Archive mensuelle de mai 2021

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Commerce extérieur : le déficit aggravé

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Un déficit aggravé qui témoigne du manque de compétitivité de la France;  sur la tendance,  le déficit de la balance commerciale pourrait atteindre les 60 milliards en 2021. Le  déficit s’est en effet creusé de 15,4 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année en données corrigées des variations saisonnières. « Cela résulte d’une accélération des importations (+3,7% après +0,7% au quatrième trimestre), tandis que les exportations ralentissent (+1,8% après +7,4% » explique Bercy.

Sur le premier trimestre, les exportations ont atteint 93% de leur niveau de 2019 et les importations, en progression depuis décembre, s’établissent à 95% de leur niveau pré-crise.

. Une grande partie du déficit commercial depuis le début de l’année s’explique par la dégradation du déficit de l’énergie avec la flambée des prix du pétrole qui renchérit le prix des importations d’énergie (+32%). Du côté des produits manufacturés, le solde s’est également dégradé de 1,6 milliard d’euros. La vente de matériel de transport s’est contractée d’environ 800 millions d’euros. Les exportations de l’industrie aéronautique et automobile sont toujours dans le rouge.

« La diminution des exportations aéronautiques (-19,2%) et automobiles (-6,3%) après deux trimestres consécutifs de forte hausse supplante l’accroissement des exportations de navires et bateaux (+391,9%), ce dernier étant dû à des ventes exceptionnelles de paquebots, bateaux de croisière », expliquent les douanes dans leur étude.

Le prix du cuivre : 10 000 $ la tonne !

Le prix du cuivre : 10 000 $ la tonne !

Un nouveau record à plus de 10.260 dollars la tonne ce vendredi. Depuis son dernier point bas, atteint fin mars 2020, le cours a quasiment doublé. A cela, il y a des raisons conjoncturelles.

« Le prix du cuivre a augmenté de 3% en un mois, comme le minerai de fer, atteignant des niveaux que l’on n’avait pas observés depuis 2011. La hausse est soutenue par une forte reprise de la demande, principalement de la Chine, des perturbations dans la production, l’anticipation d’une hausse de l’inflation mondiale, le faible niveau des stocks, ainsi qu’un nombre record de positions longues (acheteuses) sur les marchés à terme », résume Paul Bloxham, économiste spécialistes Matières premières chez HSBC.

La hausse concerne aussi d’autres matières premières. En un an, l’indice boursier TSX Global Mining qui regroupe les plus importants groupes miniers mondiaux a progressé de plus de 38%.

 

Emploi France : légère reprise

Emploi France : légère reprise

 

D’après l’INSEE , les entreprises privées ont créé 57.300 emplois sur les trois premiers mois de l’année, ramenant à 262.900 le nombre de postes détruits depuis la fin 2019 à cause de la crise. Une évolution positive mais qui est loin de compenser tous les emplois perdus du fait de la crise sanitaire qui fait évoluer l’emploi de manière erratique :

-625.300 emplois au premier semestre 2020, dont 481.200 de janvier à mars ; + 333.900 au troisième trimestre, pour le redémarrage de l’économie après les restrictions sanitaires du printemps ; et - 28.800 d’octobre à décembre, en raison du deuxième confinement.

« L’économie française récupère du choc du premier semestre 2020 », commente Mathieu Plane, économiste à l’OFCE, avec « à peu près 60 % des pertes d’emploi qui avaient eu lieu aux premier et deuxième trimestres » et qui ont été depuis effacées. « La dynamique est là, on continue ! », se félicitait mardi Élisabeth Borne, la ministre du Travail, après la publication par Pôle emploi de son enquête

l’évolution de l’emploi dépendra aussi très largement des conditions de sortie du dispositif de chômage partiel mis en place depuis un an et qui a fortement limité depuis les suppressions d’emploi. En mars, d’après le dernier pointage du ministère du Travail, quelque 12 % des salariés du privé, soit 2,3 millions de personnes, avaient été placées par leur employeur en activité partielle, contre près de 9 millions en avril 2020 au plus fort de la crise lors du premier confinement.

. Les ­experts s’attendent en effet à 100.000 liquidations d’entreprises d’ici à la fin décembre, soit le double de la normale.

Pétrole toujours en hausse

Pétrole toujours en hausse

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 68,28 dollars à Londres, en hausse de 0,27% par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juin a gagné 0,29%, à 64,90 dollars.

