Archive mensuelle de mars 2021

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Croissance internationale : un redressement rapide mais différencié

Croissance internationale : un redressement rapide mais différencié

Pour le FMI, le redressement de la croissance pourrait être plus rapide que prévu mais avec de grandes divergences selon les zones et les pays. Ainsi aux États-Unis ou en Chine on s’attend dès cette année à une hausse du produit intérieur brut de 6 à 8 % tandis que d’autres pays très affectés par la crise sanitaire pourraient n’enregistrer qu’une très faible augmentation. Ce pourrait d’ailleurs être le cas pour la France qui s’enfonce dans la troisième vague sanitaire. «En janvier, nous projetions une croissance mondiale de 5,5% en 2021. Nous nous attendons désormais à une nouvelle accélération» de l’expansion, a affirmé Kristalina Georgieva dans un discours prononcé en amont des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.

 

Mais le Fonds constate une reprise à plusieurs vitesses de plus en plus propulsée par deux moteurs: les Etats-Unis et la Chine» qui font partie «d’un petit groupe de pays» qui dépasseront leurs niveaux d’avant crise d’ici la fin de cette année.

 

Pour Kristalina Georgieva, «l’un des plus grands dangers demeure l’incertitude extrêmement élevée». «Tout dépend de la trajectoire de la pandémie», a-t-elle aussi expliqué alors que les progrès en matière de vaccination sont inégaux et que les nouvelles souches de virus freinent les perspectives de croissance, «en particulier en Europe et en Amérique latine».

 

Le FMI préconise aussi de continuer à soutenir les ménages les plus vulnérables, à investir dans l’avenir, en particulier dans les infrastructures, l’éducation et la santé, soulignant l’enjeu: «que tout le monde profite d’une transformation historique vers des économies plus vertes et plus intelligentes». Elle exhorte aussi à accroître l’aide internationale en faveur des pays vulnérables. Et de citer une nouvelle étude du FMI montrant que les pays à faible revenu devront déployer quelques 200 milliards de dollars sur cinq ans pour lutter contre la pandémie. Il leur faudrait également 250 milliards de dollars supplémentaires pour «revenir sur la voie du rattrapage des niveaux de revenus plus élevés».

Élections Régionales: l’opposition contre un report

Élections Régionales: l’opposition contre un report

A gauche comme à droite, l’opposition proteste contre la perspective de repousser à nouveau les élections régionales. Le pouvoir pourrait en effet justifier de la crise sanitaire pour décaler encore cette échéance qui risque de lui être très défavorable dans les circonstances actuelles. Pas sûr cependant que les résultats puissent être meilleurs pour la majorité actuelle en cas de report. «Des élections se sont tenues dans toute l’Europe, dans toute l’Europe! Y compris au Portugal pour une présidentielle… Et nous, en France, nous devrions confiner la démocratie, renoncer aux élections ? Nous devons les tenir, en adaptant les outils, sans mettre en danger les Français, et c’est possible.» Ancien ministre sous François Hollande et maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll est en colère. Et il est loin d’être le seul à gauche… comme à droite.

Ferroglobe Chambéry : 350 emplois supprimés

Ferroglobe Chambéry : 350 emplois supprimés

Encore des usines françaises victimes de la concurrence chinoise Le groupe américano-espagnol Ferroglobe, spécialiste du silicium, annonce la suppression de 350 emplois. En faite des emplois qui comme les deux usines concernées seraient « mis en sommeil ».

Au total, 221 emplois seront supprimés sur le site de La Léchère et 131 au sein de l’usine de Livet-et-Gavet. Ferroglobe détient via FerroPem quatre autres usines en France qui ne sont pas menacées.

Début octobre, les syndicats avaient fait état de leurs inquiétudes après l’annonce d’une réflexion autour d’un plan de restructuration au sein de Ferroglobe en raison de difficultés économiques. Deux mois plus tard, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, avait appelé Ferroglobe à «ses responsabilités» et à «soutenir sa filiale» française devant l’Assemblée nationale.

FerroPem a subi une baisse de la demande de 25% et une chute des cours de 30% depuis le début 2018 en raison de la concurrence du silicium chinois, fragilisant sa position financière et menaçant le paiement de ses fournisseurs.

