Archive mensuelle de mars 2021

Page 40 sur 46

Ingénierie sociale et société

Ingénierie sociale et  société 

 

L’historien Pierre-Cyrille Hautcœur, Directeur d’études à l’EHESS, regrette, dans sa chronique, l’incapacité répétée des élites expertes à prendre en compte la vie réelle et l’avis des « gens ordinaires », comme l’a montré une fois de plus l’épilogue de la convention citoyenne sur le climat.

 

Chronique.

 

Les membres de la convention citoyenne sur le climat, qui a terminé ses travaux le 28 février, ont exprimé leur mécontentement face à la faible prise en compte de leurs conclusions par le gouvernement. Tirés au sort et donc très divers par leurs expériences sociales, ces citoyens et citoyennes ont écouté nombre d’experts et soutenu des propositions qui, quoique parfois assez radicales, leur semblaient apporter des solutions à l’urgence climatique compatibles avec la poursuite de leurs modes de vie au prix de changements acceptables.

 

La limitation du changement climatique peut donner lieu au projet d’ingénierie sociale le plus vaste jamais conçu puisqu’elle requiert des actions puissantes à l’échelle de la planète. Un tel projet aurait un côté paradoxal puisqu’il s’agirait de contrecarrer les conséquences d’actions humaines sur la nature menées durant des décennies par de grandes organisations publiques ou privées pourtant puissamment rationnelles, des champs pétroliers aux plantations de palmiers à huile.

James Scott, professeur de sciences politiques à Yale (Connecticut), connu pour ses travaux critiques sur les grands projets de développement, propose dans son ouvrage majeur enfin traduit en français (L’Œil de l’Etat. Moderniser, uniformiser, détruire, La Découverte, 540 pages, 28 euros) une relecture beaucoup plus générale et historicisée selon laquelle les Etats se construisent, au moins depuis l’époque justement dite « moderne », en uniformisant, standardisant et détruisant au nom de la « modernisation ». Les exemples qu’il prend incluent l’imposition des systèmes de poids et mesures, l’attribution de noms de famille ou l’urbanisme ; les terrains vont de la Chine des Qin à la Tanzanie des années 1970, la collectivisation soviétique et la Révolution française.

Significativement, le premier exemple étudié porte sur la sylviculture scientifique prussienne du XVIIIsiècle qui, pour obtenir une rentabilité maximale, réduit la forêt à une monoactivité de production de bois d’œuvre tiré de la monoculture de la « meilleure » espèce de pin. Ce faisant, elle élimine la diversité végétale et animale, et détruit des conditions essentielles de la vie des habitants (ramassage de fruits et champignons, collecte de petit bois ou d’écorces curatives, chasse, glandée des porcs…). A terme, la qualité des sols, et donc la productivité en bois elle-même, se détériore…….

Reconsidérer le nucléaire

Reconsidérer le nucléaire

La politique énergétique actuelle de remplacement du nucléaire par les énergies renouvelables ne conduira qu’à une augmentation de nos émissions de gaz à effet de serre, alertent les scientifiques Sébastien Candel, physicien et Marc Fontecave, chimiste dans une tribune au « Monde ».

Acôté d’une baisse de la consommation d’énergie d’ici à 2050, à un niveau difficile à prévoir, qui résulterait des économies d’énergie, d’une amélioration générale de l’efficacité énergétique et, malheureusement, d’une diminution de l’activité industrielle, une augmentation de l’électrification de notre système énergétique est inéluctable.

Dans la plupart des scénarios énergétiques pour la France à l’horizon 2050, la consommation d’électricité représente au moins 50 % de la consommation totale d’énergie (25 % actuellement). Cela s’explique par la pénétration croissante des énergies renouvelables (ENR) électriques, solaire et éolienne, et par l’électrification de nombreux usages (transport, logement, industrie) pour diminuer la part des énergies fossiles et nos émissions de gaz à effet de serre (GES). La véritable question qui se pose alors est : de quoi sera fait un mix électrique de 400 térawattheures (TWh) à 600 TWh en 2050 ?

La politique énergétique des derniers gouvernements français laisse perplexe. Notre électricité est presque en totalité décarbonée, faisant de la France l’un des pays développés les plus vertueux en matière d’émissions de GES, grâce à une part importante d’énergie nucléaire, énergie bas carbone par excellence, et d’énergie hydraulique. La politique actuelle, d’ailleurs coûteuse, de remplacement du nucléaire par les ENR, ne conduira qu’à une augmentation de nos émissions.

Cette politique se traduit par la décision de fermer quatorze réacteurs nucléaires sur les cinquante-huit actuels (on a en déjà fermé deux à Fessenheim, dans le Haut-Rhin) avant 2035, la non-décision de construction de nouveaux réacteurs, l’arrêt des recherches sur les réacteurs à neutrons rapides de quatrième génération.

Si l’on peut se réjouir de l’autorisation donnée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de prolonger les centrales les plus anciennes de dix ans, au-delà de quarante ans, il faudra en réalité aller plus loin, sans quoi la presque totalité des réacteurs seront arrêtés en 2050, ouvrant la perspective de problèmes majeurs d’approvisionnement électrique.

