Archive mensuelle de mars 2021

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Les huiles végétales flambent

Les huiles végétales flambent

 

 

Sous l’effet de la demande chinoise les tuiles végétales flambent et en vue parfois leur prix doublé en un an ,

Conséquence de ces achats massifs, l’indice FAO (agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) des prix des huiles végétales a atteint début mars son plus haut niveau depuis avril 2012, bondissant de quelque 90% depuis son dernier point bas fin 2020.

En France, le colza a vu ses prix sur le marché à terme augmenter de plus de 25% depuis la mi-

« Le prix de l’huile de tournesol a été multiplié par deux. Elle est à 1.800 dollars sur le marché spot; le record absolu qui date de 2008 est de 1.900 dollars », a souligné Olivier Delaméa, directeur général d’Avril Végétal, division du groupe Avril, numéro un français des huiles de table.

Cette flambée des cours a-t-elle au moins profité aux premiers intéressés, les agriculteurs? De manière marginale, à en croire Arnaud Rousseau, président de la Fop (Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux), car selon lui plus de 80% des grains ont été vendus avant la flambée des cours.

Le problème est que les huiles végétales comme non d’autres productions agricoles font l’objet de spéculations et que les cours sont très volatiles en fonction de des tendances des bourses.

 

Naval Group: une dynamique de réussite

Naval Group: une dynamique de réussite

Le PDG, PIERRE ÉRIC POMMELLET, indique dans le journal la Tribune que la société est une sur une dynamique très positive.

Naval Group est un groupe industriel français spécialisé dans la construction navale de défense. Le groupe emploie près de 15 792 personnes en 2020 à travers dix-huit pays. Société de droit privé détenue à hauteur de 62,49 % par l’État français, de 35 % par Thales, de 1,64 % par son personnel et de 0,87 % par autocontrôle, Naval Group est l’héritier des arsenaux français et de la Direction des constructions et armes navales (DCAN), devenue la Direction des constructions navales (DCN) en 1991, DCNS en 2007 (le « S » ajouté pour la notion de système et de service)4 et Naval Group depuis 2017. Depuis 2021, le groupe se recentre sur ses activités navales.

 

Quel est le bilan de Naval Group en 2020 ?

PIERRE ÉRIC POMMELLET - Nous avons démontré notre résilience malgré une année particulière avec une crise sanitaire dont les effets se sont vraiment fait ressentir au premier semestre, notamment en mars, avril et mai. Naval Group a réalisé l’année dernière 3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour un budget prévu initialement à 3,7 milliards. Soit13 % de chiffre d’affaires en moins. Mais nous avons fait mieux que notre hypothèse moyenne (15 %) et, bien sûr, notre hypothèse basse (20/25%). Sur le résultat, j’avais indiqué début 2021 que Naval Group ne serait pas en perte : nous terminons avec une profitabilité (EBIT) à 2,6 % de notre chiffre d’affaires, contre une prévision initiale qui devait s’élever autour de 7,8 %/7,9 %. La perte de rentabilité provient essentiellement de la perte du chiffre d’affaires pour une industrie de coûts fixes telle que la nôtre ainsi que du rééchelonnement d’un certain nombre de jalons de nos programmes. Mais au final, nous n’avons perdu aucun programme ni aucun client.

Avez-vous rééchelonné le calendrier de tous les programmes en cours ?

Tous les jalons majeurs de production, de conception d’entretien ont été passés. Nous avons cependant dû réétaler un certain nombre de nos jalons de deux ou trois mois en lien avec nos clients comme celui par exemple des sous-marins Barracuda, dont le calendrier de livraisons a été réajusté. La crise sanitaire, avec l’arrêt de nos chantiers en mars et avril 2020, a évidemment retardé le déroulement de plusieurs programmes industriels. Ce qui nous a fait perdre du chiffre d’affaires correspondant contractuellement à l’avancement des bateaux. En revanche, nous avons eu un second semestre en ligne avec nos attentes. Dès le mois de juin, l’activité est remontée en puissance. Toutefois, la perte du chiffre d’affaires que nous avons subi au premier semestre, n’a été compensée qu’en partie. Nous avons eu effectivement du mal à aller au-delà de ce que nous avions prévu que nous ferions au second semestre.

Quel est aujourd’hui le nouveau calendrier de livraisons des sous-marins Barracuda ?

Ces calendriers ont été discutés avec notre client. Il ne faut pas oublier que nous avons livré à la Marine nationale le premier Barracuda le 6 novembre dernier dont les essais se sont conclus par les tirs du missile SM39 le 23 septembre et de missile de croisière naval (MdCN) le 20 octobre. Cela a été une action absolument remarquable de Naval Group en 2020. Aujourd’hui, le groupe est beaucoup plus en maîtrise de ses activités industrielles. Et d’ailleurs il faut voir le programme Barracuda comme un programme à 10 ans : le dernier bateau sera livré à la fin de la décennie et, aujourd’hui, nous travaillons sur cinq bateaux en parallèle.

Tout se passe-t-il bien sur le Suffren, premier sous-marin du programme Barracuda livré ?

Tout va bien. Le Suffren a réalisé sa première campagne à la mer de vérification des capacités militaires, puis est rentré au bassin pour son IE zéro, qui correspond à la remise à niveau du sous-marin après sa campagne de tests. Il va sortir dans les semaines qui viennent pour reprendre cette campagne et aller vers son admission au service actif qui aura lieu cette année.

Avez-vous eu des pénalités à payer en règle générale ?

En règle générale non, nous avons dialogué avec nos clients avec qui nous avons partagé nos calendriers. Et malgré la crise, il y a des programmes sur lesquels nous sommes restés parfaitement en ligne comme l’Australie, par exemple.

Votre plan d’économies a-t-il fonctionné ?

Notre plan d’économies, que nous avons appelé « Plan 100 », devait générer 100 millions d’euros d’économies au niveau des opérations. Au-delà des économies faciles à trouver en 2020, sur les frais de voyage notamment, nous avons repensé toutes les dépenses essentielles et non essentielles afin de reprioriser nos investissements et notre R&D en fonction de la situation de la pandémie. Nous avons bien tenu ce plan, qui a délivré ce qu’on attendait. Et même au-delà.  Car nous avons réalisé 124 millions d’euros d’économies !

L’année 2021 va-t-elle être une année de rattrapage ?

En 2021, nous sommes dans la continuité du deuxième semestre 2020 avec une accélération de nos activités. Cette année, nous avons un budget de chiffre d’affaires un peu en dessous de 4 milliards d’euros. Soit 20% de plus qu’en 2020 et 4 % à 5% de plus que par rapport au budget attendu de 2020. Certains jalons de nos programmes ont été rééchelonnés pour être tenus cette année. Par exemple, nous livrerons comme prévu la frégate FREMM Alsace en avril. Nous sommes sur une trajectoire de croissance avec une belle hausse du chiffre d’affaires, un retour à une rentabilité autour de 7,5% et l’objectif d’aller au-delà de 8%. Une trajectoire qui d’ailleurs reste conforme à ce nous avions prévu avant la crise.

Quand vous êtes arrivé à la tête de Naval Group, vous n’avez pas fait le ménage comme la plupart des PDG. Avez-vous trouvé une bonne équipe ?

