid nocturne contre un village du Nord du Burkina Faso, a annoncé samedi le gouvernement.

Les attaquants ont frappé le village de Solhan, dans la province du Yagha à la frontière ave le Niger, tuant des habitants et brûlant des maisons et le marché, a-t-il ajouté.

Le gouvernement a décrit les assaillants comme des terroristes, mais aucun groupe n’a revendiqué l’attaque meurtrière.

Les raids menés par des djihadistes liés à Al Qaïda et à l’Etat islamique dans la région du Sahel se sont multipliés depuis le début de l’année, en particulier au Burkina Faso, au Mali et au Niger, les civils payant le plus lourd tribut.

Les Français et l’argent : un nouveau sens ?

Les Français et l’argent : un nouveau sens ? 

D’après une étude menée par le Crédit Coopératif et ViaVoice dont rencontre Figaro, plus qu’un marqueur social, l’argent serait aujourd’hui un marqueur de valeurs. En effet, sur les 1030 personnes interrogées, seules 5% perçoivent désormais l’argent comme une illustration de la réussite et de l’atteinte d’un statut social. Une donnée « frappante » pour Claudia Senik, professeur d’économie à la Sorbonne et co-auteur avec Daniel Cohen de Les Français et l’argent (Albin Michel, 2021)

Pour la chercheuse, ce résultat montre en creux « l’importance des dimensions symboliques, politiques et culturelles dans la manière dont les Français se voient » et cette perception peut s’expliquer par une tradition culturelle spécifiquement française « attachée à des valeurs aristocratiques et moins matérialistes ».Ces évolutions trouvent notamment leurs racines dans une nouvelle conviction : 69% des Français estiment que responsabilité et performance de l’économie sont conciliables. Toutefois, même si les Français aspirent à changer leurs comportements pour faire advenir cette économie responsable, 40% d’entre eux ne savent pas comment s’y prendre ou vers qui se tourner. La moitié des personnes interrogées pointent également la nécessité d’un engagement collectif.

Daniel Cohen, professeur à la Paris school of economics (PSE), reste toutefois prudent sur ces affirmations, «il y a une énorme disjonction entre ce que disent les gens et ce qu’on sait de leurs comportements, surtout en France» nuance l’économiste qui veut toutefois croire que ces bonnes intentions seront suivies d’actions .

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