Transfert de Ruth Elkrief de BFM à LCI

Transfert de Ruth Elkrief de BFM à LCI

 

BFM a sans doute commis une grave erreur de casting en éloignant Ruth Elkrief ,la journaliste sans doute la plus pertinente de la chaîne. Une pertinence qui a pu agacer sur une chaîne  qui comme beaucoup d’autres n’aiment pas trop critiquer le pouvoir en place. Ou alors en faisant semblant et en faisant passer la pilule avec une dose calculée de populisme.

Le problème de BFM actuellement, c’est un effet d’hésiter entre une ligne trop critique des institutions et pouvoir en place avec  un populisme à la mode C News  à la fois agressif et vulgaire et un alignement sur la pensée dominante dans les médias.

 

Du coup BFM est débordé d’un côté par C news, d’autre part par France Info L’embauche de la journaliste sur LCI, en tant « qu’intervieweuse, éditorialiste et conseillère auprès de la direction », va permettre à la chaîne de se renforcer à la veille de plusieurs grands événements électoraux. Ruth Elkrief arrive avec un solide carnet d’adresses et une expérience qui n’est plus à démontrer. Sa crédibilité, alors que la présidentielle s’annonce hautement inflammable, constitue en outre un atout pour l’image de la chaîne. « Elle a un nez politique hors du commun et elle a tissé au fil des années une relation de confiance avec les personnalités politiques de gauche comme de droite. Tous lui reconnaissent un savoir-faire, un professionnalisme et une grande ténacité » fait remarquer Fabien Namias de LCI.

Covid-19: des classes fermées et moins d’élèves

Covid-19: des classes fermées et moins d’élèves

Le ministère de l’éducation tente de rassurer en indiquant que de l’ordre de 4000 classes étaient fermées lundi sur plus de 500 000. Soit Moins de 1 % des classes d’écoles, collèges et lycées qui seraient fermées en ce début de semaine.  Ce que n’indique pas par contre le ministère , c’est que la participation des élèves s’affaiblit de plus en plus par crainte de contamination dans les familles.

Chaque classe ferme désormais dès qu’un cas de Covid positif est repéré chez un élève, contre trois auparavant.  Le problème  est que les moyens ne sont pas mis en œuvre pour déceler tous les élèves. Or dans la majorité des cas les élèves sont porteurs du virus mais asymptomatiques. Il constitue donc un vecteur de propagation de la pandémie. Ce qui est en jeu derrière la fermeture ou pas des écoles c’est surtout le problème de la garde des enfants. La fermeture des écoles porterait un coup à l’économie du fait que les parents ne pourraient plus travailler. Le débat sanitaire  se heurte la particulièrement à l’enjeu économique

Réunions non mixtes : Audrey Pulvar patauge

Réunions non mixtes : Audrey Pulvar patauge

 

En fait, Audrey Pulvar confirme sans confirmer et va créer finalement encore davantage de confusion avec le flou de ses explications contradictoires.

 

«Jamais je n’ai dit vouloir réduire au silence une partie de la population, pour quelque motif que ce soit, et encore moins pour sa couleur de peau», écrit Audrey Pulvar. Critiquée par une partie de la classe politique pour ses propos, elle regrette que ces derniers aient été déformés. «Par un spectaculaire retournement, là où je refusais le principe de réunions totalement fermées (…), la droite et l’extrême droite, complaisamment relayées, ont fait croire et répété à l’envi, que je voulais empêcher la parole.»

 

La candidate aux élections régionales d’Île-de-France a déclaré cependant que l’on peut demander «à une femme blanche» ou «à un homme blanc» de «se taire». Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’élue soutenue par Anne Hidalgo dénonce une polémique créée par «les voix opportunistes et destructrices de la droite et de l’extrême droite

On constate que la gauche a des difficultés à reconnaître ses erreurs. De toute évidence l’expression d’Audrey Pulvar été pour le moins maladroite. Elle aurait dû le reconnaître au lieu de patauger dans des explications vaseuses.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

« Sécurité globale »: accord sénat-assemblée

« Sécurité globale »: accord sénat-assemblée

Députés et sénateurs sont parvenus, lundi 29 mars, à un accord sur la proposition de loi LREM controversée sur la « sécurité globale », ont indiqué à l’AFP des sources parlementaires. Assemblée et Sénat doivent encore valider ce texte de compromis, via deux ultimes votes dont les dates n’ont pas encore été fixées.

