Archive mensuelle de mai 2021

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Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

 

Dans un échange de mails que franceinfo a pu consulter, l’agence de communication demande à un autre influenceur d’affirmer que les médias dissimulent des informations au public et que l’Union européenne a favorisé le vaccin Pfizer. Ces messages sont signés de l’agence Fazze, domiciliée au Royaume-Uni mais qui n’est pas inscrite au registre des sociétés britanniques. Son adresse à Londres est fausse et ses quelques employés, Russes ou ayant fait leurs études en Russie, suppriment leurs comptes sur les réseaux sociaux depuis que l’affaire est sortie.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

SONDAGE PRÉSIDENTIELLE: BERTRAND en tête à droite et possible vainqueur au second tour

SONDAGE  PRÉSIDENTIELLE: BERTRAND en tête à droite et possible vainqueur au second tour

Xavier Bertrand obtiendrait le meilleur score au premier tour de la prochaine présidentielle parmi les candidats potentiels de la droite, derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro ce lundi. Selon cette enquête, le premier tour serait nettement dominé par Marine Le Pen (27 à 30%) et Emmanuel Macron (25 à 28%) dans chacun des cinq scénarios testés par l’institut.

Pour le premier tour, Ifop-Fiducial évalue d’abord les intentions de vote de quatre candidats possibles pour la droite. Le président de la région Hauts de France Xavier Bertrand (15%) serait le candidat qui prendrait le plus de voix à Emmanuel Macron (25%) comme à Marine Le Pen (27%), devant la présidente de l’Île-de-France Valérie Pécresse (10%), celui d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et l’ancien négociateur européen du Brexit Michel Barnier qui remporteraient tous les deux 8% des suffrages, et enfin le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau (6%).

Au deuxième tour, le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron serait remporté, selon ce sondage, par le président sortant à 54% des voix contre 46% pour la président du RN, comme lors du sondage précédent de l’Ifop, réalisé en avril.

Dans l’hypothèse d’un second tour face à Emmanuel Macron, Xavier Bertrand obtiendrait 49% contre 51% pour le président sortant. Mais, dans l’hypothèse d’un second tour face à Marine Le Pen, le meilleur score serait réalisé par Xavier Bertrand qui obtiendrait 60% contre 40% pour la présidente du Rassemblement national.

Enquête menée suivant la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1.363 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1.529 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1%.

FÉMINICIDE EN MOSELLE: un réfugié politique délinquant responsable

FÉMINICIDE EN MOSELLE: un réfugié politique délinquant responsable

Le compagnon de la femme de 21 ans tuée de plusieurs coups de couteau en pleine rue lundi matin a été interpellé ce lundi à Hayange (Moselle), a-t-on appris cet après-midi par la police judiciaire dans un appartement de cette même ville, au domicile d’une de ses connaissances. Il s’agit d’un réfugiée politique kosovare.

L’homme a été placé en garde à vue pour « homicide par conjoint », et la personne qui l’hébergeait a aussi été placée en garde à vue pour « recel de malfaiteurs ». La police judicaire de Metz s’est saisie de l’enquête.

. L’homme de 23 ans est connu des services de police et avait été condamné en comparution immédiate à un an de prison ferme avec mandat de dépot le 26 novembre 2020 pour une somme de délits routiers graves (conduite sans permis, en état d’ivresse, excès de vitesse…).

Après une première demande d’aménagement de peine refusée par la justice, la fin de sa peine de prison avait finalement été aménagée, et il se trouvait donc sous bracelet électronique à domicile depuis le 12 mai dernier. Ce bracelet a été retrouvé coupé au domicile du couple.

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

 

On se croirait revenu au bon temps du communisme pur et dur avec l’usage de la torture et les fausses confessions témoin cette déclaration télévisée de l’opposant arrêté après le traitement du KGB : « Le personnel se comporte avec moi de façon tout à fait adéquate et en respectant la loi, je continue de collaborer avec les enquêteurs et suis passé aux aveux concernant l’organisation de troubles massifs », a-t-il affirmé dans cette vidéo dans laquelle il s’exprime assis à une table, face caméra.

