Concessions autoroutières : la fin entre 2031 et 2036.
Pour le gouvernement, il n’est pas question donc de renationaliser ni de prolonger les concessions existantes.
Le ministre des Transports est en désaccord avec l’analyse d’un récent rapport sénatorial, selon lequel Vinci Autoroutes et Eiffage devraient atteindre la rentabilité dès 2022, plus dix ans avant la fin de leurs concessions.
Les dividendes versés atteindraient alors environ 40 milliards d’euros, dont 32 milliards pour Vinci et Eiffage. La plupart des concessions prendront font entre 2031 et 2036 toujours selon le rapport.
«Il apparaît donc impensable de prolonger les concessions en cours, et si le choix est fait de les renouveler lorsqu’elles arriveront à échéance, il faudra en minima en abaisser la durée», a noté le sénateur Eric Jeansannetas, président de la commission d’enquête sénatoriale.
.Le ministre reconnaît toutefois dans la fin prochaine des concessions «l’occasion de faire un débat critique de notre modèle de financement des infrastructures sans complaisance ni démagogie» pour «le faire changer en mieux». Il prône un «meilleur encadrement des contrats» existants, rappelant que des mécanismes empêchaient désormais les «surprofits».
Il s’est également prononcé contre un prolongement des concessions en échange de nouveaux travaux. « À trop vouloir prolonger les contrats du passé, nous risquerions d’accroître leur déconnexion avec les attentes des Français», a-t-il relevé.
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