 

Son article 24, qui doit protéger les forces de l’ordre en opération mais a cristallisé les critiques, provoquant une levée de bouclier des organisations de défense des libertés et des syndicats de journalistes, a notamment été réécrit. Dans la lignée de ce qu’avait voté le Sénat à majorité de droite, les parlementaires réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont acté la création dans le code pénal d’un délit de « provocation à l’identification ». Il n’est plus fait référence à la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

 

« 

« Face aux menaces de mort dont sont trop souvent victimes nos forces de l’ordre, nous renforçons leur protection en créant un nouveau délit à la provocation à l’identification d’un agent en intervention », s’est félicité le chef de file des députés LREM et ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, dans une déclaration transmise à l’AFP.

 

« Sénateurs et députés ont convenu de la nécessité de renforcer l’articulation des forces de sécurité, de mieux protéger les forces de l’ordre, de permettre le recours aux nouvelles technologies et de renforcer la structuration de la sécurité privée », salue aussi la chambre haute dans un communiqué.

 

Recours facilité aux caméras piétons des policiers, aux drones lors des manifestations, et aussi création d’une police municipale à Paris et élargissement des pouvoirs des agents de police municipale : la proposition de loi des députés LREM avait été largement mise en musique par le ministère de l’Intérieur, au diapason des syndicats de policiers.

 

Un traité international sur les pandémies

Un traité international sur les pandémies

 

 

 

Les dirigeants d’une vingtaine de pays, le président du Conseil européen et le patron de l’OMS appellent à élaborer un « traité international sur les pandémies » dans une tribune publiée lundi 29 mars au soir dans Le Monde, et qui devait l’être dans de nombreux quotidiens étrangers mardi.

Les signataires sont les dirigeants de pays répartis sur les cinq continents, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique Boris Johnson, ou encore les présidents sud-coréen Moon Jae-in, sud-africain Cyril Ramaphosa, indonésien Joko Widodo et chilien Sebastián Pinera.

Alors que le Covid-19 « tire parti de nos faiblesses et de nos divisions »« un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante pour consolider la préparation aux pandémies au plus haut niveau politique », écrivent-ils dans cette tribune. « Il y aura d’autres pandémies et d’autres situations d’urgence sanitaire de grande ampleur. Aucun gouvernement ni aucun organisme multilatéral ne peut, seul, faire face à cette menace », insiste le texte.

Egalement signataires, le président du Conseil européen Charles Michel et le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus présenteront mardi devant la presse ce projet de traité – qui pourrait se fonder sur le « Règlement sanitaire international », un instrument juridique adopté en 2005.

Renforcer « la résilience » face aux pandémies suppose de« consolider fortement la coopération internationale pour améliorer, par exemple, les systèmes d’alerte, la mise en commun des informations, la recherche, ainsi que la production et la distribution » des vaccins, médicaments, produits de diagnostic et équipements de protection, poursuit la tribune.

 

A cet égard, « nous nous engageons à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, à des médicaments et à des produits de diagnostic sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et celles qui suivront. La vaccination est un bien public mondial », affirment les 25 dirigeants signataires. Un traité « devrait conduire à une plus grande responsabilisation mutuelle et à un partage des responsabilités » et « favoriser la transparence et la coopération au sein du système international », ajoutent-ils, appelant à « tirer les enseignements » du Covid-19 et à travailler avec la société civile et le secteur privé.

Une tâche qui « prendra du temps et exigera un engagement soutenu pendant de nombreuses années » et nécessitera « un leadership mondial », reconnaissent les signataires.

PLUS FORTE HAUSSE DE LA MORTALITÉ DEPUIS 70 ANS

PLUS FORTE HAUSSE DE LA  MORTALITÉ DEPUIS 70 ANS

Selon des nouvelles données de l’Insee,  la France a connu une hausse significative et inédite des morts sur l’année 2020, la plus forte depuis maintenant 70 ans.

Dans le détail de ces travaux disponibles sur le site officiel de l’institut, l’année dernière, 668.000 décès toutes causes confondues ont été recensés, soit 55.500 de plus qu’en 2019 (+9,1%). Cette hausse est plus importante chez les hommes que chez les femmes et a surtout concerné les individus de plus de 70 ans.