Dans ce contexte, assez logiquement, on n’échappe pas à la multiplication de scénarios énergétiques impliquant une production électrique renouvelable à 100 %, sans savoir si cela est possible, techniquement, économiquement et socialement, alors que nulle part sur la planète un tel scénario n’est effectif. Le 21 janvier, RTE, le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité, et l’AIE, l’Agence internationale de l’énergie, ont remis au gouvernement français un rapport révélateur explicitant les conditions nécessaires pour un tel scénario.

Projet Hercule EDF : la seule contestation par les syndicats ne suffit pas

Projet Hercule EDF : la seule contestation par les syndicats ne suffit pas

Dans une tribune au « Monde », Hervé Desbrosses, ancien délégué syndical d’EDF, reproche aux syndicats qui contestent la restructuration de l’électricien de ne pas proposer de solution aux problèmes rencontrés par l’entreprise.

Tribune.

 

Depuis des mois, sur fond de négociations entre le gouvernement et la Commission européenne, les médias relatent le projet de restructuration d’EDF, le projet Hercule, qui alimente un conflit social entre les organisations syndicales et la direction du groupe. A l’approche d’un possible épilogue entre l’Etat français et la Commission européenne, quels enseignements peut-on tirer de ce conflit entre les quatre organisations syndicales représentatives et la direction d’EDF ?

Pour mieux se faire entendre, les organisations syndicales réunies en intersyndicale s’opposent radicalement à ce projet, mais le front uni se referme, tel un piège, sur les syndicats les plus progressistes qui la composent. Or, il serait utile qu’au moins une d’entre elles propose sa vision du contexte actuel et apporte ses solutions pour l’entreprise, en dehors de tout procès d’intention instruit par une intersyndicale parfois peu nuancée.

Aussi légitime qu’elle soit pour ses opposants, la contestation au projet ne peut être l’unique posture pour des organisations syndicales, elles doivent aussi énoncer des alternatives plausibles à la réforme proposée par la direction ou, à tout le moins, l’amender. Or il n’en est rien à ce jour. L’avenir du syndicalisme ne se trouve-t-il pas dans des positions étayées et une vision équilibrée de l’économie et du social ?

Cette synthèse entre efficacité économique et protection sociale, quelle organisation l’endossera pour réunir les 70 % à 80 % de salariés silencieux ces dernières semaines à leurs collègues grévistes, mais dont tous sont dans l’attente d’un véritable projet pour le groupe auquel ils sont fortement attachés ?

Le constat est pourtant clair : sous-rémunération de la production nucléaire, endettement endémique, investissements importants à réaliser, décrochage possible par rapport aux concurrents sur les relais de croissance actuels et à venir… : ce sont ces constats qui s’imposent, alors qu’EDF est incontestablement un fleuron industriel et le plus à même d’accompagner la centaine de pays visant la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Les solutions profitables pour l’entreprise et les salariés seraient évidemment d’augmenter le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), qui est resté inchangé depuis près de dix ans et qui représente un quart du volume de la production annuelle d’EDF. Tout aussi profitable serait un accord avec la Commission européenne visant à solder le contentieux des concessions hydrauliques en les arrimant définitivement au groupe.

Huawei, l’outil chinois réprimer les Ouïgours

Huawei,  l’outil chinois  réprimer les Ouïgours 

La région du Xinjiang, où Pékin réprime cette communauté turcophone, est utilisée comme un laboratoire de l’Etat policier du XXIe siècle avec la collaboration de l’entreprise chinoise de télécommunication, dénonce l’anthropologue et sinologue Adrian Zenz, dans une tribune au « Monde ».

Pour avoir outrepassé les cent vingt secondes autorisées lors de son passage aux toilettes, Gulzira Auelhan reçoit des électrochocs à la tête. Oui, à la tête, car, selon ses gardiens, ces chocs laisseraient plus de traces sur d’autres parties de son corps. L’histoire horrifiante de Mme Auelhan ne remonte pas à la terrible époque de la Révolution culturelle mais date bien de 2018, il y a à peine trois ans. Gulzira est une femme kazakhe du Xinjiang, cette région du nord-ouest de la Chine où près d’1,8 millions de personnes de minorités turcophones et à majorité musulmanes (principalement des Ouïgours) sont internées dans des camps de rééducation.

Le Xinjiang est le laboratoire sans précédent de la répression chinoise. Cette expérimentation à grande échelle est, entre autres, rendue possible par Huawei.

Par deux fois, l’entreprise de télécommunication a nié et démenti toute collaboration et participation à la répression du Xinjiang. La première fois, John Suffolk, responsable mondial de la cybersécurité et de la protection de la vie privée chez Huawei, expliquait que l’entreprise n’entretenait que des relations commerciales et que les autorités de sécurité de l’Etat chinois n’étaient pas des clients directs. La seconde, le vice-président de Huawei au Canada déclarait : « Nous vendons notre technologie au monde entier. Nous n’avons pas connaissance de l’usage de nos clients. »

Les preuves sont pourtant indéniables : à deux reprises donc, Huawei a ouvertement menti. De nouveaux documents permettent d’en attester.

