Afghanistan : un retrait pitoyable des États-Unis
Un conflit catastrophique pour les États-Unis et le monde libre. Le bilan est en effet cruel les Américains ont dépensé de l’art de 1000 milliards depuis le début des hostilités en 2000. Ils ont enregistré 2200 tués et 20 000 blessés.
Après leur départ les talibans vont reprendre le pouvoir justement contre lequel se battaient les États-Unis. Une défaite donc des Américains mais aussi du monde libre avec des explications assez pitoyables de la part des États-Unis : « Je pense que notre présence en Afghanistan doit être centrée sur la raison pour laquelle nous y sommes allés en premier lieu: s’assurer que le pays ne serve pas de base pour attaquer à nouveau notre pays. Nous avons rempli cet objectif , a expliqué Biden. Nous ne pouvons pas continuer le cycle qui consiste à prolonger ou à étendre notre présence militaire en Afghanistan en espérant créer les conditions idéales pour notre retrait… Je suis maintenant le quatrième président à commander des troupes américaines en Afghanistan, deux républicains, deux démocrates. Je ne passerai pas cette responsabilité à un cinquième. »
L’annonce du retrait s’est s’accompagné de l’engagement des États-Unis à soutenir les pourparlers de paix entre le gouvernement afghan et les talibans, et de continuer à participer aux efforts de formation de l’armée afghane. Mais en fixant unilatéralement la date de son retrait, Washington laisse dans les faits les talibans maîtres du jeu, d’un point de vue diplomatique et militaire. Les capacités de l’armée afghane à résister à une offensive des insurgés après le départ des forces américaines n’apparaissent pas comme très grandes.
Les forces afghanes ne contrôlent guère que les grandes villes, alors que les talibans et leurs alliés tiennent de larges pans de provinces. Le mois dernier, l’inspecteur général américain chargé de la reconstruction avait déclaré que sans le soutien américain, le gouvernement afghan « s’effondrerait probablement ».
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