J’ai trouvé une bonne équipe, solide et bien organisée. Je suis arrivé en pleine tempête, avec un équipage qui tenait le navire. Nous avons travaillé ensemble pendant toute cette période de crise et nous avons appris à nous connaître. J’ai fait quelques points de réglage dans notre organisation. J’ai créé un secrétariat général de plein exercice avec toutes les fonctions qui permettent à Naval Group de travailler dans un environnement de compliance conforme aux standards internationaux. J’ai donc adjoint l’export-contrôle et la direction juridique au sein du secrétariat général. Ces fonctions sont venues renforcer la compliance, la sécurité et l’audit, sous l’autorité de Géraldine Lemaire, qui nous a rejoints.

Vous avez également créé une direction des opérations. Pourquoi ?

J’ai créé la direction des opérations et de la performance que je vais confier à David Quancard. Il va nous rejoindre en mai prochain en provenance d’ArianeGroup. Cette direction regroupe des fonctions opérationnelles qui étaient un peu dispersées dans l’organisation du comité exécutif de Naval Group : la qualité et le HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement). Cette directionpilote aussi notre programme de transformation Naval 2025, qui a pour ambition de renforcer notre compétitivité et d’emmener l’entreprise vers le zéro accident et le zéro défaut. Je suis extrêmement attaché à la sécurité des personnes et de nos chantiers. Nous avons été marqués au fer rouge avec l’incendie de la Perle. Nous voulons tendre vers l’entreprise exemplaire en terme de satisfaction client. La direction des opérations et de la performance englobe aussi les systèmes d’information et les achats, qui représentent 2 milliards d’euros par an. Si nous voulons aller vers une entreprise zéro défaut, il faut que nous ayons une supply chain zéro défaut. Notre performance est également tributaire de celle de nos fournisseurs et réciproquement. Cette nouvelle direction des opérations et de la performance doit amener Naval Group vers une amélioration de sa performance opérationnelle au sens large.

Curieusement vous n’avez pas lancé un plan stratégique en 2020 à votre arrivée. Quelles pourraient être les priorités de ce plan ?

En 2020, nous n’avons pas lancé de plan stratégique en tant que tel. J’ai fait ce que je j’appelle une « reprise de vue à l’immersion périscopique ». Mais nous allons faire un plan stratégique au mois de juillet. Nous sommes en train d’effectuer une analyse complète du marché et de notre positionnement en France, en Europe et dans le monde. En 2020 nous ne pouvions pas avoir une vision claire de notre marché, notamment à l’international. Cette reprise de vue nous a permis de lancer le programme de transformation Naval 2025 autour de quatre piliers : croissance, performance, innovation et talents.

On vous a senti extrêmement motivé pour prendre la barre de Naval Group…

…Arriver à la tête de Naval Group était pour moi vraiment quelque chose d’extrêmement important.  Je me sentais partie prenante de l’entreprise. Je ne suis pas venu chez Naval Group par hasard. J’y suis venu à la fois par l’histoire de cette entreprise, par les produits que réalise cette entreprise, par les équipes. J’ai commencé ma carrière à Naval Group et j’avais très envie d’accompagner Naval Group dans l’histoire des prochaines années. Je me suis bien senti dans cette entreprise. Je suis arrivé dans un moment difficile mais j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer à trois reprises les équipes de tous les sites en moins d’un an sans compter Cherbourg où je vais presque tous les mois. J’ai rencontré des équipes formidables, engagées dans les programmes de souveraineté pour lesquels le sujet des compétences est au premier niveau des priorités. Enfin, je suis allé en Australie qui est notre 11ème site industriel en très forte croissance. J’avais besoin de rencontrer les équipes, nos clients nos partenaires, …

Quelle est votre méthode de management ?

Je ne suis pas seul, j’ai mon équipe auprès de moi. Je suis dans un mode de fonctionnement collégial c’est-à-dire que j’ai besoin de travailler avec une équipe. Je construis des décisions avec eux. Rarement tout seul. Après, il y a des orientations à prendre. C’est la solitude du chef sur la décision. Chacun doit vivre la solitude à sa façon.

Quel est votre événement le plus marquant en tant que PDG depuis votre arrivée ?

Au-delà de la gestion de la crise sanitaire qui est un travail au jour le jour, c’est la Perle, le sous-marin nucléaire d’attaque qui a été victime d’un incendie le 12 juin dernier. Je me suis rendu immédiatement à Toulon. Dans un moment critique, il faut être là où ça se passe. A Toulon, j’ai pris toutes les décisions en ayant mon équipe autour de moi pendant tout un week-end. C’est ce que j’ai ressenti également pour mon voyage en Australie. Je sais que j’étais là où il fallait être et au moment où il fallait y être.

Où en est la réparation de la Perle ?

Nous sommes engagés auprès de nos clients et nous déployons tous nos moyens et toutes nos compétences. C’est un important travail d’équipe. Les coques des deux sous-marins, la Perle et le Saphir, ont été préparées et découpées. Dans les semaines qui viennent, nous allons positionner l’arrière de la Perle pour le mettre à l’avant du Saphir.Les travaux de découpe et de soudure de la coque épaisse ont été confiés au site de Cherbourg. Les autres travaux de préparation à la découpe, de reconstitution des ponts et cloisons internes ont été confiés au site de Toulon. Dans quelques semaines, nous pourrons effectuer l’opération de jonctionnement des deux sous-marins pour reformer La Perle.

Pourquoi voulez-vous céder Naval Énergies alors que ce sont des marchés en croissance ?

C’est le fruit d’une réflexion stratégique du groupe et du positionnement de Naval Énergies. Les énergies renouvelables, et en particulier les éoliennes en mer, sont un domaine prometteur mais il est très gourmand en investissements et en capital. Dans la situation actuelle de Naval Group, qui est fortement sollicité dans son cœur de métier avec le lancement de ses grands programmes en France ou à l’international, nous avons décidé de focaliser nos capacités d’investissements sur notre activité cœur de métier. Ces grands programmes nécessitent l’intégralité des ressources et des capacités d’investissement de Naval Group pour aujourd’hui et pour demain. Et compte tenu des investissements nécessaires pour être compétitif et performant dans le domaine des éoliennes en mer par rapport à nos moyens disponibles, nous avons décidé d’arrêter ces activités et de rechercher un repreneur pour tout ou partie de nos actifs. Ce processus-là est en cours. Jean-Yves Battesti a été nommé à la tête de Naval Énergies pour l’organiser.

Avez-vous déjà des expressions d’intérêt ?

Nous avons des expressions d’intérêt. Naval Énergies emploie près d’une centaine de personnes. Nous avons pris l’engagement vis-à-vis des équipes de Naval Énergies de ne laisser personne sur le bord du chemin. En lien avec le processus de reprise, nous proposerons à chaque personne de Naval Énergies qui le souhaite rejoindre Naval Group.

Quel était le montant des investissements exigés pour Naval Énergies ?

Ce sont des investissements très significatifs. Ce que je constate néanmoins, c’est que ce monde des énergies renouvelables attire de plus en plus d’investisseurs qui viennent eux-mêmes du monde de l’énergie et donc qui arrivent avec des moyens financiers qui sont sans commune mesure avec les nôtres. De plus, les industriels venant de l’énergie ont des actifs industriels qu’ils peuvent mettre à profit dans leur développement dans le domaine des énergies renouvelables réduisant ainsi leur besoin en investissement.

Naval Énergies vaut-il quelque chose ?