En 2014, le président Xi Jinping a proclamé une « guerre contre le terrorisme » dans le Xinjiang. La même année a débuté la mise en place d’un état de surveillance numérique généralisée, dans laquelle Huawei a joué un rôle crucial. Et l’entreprise a reçu une récompense bien particulière de la part du chef du ministère de la sécurité publique du Xinjiang : la fourniture des systèmes de surveillance de villes entières lui était confiée. Déjà, à l’époque, toutes les données des réseaux urbains de caméras de surveillance pouvaient être stockées dans le cloud grâce aux technologies de Huawei.

Parmi ces villes sous surveillance figurait déjà Kashgar, berceau de la culture ouïgoure où plus de 90 % des habitants sont issus de ce peuple turcophone. En août 2017, au point culminant de la campagne d’internement des ces musulmans chinois, un représentant du gouvernement de la ville décrivait la collaboration des autorités avec Huawei comme « très étroite ». Une coopération qui s’étend à plusieurs domaines et sous la forme, entre autres, d’un partenariat avec les forces de police. Un ancien ingénieur de Huawei revendique souvent dans son CV son rôle, au nom de l’entreprise, entre juillet 2017 et septembre 2018, dans un « projet de vidéosurveillance policière ».

« Pour une stratégie zéro Covid en évitant des confinements » (Anne Hidalgo)

 « Pour une  stratégie zéro Covid en évitant des confinements » (Anne Hidalgo)

Hostile à la stratégie du « stop and go », la maire de Paris plaide, dans une tribune au « Monde », pour une accélération de la vaccination contre le Covid-19 ainsi que pour une coopération renforcée entre les élus, la société civile et les acteurs économiques.

Tribune.

 

 

 Nous y sommes. Le variant dit « anglais », plus contagieux, est devenu majoritaire dans la plupart de nos régions et l’épidémie repart avec une augmentation de 15 % de nouveaux cas par semaine. Identifié en septembre 2020 au Royaume-Uni, ce variant y est devenu majoritaire le 26 novembre. En quelques semaines, il est passé de 25 % à 75 % des contaminations, semant le chaos chez nos voisins britanniques.

En France, cette progression inéluctable a été annoncée dès le 7 février par une équipe de l’Inserm. Une autre équipe de chercheurs du laboratoire de virologie du CHU de Montpellier signalait le 17 février que « les infections causées par le variant [anglais] seraient déjà majoritaires, pour la plupart des régions d’ici à la fin du mois de février 2021 ».

Il y a un an, nous étions dans une situation similaire, à la veille de la première vague. Il y a six mois, nous étions dans une situation similaire, à la veille de la deuxième vague. Cela fait désormais cent trente jours que nous vivons un semi-confinement avec de sévères mesures de restrictions de nos libertés : couvre-feu instauré le 17 octobre, confinement le 30 octobre, puis succession de couvre-feux depuis le 15 décembre.

Il faut se souvenir que, en octobre, l’objectif annoncé était de 5 000 cas par jour. Aujourd’hui, nous dépassons les 23 000 cas quotidiens. Le taux d’incidence par classe d’âge s’élève en moyenne à 219 cas sur 100 000 habitants en France, soit plus de 4 fois le seuil considéré comme acceptable.

Cette épidémie impose à tous l’humilité. Lors de la première vague, entre février et juillet 2020, nous avons enregistré 30 300 décès et, pour cette deuxième vague, nous déplorons 56 946 décès de plus. Plusieurs centaines de malades meurent chaque jour, 417 rien que le 2 mars. Nos services de réanimation sont proches de la saturation. Les Français comme les soignants sont épuisés et l’horizon semble bouché.

Vacciner avant la fin de l’été

Ma seule préoccupation est d’aider à trouver des solutions pour réduire le nombre de décès, accélérer le retour à une vie normale et répondre à la détresse de celles et ceux qui subissent de plein fouet la crise économique et sociale. Les étudiants, les familles qui vivent dans des logements exigus, les personnes isolées souffrant d’un état de santé fragile ont plus que jamais besoin d’un accompagnement ciblé. Quels sont les choix qui s’offrent à nous ? Que devons-nous dire à nos concitoyens ? Comment nous organiser collectivement ? Sur la vaccination, comment réussir ?

Economie, social, société : les plus lus

Sondage confinements locaux : les Français doutent de l’efficacité

Sondage confinements locaux : les Français doutent de l’efficacité

 

Selon l’enquête Odoxa-Backbone consulting pour franceinfo et Le Figaro publiée mercredi ,65% se disent favorables à la mise en place de confinements locaux le week-end dans les départements en surveillance renforcée pour l’épidémie de Covid-19, mais ils sont nombreux à douter de leur efficacité.

