Archive mensuelle de avril 2021

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Présidentielle : Jadot en tête dans les sondages à gauche mais pas forcément chez les verts

Présidentielle : Jadot en tête dans les sondages à gauche mais pas forcément chez les verts

 

Selon un sondage Sopra Steria-Ipsos pour Le Monde . L’eurodéputé a été crédité à 10% des intentions de vote, devant Anne Hidalgo (9%) et Jean-Luc Mélenchon (8%).  Un sondage bienvenu pour l’intéressé  car il n’est pas certain d’être choisi par son propre parti Europe écologie les Verts lors de la consultation interne qui est prévue.

 

Du coup, Jadot essaye de ratisser large au-delà des écolos pour imposer médiatiquement sa candidature en déclarant :  «Il y a urgence à créer des conditions politiques propices. Faute de quoi nous aurons la satisfaction de porter l’écologie… mais le désespoir d’avoir raison au milieu d’un champ de ruines», prévient-il. «Pour que nos idées soient présentes au second tour de l’élection présidentielle, elles doivent être largement soutenues dans la société et, de point de vue organisationnel, plus largement que par les seules forces du pôle écologiste», souligne Yannick Jadot. «Pour que nos idées soient présentes au second tour, leurs nombreux soutiens dans la société ne doivent pas être tiraillés entre plusieurs offres qui leur semblent proches», insiste encore l’écologiste, plaidant une nouvelle fois pour une candidature commune à gauche. «C’est à l’écologie, parce qu’elle est sûre d’elle, mature, en dynamique, déjà au travail et attendue, de tendre la main», assure-t-il.

 

Le problème évidemment c’est que les scores de Jadot , Mélenchon ou encore Hidalgo sont très proches. Aucun d’entre eux ne s’impose réellement. Par ailleurs l’union à gauche est fortement hypothéquée par le maintien toute manière de Mélenchon lequel s’oppose à ce concept d’union de la gauche.

Covid: explosion de la pandémie en Inde

Covid: explosion de la pandémie en Inde

 

En l’espace de trois mois, le nombre de nouveaux cas quotidiens a été multiplié par quarante et les hôpitaux sont dépassés. Le pays est en pénurie de tout : d’ambulances, de lits, de médicaments, d’oxygène, de vaccins, de personnel médical, donnant lieu à des scènes dramatiques

Confrontés au chaos, les malades du Covid-19 et leurs proches sont souvent livrés à eux-mêmes : contraints de rejoindre les hôpitaux par leurs propres moyens, ils doivent attendre de longues heures dehors dans l’espoir d’une admission et d’un traitement ou trouver eux-mêmes des bouteilles d’oxygène pour tenir jusque-là. Beaucoup meurent en route, devant les grilles des hôpitaux ou peu après leur admission. Plongée dans la crise, la ville de New Delhi a dû se résoudre à transformer des terrains en crématoriums géants à ciel ouvert afin d’y incinérer en masse les dépouilles des victimes.

Lyon: peine symbolique pour les organisateurs d’une fête sauvage

Lyon: peine symbolique pour les organisateurs d’une fête sauvage

 

Les deux frères qui avaient organisé un rassemblement musical de 300 personnes environ à Lyon ont été sanctionnés avec une peine symbolique avec du sursis et 300 € d’amende. La faiblesse de la peine peut s’expliquer par le fait d’abord que scientifiquement il n’est pas du tout démontrer que les groupements de plein air soient susceptibles de créer des clusters. Il y a cependant infraction aux consignes restrictives de protection contre le virus. Il a aussi été pris en compte que la jeunesse souffre particulièrement des conséquences du confinement. Finalement une punition très symbolique.

Présidentielle 2022 : Christiane Taubira, le retour !

Présidentielle 2022 : Christiane Taubira, le retour !