Nous sommes dans un processus de cessation d’activité avec recherche d’un repreneur, c’est-à-dire que nous avons des discussions actives avec un certain nombre d’entreprises, qui regardent le dossier. Dans ce processus de cession, nous cherchons à céder soit la totalité des actifs, soit des sous-ensembles. Tous les scénarios sont possibles.

Les relations entre Thales et Naval Group ont été longtemps très compliquées. Venant de chez Thales, votre arrivée a-t-elle été bien perçue en interne ? Avez-vous réussi à apaiser les relations entre Naval Group et son actionnaire privé ?

Je suis venu en tant que Naval Group. Et tout le monde s’est rendu compte in fine qu’avant d’être chez Thales, j’ai commencé ma carrière chez Naval Group. C’est vrai que j’ai passé 25 ans chez Thales, je ne vais pas le renier bien au contraire. Je ne suis pas le premier à venir de Thales. Au moment de l’opération Convergence (acquisition par DCN des activités de système navals de Thales en 2007 en contrepartie de son entrée au capital, ndlr), Naval Group a intégré de très nombreuses personnes de chez Thales. Il faut donc se rappeler que nos activités et nos compétences système de combat ont été notamment développées autour de l’activité qui s’appelait Thales Naval France à l’époque. Deuxième point, j’ai rappelé que la relation avec Thales est inhérente à ce qu’est Naval Group : Thales est notre premier fournisseur d’équipements. La performance de Naval Group est totalement liée à la performance des équipements et des sous-systèmes de Thales.

Votre discours a-t-il été compris ?

Je pense que oui dès lors que chacun respecte sa place. Naval Group est un architecte intégrateur et maître d’œuvre d’ensembles de systèmes navals et Thales, dans nos domaines, est un partenaire fournisseur d’équipements, de sous-systèmes, voire de systèmes de combat. Ainsi chacun d’entre nous contribue à la valeur ajoutée. Nous pouvons néanmoins nous retrouver en concurrence contre les solutions de Thales. Quand c’est le cas, Naval Group est en fait très souvent en concurrence avec les chantiers navals qui s’équipent d’équipements de Thales. Nous ne pouvons pas reprocher à un équipementier de fournir des systèmes et, en particulier, nous ne pouvons pas reprocher à un systémier hollandais (Thales Nederland, ndlr) de fournir le chantier naval hollandais, qui s’appelle Damen et qui se trouve être souvent en concurrence de Naval Group.

Comment allez-vous gérer la rivalité entre les systèmes de combat, Setis et Tacticos ?

Notre système de combat Setis équipe les plateformes de Naval Group, Tacticos, la solution proposée par Thales équipe beaucoup de chantiers. Thales est dans une logique de chantier agnostique. Mais Tacticos n’équipe pas les plateformes de Naval Group. Nous avons une solution interne, qui est proposée à l’exportation.

Justement, la dernière grande bagarre aux Émirats Arabes Unis a laissé des traces…

…Naval Group a effectivement gagné des contrats dans cette région avec nos corvettes équipées de notre système de combat Setis qui avait été mis en compétition avec le système Tacticos de Thales.

Les bagarres commerciales ne sont donc pas terminées à l’export.

Thales est inhérent à ce que nous sommes. Il y aura toujours des situations, dans la plupart des cas à l’international, où nous serons en concurrence. Mais il faut que les compétitions, si elles existent, soient « fair ». Au-delà de ces compétitions, nous avons impérativement besoin dans la performance future de nos systèmes de Thales aujourd’hui et demain. Thales est très innovant dans un certain nombre de domaines, notamment dans le digital. Nous pouvons avoir de très belles opportunités avec Thales dans toutes ses composantes. Je pense en particulier à l’ex-Gemalto, qui peut nous apporter des solutions de sécurisation sur nos systèmes de combat, qui peuvent être très intéressantes

L’affaire belgo-néerlandaise a beaucoup tendu les relations entre Naval Group et Thales ? L’affaire est-elle close même s’il reste des tensions entre Thales et ECA, votre principal partenaire dans le programme de chasseurs de mines belgo-néelndais ?

Aujourd’hui, c’est complètement apaisé entre Naval Group et Thales. Pour ce qui concerne ECA, il est notre intégrateur système sur le programme de guerre des mines pour la Belgique et les Pays Bas. La France et la Grande-Bretagne ont choisi une autre solution, celle de Thales. Nous travaillerons avec Thales en France et Thales travaillera avec ECA. ECA est notre partenaire système et, en même temps, le fournisseur de Thales pour des drones ou des systèmes de drones. Donc, il faut aussi trouver des relations apaisées entre les différents acteurs.

Vous êtes un pacificateur…

…Pacificateur certes mais chacun a sa place. Après il y a la relation avec Patrice Caine (PDG de Thales, ndlr), avec qui j’ai travaillé pendant très longtemps. Nous nous apprécions mutuellement et nous sommes capables de nous dire les choses.

Naviris est-il toujours une priorité pour vous ?

Je crois à la coopération franco-italienne dans le naval. J’y ai toujours cru. J’ai fait partie du programme Horizon en tant que jeune ingénieur. J’ai été bercé dans ces programmes de coopération européenne. Avec Naviris, je suis vraiment à l’aise dans mes principes, dans l’envie de faire. Concrètement, Fincantieri et Naval Group ont très vite positionné Naviris sur des « quick wins » (des gains rapides, ndlr). Nous avions la possibilité de mettre en œuvre deux « quick wins », qui permettaient de lancer Naviris pour faire vivre la coopération : la R&D et la modernisation des frégates Horizon (programme Mid-Life Upgrade), qui a fait l’objet d’un contrat d’études. Sur la R&D, je reconnais l’efficacité du modèle Naviris en tant que levier multiplicateur : un + un devient quatre. Si nous sommes d’accord avec Fincantieri pour partager un sujet qui représente une tendance de marché (bateau plus électrique, bateau plus numérique, digital, etc..), les deux entreprises investissent et les deux États doublent la mise. Ce mécanisme est hyper vertueux et incite à partager de la R&D. Je crois énormément à ce mécanisme. Vraiment. J’y mets les watts.

Et pour le background IP ?

Nous ne partageons que la propriété industrielle développée en commun,le foreground, nous ne partageons que l’innovation à venir. Qu’est-ce que ça veut dire ? Naviris est une société qui va permettre de projeter Naval Group et Fincantieri dans l’avenir à travers ce mécanisme de R&D en bénéficiant de l’abondement des États, et du Fonds européen de défense (FED)… Naviris est légitime à aller préparer le produit du futur et répondre à ce projet qui s’appelle EPC (European Patrol Corvette). Naviris peut être l’instrument de fédération de la France et de l’Italie sur une future corvette, qui pourrait être en partie financée par le FED. Un projet européen sur lequel Navantia a aussi embarqué. Nous avons d’ailleurs signé un accord avec le chantier naval espagnol. Et pourquoi pas d’autres pays. Cela va donc au-delà des fameux « Quick win ». Il faut harmoniser les besoins capacitaires des marines. Je crois beaucoup à ce programme, qui pourrait fédérer les chantiers navals européens.

Et sur l’export, avez-vous prévu une harmonisation des offres ?

Il y a un quatrième pilier qui est effectivement l’export : Naval Group et Fincantieri ont décidé que Naviris pourrait porter des offres communes à partir du moment où nous considérons qu’il y a une valeur ajoutée, notamment une valeur ajoutée pour le client. Aujourd’hui, c’est un peu plus difficile parce que l’export est difficile du fait de la crise. Il faut apprendre à bien se connaître, à bien connaître les offres et reconnaître les offres qui peuvent être en synergie et en valeur ajoutée dans une offre commune.