 

La mesure suscite un accueil nettement plus mitigé dans les départements sous surveillance renforcée, pour certains déjà concernés par des mesures de confinement : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Essonne, l’Eure-et-Loir, les Hauts-de-Seine, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, le Nord, l’Oise, Paris, le Pas-de-Calais, le Rhône, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, la Somme, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise, le Var et les Yvelines. Seulement 53% des habitants de ces départements se disent favorables à un confinement local le week-end.

Globalement, les Français ne rejettent pas cette mesure, mais restent sceptiques sur son efficacité. 63 % pensent qu’elle est « largement insuffisante » au regard de la situation sanitaire actuelle et surtout, ils sont 66% à penser qu’elle aurait dû être décidée plus tôt. Près d’un Français sur deux (45%) estime que cette mesure ne sera pas efficace et qu’elle serait trop contraignante (49%). Les habitants des départements concernés sont encore plus sévères : 51% la jugent « inefficace » et 53% « trop contraignante ».

Les oiseaux de plus en plus menacés

Les oiseaux de plus en plus menacés

 

 

Chacun peut constater que le nombre d’oiseaux diminue régulièrement et que nombre d’espèces ont disparu. « Pour les oiseaux, on est passé de 25 à 33 % d’espèces d’oiseaux nicheurs menacés entre 2008 et aujourd’hui » en France, alerte Bruno David, naturaliste, président du Muséum national d’histoire naturelle sur France Info. Le Muséum, l’Office français de la biodiversité (OFB) et l’UICN publient mercredi 3 mars une liste rouge montrant que près d’une espèce animale sur cinq est en danger dans notre pays. 

Un constat alarmant qu’on peut avoir du mal à se figurer, explique Bruno David : « On voit toujours des moineaux, des bouvreuils, des rouges-gorges ou des chardonnerets, qui viennent pourtant de rentrer dans la liste rouge. Mais on a du mal à se souvenir qu’il y en avait plus avant, on ne mesure pas le danger ».

Sans habitat, les animaux disparaissent

Certaines espèces sont proches de la disparition. « Le martinet noir c’est moins 47 % en dix ans, presque la moitié qui a disparu », indique le scientifique. Autre exemple avec l’âpron du Rhone, un poisson qu’on trouve dans le fleuve Rhône : « 90% de son aire de distribution, de son habitat », s’alarme le président du Muséum national d’histoire naturelle.

À l’origine en effet de ces disparitions massives d’espèces « la destruction des habitats ». « On détruit beaucoup de zones humides, on dit que ce sont des réservoirs à moustiques donc on les détruit, pointe Bruno David. On fragmente aussi les paysages : nos infrastructures linéaires, que ce soient des autoroutes, des voies ferrées, des parkings, des zones commerciales, ça fragmente les espaces et fragilise les espèces. Cela les réduit à des sous-populations, qui deviennent plus fragiles ».

Le confinement « n’y a rien changé »

Le scientifique remet en cause l’idée selon laquelle les animaux avaient repris leurs droits avec le confinement : « la nature ne les avait pas vraiment regagnés. Il y a juste des espèces qui sont un peu moins farouches que d’autres, qui se cachent normalement quand on a une activité complète, qui ont eu tendance à ressortir. On a vu circuler des renards en ville, quelques cervidés qui se promenaient. Mais on voit très bien qu’il n’y a rien changé ».

Selon le président du Muséum national d’histoire naturelle, il est urgent de prendre conscience de la situation car l’être humain est « une espèce animale parmi d’autres et que nous dépendons totalement de la biodiversité : pour nous nourrir ou respirer.

« On est adapté à un certain tissu vivant : si on le détruit, on le fait basculer vers de nouveaux équilibres. Peut-être que nous serons en danger. »

SONDAGE VACCINATION : TROP LENT pour 75 % des Français

SONDAGE VACCINATION : TROP LENT pour 75 % des Français

 

Selon le nouveau sondage « L’opinion en direct » d’Elabe pour BFMTV 75 % des Français considèrent que le rythme de vaccination est beaucoup trop lent. 74 % estiment que le gouvernement ne respectera pas le calendrier annoncé.

 75% des sondés, soit une hausse très claire de sept points depuis la précédente mesure le 27 janvier, pensent que le rythme de vaccination est trop lent. 20% assurent en revanche que la cadence est la bonne, un avis en chute de trois points depuis la fin janvier. Enfin, 5% du panel affirment que la vaccination va déjà trop vite, une opinion pour le moins minoritaire qui a perdu trois points depuis la dernière fois où Elabe a interrogé ses interlocuteurs à ce propos.

C’est chez les 65 ans et plus que cette lenteur est la plus fortement ressentie, à 87% après une ascension de 14 points. 77% des 35-64 ans sont sur la même ligne. Les moins pressés sont les 18-24 ans, à 58 % (mais en hausse de huit points).

Cette perception implique une autre interrogation. « L’État parviendra-t-il à tenir l’objectif de proposer le vaccin à tous les Français adultes qui le souhaitent d’ici la fin de l’été (22 septembre 2021)? », a de nouveau demandé Elabe à son panel, une semaine après l’avoir fait une première fois.