« Voici à quoi ressemble Roman sous pression physique et morale », a écrit sur Twitter la figure de l’opposition en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, dénonçant une vidéo diffusée par « les chaînes de propagande du régime ».

Par le passé, les autorités bélarusses ont déjà été accusées d’avoir diffusé des confessions de détenus obtenues sous la contrainte.

JO : menacés par l’absence des Américains

JO : menacés par l’absence des Américains

A deux mois des JO les États-Unis déconseille  de se rendre au Japon.

Si la décision se confirme les JO pourrait bien être annulée d’autant que la population japonaise n’est pas favorable à l’organisation de cette compétition sur son territoire.

« Les voyageurs devraient éviter tout déplacement vers le Japon », déclarent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies dans leur nouvelle recommandation. « En raison de la situation actuelle au Japon, même les voyageurs totalement vaccinés pourraient risquer de se contaminer et de propager des variants du Covid-19 et devraient éviter tout déplacement au Japon ».

Recherche et militantisme : de la bouillie scientifique

Recherche et militantisme : de la bouillie scientifique

La sociologue et directrice de recherche au CNRS publie Ce que le militantisme fait à la recherche, un texte incisif et profond. Avec une particulière netteté, elle analyse la crise que traversent l’enseignement supérieur et la recherche, minés par de puissants courants idéologiques, décoloniaux, féministes ou intersectionnels.

Nathalie Heinich pointe le rôle déterminant de Pierre Bourdieu dans cet enrôlement de la sociologie à des fins politiques et critique la prolifération des «studies» sur les campus. Elle s’afflige du manque de rigueur scientifique de ces travaux. Pour la chercheuse, ces «académo-militants» sont dangereux, car ils dénaturent la mission même de l’université: l’élaboration et la transmission des connaissances.

Télé-CNews : une ligne éditoriale de droite proche du bistrot

Télé-CNews : une ligne éditoriale de droite proche du bistrot

 

Il est clair que pour tenter de concurrencer BFM par exemple, C News se range dans le camp des protestataires de manière systématique, souvent dans celui des complotistes  et de l’extrême droite. Le tout sur fond de discussion de bistrot et de censure des journalistes contestataires. Une exception culturelle toutefois celle du one-man-show de Zemmour , qui relève évidemment le niveau populiste habituel mais en sacrifiant à la rengaine permanente de l’intéressé sur le bien-fondé du racisme et la critique systématique de l’Europe.

Le patron directeur général de CNews, Serge Nedjar, justifie cette ligne éditoriale.

CNews, qui était en grande difficulté il y a un an, a rebondi en 2020. Quel bilan tirez-vous?
L’année est exceptionnelle! CNews a presque doublé sa part d’audience, avec 1,4% sur les 4 ans et plus. Toutes les émissions ont progressé. Avec L’Heure des pros de Pascal Praud, CNews est première chaîne nationale entre 10 heures et 10h30. Face à l’info, de Christine Kelly, avec Eric Zemmour, bat BFMTV. Nos rendez-vous ont tous progressé, de 50% à 300%, ce qui est unique dans l’audiovisuel sur une période aussi courte. Pour être franc, je ne m’attendais pas à une telle progression. C’en est presque effrayant.

Effrayant?
Oui, parce qu’il nous faut assumer ce nouveau statut. Et rester à la hauteur des engagements envers les téléspectateurs, c’est‑à-dire garantir une qualité d’antenne et de débats. Or la pression est forte : à commencer pour nos 200 collaborateurs, techniciens, journalistes ou non, qui, sept jours sur sept, travaillent comme des malades de 6 heures du matin à point d’heure. Croyez-moi, c’est plus facile d’être challenger.

Vous êtes devant LCI. Votre objectif est-il d’aller concurrencer BFMTV?
D’autres le disent, pas nous. Mais je ne vous dirais pas qu’arriver un jour à atteindre notre principal concurrent n’est pas un objectif.