Donc la compétition entre Fincantieri et Naval Group continue aujourd’hui…

…Naviris a vocation à développer des offres communes de Naval Group et de Fincantieri. Mais cela n’empêche pas Naval Group et Fincantieri d’exister évidemment sur le marché export en s’appuyant sur leurs politiques produits. Le jour où il y aura l’EPC, il y aura un produit Naviris, qui sera vendu par cette entité. Mais Naviris ne remplacera pas Naval Group ou Fincantieri.

D’autant que la France et l’Italie n’auront pas forcément les mêmes besoins…

Entre la France et l’Italie, il y a deux marines à vocation océanique internationale. Nous partageons les mêmes compétences. Mais la France gardera ses relations bilatérales au niveau international et Naval Group gardera sa politique export sur un certain nombre de dossiers. Ce qui était très important dans Naviris, c’était de démarrer la coopération sur des sujets qui amenaient des « quick win » pour faire travailler ensemble nos équipes, nos jeunes ingénieurs. La coopération européenne sert aussi à la préparation de l’avenir. On sème l’envie de continuer à faire des projets ensemble.

Pour autant, le projet de mariage entre les Chantiers de l’Atlantique, dont vous êtes actionnaire, et Fincantieri a échoué. Cela change-t-il quelque chose pour Naval Group ?

Cela ne change rien dans les coopérations avec les chantiers de l’Atlantique sur le porte-avions, sur les BRF (Bâtiments ravitailleurs de flotte) que nous faisons avec eux. Les chantiers de l’Atlantique sont un partenaire de Naval Group aujourd’hui et demain et Fincantieri est un partenaire de Naval Group, notamment à travers Naviris.

Le « Yalta » entre les Chantiers de l’Atlantique et Naval Group est-il toujours en vigueur sur les bâtiments de surface ?

Les accords que nous avons avec Chantiers de l’Atlantique tiennent toujours et ont pour objectif, je le rappelle, de préserver l’accès de Naval Group aux capacités industrielles uniques en Europe des chantiers de Saint-Nazaire pour la construction de navires militaires de grande taille garantissant ainsi la préservation des intérêts stratégiques de la France tout en garantissant notre capacité d’exportation. Ceci dit, j’ai une très bonne relation avec Laurent Castaing, le directeur général des Chantiers de l’Atlantique.

Il y a eu des rumeurs de rapprochement entre TKMS et Fincantieri. Estimez-vous qu’il va y avoir une consolidation des chantiers navals européens ?

L’Italie a lancé un programme de sous-marins sur la base des sous-marins allemands U-212 de TKMS, qui est le partenaire industriel de Fincantieri. Le lien entre Fincantieri et TKMS est avant tout programmatique. Mais la question que vous posez également est celle de l’avenir des chantiers navals européens. Y a t-il une place pour une coopération ? Naval Group a toujours exprimé son souhait de participer à des coopérations européennes. Il faut reconnaître qu’il n’y a pas de programme en tant que tel où la France a décidé sur le naval de coopérer avec tel ou tel pays. Les coopérations industrielles dans nos domaines sont forcément programmatiques. La volonté de coopérer est nécessairement politique dans le domaine naval comme dans les autres domaines et Naval Group accompagne cette volonté lorsqu’elle s’exprime

Pourtant, il y a eu un début de consolidation en Allemagne avec le rapprochement entre Lürssen et German Naval Yards…

Les chantiers allemands n’ont pas consolidé leur industrie nationale comme la plupart des autres pays européens. En Allemagne, il y a encore Lurssen, TKMS, German Naval Yards…. Il est à noter que le rapprochement allemand s’opèrerait sur une base programmatique, la frégate MKS 180. Ce programme est l’occasion, de par sa taille, de structurer et de rassembler.

Les retards du Barracuda ont-ils des répercussions sur le programme australien ?

Non. Le programme australien se poursuit normalement. En Australie, nous voulons devenir une entreprise franco-australienne. Nous venons de signer avec le gouvernement australien l’accord pour que 60% de la valeur du contrat des sous-marins soient produit en Australie. L’Australie est d’ailleurs un modèle à part d’internationalisation pour Naval Group, qui emploiera là-bas 1.700 personnes dans dix ans dans un chantier naval exemplaire.

En Australie, vous allez remplacer Jean Michel Billig à la tête du programme Australie. Le courant ne passait-il plus avec les autorités australiennes ?

C’est un programme extrêmement exigeant. Jean Michel Billig le dirigeait déjà depuis plusieurs années et souhaitait changer d’horizon. Il s’occupe aujourd’hui d’une campagne commerciale très importante pour Naval Group. Il profite de toute l’expérience acquise en Australie pour tirer Naval Group vers le haut. Laurent Espinasse, directeur industriel, a pris de façon transitoire le programme Australie, en attendant le ou la directrice du programme Australie, qui va nous rejoindre dans le courant du premier semestre. Nous sommes en phase finale de recrutement.

Sur le volet commercial, vous avez plusieurs prospects importants en Europe…

…C’est vrai que Naval Group est revenu dans le jeu européen ces dernières années notamment grâce à la coopération franco-italienne, via la société commune avec Fincantieri, Naviris. Le programme de chasseurs de mines en Belgique et aux Pays-Bas est également emblématique pour Naval Group. Un programme sur lequel nous avons tenu tous nos jalons en 2020. Nous sommes par ailleurs toujours dans des négociations complexes en Roumanie.

Pourquoi est-ce aussi long en Roumanie ?

C’est un contrat important et la négociation technique et contractuelle prend du temps. Mais nous négocions en Roumanie avec le soutien de l’État français.

Quand pensez-vous aboutir ?

Je ne veux pas donner de date mais j’espère en 2021. Mais c’est une négociation, qui a des hauts et des bas comme toutes les négociations.

Aux Pays-Bas, la compétition a aussi pris du retard…

…Il y a un décalage du programme, de 2021 à 2022 pour la sélection du chantier naval aux Pays-Bas. Cette compétition est la Coupe d’Europe des sous-marins.

On a pourtant l’impression que la décision sera très politique aux Pays-Bas.

La politique est présente mais c’est avant tout une vraie compétition. Il y a un dialogue en cours avec les trois entreprises sélectionnées qui va permettre Pays-Bas de préciser leurs besoins. Ils souhaitent lancer un appel d’offres début 2022. Ce processus permet de générer une compétition et de bien comparer les trois offres, sachant que ces offres avec leur proposition de sous-marin ne sont pas de même nature entre Saab/Kockums, TKMS et nous. C’est pour cela qu’ils veulent bien comprendre ce que proposent les trois compétiteurs.

Veulent-ils toujours des sous-marins océaniques ?

Ils finalisent leur expression de besoins. Ensuite la compétition battra son plein avec un volet très important : la coopération industrielle et la capacité de souveraineté du pays.

Sur quoi la compétition va se jouer en Grèce entre les cinq chantiers en compétition, dont  Fincantieri ?

Il y a effectivement beaucoup de compétiteurs. Cela va se jouer sur une question de prix, de partenariats et de capacité. Moi je crois beaucoup en la FDI.