Taubira qui peut s’honorer d’avoir contribué à faire perdre Jospin au élection présidentielle, revient sur la scène sans doute pour contribuer encore un peu plus à diviser une gauche complètement éclatée. Et de se féliciter elle-même : «J’ai (…) de l’admiration et du respect pour celles et ceux qui s’organisent autour de ma candidature de façon très active, qui se sentent concernés par notre sort commun, qui expriment leurs préférences. Et en vous disant ça, je vous en ai déjà dit beaucoup…»

 

Notons que l’intéressé en 2002 s’était présenté au nom du parti radical de gauche et qu’elle n’avait obtenu que 2,32 % des voix. Tiens à Benoît à mon leurre des présidentielles de 2017 n’avait pas non plus porté chance à l’intéressé qui n’avait recueilli que 6 %. Il se pourrait bien que le soutien qu’elle a apporté à Audrey pull va pour les élections régionales d’île de France ne soit guère plus bénéfique.

Covid France : encore 5943 hospitalisés

Covid France : encore 5943 hospitalisés

5943 patients sont toujours en soins critiques. Un nombre moins élevé que la veille, où l’on culminait à 6001 malades dans ces services. 30.281 personnes sont actuellement hospitalisés, dont 2109 arrivés ces dernières 24 heures. 30.317 cas ont été détectés.

Du côté de la vaccination, 14.579.482 personnes ont au moins reçu une injection, soit 21,8% de la population totale, et 5.879.133 deux injections, soit 8,8% d’entre elle.

Covid: le variant indien déjà dans 17 pays au moins (OMS)

Covid: le variant indien déjà dans 17 pays au moins (OMS)

Le variant indien serait déjà dans 17 pays au mois dont la Belgique, la Suisse, la Grèce, l’ Italie (OMS). Le ministre de la santé français a assuré qu’il n’avait pas été encore constaté dans l’Hexagone.

 «le variant indien B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde, ce qui suggère une plus grande contagiosité». L’OMS a récemment classifié ce variant comme un «variant d’intérêt» et non pas «un variant préoccupant». Or, cette dernière appellation indiquerait que ce variant est plus dangereux (plus grande contagiosité, plus mortelle et capable d’échapper aux immunisations vaccinales).

 

L’Inde fait face à une explosion des cas, battant lundi un record mondial de 352.991 nouvelles contaminations et un record national de 2.812 décès, faisant par la même occasion grimper le nombre total de cas dans le monde à 147,7 millions. 

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

Ressource eau : une dangereuse financiarisation

La financiarisation de la ressource eau, tribune dans le monde Par ​​​​​​Patrice Fonlladosa*

 

 

Lundi 7 décembre 2020 : une première sinistre à la Bourse d’échange de marché à terme à Chicago, avec l’introduction de contrats à court terme sur l’eau, les premiers du genre. D’un bien commun faisant l’objet d’un droit adopté par les Nations Unies en juillet 2010, voilà qu’il deviendrait une commodité exclusive et privée, dans la directe ligne de pensée de l’économiste australien Mike Young.

Les arguments évoqués – parfois contradictoires, à contresens et singuliers – mélangent allégrement rareté, régulation dite « optimale », protection de la ressource, économie de ses usages, jusqu’à cette déclaration qui ne souffre d’aucune ambiguïté : « Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix », a affirmé à l’automne dernier Willem H. Buiter, l’ex-chef économiste de Citigroup, aujourd’hui professeur invité à l’Université de Colombia.

Imaginés pour répondre aux besoins de régulation du marché agricole californien, ces outils financiers ne répondent à aucune des causes de la rareté, des pollutions ou des impacts du changement climatique. Droit de propriété aliénable ? Droit d’utilisation monnayable ? En fait, deux visions s’opposent radicalement : celle de la ressource naturelle exploitable et celle du bien commun fondamental partageable.