Selon vous, qu’est-ce qui explique ces résultats?
C’est la suite logique de ce que l’on a décidé il y a quatre ans à la création de CNews, quand il a fallu nous démarquer d’une concurrence extrêmement forte. Notre modèle découlait d’une évidence : face à la transformation des modes de consommation de l’information et à l’explosion des réseaux sociaux, il fallait une nécessaire adaptation. D’où cette ligne radicalement différente, assise sur deux piliers : de l’info en continu ainsi que des plages de décryptage et de débat.

Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents?
Nous avons été les seuls à aborder, dès le début et sans détour, certains thèmes sensibles, voire explosifs, des faits de société comme la sécurité, l’immigration, l’écologie ou les violences urbaines. Des questions que nos concurrents rechignaient à traiter. De même que nous avons tenu à inviter sur nos plateaux de nombreuses personnalités, y compris celles qui n’étaient pas les bienvenues dans les autres médias. Il est important d’écouter toutes les opinions, même les plus dérangeantes et les plus politiquement incorrectes. Les téléspectateurs y ont d’emblée été sensibles : ils savent que sur CNews la parole est libre et les avis, divers.

On vous reproche une « foxisation » de l’info, allusion à la ligne ultra-conservatrice et populiste de la chaîne américaine Fox News. Qu’en dites-vous?
A force qu’on nous compare à Fox News, j’ai fini par la regarder. CNews n’a absolument rien à voir. Nous ne sommes pas un média militant. Nous ne roulons pour personne et ne sommes l’instrument d’aucun parti, d’aucun groupe de pression. En revanche, c’est une chaîne qui a une audience énorme et d’excellents résultats : deux gros défauts qu’on aimerait bien avoir.

Que répondez-vous à Benoît Hamon qui a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite complotiste  »?
C’est blessant pour l’ensemble de nos collaborateurs. Et d’une grande malhonnêteté. Il se fonde certainement sur ce qu’on raconte dans Face à l’info et il en fait une généralité. Or, Eric Zemmour, c’est trente-trois minutes au cœur d’une grille qui compte dix-neuf heures de direct, dont une vingtaine de journaux. Sait-il que plus de 40% des téléspectateurs de CNews sont sans opinion, que plus de 20% sont de gauche et 20 autres pour cent de droite, quand seulement 9% se disent proches du RN, selon une étude que nous avons réalisée en juillet? Benoît Hamon doit être en campagne.

 

CNews n’est-elle pas « Pascal Praud-dépendante »?
C’est un des piliers de notre antenne. Il est à l’origine de la personnalité et du succès de CNews. Et on ne souhaite pas qu’il parte.

 

Parce qu’il y a un risque?
Après avoir dénigré les hommes et les femmes qui travaillent sur CNews, nos concurrents y font aujourd’hui leur marché. Et Pascal Praud est certainement très sollicité. Mais je sais aussi son attachement à la chaîne et sa fidélité au groupe Canal, si bien qu’il y a peu de risques qu’il s’en aille.

Une parodie du programme de Pascal Praud, mise en ligne par Winamax, a conduit aux licenciements de Sébastien Thoen et Stéphane Guy. Pourquoi ces sanctions?
D’après ce que j’en sais, les décisions qui ont été prises n’ont rien à voir avec cette parodie. Sébastien Thoen s’est associé avec quelqu’un qui dénigrait constamment le service des sports de Canal+ sur d’autres antennes, ce qui était inacceptable. Mais je n’en sais pas plus.

Le limogeage de Stéphane Guy suscite une vague d’émotion et de protestation, y compris au sein du groupe Canal. Les journalistes de CNews ont-ils une totale liberté d’expression?
Totale liberté pour nos journalistes, mais aussi pour les éditorialistes et intervenants extérieurs! La seule obligation est la maîtrise de l’antenne par le présentateur. Pascal Praud, Christine Kelly, Laurence Ferrari ou Sonia Mabrouk ne peuvent pas laisser passer des propos inacceptables, outranciers ou diffamatoires sans réagir.

