Des plans de relance pas très verts plutôt gris voire noirs
il y a évidemment les discours et les grandes rencontres internationales pour défendre l’environnement et notamment la détérioration du climat. Mais il y a aussi les réalités politiques et économiques. Et de ce point de vue les énormes plans de relance lancée partout dans le monde consacrent bien peu d’argent aux dimensions environnementales et en particulier aux énergies renouvelables. Les investissements destinés aux énergies fossiles sont en effet six fois plus nombreux que ceux affectés aux renouvelables. Pourtant, alors même que la crise sanitaire « aurait pu changer la donne », le compte n’y est pas, souligne le groupe de réflexion international sur les énergies renouvelables REN21 dans un nouveau rapport. Pour cause,« en dépit de tous les discours vers un avenir énergétique propre », les plans de relance post-Covid ont en fait accordé six fois plus d’investissements aux fossiles qu’aux renouvelables, signale l’étude.
En cause évidemment le décalage constant entre les discours tonitruants des responsables politiques et leurs orientations réelles. Mais il convient aussi de prendre en compte également les réalités économiques et énergétiques. Dans la plupart des cas le recours total ad énergie renouvelable pour remplacer les fossiles et complètement utopiques en quelques années. Ou alors il faut alors accepter de tuer toute croissance, tout emploi et en même temps toute redistribution. Une politique énergétique ne peut se gérer que dans la durée et il faut des dizaines d’années pour progressivement faire évoluer un modèle pertinent et durable. À moins de conseiller à tous les Français par exemple de prendre leur vélo pour la totalité de leur dépassement. Une vision très bobo qui ne tient pas vraiment compte des réalités économiques ,urbanistiques et sociales.
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