Car, si les océans couvrent 70 % de la planète, seuls 0,26 % reste disponible en eau fraîche utilisable pour les besoins humains, selon l’Unesco et l’Institut américain d’études géologiques (USGS). Alors que plus de 1,6 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable et que les impacts du changement climatique et de l’urbanisation sans frein commencent seulement à se faire sentir depuis une décennie, des financiers imaginent – et mettent en œuvre – des instruments de couverture de risque liés à la rareté d’un bien vital.

Ce n’est pas un signal faible mais une alerte à ne pas prendre à la légère et qui semble pourtant à la fois peu relayé et très défendu par plusieurs établissements financiers de premier rang (BNP Paribas, Citigroup, Macquarie, pour n’en citer que quelques-uns). Dès lors, cet « indicateur » va sans nul doute – et rapidement – voir son reflet apparaître dans d’autres pays et, en Afrique où les réserves hydrauliques sont très importantes, susciter de potentielles prédations.

L’Organisation des Nations Unies anticipait déjà dès 2020 une « concentration des ressources pour les acteurs majeurs, au détriment des plus modestes ». On est loin de « l’hydrosolidarité » mise en avant régulièrement depuis quinze ans… Et, si l’on n’y prend garde, par des mesures de régulation raisonnée basées sur des politiques publiques affirmées, ces guerres de l’eau jusqu’à présent presque toujours évitées seront notre futur proche.

Aux conflits d’usages déjà existants, n’ajoutons pas ce sel amer de la spéculation financière, car si le service de l’eau a un coût – il faut bien pomper, produire, traiter, distribuer – l’eau comme ressource n’a, elle, pas de prix.

​​*Ancien administrateur du Medef et ex-président du comité Afrique du Medef international, ​​​​​​Patrice Fonlladosa préside aujourd’hui le think tank (Re)sources.

Covid-19 : Les écoles, des foyers d’infection ?

Covid-19 : Les écoles, des foyers d’infection ? 

Selon un collectif de médecins et de chercheurs, il serait nécessaire de prendre des mesures plus contraignantes pour réduire la transmission du Covid-19 à l’école.

 

Tribune. 

Malgré ses appels à la vigilance, le premier ministre Jean Castex a donné le sentiment, lors de sa conférence de presse du 22 avril, que nous étions entrés dans une nouvelle ère. « Le pic de la troisième vague semble derrière nous », a-t-il déclaré. Le bout du tunnel serait en vue, avec une fin programmée de l’épidémie et un retour à la vie normale à l’été.

Pourtant, après seulement trois semaines de mesures de freinage plus ou moins renforcées, le niveau de circulation virale reste très élevé en France. De l’ordre de 30 000 nouveaux cas positifs par jour, alors que l’on teste moins, notamment dans les tranches d’âges les plus basses. La France est aujourd’hui l’un des pays où l’incidence est la plus forte : presque deux fois plus de nouveaux cas quotidiens rapportés à la population que l’Italie et l’Allemagne et treize fois plus que le Royaume-Uni. Si la vaccination avance, les services de réanimation ne désemplissent pas et les nouveaux variants, touchant davantage de sujets plus jeunes, menacent l’efficacité vaccinale.

L’évolution serait plus favorable dans les régions les plus touchées (Ile-de-France, Hauts-de-France et Alpes-Maritimes). La fermeture des établissements scolaires au moment des vacances de printemps y était la seule mesure supplémentaire significative pour freiner l’épidémie. Quel effet aura sa levée, alors que le virus circule à un niveau bien plus élevé que chez nos voisins lorsque ceux-ci ont commencé à déconfiner ?

Le premier ministre et le ministre de l’éducation nationaleJean-Michel Blanquer, ont donné des gages pour sécuriser les écoles : protocole renforcé et forte augmentation des tests dans les établissements. Faute d’une stratégie de prévention robuste – qui supposerait des objectifs épidémiologiques clairs et des indicateurs d’alerte fiables –, le risque est majeur de voir l’épidémie prospérer à la faveur de cette réouverture, sous la forme d’un plateau haut, d’une lente décrue ou, possiblement, d’une nouvelle reprise épidémique avant l’été.