Les deux contrats de référence engrangeaient des gains d’environ 1,90% sur la semaine grâce à un pic mercredi qui a vu le Brent flirter avec la barre des 70 dollars, à 69,95 dollars le baril, un prix plus vu depuis le 15 mars. «Ce qui a retourné le marché à la hausse vendredi c’est le rapport sur le marché du travail américain, qui a montré bien moins de créations d’emplois que prévu», a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group. L’Inde est le troisième consommateur de pétrole après la Chine et les États-Unis.

États-Unis : mauvais résultats de l’emploi

États-Unis : mauvais résultats de l’emploi

 

Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont été décevantes en avril avec 266.000 emplois ont été créés le mois dernier contre 770.000 en mars et très loin du million attendu. «Cela a dissipé les craintes d’une hausse des taux d’intérêt, ce qui laisse plus de marge pour la poursuite de la reprise et une hausse de la demande de pétrole», a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

 

C’est le premier vaccin chinois à recevoir le feu vert de l’agence sanitaire des Nations unies- pour les personnes de 18 ans et plus. Les discussions pour l’homologation d’un second vaccin chinois sont en cours.

L’organisation a déjà homologué le vaccin de Moderna, celui de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud (l’OMS compte cela pour deux homologations même si le produit est identique ndlr) et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen. À noter que le vaccin russe SPOUTNICK est en cours d’examen pour agression par l’union européenne.

Toxi-score: nouvel indicateur des produits toxiques

Toxi-score: nouvel indicateur des produits toxiques

Le nouveau label qui signalera les produits ménagers les plus toxiques

Un nouvel indicateur appelé toxi -score pour signaler la dangerosité des produits.. «Aujourd’hui, les étiquettes des produits ménagers sont très complexes. On ne sait pas très bien comment s’en servir. Cela concerne tous les produits ménagers. Il faut qu’on sache au premier coup d’œil s’il faut prendre des précautions d’utilisation, par exemple mettre des gants ou bien aérer la pièce», justifié la ministre Barbara Pompili.

Le détail des données prises en compte pour l’élaboration du toxi-score n’est pas encore connu. Le nouvel indicateur sera élaboré au sein du Conseil National de la Consommation, un organisme dépendant du ministère de l’Économie. Les discussions associeront des représentants des professionnels des produits ménagers et des consommateurs. L’objectif est d’intégrer des informations aussi bien sur les risques sanitaires pour l’utilisateur que les risques pour l’environnement liés à l’utilisation de ces produits.

La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le PS

  • La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le  PS
  • Une grosse perte de mémoire au parti socialiste à propos du 10 mai 81 qui devrait faire l’objet d’une célébration de la victoire de Mitterrand. Le problème c’est que les socialistes sont très divisés sur le bilan du parti et de Mitterrand. Du coup, le parti socialiste officiel, ce qu’il en reste, ne participera pas à l’événement.
  • Ce sont surtout les anciens et les caciques qui seront présents à une cérémonie organisée dimanche au Creusot. S’y retrouveront notamment. Jean Glavany , Lionel Jospin. Pierre Joxe, d’autres anciens ministres, François Rebsamen ou Jean-Pierre Sueur. Bernard Cazeneuve aussi et François Hollande, bien sûr. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et possible candidate à la présidentielle se devait d’y être.
  •  Les raisons de cette division tiennent dans le fait que le PS n’a jamais sue faire encore le bilan de sa gestion pendant les 14 ans qu’il a été au pouvoir.

Nouvelle tribune de militaires ?

Nouvelle tribune de militaires ?

 

Les militaires retraités n’ont guère apprécié les sanctions qui seront prises à leur encontre après leur tribune même si le procureur a décidé qu’il n’y avait pas lieu à poursuite pénale. Les militaires actifs forcément plus discrets n’ont guère goûté non plus la menace de sanctions et s’apprêterait à publier une nouvelle tribune dans le journal valeurs actuelles.

 

Une tribune qui serait anonyme «C’est une nouvelle tribune, cette fois-ci de militaires actifs, qui ont pensé à nous pour la publier parce qu’on avait publié» la tribune précédente, a indiqué Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. Il s’agira de militaires qui souhaitent rester anonymes, a-t-il précisé.

 

Cependant, des conditions doivent encore être remplies pour que Valeurs Actuelles puisse publier le texte, a souligné le responsable de l’hebdomadaire. Geoffroy Lejeune attend d’abord de connaître la version définitive de la tribune, qui n’est pas encore arrêtée selon lui, et il cherche en outre un moyen de pouvoir «certifier» le nombre de signataires, tout en garantissant le respect de leur anonymat.