Peut-on critiquer Pascal Praud au sein de CNews? 
Des discussions, il y en a tous les jours au sein de nos rédactions. Chez CNews comme ailleurs. Que ce soit avec Pascal Praud ou d’autres journalistes. On est d’accord ou pas d’accord sur tel ou tel sujet. C’est ce qui fait la richesse de nos métiers. Mais tout s’exprime à l’intérieur de la chaîne. La loyauté est une des valeurs majeures dans la vie.

Vous parliez de propos « inacceptables, outranciers ou diffamatoires ». Certains penseront à ceux d’Eric Zemmour…
Il y a une énorme injustice à son sujet. Car Face à l’info, le programme dans lequel il intervient et dont l’audience a été multipliée par quatre cette année [avec des pointes jusqu'à 1 million], c’est 240 émissions depuis octobre 2019 ; seules quatre ont fait débat à partir de propos qui ont pu apparaître choquants ou qui l’ont été, mais qui ont été retirés de leur contexte puis montés en épingle par nos adversaires. Une méthode classique pour occulter le reste des propos et, plus grave encore, pour diaboliser le reste de l’antenne.

 

Vous placez TF1, maison mère de LCI, parmi ces adversaires?
Je pense que l’avance que nous avons prise sur LCI n’est pas sans faire réagir ce groupe.

J’espère seulement que ceux qui nous boycottent auront la lucidité et la gentillesse de venir

Votre grille va-t‑elle évoluer cette année?
On ne touche à rien. Mais nous commençons à muscler notre service politique en vue de l’élection présidentielle, avec l’installation dans la dernière ligne droite d’un rendez-vous en fin de journée. Nous allons traiter cette échéance à notre manière, non conventionnelle. Avec des débats et des plateaux où nous inviterons également des politiques. J’espère seulement que ceux qui nous boycottent auront la lucidité et la gentillesse de venir.

A qui faites-vous allusion?
A Olivier Véran, par exemple, qui refuse ostensiblement de venir sur CNews. Qu’un ministre ne veuille pas répondre sur la deuxième chaîne d’info du pays est incompréhensible. Il tourne le dos à des millions de téléspectateurs qui à ses yeux ne méritent sans doute pas d’être informés. Pourtant il est le bienvenu. Liberté de ton, liberté de parole : nous invitons tout le monde quand, sur d’autres médias, des éditorialistes, des écrivains ou des scientifiques sont interdits de passage.

Où ça?
Sur France 2 et France Inter, par exemple, ou dans quelques quotidiens et hebdos. Des médias qui censurent, qui se comportent comme des juges, qui condamnent et absolvent selon que vous êtes ou non dans leur camp. Qui pratiquent l’indignation sélective. Mais le public n’est pas dupe. Il a repéré ces partis pris. Il vient sur CNnews parce que justement nous échappons à ça.

 

Comment se porte CNews sur le plan économique?
Beaucoup mieux, et pour cause. ITélé, mère de CNews, perdait jusqu’à 30 millions d’euros par an. Ce déficit, qui a été ramené à 9 millions d’euros en 2019, devrait être inférieur à 2 millions d’euros en 2021. Pour 2020, l’impact de la crise fausse les chiffres, mais nos recettes ont augmenté de 40% en décembre. Et si le marché publicitaire se redresse, nous devrions parvenir à l’équilibre, pour la première fois de notre histoire, en 2022. C’est dire le chemin parcouru.

Avion dérouté par la Biélorussie: les Européens prennent des mesures symboliques

Avion dérouté par la Biélorussie: les Européens prennent des mesures symboliques

Les Vingt-Sept ont une nouvelle fois décidé de mesures individuelles assez symboliques contre la piraterie aérienne de la Biélorussie qui ont dérouté un avion de ligne pour arrêter un opposant. C’est la quatrième fois que l’Union économique prend des sanctions à l’égard de la Biélorussie. Avec à peu près toujours le même résultat.