Mais elles sont chères…

…C’est sûr le prix est dimensionnant. C’est pour cela qu’il faut qu’on ait le meilleur prix et le meilleur partenariat industriel pour avoir la meilleure offre. Quand on voit la compacité de la FDI, son intégration, sa capacité, les innovations qu’il y a dans le digital, le radar et le sonar de Thales, cette frégate-là est unique sur son marché. Elle arrivera en 2023 au sein de la marine nationale, et apportera un vrai différenciateur dans le combat Naval moderne.

La Grèce va-t-elle choisir au premier semestre ?

Je pense que oui. Nous sommes vraiment dans une campagne active.

Avez-vous remis votre offre engageante ?

Nous allons la remettre dans les semaines qui viennent. En fait, nous réactualisons à chaque fois en fonction des scénarios, en fonction de la réalité industrielle, du partenariat et de ce que nous ferons là-bas.

Singapour souhaite de nouveaux navires de guerre d’un genre nouveau. Un processus a-t-il été lancé ?

Singapour est surtout un client de Naval Group. Nous y avons installé un centre de recherche technologique et nous avons beaucoup de partenariats technologiques avec Singapour, qui est un pays qui nous fait progresser. C’est vrai que les Singapouriens aiment aller tester de nouveaux concepts, de nouvelles technologies.

En Asie, vous êtes sur plusieurs fronts pour vendre des sous-marins. Outre l’Australie dans la zone indo-Pacifique, vous avez des campagnes très actives aux Philippines, en Indonésie et en Inde. Pourquoi un tel intérêt pour les sous-marins ?

C’est un cycle mais il y a de bonnes raisons pour s’équiper de sous-marins en France comme dans le monde. C’est vraiment un outil de démonstration de force et de puissance. C’est aussi l’outil de la discrétion et d’entrée en premier. Ce sont des missions qui vont effectivement, de la dissuasion réelle – un sous-marin peut dissuader une flotte et peut bloquer un port – à l’apport de renseignement. C’est une composante essentielle des systèmes de force.

Vous avez une implantation en Inde et en Malaisie, qui ont opté pour le Scorpène, ainsi qu’en Australie. Gagner dans deux nouveaux pays en Asie, ce serait le grand chelem pour Naval Group…

…Ce serait effectivement un grand chelem. Les calendriers sont très similaires. Nous avons un très bon produit : nos clients dans la région démontrent déjà la solidité et l’efficacité du Scorpène, qui est tout à fait adapté aux besoins des marines asiatiques. Nous sommes dans la course. Les offres sont en cours ainsi que les dépouillements. Nous sommes reconnus pour nos technologies. Il faut quand même reconnaître que sur tous ces dossiers, le COVID-19 a perturbé les calendriers. Mais nous avons été capables ces derniers mois à la fois d’organiser la présence de nos équipes commerciales et techniques sur place et d’accueillir des délégations, notamment la délégation philippine. Mais je n’ai pas plus de commentaire particulier à faire sur ces compétitions.

L’Inde a-t-elle lancé son appel d’offres en vue de compléter sa flotte de sous-marins ?

En Inde, le troisième sous-marin a été accepté par la marine indienne, qui a exprimé sa satisfaction. Les Indiens utilisent beaucoup les deux premiers sous-marins déjà livrés. Au-delà, ils ont lancé un processus compétitif dans le cadre du  programme P75i. Naval Group est dans le jeu. Nous sommes capables, en fonction de leur demande, de répondre à la fois aux besoins actuels et futurs. Nous pouvons poursuivre notre coopération avec notre partenaire MDL (Magazon Dock Limited) que nous continuons d’accompagner. L’Inde témoigne vraiment de la réussite d’un transfert de technologies, le chantier local MDL ayant vraiment pris la main pour construire seul le troisième bateau et les suivants. Nous travaillons également sur l’indianisation des fournisseurs afin de constituer une base industrielle et technologique navale, en liaison avec des chantiers comme MDL ou L&T, afin d’être en meilleure position pour satisfaire aux exigences du « Make in India » et gagner les compétitions en cours ou futures.

Si on n’a pas de doute sur le plan de charge de Cherbourg, on en a pour celui de Lorient. Comment prévoyez-vous de gérer une éventuelle baisse de charge à Lorient si les campagnes export échouaient ?

Le plan de charge du site de Lorient est assuré et dense jusqu’en 2022. Mais structurellement, l’activité de Lorient a toujours été un équilibre entre la France et l’export. Donc, il faut aller chercher de la charge à l’export et conquérir des marchés à l’international. La bonne nouvelle est qu’il existe des marchés potentiels à l’export. C’est ce qui nous permettra de pérenniser et de garder notre compétitivité. Nous avons déjà de l’activité de notre client France pour aujourd’hui et demain avec la FDI. Mais pas seulement. Il y aura d’autres programmes français : nous pouvons penser au programme de guerre des mines du futur (SLAMF). Ce sont des bâtiments d’une taille importante, qui pourraient être en partie réalisés à Lorient. Mais quand nous regardons l’activité de Naval Group au global, l’activité et les perspectives sont bonnes.

Pourriez-vous donner de la charge à Lorient, via les grands programmes nationaux ?

Nous avons effectivement un travail de rééquilibrage industriel, c’est-à-dire de faire en sorte de donner plus de visibilité à nos sites sur le long terme. Comment des sites qui pourraient être en sous-charge peuvent-ils être mieux associés aussi à nos « road map » industrielles quels que soient les programmes ? Nous allons construire deux grands programmes : porte-avions de nouvelle génération, sous-marin troisième génération (SNLE 3G). Et comment Naval Group peut-il fonctionner en entreprise et non pas uniquement en site ? C’est un sujet de transformation pour Naval Group.

Quand on regarde les deux campagnes export les plus matures en Grèce et en Roumanie dans le domaine des navires de surface, les bateaux vont être réalisés localement…

…C’est vrai c’est plutôt chez eux mais en Grèce, il y a au moins un navire, qui sera fait au sein de Naval Group. Lorient est un chantier qui a beaucoup gagné en compétitivité et en efficacité qui peut aller vers du cycle court. Nos clients à l’international peuvent être intéressés d’avoir des bateaux rapidement.

Pourriez-vous rapatrier la charge gagnée au sein de Kership, votre coentreprise avec Piriou ?

Les contrats gagnés par Kership permettent tout d’abord de charger les chantiers de Concarneau et de Lanester qui ont leur propre problématique de charge.

Coronavirus Brésil : plus de 300.000 morts

Coronavirus Brésil : plus de 300.000 morts

Plus de 300 000 morts depuis le début de l’épidémie au Brésil est prêt de

90.000 infections supplémentaires ont par ailleurs été recensées en vingt-quatre heures.

Le nouveau ministre de la Santé, Marcelo Queiroga, a promis dans la journée que le gouvernement allait oeuvrer pour accélérer la campagne de vaccination.

Au cours de sa première conférence de presse, il a déclaré que l’objectif du gouvernement était d’administrer quotidiennement un million de doses de vaccin.

Peugeot en tête des ventes automobiles en Europe

Peugeot en tête des ventes automobiles en Europe

Dans un marché très déprimé qui accuse une baisse de 20 %, Peugeot prend la tête des ventes.

Peugeot voit sa 208 détrôner la Toyota Yaris en tête du palmarès des ventes en Europe. La marque au Lion décroche aussi la deuxième place du top 10 avec la 2008. Renault occupe la sixième place avec la Clio. Les constructeurs français sont aussi bien positionnés sur le segment des hybrides rechargeables : la Peugeot 3008 occupe la deuxième place derrière la Volvo XC40, et le Renault Captur la troisième. Sur celui des véhicules à batterie, la Zoe de Renault est en troisième position derrière la Tesla Model 3 et la Volkswagen ID3, suivie par la Peugeot e208.