Pause

Régionales– Imbroglio en Paca, Sophie Cluzel maintient la liste LREM

Régionales– Imbroglio en Paca,  Sophie Cluzel maintient la liste LREM

On se demande bien ce qu’a pris l’insignifiant premier ministre de se mêler des élections régionales. En effet après son intervention sur les listes en Paca, c’est l’imbroglio le plus total tant chez les républicains que chez LREM.

Une intervention inopportune du premier ministre qui pourrait bien aboutir à l’élection de la liste du rassemblement national. Dans cette région, les sélections ont toujours été l’objet de tambouilles politiciennes complexes notamment à Marseille. Et visiblement Castex s’est investi dans un dossier qu’il connaît mal. Résultat il y a une liste Renaud Muselier supposée soutenue par les républicains mais affaiblis par les démissions d’Estrosi et du maire de Toulon du même parti. Par ailleurs des difficultés à inclure des candidats la république en marche dans la liste Renaud Muselier amène la  secrétaire d’Etat Sophie Cluzel a déclaré qu’elle « candidate de la majorité présidentielle ». Bref un imbroglio total et qui contredit complètement les propos du premier ministre. Le feuilleton n’est certainement pas terminé dans une région ou  alliance et désalliances sont courantes.

Le président sortant de la région a fustigé l’attitude de Sophie Cluzel dans un tweet: «Sa re-candidature, après une semaine de feuilleton interminable, est une logique étroite d’appareil politique! Je reste fidèle à ma logique du rassemblement, avec des personnalités 100 % engagées pour #Notreregiondabord, autour de notre bilan et notre programme.» (À suivre!)

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

Crytomonnaie: Ethereum, nouvelle coqueluche, nouveau danger

Crytomonnaie: Ethereum, nouvelle coqueluche, nouveau danger

(Un article du Wall Street Journal)

 

L’ethereum est la deuxième cryptomonnaie en termes de valorisation après le bitcoin.

 

 

L’engouement pour les NFT (jetons non fongibles) a remis Ethereum — le réseau informatique reposant sur la blockchain sur lequel il s’appuie — sur le devant de la scène, mais il paie déjà la rançon de son succès.

Le prix de l’ether, la monnaie interne du réseau, a franchi pour la première fois la barre des 3 000 dollars dimanche et a grimpé jusqu’à 3 340 dollars lundi après-midi, porté par le boom des NFT et d’un autre marché appelé DeFi, l’abréviation de « decentralized finance ». Il y a un an, il s’échangeait à seulement 210 dollars.

La progression de l’ether, deuxième cryptomonnaie en termes de valorisation derrière le bitcoin, s’accélère au moment où la dynamique du bitcoin ralentit. L’ether a ainsi gagné plus de 40 % en avril, alors que, dans le même temps, le bitcoin a chuté d’environ 2,4 %.

Lancé en 2015 en se basant sur les mêmes concepts que le bitcoin, Ethereum est une plateforme permettant aux développeurs de créer et de faire fonctionner des applications, un peu comme Android ou iOS. Mais contrairement à ces systèmes d’exploitation, qui respectivement appartiennent et sont contrôlés par Alphabet et Apple, Ethereum est un projet de logiciel libre, ce qui signifie qu’aucune entité centralisée n’a la main dessus.

Le rallye sur l’ether est lié à la récente explosion de l’activité sur le réseau. Environ sept millions de nouvelles adresses Ethereum — ou comptes susceptibles de stocker de l’ether — ont été créées au cours des quatre premiers mois de 2021, portant le total à plus de 55 millions, selon la société d’analyse IntoTheBlock. Et la valeur des transactions sur la plateforme a atteint 1 500 milliards de dollars au premier trimestre, selon le cabinet d’études Messari, soit plus qu’au cours des sept trimestres précédents réunis.

La plateforme a également bénéficié d’une autre marque de reconnaissance. La Banque européenne d’investissement, un bailleur de fonds détenu par les Etats membres de l’Union européenne, a émis la semaine dernière 120 millions de dollars d’obligations à deux ans sur le réseau Ethereum, une première pour une opération d’une telle ampleur.

« Aujourd’hui, la valeur et le recours à Ethereum ont été validés », note Danny Kim, responsable des activités de courtage en cryptomonnaies chez SFOX.cryptomonnaie

Ce succès a toutefois entraîné une saturation du réseau et une hausse des frais de transaction qui ont incité des concurrents à entrer sur le marché. Il soulève également des inquiétudes croissantes concernant l’impact environnemental des cryptomonnaies.