Les annonces sur le dépistage restent en deçà des préconisations du conseil scientifique dans son avis du 19 avril 2021 sur les autotests. Une modélisation montrait que des dépistages réguliers dans les écoles réduisent l’intensité de l’épidémie lorsque l’adhésion et la fréquence des tests augmentent.

La plupart de nos voisins ont rodé des stratégies robustes permettant la surveillance et l’alerte réactive : des autotests sont utilisés pour les élèves, dès l’école primaire, deux fois par semaine en Allemagne, au Royaume-Uni et en Autriche. De plus, pour être efficaces, ces tests doivent être systématiques, donc appuyés par une campagne d’incitation forte auprès des familles.

Le risque de l’endettement public

Le risque de l’endettement public

Quatre économistes nord-américains observent dans une tribune au « Monde » que, à taux d’exposition à l’épidémie égal, les primes de risque souverain augmentent plus fortement dans les Etats déjà endettés

 

Tribune.

 

Au cours de la dernière décennie, des économistes comme le Prix Nobel 2008, Paul Krugman, ont exhorté les Etats à augmenter toujours davantage l’emprunt public. Mais une dette trop importante peut devenir un vrai problème. Il semble en effet, en particulier en période de crise, que les nations au budget trop tendu risquent davantage d’être pénalisées par les marchés financiers et de subir une augmentation de leurs coûts d’emprunt. Et cela a bien sûr des conséquences importantes sur la politique budgétaire.

Nous avons étudié trente pays développés en Amérique, en Europe et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que 23 Etats des Etats-Unis, pour mesurer l’effet direct de la propagation de la pandémie de Covid-19 sur les coûts d’emprunt des gouvernements (« In Sickness and in Debt : The COVID-19 Impact on Sovereign Credit Risk », 18 janvier 2021, document de travail, non publié).

Nous avons utilisé des données du marché des credit default swaps (CDS) [couverture de risque de crédit] pour connaître l’évolution du coût d’emprunt de chaque Etat : les primes CDS augmentent et diminuent fréquemment à mesure que les investisseurs changent d’opinion sur les risques perçus de prêts à certains Etats. Notre étude s’est étendue du 1er janvier 2020, lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place son cadre d’action d’urgence, au 18 mai 2020, lorsqu’un fonds de relance de l’Union européenne (UE) de 500 milliards d’euros a été proposé.

Les discriminations du marché

Selon notre étude, les pays sous contrainte budgétaire risquent beaucoup plus de subir une forte augmentation de leurs coûts d’emprunt que les pays moins endettés début 2020. Ce phénomène reste vrai même pour deux pays présentant un niveau d’infection de Covid-19 similaire.

Prenons par exemple le Portugal et l’Allemagne. Ces deux pays ont été confrontés à des chocs économiques très similaires, en matière de nombre de cas de Covid-19 pendant la première vague de la pandémie, mais le marché a sanctionné le Portugal beaucoup plus sévèrement que l’Allemagne, au niveau des coûts de service de la dette. De même, l’Italie et la Suisse comportaient des proportions presque identiques de cas de Covid-19, mais le coût de la dette publique en Suisse est resté pratiquement inchangé tout au long de l’année 2020, alors que celui de l’Italie a considérablement augmenté.

Cette étude a mesuré le niveau de « capacité budgétaire » à partir de nombreuses données économiques, notamment la notation de la dette de l’Etat, les taux de chômage, le PIB et les niveaux d’endettement, ainsi que d’autres indicateurs économiques pertinents. Pour mesurer l’état de préparation d’un pays à gérer la pandémie, nous avons tenu compte des données démographiques, du nombre de médecins pour 1 000 habitants et des dépenses en soins de santé.

