Les polluants les plus fréquents dans l’alimentation

Les polluants les plus fréquents dans l’alimentation

Un article de consoglobe rappelle qu’elles sont les polluants des plus dangereux pour l’alimentation.( Extrait)

 

Plusieurs milliers sont utilisées pour fabriquer des aliments ou pour l’agriculture. Ces molécules se sont répandues dans la nature, dans les sols, les cours d’eau, … bref dans toute la chaîne alimentaire. Colorants, additifs, produits de synthèse (faux sucre, faux sel, …) sont présents dans l’alimentation mais aussi dans les emballages.

 

  • Certains polluants sont moins présents  : le plomb, le mercure, l’arsenic et certaines mycotoxines ont été moins identifiées. L’Anses a trouvé 4 fois moins de dioxines ou le PCB qu’en 2004.
  • Pour 307 substances ne dépassent pas la VTR, autrement dit, pour 85 % des 445 substances analysées, il n’y a aucun risque.
  • Les enquêtent confirment le « bon niveau de maîtrise des risques sanitaires associés à la présence potentielle de contaminants chimiques dans les aliments en France, sur la base des seuils réglementaires et valeurs toxicologiques de référence disponibles ».
  • Pour 12 % des substances recherchées par l’Anses, le risque toxicologique ne peut être écarté.
  • 54 substances (plomb, cadmium, arsenic, aluminium…) sont présentes à une concentration à des niveaux supérieurs aux « seuils de sécurité », les VTR (valeurs toxicologiques de référence) qui correspondent aux DJA (doses journalières admissibles). Par exemple, 2 % des enfants sont exposés à un risque toxicologique dû à l’aluminium parce qu’ils mangent certains aliments qui en contiennent.
  • Pour 72 substances, l’Anses n’a pas pu se prononcer.

Les métaux lourds et d’autres substances encore trop présentes

  • Manger cru accroît, en moyenne, le risque toxicologique.

On savait déjà que les dioxines, les nitrates, les pesticides et les métaux lourds nuisent à nos aliments. Mais l’Anses pointe des substances moins connues ou plus surprenantes : des composés perfluorés, des retardateurs de flamme bromés, des mycotoxines (des champignons qui prospèrent avec de mauvaises conditions de stockage). Ou encore des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont 32 % proviennent du transport routier, sont tout aussi nuisibles pour notre organisme. Les enquêtes mettent aussi en évident la nécessité d’éduquer les consommateurs en absence de réglementation suffisante et d’évaluation suffisante des risques.

Des substances toxiques persistantes qui agissent longtemps

On appelle ces substances des polluants organiques persistants (POP)  : ce sont les dioxines, PCB, pesticides, etc. Une étude suédoise  publiée dans la revue Environmental Health Perspectives a montré qu’ils peuvent favoriser l’athérosclérose. Une autre étude canadienne de 2010 montrait que des POP présents dans les emballages de fast-food à l’épreuve des graisses (papiers sulfurisés) et de pop-corn à éclater migrent dans les aliments et sont ingérés par les consommateurs. Et ils y restent.  On utilise aussi des POP, comme les PFOA, dans la fabrication des casseroles et des poêles anti-adhésives.

L’effet cocktail, mesurable, mais pas mesuré

C’est le mélange des substances qui fait peur aux toxicologues, plus encore que le niveau des polluants pris individuellement. Cet effet cocktail est particulièrement redouté quand il est composé de perturbateurs endocriniens (phtalates, bisphenol A, parabens).

95 % des Américains ont du bisphenol dans les urines et 90 % des bébés ont été exposés aux phtalates dans le ventre de leur mère. Or, les chercheurs les soupçonnent d’avoir un rôle dans les problèmes de tension artérielle, de diabète, cancer ou stérilité.

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