Au cours de la majeure partie de son existence, Ethereum a été plus prometteur que rentable. La donne a changé au cours de l’année dernière grâce aux NFT et à la DeFi. Les NFT sont des actifs comparables au bitcoin, avec une particularité : un seul token est créé à la fois et ils ne sont pas interchangeables, contrairement à ceux des s. Le NFT est lié à une œuvre d’art numérique ou à un objet physique qui est vendu en tant que bien digital unique.

Depuis le lancement des cartes à collectionner « Top Shot » de la National Basketball Association [ligue américaine de basketball, NBA], il y a six mois, les NFT sont devenus un phénomène culturel. Le groupe de musique Kings of Leon a, par exemple, vendu des NFT liés à la sortie d’un album, et le directeur général de Twitter, Jack Dorsey, a mis aux enchères un NFT de son tout premier tweet. Mais le sommet a été atteint lorsque l’artiste numérique Beeple a vendu une œuvre d’art NFT chez Christie’s pour un montant record de 69 millions de dollars.

La valeur totale des ventes de NFT sur le réseau Ethereum a bondi à deux milliards de dollars au premier trimestre, contre 94 millions de dollars au quatrième de 2020, selon le site de suivi des données NonFungible.

Le marché de la DeFi, quant à lui, regroupe un large éventail de services financiers qui permettent aux détenteurs de cryptomonnaies d’emprunter en fonction de leurs actifs ou d’en prêter. L’arrivée d’un nombre plus important d’investisseurs institutionnels sur les marchés des cryptomonnaies, qui a alimenté le rallye du bitcoin et la croissance des transactions sur les produits dérivés, a suscité une demande analogue d’emprunt d’actifs cryptographiques.

Le montant total des cryptomonnaies placées dans les protocoles DeFi sur Ethereum — un chiffre appelé « valeur totale bloquée » — a grimpé en flèche pour atteindre 68 milliards de dollars, selon le site Web DeFi Pulse, contre environ 900 millions de dollars il y a un an.

L’essor des NFT et de la DeFi coïncide avec une envolée des marchés, qui touche aussi bien les actions que les matériaux de construction, et a ravivé les craintes d’une bulle au niveau mondial. De nombreux investisseurs pensent toutefois que ces derniers n’ont pas encore fini leur ascension, en raison des mesures de relance énergiques de la Réserve fédérale, qui s’est engagée à maintenir des taux d’intérêt près de zéro dans un avenir proche.

La croissance de marchés comme les NFT et la DeFi a été « époustouflante », observe Jean-Marie Mognetti, le directeur général du gestionnaire d’actifs CoinShares, qui précise : « En tant que réseau, Ethereum représente ce qui rend tout cela possible. »

Malgré tout le battage médiatique récent, Ethereum est un projet logiciel encore en cours de développement, et les obstacles auxquels il est confronté sont significatifs.

Le bond de son activité soulève notamment des questions sur sa consommation d’énergie — des préoccupations similaires à celles liées au réseau Bitcoin —, bien que la quantité d’énergie qu’il nécessite soit bien moindre que celle indispensable à son rival.

La plateforme Ethereum consomme environ 568 terahashes par seconde — une mesure de la puissance de calcul totale du réseau — selon le fournisseur de données YCharts. Le bitcoin en consomme, lui, environ 143 millions par seconde. De plus, Ethereum est en pleine mise à jour. Une fois ce processus achevé, il passera à un système encore moins énergivore.

Reste son plus grand défi, qui est le même depuis son lancement : sa scalabilité. Le réseau a pour ambition de devenir un « ordinateur mondial », gérant le trafic de centaines de millions de personnes sur la planète. Mais l’augmentation récente de son activité a entraîné une saturation importante, ce qui a ralenti les délais de règlement et entraîné une forte hausse des frais de transaction.

Ces commissions correspondent grosso modo à des péages à l’accès, dont les montants augmentent ou diminuent en fonction du trafic. Selon le site de statistiques BitInfoCharts, les frais moyens ont atteint le prix record de 38 dollars en février, avant de reculer puis de remonter à 30 dollars le 20 avril, ce qui les rend particulièrement peu attractifs pour les petites transactions.

« Plus vous ajoutez d’utilisateurs sur la plateforme et générez de l’activité, plus les frais augmentent, précise Wilson Withiam, analyste au sein du cabinet de recherche Messari. Au fur et à mesure que vous essayez de vous développer, l’expérience utilisateur devient moins conviviale. »

C’est pour ces raisons que Top Shot, le NFT le plus populaire, ne fonctionne pas sur Ethereum. Dapper Labs, une start-up basée à Vancouver qui a créé et gère le programme avec la NBA et les joueurs, a conçu sa propre plateforme, baptisée Flow.