La malbouffe et la santé

 

 

La médecin Lamia Kerdjana plaide, dans une tribune au « Monde », pour que les hôpitaux français prennent au sérieux la question de la malbouffe et que l’option végétarienne soit mise au centre des débats.

 

Tribune.

Dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, l’option végétarienne hebdomadaire pour l’ensemble de la restauration collective sous la responsabilité de l’Etat et servant déjà plusieurs choix de menus a été votée. Ce texte va passer au Sénat en juin avant son adoption définitive.

En tant que médecins, nous devons nous aussi nous saisir du sujet, en dehors de tout lobby, en nous fondant sur les données acquises de la science. En effet, l’alimentation est un élément majeur de santé et de guérison, un enjeu majeur de santé publique.

La dénutrition concerne un patient sur deux à l’hôpital, de 15 % à 30 % des enfants malades, 40 % des malades atteints de cancer, et plus de 65 % des personnes âgées hospitalisées en long séjour. Or, la dénutrition en milieu hospitalier influe sur l’évolution de la maladie, la rapidité de cicatrisation, la tolérance aux médicaments, la survenue de complications infectieuses, et la mortalité. Par ailleurs, la dénutrition majore le coût de l’hospitalisation de plus de 1 000 euros.

Jusqu’à 40 % des patients ne finissent pas leur assiette, avec un gaspillage alimentaire important. En effet, lorsque les plats ne sont pas savoureux, les personnes hospitalisées, qui ne mangent pas de viande pour des raisons philosophiques, confessionnelles ou de goût, sont parfois contraintes de ne rien manger du tout.

Favoriser la cuisine sur place

Par conséquent, leurs apports protéiques sont inadaptés. La production des repas dans le secteur médico-social étant centralisée, avec des contraintes liées à la remise en température des plats, la qualité gustative n’est pas au rendez-vous.

Le constat de gaspillage alimentaire est omniprésent dans la restauration collective. A l’instar de la restauration dans les hôpitaux, les services de restauration collective du service public souffrent de la malbouffe, que ce soit dans les cantines scolaires ou dans les prisons. Il est donc urgent de favoriser la cuisine sur place, avec des circuits courts et des produits de qualité.

 

En France métropolitaine, le manque de fruits et de légumes frais, de fibres, et la surconsommation de viandes rouges constituent l’un des principaux facteurs de risque en matière d’apparition de cancers. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé la consommation de viandes transformées, dont la charcuterie, comme cancérogène pour l’homme et la consommation de viandes rouges (correspondant à l’ensemble des viandes de boucherie, hors volaille) comme probablement cancérogène.

Super Ligue Foot : pour une élite autoprotégée ?

 

 

Frank McCourt, « propriétaire » de l’Olympique de Marseille estime qu’il  ne faut pas laisser des intérêts puissants fausser la concurrence, souligne, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune Ces derniers jours, le monde du football a assisté à la tentative d’un groupe de clubs d’élite décidés à prendre le contrôle de ce sport. Leur volonté affichée était de s’arroger le pouvoir, de multiplier leurs revenus en dressant des barrières pour protéger leurs membres contre la concurrence ouverte et la participation démocratique. Devant la réprobation des autres équipes, des responsables politiques et, surtout, des supporteurs, la Super Ligue européenne s’est effondrée.

Ce que montre ce projet ne concerne pas seulement le football. Il s’agit du capitalisme et de la démocratie. La question posée est de savoir si nous nous dressons contre les tentatives de concentration de la richesse et du pouvoir. Cette question est d’une importance cruciale, car si le tollé contre cette tentative de coup d’Etat dans le football a été immédiat et bénéfique, nous avons déjà assisté, dans un autre secteur, à la manière dont un groupe d’intérêts privés, puissant et fortuné, peut truquer le système pour le soumettre à son bon vouloir, sans opposition.