Ce mercredi, il apparaît que la réponse est non pour 74% des Français, trois points de plus en une semaine. 26% affirmant même qu’il ne remplirait « certainement pas » cet objectif. Ils sont aussi 26% à toutefois penser que tous les adultes se seront vus proposer le vaccin d’ici le 22 septembre.

 

Sondage réalisé sur un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 2 et 3 mars 2021. 

Répression Birmanie : 38 morts mercredi

Répression Birmanie : 38 morts  mercredi

Journée la plus sanglante ce mercredi avec 38 morts  et des blessés par la junte militaire qui réprime les manifestations d’opposition au coup d’État. Une répression y compris avec des tirs à balles réelles L’émissaire onusienne pour la Birmanie a appelé les membres de l’ONU à prendre des sanctions « fortes ». « J’ai eu une discussion avec l’armée et l’ai avertie que les États membres et le Conseil de sécurité pourraient prendre des mesures importantes, fortes », a déclaré la Suissesse Christine Schraner Burgener lors d’une visioconférence de presse.

Sondage laïcité : une conception revue en baisse chez les lycéens (étude de l’Ifop)

Sondage laïcité : une conception revue en baisse  chez les lycéens (étude de l’Ifop)

Une étude de l’IFOP pour la LICRA qui remet en fait en cause le concept français de laïcité.

 

 ENQUÊTE AUPRÈS DES LYCÉENS SUR LA LAÏCITÉ ET LA PLACE DES RELIGIONS À L’ÉCOLE ET DANS LA SOCIÉTÉ

 

A l’occasion d’un numéro spécial consacré à la laïcité, le magazine de la LICRA « Droit de Vivre » a commandé à l’Ifop une enquête permettant de mieux cerner la place que les lycéens accordent aujourd’hui à la religion, le sens qu’ils donnent à la laïcité dans l’enceinte scolaire mais aussi leur point de vue sur le droit de « blasphémer » à la manière d’un journal satirique comme Charlie Hebdo.

 

Pour cela, l’Ifop a mis en place un dispositif d’étude d’envergure permettant de mesurer la spécificité de la population lycéenne sur ces sujets – à travers des indicateurs offrant des comparaisons avec le point de vue de l’ensemble des Français majeurs – mais aussi d’analyser certaines variables pouvant influencer leur rapport à la laïcité comme leur affiliation religieuse, leur degré de religiosité ou leur évolution dans certains contextes scolaires (ex : éducation prioritaire, enseignement professionnel). Au regard de cette enquête menée auprès d’un échantillon représentatif d’un millier de lycéens – constitué à partir des dernières données ministérielles (RERS 2020) –, la population scolarisée dans le second cycle du second degré apparaît imprégnée d’une vision très « inclusive » de la laïcité dans laquelle celle-ci est réduite au principe de neutralité de l’État tout en étant associée à une grande tolérance à l’égard des manifestations de religiosité dans l’espace scolaire (ex : voile).

 

Ces jeunes, et tout particulièrement les lycéens musulmans et/ou scolarisés dans les zones d’éducation prioritaire (REP), se distinguent aussi par leur hostilité à toute critique susceptible de heurter la susceptibilité des minorités.

 

 

1 – Des jeunes majoritairement favorables au port du voile dans les lycées

 

Si on observe depuis longtemps une plus grande réticence de la jeunesse à la prohibition des signes religieux, c’est la première fois qu’une enquête montre que les lycéens sont majoritairement favorables au port de tenues religieuses dans les lycées publics. Le port de signes religieux ostensibles (voile, kippa…) par les élèves dans les lycées publics s’avère ainsi soutenu par plus d’un lycéen sur deux (52 %), soit une proportion deux fois plus grande que dans la population adulte (25 %).

 

Cette adhésion à l’expression religieuse des élèves dans l’espace scolaire semble en hausse si on se fie aux données de l’enquête REDCo[1] (2006-2009) qui montrait qu’il y a une quinzaine d’années, cette idée était majoritairement rejetée (à 58 %) par les élèves de 14-16 ans. Ce hiatus entre les lycéens et le reste de la population se retrouve dans leur net soutien au port de tenues religieuses par des parents accompagnateurs (à 57 %, contre 26 % chez l’ensemble des Français), mais aussi dans leur adhésion beaucoup plus forte à leur port par les agents du service public : 49 % des lycéens y étant favorables pour des policiers ou des enseignants (contre 21 % chez l’ensemble des Français), signe d’une faible imprégnation des principes de neutralité fixés à la fonction publique depuis 1905.

 

Mettant plus directement le doigt sur la question de l’islam et des injonctions à la pudeur pesant sur les femmes, le port du « burkini » lors des cours de natation n’est, lui, soutenu que par une minorité de lycéens mais avec, là aussi, un degré d’acception nettement plus élevé (38 %) que dans la population adulte (24 %). Dans tous les cas, ces indicateurs mettent tous bien en exergue un très net clivage générationnel sur la question des tenues religieuses dans l’espace scolaire, mais aussi un clivage entre les lycéens musulmans et les autres.