Les problèmes de scalabilité d’Ethereum l’ont rendu difficilement exploitable pour Dapper Labs, ce dont la société s’est rendu compte en 2017 lors du lancement de CryptoKitties, un jeu qui permet aux utilisateurs de créer et d’échanger des chatons virtuels uniques. Il s’agissait en fait du premier NFT et de la première application à succès à fonctionner sur Ethereum. Et dès son lancement, cela a failli paralyser le réseau.

« Vingt-quatre heures après notre lancement, le réseau [Ethereum] tournait au maximum de sa capacité, se souvient Roham Gharegozlou, directeur général de Dapper Labs. Et cela n’a jamais cessé depuis. »

Alors que Dapper Labs ne cherche pas particulièrement à ce que Flow remplace Ethereum, il existe une série d’autres projets de concurrents qui cherchent, eux, à profiter des problèmes d’Ethereum. La Bourse de cryptomonnaies Binance a créé sa propre version d’Ethereum, appelée Binance Smartchain. Parmi ses autres rivaux figurent Solana, Cardano, Cosmos et Polkadot. Tous semblent prometteurs pour le moment, reconnaît M. Withiam, mais à mesure de leur développement, ils sont susceptibles de rencontrer les mêmes problèmes de scalabilité qu’Ethereum. « Ce sera un problème difficile à résoudre », conclut-il.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Grégoire Arnould)

SONDAGE Macron: 33 % de soutien

SONDAGE Macron: 33 % de soutien 

Après deux mois de baisse, la cote de confiance d’Emmanuel Macron se stabilise à 33 % en mai, selon le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique.

Quatre ans exactement après son élection, et à un an de la prochaine présidentielle , la confiance envers Emmanuel Macron est largement minoritaire. Mais elle est supérieure de 1 point à celle de Nicolas Sarkozy à la même période de son quinquennat. Et elle est le double de celle de François Hollande….. deux président non réélus !

Emmanuel Macron a vu sa cote de confiance progresser de 8 points en quatre ans chez les 18-24 ans alors qu’elle a baissé de 22 points chez les plus de 65 ans. Sans surprise, il suscite la confiance la plus forte des cadres – 48 %, en baisse de 8 points en quatre ans – alors qu’il a perdu 11 points au sein des professions intermédiaires (34 %) et 14 points chez les ouvriers (23 %). A noter qu’il est resté stable chez les employés, à 30 %.

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

 

Une toute petite croissance de 0.25 % du PIB au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre qui avait enregistré une hausse de 0,4% indiquent l’INSEE

La croissance a surtout été affectée par l’écroulement de la consommation des ménages.

Moteur de l’économie française, la consommation des ménages se serait également dégradée en avril (-10% par rapport au niveau d’avant-crise).

Au total, sur le deuxième trimestre 2021, le PIB resterait à environ 4% sous le niveau d’avant-crise, en légère progression par rapport au premier trimestre. L’acquis de croissance annuelle devrait être de +4,25% mi-2021.

Le rebond attendu en mai et juin, tous secteurs confondus, reste conditionné au calendrier de déconfinement qui pourrait être remis en question localement en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, souligne l’Insee.

Un rebond supplémentaire de la croissance peut être espéré au second semestre, si la situation sanitaire reste maîtrisée, ajoute l’Institut national de la statistique.

EDF : Six nouveaux EPR en France

EDF : Six nouveaux EPR en France

EDF envisage la construction de six nouveaux EPR nouvelle génération. « Nous souhaitons que soit décidée la construction en France de nouveaux EPR. A ce titre, le dossier que le gouvernement a demandé sur la faisabilité et sur les conditions d’un tel programme vient de lui être adressé », a indiqué le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, lors de l’assemblée générale des actionnaires.

 

La décision de la construction d’un coût de 46 milliards pourrait n’être prise qu’après 2023 pour ne pas fâcher certains écolos.

« L’objectif est d’être tous prêts à lancer la construction dès que l’Etat se sera prononcé sur l’engagement de ce programme industriel majeur » , assurait l’année dernière Xavier Ursat,

Mais l’EPR n’est pas la seule option : les SMR, des petits réacteurs modulaires, dont la puissance ne dépasse pas les 300 mégawatts, contre plus de 1.500 pour les EPR, ont le vent en poupe. Conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation, ils intéressent de plus en plus les Etats-Unis, le Royaume-Uni mais aussi la France. EDF mise sur ce nouveau réacteur à l’horizon 2030 non plus seulement pour l’exportation, comme annoncé initialement, mais aussi pour l’Hexagone, a annoncé Jean-Bernard Levy le 5 mai.

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