Démocratie africaine : suspension de Twitter au Nigéria
On dirait que la doctrine politique chinoise gagne du terrain en Afrique. Pas étonnant la dictature communiste contamine de plus en plus de pays africains en utilisant tous les moyens : idéologiques, diplomatiques mais aussi financiers quitte d’ailleurs à enfoncercomplètement les finances des pays considérés.
Il semblerait que la Chineait aussi convaincu le Nigéria de se passer de la liberté d’expression avec la suspension de Twitter au Nigéria.
L’annonce du gouvernement nigérian a très largement fait réagir les internautes sur Twitter, où une vague de messages d’indignation a déferlé. «Cette action répressive est une tentative claire de censurer la contestation et d’étouffer l’espace civique», s’est indigné Anietie Ewang, chercheuse au Nigeria pour Human Rights Watch (HRW). «C’est le summum du musellement de la liberté d’expression qui ne peut se produire que dans les dictatures», a écrit l’analyste nigérian Bulama Bukarti. «Cela restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes erreurs de Buhari et l’un de ses plus grands désastres en matière de relations publiques», a-t-il ajouté.
L’ONG Amnesty International a appelé les autorités «à annuler immédiatement la suspension illégale et les autres projets visant à bâillonner les médias, à réprimer l’espace civique et à porter atteinte aux droits humains des Nigérians». «Cette action est clairement incohérente et incompatible avec les obligations internationales du Nigeria, notamment en vertu de la Charte africaine des droits de l’Homme», a dénoncé l’organisation.
Le Nigeria est la plus grande démocratie en Afrique, mais le gouvernement est très régulièrement pointé du doigt par les organisations de défense des droits humains.
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