 

2 – Une vision très « ouverte » et dépolitisée de la laïcité

 

Pour les lycéens, la laïcité constitue avant tout un cadre juridique destiné à assurer la séparation du religieux du politique, la liberté de conscience et l’égalité entre les religions. Contrairement à leurs aînés, ils ne l’associent pas à une forme d’anticléricalisme.

 

En effet, les lycéens se distinguent par leur rejet de l’idée selon laquelle la laïcité consisterait à « faire reculer l’influence des religions dans la société » : seuls 11 % d’entre eux partagent ce point de vue, soit deux fois moins que chez l’ensemble des Français âgés de 18 ans et plus (26 %). À l’inverse, ils affichent leur préférence pour une vision assez minimaliste de la laïcité en l’associant en priorité à un traitement égal des différentes religions (à 29 %, soit 10 points de plus que chez l’ensemble des Français). II est intéressant de noter que cette association de la laïcité à l’absence de discrimination entre les croyants est particulièrement forte dans les rangs des adeptes des religions minoritaires (38 %) – notamment les élèves de confession musulmane (37 %) –  mais aussi d’autres catégories souvent plus exposées aux discriminations telles que les personnes perçues comme « non blanches » (42 %) ou résidant dans des banlieues populaires (37 %).

 

Cette lecture littérale de la laïcité fixée par la loi de 1905 va de pair avec une faible politisation du concept : les deux tiers des jeunes interrogés (68 %) estiment que la laïcité ne se rattache à « aucun courant » idéologique particulier, contre 16 % qui l’associent à la gauche, 8 % au centre et 8 % à la droite. Ainsi, son association à l’extrême droite – de l’ordre du possible depuis que le RN s’est emparé du sujet dans une logique « musulmanophobe » – reste donc marginale, y compris chez les musulmans (4 %).

 

3 – Des lois « laïques » perçues par beaucoup comme discriminatoires envers les musulmans

 

Les accusations de « musulmanophobie » portées depuis des années envers les lois associées (1905, 2004) ou apparentées (2010) à la laïcité n’en imprègnent pas moins fortement les représentations que se font les jeunes de ces dispositifs législatifs. Dans un contexte marqué par un renforcement de la laïcité au sein de l’institution scolaire – via des initiatives comme la Charte de la laïcité (2013), le Vade-mecum pour la laïcité (2018), le Conseil des sages (2018) ou les équipes Valeurs de la République –, on ne peut que constater l’impact des discours décrivant par exemple la loi de 2004 comme une loi de « ségrégation » antimusulmans (Edwy Plenel, janvier 2015) et, depuis son vote, un « durcissement des mesures discriminatoires contre la population musulmane[2] ».

 

Sans être encore majoritaire, l’étiquette diffamante d’« islamophobie » colle ainsi à ces grandes lois au point qu’un nombre élevé de lycéens (37 %) les jugent désormais discriminatoires envers les musulmans. Et ce sentiment n’est pas l’apanage des musulmans (81 %) : il est également partagé par beaucoup d’élèves scolarisés en zone d’éducation prioritaire (55 %), en lycée professionnel (43 % en bac pro) ou se percevant par les autres comme « non blancs » (64 %). Déjà observée par Olivier Galland et Anne Muxel dans leur enquête auprès des lycéens en 2016[3]  – tout particulièrement dans les lycées très populaires et à forte proportion de jeunes d’origine étrangère – cette « solidarité » de segments non musulmans de la population lycéenne serait d’après Olivier Galland le produit d’un « phénomène d’acculturation leur faisant rejoindre les opinions de leurs camarades musulmans lorsque ceux-ci sont très représentés dans l’espace scolaire [4] ».

 

4 – Un « droit au blasphème » rejeté par une (courte) majorité de lycéens

 

Récemment remise sur le devant de la scène par l’affaire Mila (2020), le « droit au blasphème » clive profondément une opinion lycéenne qui penche contre ce droit pourtant acquis depuis plus d’un siècle (1881) : 52 % des lycéens contestent la liberté de se montrer irrespectueux vis-à-vis une religion et ses dogmes, soit une proportion quasi identique à celle observée chez l’ensemble des Français (50 %).

 

Cette question du « droit au blasphème » met surtout en lumière le clivage existant sur ce sujet entre les musulmans et le reste de cette jeunesse scolarisée dans le second degré. En effet, si les jeunes musulmans s’opposent massivement (à 78 %) au droit d’outrager une religion – tout comme les personnes perçues comme « non blanches » (à 65 %) ou habitant dans les banlieues populaires (à 60 %) –, ce n’est le cas que d’une minorité de catholiques (45 %), d’élèves sans religion (47 %) ou non scolarisés en REP (44 %).

 

D’après Jean-François Mignot, qui observait la même tendance dans l’enquête auprès des lycéens dirigée par Olivier Galland et Anne Muxel (2016), cette réaction s’expliquerait par « une conception de l’islam selon laquelle la critique de la religion, de ses croyances, de ses pratiques témoigne d’un manque de respect envers les croyants eux-mêmes, comme si l’irrévérence envers la religion agressait l’estime de soi des croyants[5] ».