Les nouvelles sanctions pourraient frapper le commerce ou encore les investissements en veillant à ne pas pénaliser la société civile et… les États membres. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a par ailleurs agité cette masse d’argent -3 milliards d’euros- promise dans le cadre du partenariat oriental et que l’UE avait décidé de bloquer en 2010. près de 2 000 vols commerciaux passent chaque semaine dans l’espace aérien de la Biélorussie, les compagnies aériennes basées en Europe sont priées d’éviter son survol. Certains pays et compagnies avaient d’ores et déjà pris les devants pour d’évidentes questions de sécurité.

Les Vingt-Sept ont demandé au Conseil de prendre des mesures pour éviter le survol de son espace aérien par la compagnie aérienne biélorusse et l’impossibilité pour cette entreprise d’atterrir dans un aéroport de l’UE. Il s’agit bien évidemment d’isoler la Biélorussie. Un pays ne tient que grâce au soutien de Poutine ! Or précisément l’union économique européenne s’interroge actuellement sur ses futures relations avec la Russie.

Mali: coup d’Etat et chienlit

Mali: coup d’Etat et chienlit

 

Un véritable coup d’État au Mali avec l’arrestation du président et du Premier ministre par les militaires.  Les chefs de l’exécutif de transition, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, on été conduits à Kati, haut lieu de l’appareil militaire malien.

C’est déjà là que le président élu Ibrahim Boubacar Keïta avait été conduit de force le 18 août 2020 par des colonels putschistes pour annoncer sa démission. En 2012 aussi, le Premier ministre Modibo Diarra, arrêté par des putschistes, avait été forcé à la démission.

Ces évènements sont survenus quelques heures seulement après l’annonce d’un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d’Etat d’août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef. Les colonels avaient installé au bout de quelques semaines des autorités de transition, dont un président, Ban Ndaw – militaire retraité -, et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. Ils s’étaient engagés, de mauvais gré et sous la pression de la communauté internationale, à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non pas trois ans comme ils l’estimaient nécessaire.

La chienlit s’installe à nouveau dans un pays où l’État n’a guère de consistance en dehors de la capitale. Et les militaires maliens sont plus efficaces pour faire des coups d’Etat que pour combattre le terrorisme sur leur territoire. Bref encore davantage d’instabilité dans une région où le pouvoir politique est en composition comme au Mali mais aussi au Niger et au Burkina Faso.

Vaccins Covid-19: protection contre tous les variants (OMS)

Vaccins Covid-19: protection contre tous les variants (OMS)

les vaccins actuellement utilisés seraient efficaces contre tous les variants d’après l’OMS. Les vaccins actuellement disponibles et approuvés sont jusqu’à présent efficaces contre «tous les variants du virus», mais «La pandémie n’est pas terminée», a souligné Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à l’OMS Europe.

 

Selon les données de l’OMS, dans l’ensemble de la région qui couvre une partie de l’Asie centrale, le nombre de nouveaux cas a chuté de 60% sur un mois, passant de 1,7 million mi-avril à 685.000 la semaine dernière. «Nous allons dans la bonne direction, mais nous devons rester vigilants (…) l’augmentation de la mobilité, des interactions physiques et des rassemblements peut entraîner une augmentation de la transmission en Europe», a insisté Hans Kluge.

En outre, l’assouplissement des mesures sociales doit aller de pair avec la hausse des efforts en matière de dépistage, traçage, séquençage et de vaccination.

Covid France : baisse des hospitalisés

Covid France : baisse des hospitalisés

Le  nombre de malades du Covid-19 dans les hôpitaux français continue lentement à diminuer, y compris dans les services de réanimation. Les hôpitaux de l’Hexagone accueillent actuellement 19.701 malades du Covid-19 (contre 19.720 la veille). 62 personnes sont décédées de cette maladie à l’hôpital ces dernières 24h, contre 70 selon les données publiées dimanche.