Si l’Insee rappelle que l’augmentation annuelle des morts en France est vraie pour toutes les années depuis 2010, cette hausse observée en 2020 est « sans commune mesure » avec celle des années précédentes. De manière logique, en raison de la pandémie, cette augmentation a été divisée en deux vagues distinctes, au printemps et à l’automne 2020, qui correspondent aux deux pics de la circulation du Covid-19 sur le territoire national.

La première vague de décès remonte à la période de mars/avril, au cours de laquelle « 27.300 décès supplémentaires sont survenus par rapport à la même période de 2019. De son côté, la vague de l’automne a duré de septembre à décembre. Elle a été « moins intense », mais a duré « plus longtemps. » L’excédent « s’avère au final plus important que celui de la première vague (+34.300 décès, soit +17 %) », souligne l’Insee.

De plus, alors que la première vague s’était terminée de manière assez nette au mois d’avril, elle a été bien moins visible fin 2020. « Plutôt qu’une fin de deuxième vague, un plateau semble être atteint fin 2020, d’autant qu’en janvier 2021, les décès augmentent à nouveau légèrement », apprend-on également.

En raison de l’omniprésence du Sars-CoV-2, l’Insee souligne que les morts liées à l’épidémie de grippe dite « classique » sont bien moins nombreuses en 2020 qu’en 2019: « environ 4000 en 2020, après 8100 en 2019 et 13.000 en 2018. » À l’inverse cependant, les vagues de chaleur ont semblé être bien plus mortelles en 2020 qu’en 2019, avec 1900 morts contre 1500 l’année précédente.

Mais de manière générale, il est également signifié que le surcroît global de morts en 2020, 55.500 personnes donc, est bien plus élevé que « ceux des épisodes grippaux ou caniculaires des cinq dernières années » et même que le tragique bilan de l’épisode caniculaire de 2003.

Dans son rapport, l’Insee rapporte que l’excédent de mortalité de l’année 2020 a particulièrement touché les individus de plus de 70 ans, avec un bond de 14%. De plus, toujours dans les tranches d’âges les plus élevées, elle est aussi en forte augmentation chez les 80-89 ans (+9%) et au-delà (+12%). Pour les plus de 70 ans seulement, l’excédent se dénombre à 52.100 personnes disparues supplémentaires.

En revanche, les décès chez les classes d’âges les plus jeunes n’ont cessé de diminuer: -6% chez les moins de 25 ans et une proportion qui reste stable chez les 25-49 ans.

 

Covid : le silence assourdissant de Macron !

Covid : le silence assourdissant de Macron !

 

Cette semaine ou la semaine prochaine, Macron pourrait parler ; Il recule car il ne sait pas quoi annoncer. Un silence assourdissant celui qui a remplacé l’action par le verbe souvenait contradictoire. Pour annoncer un vrai confinement général ? Tout dépendra des chiffres et Macron préfère attendre encore une bonne semaine. Après le serrage de vis déjà survenu le 18 mars, improprement qualifié de confinement, Emmanuel Macron pourrait bien être amené à prendre d’autres mesures. Les hypothèses sont, comme toujours, très nombreuses. Le pragmatisme semble toutefois être la valeur cardinale que le sommet de l’État s’est assignée, quelles que soient les nouvelles mesures de restriction à prendre. Idem du côté des membres du gouvernement. « Pas de tabou », insiste-t-on dans l’entourage du président.

Covid-Région parisienne :des taux d’ incidence de 800 !

Covid-Région parisienne :des taux d’ incidence de 800 !

Les indicateurs se dégradent dans les deux départements franciliens, même si la pression hospitalière se fait davantage ressentir dans le territoire le plus peuplé de la banlieue parisienne.

La Seine-Saint-Denis n’est plus le département qui affiche le taux d’incidence le plus élevé de France. Le département a cédé sa place ce lundi au Val-d’Oise. Le premier affiche 781 cas pour 100.000 habitants, le second 794, selon les données de Covid Tracker publiées ce lundi. Ces deux territoires devraient être les premiers à franchir la barre des 800. À titre de comparaison, ce chiffre s’établit à 371 à l’échelle nationale.