 

La part du diesel continue à décroître avec 27% des immatriculations en février. En revanche, les véhicules électrifiés (purs électriques et hybrides rechargeables) continuent à progresser avec une hausse de 67% par rapport à l’an dernier. Leur part de marché, de 6,5% en février 2020, passe ainsi à 13,6% le mois dernier. Les SUV ont représenté 44% des ventes, contre 39% l’année dernière.

Chômage partiel : encore plus de 2 millions

Chômage partiel : encore plus de 2 millions

Le recours à l’activité partielle reste important : le nombre de salariés effectivement en activité partielle est estimé à 2,1 millions en février (11% des salariés du privé), après 2,3 millions en janvier. Le coût pour l’État et l’Unédic s’élèverait en février à 1,7 milliard d’euros (après 1,7 milliard en janvier et 2 milliards en décembre).

Fin février, 15% des salariés, comme fin janvier, sont employés par une entreprise dont les effectifs ont diminué du fait de la crise sanitaire. Cette part reste très élevée dans l’hébergement-restauration (39%) et diminue dans le commerce (14%, – 5 points).

Le télétravail : en baisse

Le télétravail : en baisse

 

Signe sans doute du relâchement tout autant que du très douteux reconfinement, le télétravail est en baisse partout. Un quart seulement des salariés pouvant être concernés ont effectivement été en télétravail en février. Le pire que c’est que ce sont souvent les grandes entreprises qui sont les plus réticentes dans ce domaine. Notons quand même que la mise en télétravail ne peut concerner au mieux qu’environ un quart de la population de salariés.

La présence sur site, même ponctuelle, de personnes pouvant télétravailler est quasi généralisée dans les secteurs des activités financières et d’assurance, de la fabrication de matériels de transports et de l’information-communication. Cette présence s’explique d’abord par la réalisation de tâches qui ne peuvent être effectuées à distance. Dans 40% des cas, il s’agit d’une demande du salarié de revenir sur site et dans 27% des cas, la présence sur site a aussi pour but de soutenir les collectifs de travail et de prévenir des situations d’isolement. Le retour sur site pour améliorer la productivité n’est évoqué que dans 9% des cas.

Fraudes alimentaires : une O.N.G. dénonce

Fraudes alimentaires : une O.N.G. dénonce

Selon foodwatch, «le sujet reste tabou en France»«Nous avons au mieux uniquement accès à des informations très générales sur les conclusions de certaines enquêtes menées par la répression des fraudes (DGCCRF) ou la Direction générale de l’alimentation (DGAL). Mais le nom des marques concernées par des fraudes, celui des produits, des fabricants, les quantités et les lieux de vente par exemple, sont la plupart du temps tenus secrets», regrette-t-elle. «Rien ne justifie l’opacité actuelle. Il s’agit avant tout d’un choix politique, aujourd’hui entre vos mains», écrit l’organisation dans une lettre, rendue publique, adressée au ministre de l’Économie Bruno Le Maire et à celui de l’Agriculture Julien Denormandie.

 

Pour sa campagne, qui s’accompagne d’une pétition, l’organisation s’appuie sur un livre intitulé Manger du faux pour de vrai (Éditions Robert Laffont), fruit d’une enquête sur la fraude alimentaire en Europe menée par Ingrid Kragl, en charge des investigations pour foodwatch. En 400 pages, elle égrène les scandales alimentaires des dernières années en Europe: la viande de cheval vendue comme étant du bœuf, l’huile de tournesol devenue soudain de l’huile d’olive, beaucoup plus chère, grâce à un ajout de chlorophylle, le thon avarié injecté d’additifs dangereux pour lui donner l’air d’être frais et qui a provoqué des intoxications alimentaires… Elle évoque des vins du Languedoc devenus du pomerol ou du margaux, les produits faussement bio, ceux qui s’arrogent une Appellation d’origine protégée (AOP) sans pouvoir y prétendre ou encore les miels lourdement édulcorés chimiquement.

 

Selon la Commission européenne, les pertes pour l’industrie liées à ces fraudes alimentaires sont estimées à «environ 30 milliards d’euros chaque année» en Europe, rappelle l’organisation née en 2002 en Allemagne et implantée en France depuis 2013. Foodwatch ajoute que «des réseaux de criminalité organisée ont compris qu’il y avait un filon à exploiter dans le trafic d’aliments: peu de risques de se faire coincer et une aubaine pour blanchir de l’argent».

Mélenchon défend le carnaval gauchiste de Marseille

Mélenchon défend le carnaval gauchiste de Marseille

 

Il n’est pas surprenant que Mélenchon défende le carnaval de Marseille, véritable défi aux règles sanitaires, dans la mesure où cette manifestation a été essentiellement décidée et animée par les organisations gauchistes. Mélenchon une nouvelle fois de une posture résolument populiste notamment quand il déclare « Ce n’est pas les bons à rien qui sont juste capables de flanquer des amendes à tout le monde et de faire des gardes à vue qui vont nous expliquer ce qu’on doit faire à Marseille, parce qu’ils sont discrédités à nos yeux ».

« Les Français sont un peuple adulte et les gens qui participent à un carnaval le font en responsabilité, en sachant ce qu’ils sont en train de faire, en prenant certaines précautions ». Notons que la plupart des participants ne portait aucun masque lors de cette manifestation qui n’a pas été autorisée.

Pause

Turquie : mise en observation de l’union européenne

Turquie : mise en observation de l’union européenne

Le sommet européen qui débute aujourd’hui devrait aboutir à une mise en observation de la Turquie qui ne cesse de manifester les gestes d’hostilité vis-à-vis de l’Europe et en particulier de la France. D’une certaine façon, c’est le bon moment de rappeler à la raison Erdogan dont la situation économique et catastrophique et qui mène son pays dans le mur non seulement du point de vue économique mais aussi démocratique.

Avec les États-Unis, message commun de fermeté sera adressé au président turc. «Ce n’est un secret pour personne que nous avons des différends avec la Turquie», a affirmé le secrétaire d’État Antony Blinken lors de ses entretiens mardi et mercredi à l’Otan. Mais les Américains comme les Européens refusent de couper les ponts avec Ankara. «La Turquie est un allié de longue date et apprécié, que nous avons un grand intérêt à garder ancré à l’Otan», a rappelé Antony Blinken.

Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a résumé la position européenne en insistant sur «l’importance d’éviter les initiatives qui divisent et la nécessité de respecter les droits de l’Homme». La décision du président turc de quitter la convention d’Istanbul contre les violences sexistes, au lendemain d’un entretien avec Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, a été vécue comme un camouflet. En l’espace de quelques jours, Erdogan a également lancé une procédure d’interdiction du parti d’opposition prokurde HDP et limogé le gouverneur de sa Banque centrale.

 

Depuis le début de l’année Erdogan a quand même mis une certaine sourdine à ses attaques vis-à-vis de l’Europe. «Nous observons une absence de signaux négatifs depuis le début de l’année, mais personne n’est naïf, car plusieurs facteurs expliquent ce comportement: le changement de président aux États-Unis, la fragilité de l’économie turque et les conséquences des possibles sanctions européennes», a expliqué un diplomate européen à l’AFP. «Le bilan est en demi-teinte. On ne peut pas dire que la Turquie facilite à l’Union européenne l’engagement dans le fameux agenda positif dont on a parlé. Nous sommes en position d’attente», a commenté un autre diplomate de haut rang.