Economie, politique, société: les plus lus

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Covid : Un plan de 50 milliards de dollars du FMI

Covid : Un plan de 50 milliards de dollars du FMI

    •  La proposition du FMI s’appuie sur les efforts déjà entrepris par le programme ACT, dit « accélérateur ATC », lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les Nations unies. La mise en œuvre du plan coûterait quelque 50 milliards de dollars, associant des subventions à hauteur de 35 milliards de dollars et des financements gouvernementaux pour 15 milliards. Toutefois, selon les auteurs du projet, il manque encore près de 13 milliards de dollars de financements supplémentaires des pays du G20 pour atteindre l’objectif de 50 milliards de dollars.
    • Sur le volet de la vaccination, le FMI prévoit qu’environ un milliard de doses pourraient être distribuées cette année même si les pays donnaient la priorité à leurs propres populations ( Référence à l’Inde !)  et qu’un milliard de doses supplémentaires devraient être produites d’ici début 2022 pour faire face aux risques de détérioration de la situation sanitaire.

L’argent magique jusqu’à quand ?

  • L’argent magique jusqu’à quand ?
  • «L’analyse économique standard suggère que la dette publique est comparable au fluor : utile à doses maîtrisées, mais toxique à haute dose».
  • Frédéric Gonand  professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine-PSL, revient dans l’Opinion sur les limites de l’endettement public
    • Un discours un peu lénifiant nous assure que le niveau de dette publique en France en 2021, proche de 120% du PIB, ne poserait pas de problèmes économiques. Ce niveau a doublé dans notre pays depuis 2007 alors qu’en Allemagne il n’a que peu progressé sur la même période, malgré les mêmes crises. Difficile de savoir si ce discours est une posture de conseillers du prince qui ne souhaitent pas être contrariant, ou le résultat d’une lecture d’articles académiques récents par d’excellents spécialistes. L’idée globale, selon Olivier Blanchard et sur le cas américain, demeure que si le taux de croissance futur est suffisant, si les taux sans risque restent bas et si la productivité marginale du capital est suffisamment basse, alors une dette publique élevée ne présenterait pas de grand dommage économique. Là où les écrits d’Olivier Blanchard sont prudents, en Europe ses hypothèses sont oubliées mais la conclusion est claironnée.
    • L’analyse économique standard suggère que la dette publique est comparable au fluor : utile à doses maîtrisées, mais toxique à haute dose. Des déficits et dettes publiques sont acceptables, voire souhaitables comme dispositifs contracycliques, notamment en cas de récession profonde avec des taux d’intérêt déjà nuls comme en 2020, ou pour financer des investissements publics. Mais les déficits et dettes publics deviennent coûteux, voire dangereux s’ils évincent l’investissement privé et déclenchent des hausses d’impôts futurs ou de prime de risque, s’ils sont monétisés, s’ils favorisent des fuites de capitaux, s’ils pèsent sur les générations futures…
    • Ces enseignements assez stables et confirmés par les faits sont souvent mis de côté en Europe avec l’argument un peu magique du niveau très bas des taux d’intérêt : la dette, comme aux Etats-Unis, « ne coûterait rien ». C’est oublier que si la croissance est faible comme en Europe, alors le remboursement de la dette n’en sera que plus complexe. C’est oublier que l’euro, contrairement au dollar, n’est pas la monnaie internationale. C’est oublier qu’une dette publique élevée bride la capacité à baisser les impôts sur les entreprises européennes et donc à redresser leur compétitivité. C’est oublier aussi que la Chine émerge au XXIe siècle comme ce qu’était le Royaume-Uni au XIXe siècle : un créancier du monde – grâce notamment au taux d’épargne des ménages chinois supérieur à 40%.
    • D’ores et déjà la Chine est un créancier des pays émergents plus important que la Banque mondiale, le FMI ou le Club de Paris. Voilà un paradoxe de nos débats en sortie de crise : le thème de la souveraineté économique a été évoqué, les problèmes associés au niveau actuel de dettes publiques (surtout en France) sont éludés ; et le lien possible et futur entre les deux n’est presque jamais mentionné. La négligence actuelle pour le niveau de la dette publique française refléterait-elle une étrange défaite, pour reprendre Marc Bloch, dans la lutte pour préserver notre souveraineté économique future ?
    • *Frédéric Gonand est professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine-PSL.
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