Mais si le taux d’incidence est supérieur dans le Val-d’Oise, s’agissant des autres indicateurs sanitaires, c’est en Seine-Saint-Denis, territoire le plus peuplé de la banlieue parisienne, que les chiffres sont les plus alarmants. Le taux de positivité s’établit à 13,7% en Seine-Saint-Denis, contre 12,8% dans le Val-d’Oise.

La tension hospitalière s’élève à présent à 160% en Seine-Saint-Denis. Au total, 1029 personnes sont hospitalisées, dont 160 en réanimation.

Covid : La situation empire.

Covid : La situation empire.

 

Ce lundi, 4974 patients se trouvent actuellement en réanimation sur l’ensemble du territoire. De fait, le pic de la deuxième vague est dépassé.

Le pic de la deuxième vague avait été atteint le 16 novembre, avec 4903 malades du Covid en réa. Au pic de la première vague, au printemps 2020, ce nombre se montait à environ 7000.

En comptant les malades du Covid et les autres, près de 9 lits de réanimation sur 10 (6833 sur 7665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés en France, selon d’autres chiffres communiqués à l’AFP par le ministère de la Santé.

Dans deux tribunes distinctes au JDD et au Monde, des médecins hospitaliers ont alerté sur ce remplissage des réanimations, en craignant que cela ne les oblige à trier les patients faute d’un nombre de lits suffisant pour les accueillir tous.

Outre les seuls services de réanimation, qui reçoivent les cas les plus graves, 28.322 malades du Covid sont actuellement hospitalisés dans le pays, selon Santé publique France.

Mediator: l’Agence nationale de sécurité du médicament complice

 

Mediator: l’Agence nationale de sécurité du médicament complice

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et les laboratoires Servier ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire du Mediator, un médicament qui serait responsable de plusieurs centaines de décès en France, selon des médias français.

Le groupe Servier, qui a commercialisé ce médicament jusqu’à son interdiction en 2009, a été reconnu coupable de « tromperie aggravée » et « homicides et blessures involontaires » et condamné à 2,7 millions d’euros d’amende.

Reconnue coupable de négligence, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – qui a succédé en 2012 à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à la suite de ce scandale sanitaire – a été condamnée à 303.000 euros d’amende.

Commercialisé comme antidiabétique depuis 1976, le Mediator (benfluorex) était indiqué dans le traitement des diabétiques en surpoids mais a largement été prescrit comme un coupe-faim.

Les doutes sur son utilité médicale et les soupçons sur sa nocivité étaient connus depuis la fin des années 1990 mais il n’a été retiré du marché qu’en 2009 en France.

Selon des études épidémiologiques officielles datant de 2010, le Mediator serait responsable d’au moins 500 morts en France mais d’autres analyses plus récentes suggèrent que le bilan national pourrait atteindre 2.000 décès.

Au total, 14 personnes physiques et 11 personnes morales avaient été renvoyées devant le tribunal dans ce dossier.

Pas de taxe de l’épargne….C’est déjà fait

Pas de taxe de l’épargne….C’est déjà fait

 

 

Le ministre de l’économie a déclaré qu’il ne voulait pas taxer l’épargne. En fait , c’est déjà fait puisque le livret A par exemple ne rapporte que 0.5% quand l’inflation officielle est de 1%  % (en réalité entre 2 et 3% car l’indice des prix de l’INSEE est devenu complètement obsolète depuis la crise sanitaire).

Parmi les pistes évoquées pour inciter les Français à libérer leur épargne, le ministre de l’Economie a préconisé une fiscalité nulle pour les donations de « quelques milliers d’euros » afin de « permettre à des grands-parents de soutenir leurs petits-enfants ».

« Donner quelques milliers d’euros à son petit-fils ou sa petite-fille, pour moi ce n’est pas une politique pour les riches, c’est une politique de justice pour les classes moyennes, pour la solidarité entre générations », a déclaré Bruno Le Maire.

« Ce sera un plafond réduit », a-t-il ajouté. « Zéro taxe, zéro impôt pour quelques milliers d’euros, pas plus. Il ne s’agit pas de faire sauter les plafonds, de faire une politique qui bénéficierait uniquement aux catégories les plus aisées de la population française. »

La mesure sera arbitrée dans les jours qui viennent, a-t-il précisé.

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