Les secteurs prioritaires du plan de relance
Près de la moitié de l’aide européenne (40 milliards)sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l’hydrogène décarboné, indique la Commission dans un communiqué.
Un peu plus de 8 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et administrations, tandis que le reste de l’enveloppe doit financer notamment des dépenses en faveur de l’emploi et de l’apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.
La France se situe dans les clous des critères de Bruxelles, qui fixait au moins 37 % de dépenses pour la transition écologique et 20 % pour la transition numérique.
Bruxelles « considère que le plan de la France prévoit un vaste ensemble de réformes et d’investissements qui (…) contribuent à relever efficacement l’ensemble ou une partie non négligeable des défis économiques et sociaux recensés dans les recommandations adressées à la France », a indiqué la Commission dans son communiqué, sans mentionner la sensible question de la réforme des retraites, réclamée de longue date par l’UE.
Dans son plan, Paris a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017: politique du logement, loi climat ou encore la loi de simplification de l’action publique et de la vie des entreprises.
L’UE a commencé à emprunter sur les marchés financiers à la mi-juin pour financer ce plan destiné à surmonter les conséquences économiques de la pandémie.
Le recours commun à l’emprunt permettra de verser 672 milliards d’euros de subventions et prêts aux pays membres. « Du jamais vu depuis le plan Marshall », selon Ursula von der Leyen.
Parmi les domaines d’avenir sur lesquels la France veut investir en priorité figure l’informatique quantique. Ces technologies s’appuient sur les propriétés physiques de la matière à l’échelle de l’infiniment petit (atome, ion, etc.) et permettront un jour de résoudre des problèmes inatteignables pour les plus puissants ordinateurs classiques. Allié à l’intelligence artificielle (IA), le quantique est considéré comme le grand saut technologique de la prochaine décennie, susceptible de bouleverser des secteurs comme la santé, la chimie ou la défense nationale. C’est donc un enjeu crucial pour la souveraineté et la compétitivité.
En janvier, la France a présenté une stratégie nationale et un plan d’investissements de 1,8 milliard d’euros sur cinq ans, financé en partie par le plan France Relance, pour se donner les moyens d’accélérer dans ce domaine. Environ 800 millions seront consacrés au développement de simulateurs et d’accélérateurs quantiques qui permettent déjà de réfléchir et de travailler
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