Truquer le système

En moins de deux décennies, quelques grandes entreprises de la Silicon Valley ont progressivement pris le contrôle des systèmes que nous utilisons pour partager des informations, transmettre des données et interagir avec nos proches. Elles l’ont fait avec un succès alarmant, en accédant à des quantités colossales d’informations et en imposant leurs règles au marché. Bien que des utilisateurs, des organisations ou des responsables publics aient tenté, de manière isolée, de mettre un frein aux excès anticoncurrentiels et antidémocratiques de l’industrie technologique, des entreprises comme Google et Facebook continuent d’exercer une influence presque sans entrave sur le marché.

 

Ce n’est pas la moindre menace. A une époque où nos vies se développent de plus en plus en ligne, les entreprises et les infrastructures technologiques sont au centre de tout ce que nous faisons, leurs activités alimentent notre économie. Leurs fonctions dans les réseaux sociaux définissent les termes de notre espace public.

Les protocoles techniques, qui régissent le fonctionnement de ces entités, finissent par bénéficier aux entreprises privées monopolistiques plutôt qu’aux utilisateurs eux-mêmes. Ils excluent la concurrence économique et exploitent nos données afin de maintenir leur emprise économique. Ils empoisonnent notre participation à la conversation citoyenne en offrant aux utilisateurs un flux constant de théories du complot, de radicalisme et d’idéologie violente pour faire le buzz et en tirer un profit commercial.

Vaccin : une troisième dose ?

Vaccin : une troisième dose ?

Interrogé lundi sur la possibilité d’une troisième injection du vaccin Pfizer pour être immunisé contre le Covid-19, le docteur Jimmy Mohamed, consultant santé d’Europe 1, a estimé que cela dépendrait des éventuelles nouvelles mutations du virus. Selon lui, les personnes âgées ou immunodéprimées pourraient être les principales concernées par cette dose supplémentaire.

Une première dose de vaccin contre le Covid-19, puis une seconde et, enfin, le bout du tunnel ? Pas nécessairement. Le patron de Pfizer a annoncé que les personnes ayant reçu le vaccin développé par son laboratoire contre le Covid-19 auraient « probablement » besoin d’une troisième dose d’ici six mois à un an. « Une hypothèse vraisemblable est qu’une troisième dose sera probablement nécessaire, entre six mois et douze mois, et à partir de là, il y aura une vaccination à nouveau chaque année, mais tout cela doit être confirmé », à déclaré Albert Bourla, le PDG de Pfizer, selon des propos rendus publics le 15 avril par la chaîne américaine CNBC. Interrogé lundi sur cette hypothèse par une auditrice fraîchement vaccinée avec le Pfizer, le docteur Jimmy Mohamed, consultant santé d’Europe 1, appelle à la prudence et à ne pas se projeter aussi loin dans le temps, alors qu’il est toujours aussi difficile de prévoir l’évolution de l’épidémie d’un mois à l’autre.

 Nous sommes incapables de prédire l’évolution du virus d’ici un ou deux mois, et donc encore moins de savoir ce qu’on va devoir faire l’automne prochain.

On peut imaginer qu’avec le temps, nous perdions petit à petit la protection conférée par la vaccination et qu’il faudra certainement, à l’automne ou à l’hiver prochain, faire une piqûre de rappel. Surtout quand on sait que certaines personnes un peu plus fragiles, un peu âgées, un peu immunodéprimées, risquent d’avoir une moins bonne réponse vaccinale. Elles auront donc très certainement besoin d’une autre dose. Mais concentrons-nous d’abord sur les deux premières doses, qui vont nous permettre de combattre l’épidémie telle que nous la subissons actuellement. 

Peut-on envisager une vaccination annuelle contre le Covid-19, comme celle contre la grippe ?