 

Dans ce cadre, il n’est pas étonnant que les lycéens soutiennent moins que la moyenne (à 49 %, contre 59 % chez l’ensemble des Français) le droit des journaux à caricaturer les personnages religieux, sachant que là aussi, l’opposition à cette publication – partagée en moyenne par un lycéen sur quatre (27 %) – est très forte dans les rangs des musulmans (61 %) et, plus largement, chez les élèves se disant « religieux » : à 45 %, contre 22 % chez les élèves non religieux mais pas athées et 15 % chez les athées convaincus.

 

Enfin, les lycéens se distinguent par un soutien moins ferme au choix, fait par Samuel Paty, de présenter en cours ces caricatures pour illustrer la liberté d’expression : 61 % d’entre eux estiment qu’il a eu raison de le faire, contre 71 % chez les enseignants du second degré. La proportion de lycéens estimant qu’il a eu tort n’en reste pas moins faible (17 %), sauf dans les rangs des musulmans (48 %), des élèves en REP (27 %) ou de ceux se disant religieux (31 %).

 

5 – Retour en 2015 : une condamnation des attentats faisant moins l’unanimité

 

En 2015, la perturbation des minutes de silence organisées en l’honneur des victimes de Charlie Hebdo a suscité débats et polémiques sur l’attitude ambiguë de certains élèves à l’égard des attaques terroristes sans que beaucoup de données représentatives n’appuient ces assertions.

 

À la suite des travaux pionniers d’Anne Muxel et d’Olivier Galland sur l’ampleur des formes de désolidarisation exprimées à l’égard des victimes, cette étude a donc le mérite donner un aperçu de l’opinion des lycéens sur ce sujet à partir d’un échantillon national représentatif de la jeunesse scolarisée dans un second cycle du second degré. Or, il en ressort une condamnation des terroristes moins forte que chez l’ensemble des Français mais aussi moins consensuelle que dans le passé. En effet, si la proportion de lycéens ne condamnant pas fermement ces attentats reste une minorité (16 %), leur nombre semble avoir augmenté par rapport à une enquête de 2016 où elle s’élevait à 7 % [6] chez l’ensemble des jeunes âgés de 15 à 17 ans.

 

Toutefois, les différences de cibles entre les deux enquêtes – l’une portant sur tous les jeunes de 15 à 17 ans, l’autre sur les lycéens de 15 ans et plus – incitent à rester prudent sur ces évolutions et à approfondir plutôt certaines variables d’analyse. Cette analyse montre que la désapprobation radicale du terrorisme fait moins l’unanimité chez élèves musulmans : 9 % « condamnent les terroristes mais partagent certaines de leurs motivations », 2 % déclarent qu’ils « ne les condamnent pas » et 11 % se disent indifférents à l’égard des terroristes ayant assassiné tous ces personnes.

 

Au total, la proportion d’élèves musulmans n’exprimant pas de condamnation totale à l’égard des terroristes est donc presque deux fois supérieure (22 %) à celle observée chez les non-musulmans (14 %). Cependant, cette tendance à se montrer émotionnellement indifférent à l’égard des attentats touche encore plus fortement les élèves en REP – 30 % ne condamnent pas explicitement les auteurs des attentats –, sans doute parce qu’ils voient dans l’irrévérence envers l’islam une forme d’irrespect tellement inacceptable qu’elle légitime la violence. Il faut sans doute y voir l’influence de l’importance donnée à la notion de « respect » dans une jeunesse populaire qui condamne par principe tout contenu potentiellement offensant pour des minorités perçues comme « dominées ».

 

LE POINT DE VUE DE FRANÇOIS KRAUS SUR L’ENQUÊTE

 

Au regard du double clivage mis en exergue par cette enquête – celui entre les jeunes et le reste des Français d’une part, celui entre les jeunes musulmans et le reste de la jeunesse d’autre part  –, il est difficile de ne pas avoir des doutes sur la pérennité de la loi de 2004 : son assise politique ne pouvant que s’effriter au fil des années en raison du poids croissant des musulmans en France (18% chez les nouveau-nés masculins en 2016, contre 8% en 1997*) mais aussi d’une évolution des mentalités qui fait de l’acceptation des expressions religieuses dans l’espace scolaire un marqueur générationnel affectant l’ensemble des jeunes de moins de 25 ans (53%) et pas seulement les minorités religieuses et/ou ethniques. L’intériorisation des notions de droit à la différence et la primauté donnée au respect de la liberté de choix de chacun y sont sans doute pour beaucoup dans une génération qui se distingue par un certain relativisme des valeurs et un grand respect pour les minorités. Ainsi, la question du frein à la liberté de « blasphémer » se posera également sans doute à terme pour une « génération offensée » (Fourest, 2020) qui tend plus toute autre à interpréter la critique à l’égard d’un dogme ou d’un personnage religieux comme une forme d’irrespect envers les croyants eux-mêmes..

