Métaux rares : une ruée bien peu écologique
C’est un peu la contradiction du système de production mondiale face à la problématique environnementale. En effet les nouvelles technologies aussi bien concernant les télécommunications que la mobilité exigent l’utilisation de plus en plus important de métaux terre très rares. Ainsi cuivre, Nickel, lithium, cobalt aussil sélénium, gallium, ou indium.
Or la plupart de ces métaux se trouve dans des pays en développement et surtout en Chine. La vérité est cependant plus complexe car ces terres rares existent aussi dans les pays développés en France compris. Le problème c’est que les conditions d’exploitation de ces matières premières sont très polluantes et que les pays développés préfèrent externaliser les contraintes environnementales ailleurs.
Bref une posture environnementale à bon compte. L’exemple plus significatif étend sans doute celui de la voiture électrique dont le bilan écologique est très discutable; il faut au moins 100 000 km pour que le rapport bénéfice risque devienne favorable à l’électrique. Reste aussi le redoutable problème du traitement des batteries usées.
De la même manière on ne veut pas retraiter les métaux rares des téléphones portables dans les pays développés car le coût financier est trop important. Bref il faut y regarder à deux fois avant de considérer telle ou telle technologie plus soucieuse de l’environnement que l’autre. En attendant le prix des terres rares s’envole. . Il en va ainsi du lithium, dont le cours, à plus de 12.000 dollars la tonne, a doublé depuis novembre. Ou du cobalt – plus de 52.000 dollars la tonne -, qui a pris 50%.
Dans les pays développés par exemple pourra se vanter de circuler. Mais nombre de pays en développement auront leurs sols, leur eau voir l’air pollués pour des dizaines et des dizaines d’années
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