La détérioration de la santé de Navalny : Poutine veut tuer l’opposant actuellement en prison

  • La détérioration de la santé de Navalny : Poutine veut tuer l’opposant actuellement en prison
  • Rien évidemment ne justifie que le principal opposant à Poutine à savoir Navalny  ne soit détenu dans l’une des prisons les plus dures de Russie sinon la volonté de le tuer. Ce qui serait une seconde tentative après l’échec de son empoisonnement. Le pire, c’est que Navalny  a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir dérogé à son contrôle judiciaire. Or ce contrôle judiciaire n’a pas pu être respecté puisque l’intéressé était en Allemagne et luttait  contre la mort après la tentative d’empoisonnement par les services secrets de Poutine. 
  • Jusque-là les occidentaux ont protesté mais de façon assez formelle et on sait que Poutine ne connaît que la force et la brutalité!  lui,  le produit du KGB. La mollesse de la protestation occidentale vient largement de la position ambiguë de l’Allemagne vis-à-vis de la Russie. L’Allemagne en effet attend avec impatience le gaz russe dont les infrastructures sont en phase terminale. Poutine ne pardonne pas navalny d’avoir dévoilé qu’il était propriétaire d’un immense palais aux frais d’un peuple qu’il maintient dans un état de pauvreté lamentable.  Olga Mikhaïlova, l’une des avocates du principal détracteur du Kremlin, a indiqué à l’AFP que Alexeï Navalny se plaignait depuis peu de «fortes douleurs au dos», ajoutant qu’il avait commencé à ne plus sentir l’une de ses jambes mardi. L’opposant a pu voir un neurologue mais celui-ci ne lui a pas dit son diagnostic, se contentant de lui donner des cachets d’Ibuprofen, un médicament anti-inflammatoire.
  • Militant anticorruption et principal opposant au président Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, 44 ans, a survécu l’année dernière à un empoisonnement au Novitchok, agent innervant développé à l’époque soviétique à des fins militaires, qui l’avait plongé dans le coma. Revenu en Russie en janvier dernier d’une convalescence en Allemagne, il a été immédiatement arrêté et condamné dans une affaire de fraude datant de 2014, qu’il dénonce comme politiquement motivée. Depuis son arrivée au camp de Pokrov, Alexeï Navalny a pu décrire sur les réseaux sociaux à deux reprises ses conditions de détention, affirmant que sa vie quotidienne de prisonnier est comparable à celle d’un «Stormtrooper» dans le «remake russe de La Guerre des étoiles» à cause de la rigide discipline en place. Il a comparé sa colonie pénitentiaire à un «camp de concentration».

Angela Merkel demande «pardon», pas Macron !

Angela Merkel demande «pardon», pas Macron !

 

De toute évidence , il y a une grande différence de comportement démocratique entre Merkel et Macron. La chancelière est particulièrement aimée dans son pays même si elle est maintenant en fin de carrière. Elle sait se montrer ferme mais sans jamais adopter de posture condescendante ,  voire méprisante comme le fait souvent macron On voit mal Macron, le président jupitérien, présenter ses excuses pour le fiasco complet de sa politique sanitaire. On objectera que cette demande de pardon, pratiquée ailleurs notamment en Afrique ne fait pas parti du bagage politique traditionnel en France où le président se prend le plus souvent par une sorte de monarque absolu.

 

 

Pourtant force est de constater que la politique sanitaire de la France constitue un dramatique échec, un échec qui avait commencé avec les masques, qui a continué avec les tests et maintenant avec les vaccins. Certes la pandémie se développe dans la plupart des pays mais avec des proportions très différentes. Ainsi en Grande-Bretagne après avoir multiplié nombre d’erreurs, on a su aussi redresser la barre et par exemple il y a deux jours on a constaté seulement 17 morts en 24 heures pour 350 en France.

 

Ne parlons pas de ce troisième confinement qui n’en est pas un et que personne n’a compris en dépit des bavardages insupportables de Castex et du ministre de la santé.

 

Engela  Merkel s’est excusé pour avoir envisagé des mesures trop restrictives au cours des fêtes de Pâques. Son mea culpa est sans ambiguïté :  «Cette erreur était uniquement la mienne… Elle doit être reconnue comme telle et surtout corrigée», s’est excusée, les yeux cernés, la chef du gouvernement, éreintée par la presse allemande.

 

Très vite, l’idée de fermer les magasins pour seulement quatre jours était apparue absurde, beaucoup anticipant un afflux prématuré des consommateurs, au risque de propager l’épidémie.

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Présidentielle 2022 : officiellement candidat, Xavier Bertrand refuse toute primaire

Présidentielle 2022 : officiellement candidat, Xavier Bertrand refuse toute primaire

 

Il est clair que Xavier Bertrand a une carte à jouer face à des républicains complètement écartelés entre d’une part l’envie de désigner un candidat, d’autre part de se rallier à Macron en 2022. Xavier Bertrand dispose déjà d’un potentiel de voix respectable. Il vient de déclarer sa candidature ce qui coupe un peu les pieds à son ancien parti les républicains.

Xavier Bertrand est crédité de 14 à 16% des intentions de vote, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Franceinfo et L’Obs. Le président de la région Hauts-de-France arrive en troisième position, derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui arrivent largement en tête avec environ 25% des intentions de vote.

Le président de la région Hauts-de-France souffre d’un déficit de notoriété au niveau national : 33% des sondés affirment ne pas le connaître suffisamment pour dire s’il ferait ou non un bon chef d’Etat. Mais il reste tout de même la troisième personnalité la plus présidentiable parmi  celles testées dans le sondage. 29% des personnes interrogées estiment qu’il ferait un bon président de la République mais 38% estiment le contraire. En ce qui concerne Emmanuel Macron, ils sont 38% à affirmer qu’il ferait un bon président, 56% affirment le contraire. Pour ce qui est de Marine Le Pen, 30% des sondés pensent qu’elle serait une bonne présidente, 62% estiment qu’elle serait une mauvaise présidente.

Ce sondage a été réalisé par Ipsos-Sopra Steria, via internet, entre les 27 et 28 janvier 2021 et sur un échantillon de 1000 personnes inscrites sur les listes électorales et constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Dans une longue interview au Point, cette semaine, Xavier Bertrand se déclare officiellement «candidat» à la présidentielle. «Oui je serai candidat. Je suis totalement déterminé. Dans la situation actuelle de la France, j’estime que c’est mon devoir», répond-il en déroulant son projet et sa vision. Si le calendrier peut surprendre, «il est temps, juge un de ses proches, que la politique reprenne ses droits».

Comme il l’avait déjà laissé entendre par le passé, Xavier Bertrand indique clairement qu’il ne participera pas à une primaire organisée par LR car ne «souhaite plus (s)’inscrire dans la logique d’un seul parti».

 

Pour le candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron n’a «jamais pris la mesure de ce qu’il arrive» ni de la «France Orange Mécanique» qui s’installe. Un concept que Xavier Bertrand avait déjà utilisé dans Le Figaro dès août 2020 pour expliquer que la sécurité serait, à ses yeux, la grande faillite du quinquennat d’Emmanuel Macron. Dans Le Point, Xavier Bertrand entend durcir la loi en matière de terrorisme pour porter la période de sûreté à 50 ans, plaider pour l’instauration de peines minimales automatiques en cas de condamnation, prôner la révocation du sursis en cas de récidive ou encore demander l’abaissement de la majorité pénale à 15 ans.

 

 

Surtout, pour le candidat à la présidentielle, «l’identité de la France n’est pas négociable». «Je veux que nous soyons fiers d’être Français, de notre histoire, de nos valeurs. Nous devons l’affirmer haut et fort parce que nous avons de bonnes raisons d’être fiers. À ceux qui dénoncent notre modèle, je dis ça suffit !», poursuit-il dans Le Point en s’engageant à «défendre les valeurs de la France». Raison pour laquelle «tout étranger condamné à une peine de prison ferme doit être expulsé automatiquement, aussitôt après l’avoir purgée», précise-t-il.

, Xavier Bertrand entend défendre «l’ordre et la justice». Et face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat à la présidentielle rappelle ses racines populaires. « Je viens du peuple». «Je n’oublie pas d’où je viens. Agent d’assurances à Flavy-le-Martel, ce n’est pas la même chose que banquier d’affaires à Paris ou héritière !», décrit-il.

Covid: les rassemblements de plus de 6 personnes interdits

Covid: les rassemblements de plus de 6 personnes interdits

 

L’interdiction des rassemblements de plus de six personnes à l’extérieur sera désormais verbalisée.

Cette interdiction ne s’applique toutefois pas aux manifestations autorisées par les préfectures ni aux enterrements ou aux réunions à caractère professionnel. Elles ne s’appliquent pas non plus dans certains autres cas comme pour le sport en extérieur, par exemple. Gérald Darmanin enjoint dans cette note, citée par RTL, aux préfets de «communiquer» sur cette «règle essentielle à chacun de nos concitoyens». Il s’agit là de la déclinaison du décret du 19 mars publié après les nouvelles mesures de restrictions annoncées par Jean Castex.

 

Si ces mesures s’appliqueront de façon «stricte» dans les 16 départements en très forte tension, elles ont également vocation à être également appliquées dans l’ensemble de la France, a précisé l’entourage de Gérald Darmanin à l’AFP. «Les forces de l’ordre verbaliseront les faits caractérisés d’abus de la règle», a-t-on insisté. Concernant les rassemblements privés en intérieur, la jauge de six personnes maximum reste une recommandation puisque les contrôles au sein des domiciles ne sont pas autorisés, sauf exceptions comme du tapage nocturne, par exemple.

Mosquée turque de Strasbourg: les écologistes naïfs ou complices

Mosquée turque  de Strasbourg: les écologistes naïfs ou complices

 

Décidément la question est de savoir si les écologistes d’Europe écologie les Verts sont naïfs ou complices de  islamogauchiste. À Strasbourg en particulier, la maire  tente de se dédouaner en affirmant qu’elle n’était pas au courant du mode de financement de la future mosquée et de l’influence d’organisations proches d’Erdogan.

 

Incompétence ou hypocrisie ? Sans doute un peu les deux car ce n’est pas la première fois que les écologistes d’Europe écologie les Verts sont pris les voix dans le pot de confiture du gauchisme. D’une certaine manière, sur le plan philosophique et politique les élus d’Europe écologie les Verts se caractérisent à la fois par un radicalisme d’extrême-gauche..

 

Il paraît pour le moins peu crédible que la maire et son conseil municipal ne soient pas au courant que l’association qui soutient cette construction de mosquée est sous influence directe de la Turquie. Pour preuve elle fait parti des organisations qui refusent de signer la charte de l’islam de France élaborée au sein du CFCM et  ses représentants sont en première ligne pour défendre les positions d’Erdogan.

 

Si les écologistes ont réussi une percée électorale dans les grandes villes lors des dernières élections municipales c’est essentiellement des préoccupations environnementales. Or depuis leur élection les élus d’Europe écologie les Verts se signalent surtout pour leurs positions gauchistes. Voir à cet égard leur posture très ambiguë vis-à-vis de l’islamogauchisme.

Notons aussi que jamais un tel montant n’avait été accordé pour un projet de cette nature. 2,5 M€ sans aucune garantie sur les cofinancements, c’était tellement gros que l’équipe municipale a dû in extremis revoir sa délibération pour conditionner l’aide de la ville à la production d’un plan de financement crédible.

Fondée par l’ancien Premier ministre Necmettin Erbakan, Milli Görüs («vision nationale») est l’un des vecteurs de l’influence politico-religieuse turque en Europe. Faisant partie des organisations qui refusent de signer la charte de l’islam de France élaborée au sein du CFCM, ses représentants sont en première ligne pour défendre les positions agressives d’Erdogan contre la France, accusée «d’islamophobie».

 

Pour la capitale européenne des droits de l’Homme, c’est un drôle de symbole ; surtout au moment où Ankara se retire de la convention…d’Istanbul contre les violences faites aux femmes !

Autrement dit, les écologistes strasbourgeois font un cadeau conséquent à l’un des fleurons de l’offensive islamiste en Europe. Pour la capitale européenne des droits de l’Homme, c’est un drôle de symbole ; surtout au moment où Ankara se retire de la convention…d’Istanbul contre les violences faites aux femmes!

On voit mal comment cette décision pourrait rester sans conséquence au niveau national, tant elle confirme une inflexion plus générale, pour ne pas dire un changement de cap, de l’écologie politique telle que l’incarne et la pratique Europe Écologie Les Verts.

Si  on fait abstraction des conditions très particulières du vote de mars/juin 2020, il n’est pas sûr que l’électorat qui a porté ses équipes aux responsabilités, qu’on devine jeune, intégré et diplômé, trouve forcément son compte dans ce nouveau logiciel idéologique, d’ailleurs très composite, entre philosophie «décroissante» qui puise aux sources du christianisme social, modernisme et volontarisme affichés en matière de transports, d’alimentation ou d’aménagement urbain, et le retour à une certaine radicalité d’extrême-gauche.

Surtout si c’est pour faire la courte échelle à une dictature nationaliste, autoritaire et religieuse comme celle d’Erdogan.

Grande-Bretagne : des restrictions pour les voyageurs européens

Grande-Bretagne : des restrictions pour les voyageurs européens

 

Boris Johnson a indiqué qu’il pourrait prendre des mesures pour restreindre la mobilité des Européens vers le Royaume-Uni. Ces mesures de restriction pourraient aussi toucher la mobilité des marchandises dans la mesure où la plupart des flux sont assurées par les camions. De quoi peser encore un peu plus sur les croissances respectives du Royaume-Uni et de l’union économique.

Interrogé sur la question de savoir si la France devrait être inscrite sur la liste rouge, qui est une catégorie de pays dont la plupart des voyages en Grande-Bretagne sont interdits, Johnson a déclaré à une commission parlementaire que tester les transporteurs aurait un impact sur les flux commerciaux.

«Je pense que nous devons maintenant, sérieusement, nous pencher sur la situation à la Manche. J’ai peur que nous ne puissions pas exclure des mesures plus strictes et nous les mettrons en place si nécessaire », a déclaré Johnson.

«Nous prendrons la décision, aussi difficile soit-elle, d’interrompre ce commerce, d’interrompre ces flux, si nous pensons qu’il est nécessaire de protéger la santé publique et d’empêcher l’apparition de nouvelles variantes, et il se peut que nous devions le faire. que très bientôt.

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