C’est l’une des hypothèses. Pourquoi vaccine-t-on chaque année contre la grippe ? Car nous subissons une perte progressive de l’immunité. Mais en plus de ça, le virus de la grippe mute. Il s’agit d’un phénomène désigné comme la pression de sélection. Cela veut dire, lorsqu’un important pourcentage de la population est vacciné, que le virus peut muter pour échapper à l’immunité, et donc à la disparition. C’est ce qui s’est passé dans certains pays comme le Brésil, alors qu’une majeure partie de la population avait attrapé le coronavirus, notamment à Manaus. Le coronavirus a su s’adapter et a créé des variants. Il est donc possible que nous devions, chaque année, nous refaire vacciner avec un petit rappel.

Nous parlons du vaccin produit par Pfizer, mais doit-on aussi envisager la même chose pour les autres produits, comme le Moderna ?

Si une troisième dose est nécessaire pour le Pfizer, il y a fort à parier que l’on devra procéder de la même façon avec les autres vaccins. »

Commerce avec la Chine: les comptes d’apothicaire du conseil d’analyse économique

Commerce avec la Chine: les comptes d’apothicaire du conseil d’analyse économique

 

D’après les comptes d’apothicaire du conseil d’analyse économique rattaché au Premier ministre, le commerce avec la Chine serait bénéfique aux Français qui auraient ainsi réalisé une augmentation du pouvoir d’achat de leurs 2000 € par ménage et par an (30 milliards en tout). Ce commerce international serait donc acceptable.

Comme souvent chez les économistes( aussi chez d’autres) les approches sont très partielles voire partiales car on ne tient pas vraiment compte des effets sociaux économiques globaux. Effectivement concurrence internationale a permis d’importer de Chine des produits à bas prix qui ont permis d’augmenter le pouvoir d’achat. Ceci toutefois au prix de la désindustrialisation du pays et de la montée du chômage.

Une des conséquences de cette montée du chômage et l’envolée de la protection sociale qui représente environ 30 milliards par an et plus de 30 % du PIB. ( Notamment retraite anticipée, maladie, chômage, aides sociales etc.) .

Il faudrait faire une comparaison pertinente des avantages de la mondialisation, aussi prendre en compte les externalités négatives du commerce international. En outre, on passe sous silence le faite qu’en raison du déclin économique la France porte à bout de bras certains secteurs, ce qui entraîne un déficit budgétaire chronique et un endettement démesuré qui au bout du compte augmente les prélèvements obligatoires dont les impôts sur les sociétés et les particuliers.

Ces calculs sont très discutables et cette analyse du conseil d’analyse économique confirment les approches trop partielles qui en l’occurrence veulent sans doute les trop soulignaient bienfaits de la mondialisation.

Mutation vers la voiture électrique : un impact important sur l’emploi

 

 Mutation vers la voiture électrique : un impact important sur l’emploi

 

Quand vous abandonnez une technologie pour une autre [le thermique pour l'électrique], qui utilise sept fois moins de composants que pour la fabrication d’un moteur et qui nécessite trois fois moins d’ouvriers, évidemment ça a des conséquences sur l’emploi », détaille sur notre antenne Luc Chatel, président de la PFA. ( Organisation qui regroupe l’ensemble des constructeurs ) : de ce faite 100 000 emplois seraient menacés dans la filière

Certains métiers « vont disparaître dans la forge, dans la fonderie, dans la mécanique. D’autres vont se transformer et émerger », assure Luc Chatel. Concrètement, il souhaite que l’Etat aide les « entreprises qui vont rencontrer de grandes difficultés, dans la sous-traitance notamment ».

Selon celui qui fut porte-parole du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy, « ce ne sont pas les industriels de l’automobile qui ont décidé du jour au lendemain de faire des batteries« .

La France « a un rôle à jouer dans l’automobile du futur », croit l’ancien politique. Pour cela, le pays doit attirer de grands projets industriels pour revenir dans la course, plaide le président de la PFA. A l’heure actuelle, l’Europe compte 25 projets de giga factories dont dix en Allemagne et « seulement un en France », selon Luc Chatel.

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