 

François Kraus, directeur du pôle « politique / actualités » au Département Opinion de l’Ifop

 

* cf Jérôme Fourquet L’Archipel français, Points, septembre 2020. p 190

 

[1] Enquête européenne sur « la religion dans l’enseignement. Contribution au dialogue ou facteur de conflit dans des sociétés européennes en mutation ? » réalisée entre 2006 et 2009.

[2] Joan W. Scott, La politique du voile, Paris, Éditions Amsterdam, 2017.

[3] Olivier Galland, Anne Muxel (dir.), La Tentation radicale. Enquête auprès des lycées, Puf, 2018.

[4] Olivier Galland, La laïcité au prisme du regard des jeunes, Telos, 1er décembre 2019.

[5] Olivier Galland, Anne Muxel (dir.), La Tentation radicale, op. cit., p. 174.

[6] Olivier Galland, Anne Muxel (dir.), La Tentation radicale, op. cit., p. 170.

Covid: tous les Américains vaccinés d’ici mai ?

Covid: tous les Américains vaccinés d’ici mai ?

Les Américains vaccinent de 1,5 millions de personnes quotidiennement depuis 10 jours. Et Biden promet que toute la population sera vaccinée d’ici mai. Un objectif peut-être quand même optimiste même avec un plan de vaccination très volontariste. À comparer évidemment avec la situation de la France où sur le rythme actuel la vaccination totale n’interviendra pas avant 2022.

 

Dès la semaine prochaine, le gouvernement fédéral sera en mesure de livrer 700.000 doses supplémentaires aux Etats (15,2 millions contre 14,5 actuellement) des vaccins de Moderna et Pfizer. Puis ce chiffre atteindra 17 millions fin mars et 18 millions début avril. Les Etats recevront également 2,8 millions de doses de Johnson & Johnson cette semaine, puis entre 4 et 6 chaque semaine fin mars et entre 5 et 6 fin avril.

 

Pour l’immunologiste américain Anthony Fauci, il faudra vacciner 80% de la population américaine pour obtenir l’immunité de groupe. Or selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), seuls 8% des Américains ont déjà reçu deux doses. Dans un article publié mi-février, Vox indiquait qu’au rythme actuel (1,6 million de doses par jour), ce niveau de couverture vaccinale serait atteint mi-décembre. A deux millions de doses quotidiennes, il faudrait attendre mi-octobre, et à 3 millions la fin juillet.

Coronavirus France : toujours haut niveau avec 26 788 cas et 322 morts

Coronavirus France : toujours haut niveau avec 26 788 cas et 322 morts

  • 3 810 316 cas confirmés (+26 788 en 24h)
  • 87 542 décès (+322 en 24h à l’hôpital) 
  • 9 401 hospitalisations les 7 derniers jours dont 1 965 en réanimation
  • 3 637 patients actuellement hospitalisés en réanimation au total
  • Taux de positivité des tests : 7,3%
  • Plus de 3,1 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin
  • 83,3% des résidents en Ehpad ont reçu au moins une dose de vaccin

Coronavirus Espagne : 6.137 nouveaux cas et 446 décès

Coronavirus Espagne : 6.137 nouveaux cas et 446 décès

6.137 nouveaux cas confirmés de coronavirus, portant le total des contaminations dans le pays à plus de 3,1 millions.

Le ministère de la Santé a également signalé 446 décès supplémentaires, soit un total de 70.247 décès imputés au coronavirus depuis le début de la pandémie.

Les patients atteints du COVID-19 occupaient mercredi 8,57% des lits disponibles dans les hôpitaux, contre 8,94% mardi. Dans les unités de soins intensifs, le pourcentage était de 26,26%, contre 26,99% la veille.

Canal+ : retour au foot …. et à l’humour ?

Canal+ : retour au foot …. et à l’humour ?

Après des années de pertes d’abonnés et donc de dégradation financière Canal+ retrouve des couleurs et la diffusion du football professionnel français offre des perspectives de développement. Rappelons que précédemment c’était surtout ces abonnés là qui constituaient la principale clientèle de Canal+. Reste à savoir si Canal+ qui faisait preuve d’originalité va aussi faire un retour vers l’humour.

En effet Vincent Bolloré ( remplacé maintenant par son fils) a complètement corseté la ligne éditoriale alors même jusqu’à licencier dans son groupe audiovisuel journalistes et humoristes ne s’inscrivant pas dans sa ligne politique réactionnaire .

En France, la filiale de Vivendi totalise 8,7 millions d’abonnés, dont plus de 5 millions en direct et plus de 3 millions via les offres des opérateurs télécoms. Ce redressement s’est fait au prix d’un plan d’économies de taille, d’une baisse des prix, d’un accord avec beIN Sports, de la sécurisation de droits sportifs clés (Champions League, TOP 14, L1) et du lancement de nouvelles offres digitales via la plateforme myCANAL et l’agrégation d’applications

1...3839404142...46



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol